Le Quartier Bel-Air Sud

Après Anne HIDALGO qui rendait publiques en mai 2004 les feuilles de route de chacun de ses adjoints, Catherine BARATTI-ELBAZ publiait en octobre les feuilles de route de chacun des membres de l'exécutif du 12e (12 adjoints et 5 conseillers délégués) permettant ainsi à chacun de retrouver concrètement  ses engagements de campagne.

Il nous a paru intéressant de relire certaines de ces feuilles de route à la lumière des sujets qui intéressent plus particulièrement ce blog.

Commençons aujourd'hui par la feuille de route de Richard BOUIGUE, Premier Adjoint en charge des grands projets, du développement économique et de l'emploi, de la vie associative et du budget participatif. Parmi de nombreuses missions nous avons en particulier relevé :

Grands projets :

Urbanisme : suivre les projets déjà lancés (GPRU porte de Vincennes, Charolais-Rotonde) ceux en cours d'étude comme Bercy-Charenton et Caserne de Reuilly ainsi que Charolais-Rambouillet (dont on ignore encore tout).

Caserne de Reuilly (cliquez pour agrandir)

Grandes places (Bastille et Nation) : leur requalification doit se faire au bénéfice des habitants et du dynamisme commercial.

Petite Ceinture : Vous veillerez a ce que les perspectives d'ouverture au public de certains tronçons de la Petite Ceinture se mettent en oeuvre dans le 12e arrondissement.

NDLR : les perspectives semblent encore floues

Pour chacun de ces projets : toujours placer les habitants, les associations, et les consells de quartier, au coeur du processus de réflexlon afin qu'ils puissent en être co-élaborateurs.

Développement économique et emploi

• soutenir des entrepreneurs et commerces pour lancer ou pérenniser leur activité
• faire venir des porteurs de projet
• créer une Maison des initiatives qui pourrait accueillir la Maison de l'Economie sociale et solidaire de Paris.
• développer l'Economie sociale et solidaire dans l'arrondissement
• soutenir le commerce de proximité et l'artisanat en collaborant avec les associations de commerçants

Vie Associative :

• renforcer significativement le rôle de la MDA, l'ouvrir aux conseils de quartiers
• organiser les premiers états généraux de la vie associative
• proposer de nouveaux outils numériques.

La Maison des Associations du 12e

Budget participatif : poursuivre et amplifier sa pratique dans l'arrondissement et accompagner sa mise en oeuvre au niveau parisien.

On notera enfin que dans sa lettre, la Maire insiste sur l'approche transversale qu'elle demande à son premier adjoint afin que chacun des sujets soit traité simultanément sous l'angle fonctionnel, social et économique.

Les élections départementales françaises de 2015 auront lieu les 22 et 29 mars 2015 afin de renouveler l'intégralité des conseils départementaux.

En vertu de la loi du 17 mai 2013, les « élections départementales » et les « conseils départementaux » remplacent désormais les « élections cantonales » et les « conseils généraux ».

Lors de ces élections, à l'exception des parisiens, les électeurs français inscrits sur les listes électorales, élisent les conseillers départementaux.

Il n'y a pas d'élections cantonales à Paris car le territoire recouvre la ville et le département. C'est le conseil de Paris qui fait office de conseil général et de conseil municipal.

Les conseillers de Paris (issus des listes pour lesquelles nous votons aux élections municipales) ont une double fonction : ils sont à la fois conseillers municipaux et conseillers généraux, selon que le Conseil de Paris est réuni en formation de conseil municipal ou de conseil général. Pour passer d’une formation à l’autre, le président de séance sonne une petite cloche.

Le département de Paris exerce des compétences qui concernent chacun d'entre-nous dans les domaines :

• de l'aide sociale (PMI, handicap, personnes âgées, RSA)
• d’aides directes ou indirectes au développement économique
• d'affaires scolaires : collèges (sauf la rémunération des enseignants), gestion des Techniciens et Ouvriers de Service (TOS)

Au titre de département, la ville de Paris a en charge la construction, le fonctionnement, l’entretien et l’équipement des collèges (ainsi que de certains lycées-collèges). Le département détient également des compétences portant sur la sectorisation, la restauration scolaire ainsi que le recrutement et la gestion des TOS. Il détermine enfin le secteur de recrutement de chaque collège (la sectorisation).

