21/03/2013
Chapelle menacée au 77 rue de Reuilly
Nous évoquions il y a peu (voir ici) le travail remarquable effectué par les associations qui veillent sur le patrimoine parisien et, à la différence de la Commission du Vieux Paris (CVP), ne tardent pas à les informer.
Paris Historique qui lui, a accès aux travaux de la CVP, publie sur son blog une intéressante information concernant unne demande de permis de construire au 75-79 rue de Reuilly :
PC-075-112-12-v-0040 – Pet. : M. Yves-Marie ROMAIN, Assoc.. Monsieur VINCENT – Construction de bâtiments de 5 à 7 étages sur 1 niveau de sous-sol à usage d’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (106 lits), de résidence sociale (33 lits), de foyer-logement (26 lits), de crèche (30 berceaux), de lieu de culte, de musée et de stationnement (17 places) avec toitures-terrasses végétalisées et pose de panneaux solaires thermiques (130 m2) après démolition de 2 bâtiments et d’une chapelle.- SHON démolie : 5192 m2 ;- SHON créée : 11055 m2, surface de terrain : 5693 m2, hauteur du projet : 28 m. -Date d’enregistrement : 25/10/2012.
Crédit photo : Visites guidées
La communauté des Filles de la Charité s’installe dans cette rue de Reuilly en 1830 pour y créer une école de charité et un asile pour enfants. Ces orphelinats pour garçons et pour filles étaient complétés de patronages, d’écoles professionnelles pour 700 apprentis des deux sexes et d’un asile pour jeunes aveugles. La chapelle n’est mentionnée qu’à partie de 1852. Aujourd’hui, c’est la seule construction ancienne qui subsiste sur le site, les autres constructions ayant été remplacées ou très fortement transformées durant les années 1970. L’ensemble accueille de nos jours une résidence pour personnes âgées de 96 places, ainsi qu’un petit musée en sous-sol dédié à Catherine Labouré. Le projet prévoit la démolition de l’ensemble des constructions pour édifier un nouvel établissement d’hébergement pour personnes âgées, une crèche et une résidence sociale. Une nouvelle chapelle serait aménagée dans l’immeuble sur la rue (avec remploi des vitraux), ainsi que le musée (rapport de la CVP, séance du 19/02/2013). La CVP a demandé une révision du projet.
Etat actuel de la rue de Reuilly et projet de reconstruction
(photos DHAAP)
07:55 Publié dans Démocratie locale, Solidarité, Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : paris
20/03/2013
L'Oeil sur les horloges du quartier (10)
L'Oeil du quartier vous entraîne pour quelques semaines à la découverte des horloges de l'arrondissement. On en rencontre sur des édifices publiques comme sur des lieux de culte. Tantôt simple instrument de mesure du temps, tantot oeuuvre d'art, nous les avons photographiées. Saurez-vous les identifier .
Dixième coup d'oeil :
Cliquez pour agrandir
Sur quel bâtiment du 12e se trouve cette horloge ?
Notre précédent coup d'oeil :
Exact Monsieur Fonlupt, cette horloge est bien celle de l'église Notre Dame de la Nativité de Bercy située place Lachambaudie. Merci à l'expert que vous êtes (horloges.charroux.com) de vous être arrêté sur notre blog.
Cette horloge construite en 1873 sur les plans d'Antoine-Julien Hénard (1812-1887), mériterait bien les soins d'un restaurateur.
Totalement inondée pendant la crue de la Seine de 1910, l'église ND de Bercy est touchée en avril 1944, par le bombardement des voies de chemin de fer situées juste derrière l'église. En 1982 enfin, un incendie détruit le banc d'œuvre, un calvaire et une partie du parquet. L'église est restaurée en 1985.
06:43 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
19/03/2013
PV électroniques, ça marche !
Depuis 2008, chaque année à pareille époque nous abordons le sujet de la saisie informatique des PV. C'est en principe la dernière fois cette année puisque après moultes annonces et expérimentations, sa généralisation est effective depuis mai dernier.
La presse rapporte que près de 3 millions de PV de stationnement ont été rédigés en 2012. Chaque ASP en dresse 80 à 100 par jour.
à Paris en 2012
Les automobilistes verbalisés crient bien sûr à l'acharnement et au "racket", mais était-il acceptable que seuls 13% des stationnements sur la voie publique parisienne soient acquités.
à Berlin en 2008
à Londres en 2007
à Edimbourg en 2006
à Florence en 1998
07:25 Publié dans Citoyenneté, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
18/03/2013
Portes ouvertes à l'école de boulangerie
L'Ecole de Boulangerie et de Pâtisserie de Paris a été crée en 1929 à l’initiative des Grands Moulins de Paris. Depuis 1995, elle est installée dans des anciens chais de Bercy.