La Ville a entrepris un effort sans précédent pour être en mesure de satisfaire les demandes de logements sociaux ou abordables des personnes et familles qui n'ont pas la capacité financière d'accéder au marché immobilier privé.

Cela concerne ceux qui ont fait le choix de vivre à Paris comme ceux qui travaillent à Paris (en particulier dans les services publics) à des horaires incompatibles avec l'usage des transports publics.

Pour y parvenir, la Ville peut :

• réaliser d'importants programmes de logements dans les zones en cours d'aménagement. Dans notre arrondissement, c'est le cas de Charolais Rotonde, de la Caserne de Reuilly et ultérieurement de Bercy Charenton. Les opportunité de ce type sont néanmoins de plus en plus rares.

• accorder des baux emphytéotiques à des bailleurs sociaux afin qu'ils réalisent des immeubles de logement. On peut illustrer cette démarche par plusieurs programmes déjà réalisés rue de Picpus, rue de Rottembourg ou à venir 9-11 rue de Toul et 105 boulevard Poniatowski.

105-105bis Bd Poniatowski

• acquérir des immeubles entier déjà construits afin de les rénover et les intégrer dans le parc de logements sociaux de la ville.

Tous ces moyens conduisent à regrouper un plus ou moins grand nombre de logements sociaux dans un quartier ou dans un immeuble. Pour assurer la mixité urbaine et sociale, la ville peut aussi :

• créer en diffus en acquérant une partie des appartements faisant partie d'un programme de construction privé. C'est C'est le cas pour 8 appartements de la résidence en cours de construction 5 rue du Sahel.

La ville peut enfin exercer son droit de préemption urbain. Ce droit a été étendu à 257 adresses parisiennes en décembre dernier (délibération 2014 DLH 1217)

Le droit de préemption urbain (DPU) offre la possibilité à une collectivité locale, dans un périmètre prédéfini, de se substituer à l’acquéreur éventuel d’un bien immobilier avant que la vente ne soit conclue, pour réaliser une opération d’aménagement. Si elle choisit de le faire, elle devient prioritaire pour l'acquisition du bien. Sinon, la vente suit son cours normal. Dans notre quartier, les immeubles suivants sont concernés :

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Ce dernier moyen de répondre au besoin de logement social ou abordable présente à nos yeux un avantage majeur : il est le seul qui ne conduise pas à une augmentation de la densité du bâti parisien. Il devrait selon nous être privilégié en attendant que la responsabilité du logement soit du ressort de la métropole du Grand Paris (voir ici).

L'ESEC (École supérieure libre d’études cinématographiques) est une école internationale d'enseignement privé offrant une formation aux métiers du cinéma et de la télévision. Créée en 1973 (voir ici), elle occupe un immeuble de 1200 m2 situé 21 rue de Citeaux dans le quartier d'Aligre.

L’ESEC organise une journée portes-ouvertes  samedi 17 janvier 2015 de 10h00 à 18h00

Toute la journée, vous pourrez dialoguer avec les responsables de l'école et découvrir un exercice de tournage dans le studio de l’Ecole, des projections de films de fin d’études, des points d’accueil où vous pourrez discuter librement avec nos étudiants.

D'autres journées portes ouvertes auront lieu les samedis 14 février, 21 mars et 18 avril

Cette série de l'Oeil du quartier reprend la forme d'origine de la rubrique. Chaque semaine, nous vous présentons une vue de Bel-Air Sud ou plus largement de notre arrondissement.

Ces lieux ont attiré notre regard d'habitant attaché à l'identité notre son quartier. Saurez-vous les reconnaître ?

Deuxième coup d'oeil : 

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Où se situe-t-il ?

Notre précédent coup d'oeil :

Vous pouvez encore apercevoir ce joli clocheton lorsque vous passez devant le 71 rue de Picpus, adresse de la Maison de Retraite (EHPAD) gérée par Les Petites-Soeurs des Pauvres.

Les Petites-Sœurs des Pauvres sont une congrégation religieuse fondée à Saint-Servan-sur-Mer en 1839. Elles possèdent plusieurs « Maisons », dont celle-ci depuis plus d’un siècle.

Fondée en 1901, cette maison de retraite recevait des personnes âgées ayant des revenus très faibles.

Les bâtiments étant aujourd'hui inadaptés et vétustes, les chambres ne sont pas équipées de douche privative ni de toilettes, et son intérieur est sommaire. Les Soeurs ont pris la décision de lancer un projet de reconstruction de leur Maison qui passe par une destruction totale des bâtiments du site.

Après avoir pris connaissance des différents bâtiments présents sur le terrain, ainsi que de l’étude historique dont ils ont fait l’objet, la Commission du Vieux Paris ne s’est pas opposée pas à leur démolition.

La maîtrise d'oeuvre de l'opération de démolition construction a été confiée à Ingérop, en groupement avec HIGH‐GRAPH Architecture.

Les futurs bâtiments (cliquez pour agrandir)

Si l'adaptation de cet établissement aux normes et aux besoins actuels est bienvenue, on regrettera qu'elle contribue une fois de plus à faire disparaitre le passé religieux de la rue de Picpus.

De retour du centre de Paris, vous sortez du métro et êtes saisis par la légèreté de l'air de notre quartier le bien nommé Bel-Air.

Jacques HILLAIRET écrivait à son sujet : ... le quartier Bel-Air, ancien hameau de Saint-Mandé, est le plus agréable par sa salubrité due aux larges avenues qui l'encadrent et s'y entrecroisent et par ses ouvertures sur le bois de Vincennes par la porte de Picpus [...] et par le porte de Saint-Mandé.

On le croit unique, et pourtant, si Bel-Air est bien le 45 quartier administratif de Paris situé dans le 12e arrondissement, c'est aussi :

En France :

• un bourg de la commune de Combrée, Maine-et-Loire
• un hameau de la commune de Saint-Igny-de-Vers, Rhône
• un quartier de la commune de Saint-Yan, Saône-et-Loire

En Suisse :

• le nom d'un quartier à Marly, dans le canton de Fribourg
• le nom d'une place à Genève, dans le canton de Genève.

On trouve également Bel-Air :

• sur la côte est de l'Île Maurice
• aux Seychelles 
• à Bardo en Tunisie
• à Port-au-Prince (Haïti) où un Bidonville porte ce nom

Mais c'est aux Etats Unis que le Nom Bel Air est le plus répandu : il apparaît en Floride, en Alabama, au Kentucky, au Maryland, au Tennessee, au Texas et en Virginie. C'est à Los Angeles, en Californie que le quartier Bel Air est connu comme celui de nombreuses personnalités dont les résidences vont du modeste ranch aux grands manoirs.

Bel Air, entrée ouest, sur Bellagio et Sunset Boulevard

Enfin, Bel-Air c'est aussi le nom :

• de plusieurs domaines vinicoles

• d'une chaine de magasins de mode

• d'une voiture de légende

Cliquez sur les images

Pour faire vivre la facette dialogue de ce blog qui s'affirme blog citoyen d'information et de dialogue des habitants du quartier et au-delà, nous vous invitons chaque mois à nous faire part des réflexions que vous inspire une question.

La question du mois de janvier :

Quel moyen de transport*
prennent vos enfants
pour aller à l'école
au collège ou au lycée ?

* bus, métro, tram, à pied, en voiture, à vélo, en trotinette, avec un pédibus ...

Notre blog, n'est certes pas un organe de presse officiel, mais il revendique l'indépendance de ses propos et de sa sensibilité. Pleinement solidaires de la rédaction de Charlie Hebdo décimée par cet attentat meurtrier, nous nous associons sans réserves à tout ce qui peut défendre la liberté d'expression et préserver les principes de notre démocratie.

Ce matin, vendredi 9 janvier 2015 à 9h00, le Conseil de Paris se réuniera exceptionnellement sur convocation de la Maire afin que les élus parisiens puissent rendre un hommage solennel aux victimes de l'attentat et se rassembler dans la défense de la démocratie face à la barbarie.

Elle proposera à cette occasion de faire Charlie Hebdo « Citoyen d’Honneur» de la Ville de Paris.

Au cours de la séance du décembre 2014, le Conseil de Paris a voté la délibération 2014 DVD 1115 : Modalités du stationnement payant de surface : régimes applicables dans les voies de la Capitale.

La mise en oeuvre des dispositions contenues dans cette délibération ont été mises en oeuvre dès le 1er janvier 2015. On note en particulier concernant le stationnement résidentiel :

• l'extension des horaires de stationnement de 19h à 20h
• la suppression du stationnement résidentiel gratuit les samedis et au mois d'août
• l'augmentation (de 0,65 à 1,50 €) de la journée de stationnement résidentiel

On retrouvera sur cette page l'ensemble ses nouvelle dispositions.

Comme on pouvait s'en douter, le sujet a suscité dans la presse et parmi les personnalités parisiennes un grand nombre d'articles dénonçant qui une explosion des tarifs qui qui une idéologie anti-voitures qui une mesure antisociale ...

S'il est incontestable que le gain attendu (55 M€/an) est bienvenu pour contribuer à l'équilibre du budget de la ville, une mesure de ce type était nécessaire pour corriger les effets induits par le tarif résidentiel précédent.

Fin 2001 en effet, Bertrand Delanoë avait baissé le tarif du stationnement résidentiel de 15 francs/jour (2,30€) à 3,50 francs/jour (0,50 €) afin d'encourager les automobilistes à abandonner leur voiture au profit des transports en commun. La mesure s'est avérée efficace et le tarif en voirie a dissuadé les automobilistes de se tourner vers le stationnement en sous-sol.

Résultat : comme le signale sur Twitter Christophe NAJDOVSKI @C_Najdovski (adjoint à la Maire de Paris chargé des transports, de la voirie, des déplacements et de l'espace public), plus de 80 000 voitures sont en stationnement en voirie durant plus de 90% du temps alors que leur place n'est pas en surface, mais en sous-sol afin de favoriser la rotation en surface. Il note également que le nouveau tarif (1,50 €/jour) reste inférieur à celui de 2001 et inférieur à ceux de bien des villes de France.

Enfin et surtout alors que 6 parisiens sur 10 n'ont pas de voiture, le stationnement en surface apparaît comme une sorte de privatisation de l'espace public.

On sait que les immeubles gérés par les bailleurs sociaux disposent de très nombreuses places de parking inoccupées. Reste à la ville à négocier avec eux des conditions tarifaires qui incitent les automobilistes à quitter l'espace public pour ces places.

L'espace libéré pourra utilement être converti en aires de livraison, parking 2 roues, cheminements piétons et plantations.

Si comme on le comprend, ces dispositions nous conviennent, il reste un point qui nous questionne : En vertu de quelles considérations, le stationnement des deux-roues motorisés est-il toujours gratuit ?

Dimanche 11 janvier 2015, 700 véhicules (autos, motos, utilitaires légers, autobus à plate-forme…), de toutes marques et de toutes les époques prendront part à la 15e traversée hivernale de Paris organisée par Vincennes en Anciennes.

Le départ est fixé à partir de 8h00 de l’esplanade du Château de Vincennes. Ensuite, pour voir passer les équipages, il suffit de se placer sur le parcours ou (à partir de 12h) à l'arrivée sur l'esplanade du Château de Vincennes où une partie des voitures restera exposées jusqu'à 16heures.

Habitants du 12e, voici le parcours des Anciennes. Voyez où elles passent dans notre arrondissement :

Cliquez pour agrandir

Créée en 1998, Vincennes en Anciennes est la 1ère association française multimarque de voitures anciennes. Elle accueille 1000 adhérents, ce qui représente un parc de 2500 véhicules.

Le 1er dimanche de chaque mois, l'association se réunit sur l'Esplanade du Château de Vincennes.