Mercredi 20 et samedi 23 mars 2013, elle ouvre ses portes au public les de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h00.
Ecole de Boulangerie et de Patisserie
64 rue des Pirogues de Bercy – 75012 Paris
Tel : 01 53 02 93 70
07:44 Publié dans Commerces, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
15/03/2013
Parc Zoologique de Paris ou Zoo de Vincennes ?
Depuis sa création en 1934, il porte officiellement le nom de Parc Zoologique de Paris, mais combien d'entre nous l'appellent Zoo de Vincennes ?
L'appellation Zoo de Vincennes proviendrait de la première implantation (au voisinage de Saint-Maurice) de ce parc zoologique lors de l'exposition coloniale de 1931. Même le site officiel du Muséum d'Histoire Naturelle dont il dépend, rappelle encore ce nom familier.
L'entrée du Parc Zoologique en 2008 (source)
Le site du Parc Zoologique de Paris qui ouvrira en avril 2014 ne mentionne quant à lui même plus Vincennes.
Il n'en a pas fallu davantage pour créer beaucoup d'émotion et de mécontentement chez les Vincennois et au premier rang desquels Catherine Procaccia (Sénatrice UMP et Conseillère Générale de Vincennes Ouest) qui a lancé la pétition :
Pour que le Zoo de Vincennes continue à porter officiellement ce nom.
Voilà une demande qui prête à sourire tant elle est excessive. Le Zoo est bâti sur un terrain du bois de Vincennes qui, on le sait, fait partie de la commune de Paris. L'excès etait vraisemblablement destiné à contrer celui tout aussi évident de Sophie Ferreira Le Morvan, la nouvelle directrice du Parc Zoologique (photo ci-contre) quand elle affirmait : Pour asseoir la vocation internationale du zoo et sa position dans le monde, nous souhaitons l’identifier comme parc zoologique de Paris et non plus comme zoo de Vincennes.
Alors que la Ville, la Région et l'Etat ne manquent pas une occasion de le rappeler leur attachement au projet Métropolitain, une pareille querelle entre communes mitoyennes est pitoyable.
Dans un sursaut de sagesse, Catherine Procaccia propose le compromis : Parc zoologique de Paris-Vincennes.
Nous pensons effectivement que Parc Zoologique de Paris-Vincennes, comme Hippodrome de Paris-Vincennes, Palais Omnisports de Paris-Bercy ou Paris-Orly sont des noms bien adaptés à la désignation de lieux de la Métropole de Paris. Et vous, qu'en pensez-vous ?
08:08 Publié dans Paris Métropole, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
14/03/2013
Jacques Toubon renouvelé au Palais de la Porte Dorée
Comme le rapporte le communiqué de presse, par décret du 11 mars et sur proposition des ministres de tutelle, Jean-Marc Ayrault a renouvelé l'ancien ministre Jacques Toubon au poste de président du Conseil d'orientation de l'établissement public du Palais de la Porte Dorée.
L'intéressé est notamment l'auteur du rapport remis au premier ministre Raffarin, en 2004, ayant posé les bases de la création de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration.
12:54 Publié dans Animation-Culture, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
Ce n'est pas la catastrophe annoncée
Annoncé dès 2006, le comblement du souterrain de la porte de Charenton a provoqué l'ire de Jean-Marie Brétillon (Maire de Charenton-le-Pont) qui y voyait une « catastrophe » :
2000 véhicules empruntent chaque jour ce souterrain, cela va provoquer d'énormes problèmes de circulation. D'un point de vue économique, nous ne pouvons pas nous le permettre ! Les entreprises qui se sont installées à Charenton l'ont fait aussi pour des raisons d'accessibilité. Contrairement à ce que semblent croire les tenants du tramway, celui-ci ne pourra pas supplanter totalement la voiture (Source).
Cliquez pour agrandir
La pétition lancée par le Maire de Charenton a certes recueilli quelques 5000 voix, mais n'a pas réussi à faire changer de cap la municipalité parisienne et les ingénieurs en charge du projet T3.
Le souterrain a été définitivement fermé à la circulation en juin 2010. Si les chantiers de comblement, puis de réalisation de la plateforme ont créé bien des difficultés aux automobilistes, aucune voix ne s'élève depuis la mise en service du tramway, pour déplorer une situation "cartastrophique". Il faut dire qu'avec l'autoroute A4, la ligne 8 du métro et la ligne de bus 24, la ville de Charenton est plutôt bien reliée à la capitale par des transports en commun.
Tout le monde s'accorde aujourd'hui pour reconnaître, à la porte de Charenton comme ailleurs, l'amélioration apportée par le Tramway tant pour les facilités de transport que pour la qualité du paysage urbain.
À la jonction du bois de Vincennes et du futur quartier Bercy-Charenton, la porte de Charenton s'apprête à devenir un lieu majeur de l'est parisien.
07:30 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
13/03/2013
L'Oeil sur les horloges du quartier (9)
L'Oeil du quartier vous entraîne pour quelques semaines à la découverte des horloges de l'arrondissement. On en rencontre sur des édifices publiques comme sur des lieux de culte. Tantôt simple instrument de mesure du temps, tantot oeuuvre d'art, nous les avons photographiées. Saurez-vous les identifier .
Neuvième coup d'oeil :
Cliquez pour agrandir
Sur quel bâtiment du 12e se trouve cette horloge ?
Notre précédent coup d'oeil :
C'est au cours d'une promenade dans le bois de Vincennes que vous pourrez voir cette belle horloge en bois.
Elle orne en effet la façade d'un bâtiment occupé par la Direction des Espaces Verts et de l'Environnement (DEVE) qui se trouve route de la Brasserie (au niveau du carrefour de la Conservation).
07:49 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
12/03/2013
Ces portes méconnues
Le boulevard périphérique a été contruit entre 1960 et 1973 sur l'emprise de la ceinture de Thiers. On connait bien les portes désservies par cet autoroute urbain : porte de Vincennes, de Saint-Mandé, Dorée, de Charenton et de Bercy.
On connait un peu moins celles épargnées par le périphérique comme la porte de Montempoivre et la porte de Reuilly. Quant à la porte de Picpus, elle s'est tout bonnement effacée au profit de la porte Dorée.
La porte de Reuilly se trouve à l'intersection de la rue Claude Decaen (anciennement chemin des Meuniers, devenu rue du Chemin-de-Reuilly au 19e siècle) et du boulevard Poniatowski. Elle permet d'accéder à la Pelouse de Reuilly par la place du Cardinal Lavigerie. La RATP abuse de la dénomination porte de Reuilly pour le terminal du bus 87 qui se trouve à 350 mètres du lieu.
Bien peu nombreux sont nos concitoyens en mesure de localiser la porte du Bel-Air ou la porte Jaune.
La porte du Bel-Air est située dans le bois de Vincennes, au débouche de l'avenue de Bel-Air (à ne pas confondre avec l'avenue du Bel-Air). Jusqu'au 18 avril 1929, elle faisait partie de la commune de Saint-Mandé.
porte de Bel-Air
La porte Jaune, également située dans le bois de Vincennes, est à l’intersection de l’avenue de Nogent, de l’avenue de Fontenay et de la route Circulaire. Jusqu'en 1929, elle se trouvait sur la commune de Fontenay-sous-Bois. Elle est voisine du lac des Minimes sur lequel se trouve l'Île de la Porte Jaune connue pour son restaurant Le Chalet de la Porte Jaune.
Le Chalet de la Porte Jaune en 1940
Pour ne rien arranger, notons qu'il existe une autre porte de Saint-Mandé. Elle se situe à la frontière entre le bois de Vincennes et la commune de Saint-Mandé à la quelle elle appartenait jusqu'en 1929.
07:44 Publié dans Paris Métropole, Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
11/03/2013
Le tourne-à-droite cycliste bientôt généralisé
Comme annoncé il y a un an, une expérimentation du "tourne-à-droite" cycliste a été menée sur deux zones 30 de la capitale, Verdun et Lancry (10e), soit quinze carrefours concernés.
Au regard de conclusions positives (on se demande pourquoi Paris serait arrivé à des conclusions différentes des autres grandes villes de France et d'Europe), la Ville a annoncé la généralisation du dispositif dans les zones 30 de la capitale.
La mesure, destinée à fluidifier la circulation des cyclistes et, selon la Ville, à "éviter leur concentration au moment où le feu tricolore passe au vert pour les automobilistes", a été votée au conseil de Paris en février 2012.
Crédit photo : Sophie Robichon / Mairie de Paris
Aux carrefours concernés, un panonceau représentant un vélo et une flèche, accroché au feu tricolore, indique que le cycliste peut tourner à droite y compris lorsque le feu est au rouge. Dans le cas où il n'existe pas de voie à droite, le cycliste pourra brûler le feu rouge pour aller tout droit.
Il nous semble qu'en dehors des zones 30, cette règle pourrait utilement être étendue aux "tourne-à-droite" qui débouchent dans une piste cyclable protégée comme c'est le cas au carrefour Bizot-Daumesnil.
Cliquez pour agrandir
Rappelons aux distraits et aux inciviques qu'en l'absence de panneau, les cyclistes s'exposeront toujours à une amende s'ils entreprennent de brûler le feu rouge.
07:40 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris