Le Quartier Bel-Air Sud

Notre précédent coup d'oeil : 

Cette station était probablement l'une des plus faciles à identifier de la série. Cette photo a bien sûr été prise à la station Gare de Lyon sur le quai de la ligne numéro 1 en direction de La Défense. C'est notre station parisienne préférée.

Avec ses colonnes en fonte de couleur jaune, elle n'est pas sans rappeler le métro de New York dont, sans aucun chauvinisme, les colonnes d'acier sont assurément moins élégantes.

Cliquez pour agrandir

La station Gare de Lyon de la ligne 1 est ouverte le 19 juillet 1900. Construite à ciel ouvert, elle n’est pas voûtée comme d’autres stations de la ligne 1, mais recouverte d’un tablier métallique qui soutient la chaussée en surface grâce à un ouvrage de poutres et poutrelles peints en jaune vif.

Mise en place des colonnes et du tablier métallique (Nov 1899)

Elle comportait à l'origine quatre voies encadrant deux quais centraux de six mètres de large, afin de pouvoir y accueillir la ligne circulaire (ligne 2 de l'époque), ce qui ne fut pas réalisé.

Jusqu'en 1967, la voie donnait accès à un embranchement appelé voie des Finances à cause des transports de fonds constitués des recettes du métropolitain.

Notre précédent coup d'oeil : 

Vous aviez à juste titre identifié la plaque signalétique de la station Porte Dorée en dessous de laquelle se trouve ce rappel de l'événement qui s'y est déroulé le 16 mai 1937.

La station Porte Dorée a été en effet le théâtre d'un meurtre parfait comme on pense n'en voir que dans les films. Un arrêt après le terminus, une jeune femme nommée Laetitia Toureaux est retrouvée mourante dans une rame de métro. Elle est seule. Personne ne sera jamais arrêté.

Cliquez pour agrandir

Vous voulez en savoir davantage sur cette histoire criminelle ? Rendez-vous sur cette page du site Paris Unplugged

Notre précédent coup d'oeil : 

Vous aviez évidemment reconnu la station Bastille, sur le quai de la ligne 1 qui est orné d’une fresque évoquant en cinq tableaux les grands événements de la Révolution française.

Cette fresque de carrelage de la Bussière (Loiret) fut réalisée par les artistes peintres Liliane Bélembert et Odile Jacquot ainsi que par « Le Boulanger » (carrelage). Inaugurée le 23 mai 1989 (pour le bicentenaire de la Révolution française), elle retrace en cinq scènes et sur 130 m de longueur, les grands épisodes de la révolution française : les prémices de la révolution, le siècle des lumières (inventions et grands philosophes), les États généraux (serment du jeu de paume, création des assignats), la prise de la Bastille, mais aussi la fureur et la fête qui représentent les événements heureux et malheureux de cette période agitée de l’histoire.

Cliquez pour agrandir

Comme la station Bel-Air (ligne 6) qui est aérienne pour franchir la ligne de Vincennes (aujourd'hui Coulée Verte René Dumont), la station Bastille est aérienne pour surplomber l’entrée souterraine du canal Saint-Martin.

Sur le quai de la ligne 5, on peut voir des vestiges de la contrescarpe du fossé est de la Bastille.

Cliquez pour agrandir

Notre précédent coup d'oeil :

Bien que ce quai de métro parisien soit assez banal, vous aurez peut-être reconnu celui de la station Michel Bizot (ligne 8), en direction de la place Balard.

En service depuis 1931, la station Michel Bizot dessert les quartiers Bel-Air Sud et Vallée de Fécamp.

La photos de ce quai nous donne l'occasion d'entrevoir les traces de ce qui fut un bureau de Chef de Station :

Au début du métro et jusque dans les années 1970, le chef de station dispose d'un bureau d'où il peut surveiller les quais et les mouvements des trains. Entièrement vitré, il est équipé d'un petit standard et de quelques commandes d'exploitation.

Ancien bureau transformé en vitrine (métro Pernety)

Avec la modernisation du réseau, la fonction du chef de station a évolué. La surveillance est aujourd'hui exercée depuis le bureau de vente, équipé d'outils de communication qui permettent aux agents de commander à distance les équipements des stations.

Le panneau "Alarme" est situé à l'emplacement de l'ancien bureau du chef de station pour indiquer la présence de la borne permettant de prendre contact avec le centre de sécurité.

Notre précédent coup d'oeil :

Cette boutique de produit alimentaires se trouve dans le hall de sortie de la station Cour Saint-Emilion (ligne 14). Excellent emplacement quand on sait le manque de commerces de la vie quotidienne en surface.

En service depuis 1998, les stations de première section de la ligne 14, sont l'objet d'un vaste chantier d'adaptation lié à l'augmentation du trafic.

Le STIF et la RATP ont en effet décidé de porter la capacité maximum de la ligne 14 à 40 000 voyageurs à l’heure, ce qui nécessite :

• passage des rames de 6 à 8 voitures
• redimensionnement de certains accès
• aménagements en station, pour répondre aux nouvelles normes relatives à l’évacuation

À la station Cour Saint-Emilion, l’accès principal de la station sera complété par la création d’un nouvel escalier fixe débouchant dans la rue de l’Ambroisie face à l’actuel ascenseur sur le même trottoir, côté Parc de Bercy.

Un accès secondaire composé d’un escalier fixe et d’un escalier mécanique sera créé sur la rue François Truffaut.

D'un coût estimé à 126,7 millions d’euros (aux conditions économiques de janvier 2012), ces travaux sont financés par :

• la Région Île-de-France : 30%
• la Ville de Paris : 10%
• la Société du Grand Paris : 30%
• la RATP : 30%

Les chantiers ont débuté à l'automne 2014 pour une mise en service à l'automne 2018.

Notre précédent coup d'oeil :

Cette photo a été prise sur le quai de la station Nation du RER A.

Mise en service le 14 décembre 1969, la gare de la Nation a été le terminus occidental du premier tronçon du RER A, nommé provisoirement à cette époque le Métro régional, qui circulait alors uniquement vers l'est jusqu'à Boissy-Saint-Léger.

La gare située à 25 m de profondeur, sous la place de la Nation, a été dessinée par l'architecte Alain Bourbonnais.

C'est à partir du 8 décembre 1977, date de naissance officielle du RER A, que la gare de Nation est reliée aux autres gares du Métro régional, jusqu'au terminus de Saint-Germain-en-Laye.

Couloir RER à la station Nation (architecte Alain Bourbonnais)

Notre précédent coup d'oeil :

Oui Aldric, cette photo a bien été prise à la station Reuilly-Diderot dans le couloir de correspondance entre la ligne N°8 et la ligne N°1.

Comme on le sait, L'accessibilité du métro de Paris est médiocre pour les personnes handicapées, les femmes enceintes, les touristes chargés de bagages ou encore les personnes âgées. Seules 9 stations (celles de la ligne 14) sur 303 sont accessibles aux personnes en fauteuil roulant.

La station Reuilly-Diderot est l'une des quatre dans lesquelles la RATP teste des aménagements aménagements pour faciliter l’accessibilité, le confort et la sécurité des usagers.

L'expérimentation porte également  sur des bandes d'éveil de vigilance, des contre-marches et des nez de marche contrastés ainsi que des balises sonores.

La photo que nous vous avions soumise représente une signalétique dite hypersigne déjà introduite ici et là et unanimement appréciée. On se demande pourquoi elle n'a pas été généralisée sur tout le réseau en priorité sur des rénovations à caractère esthétique.

Notre précédent coup d'oeil :

Il s'agissait effectivement de la station Quai de la Rapée située sur la ligne 5 entre Bastille et Austerlitz.

Cette station aérienne ouverte en 1909 s’appelait à l'origine Mazas, ancienne prison parisienne portant le nom de Jacques François Marc Mazas (1765-1805). Elle prit le nom de Pont d'Austerlitz le 15 octobre 1907, et enfin son nom actuel le 1^er juin 1916.

En direction de Place d'Italie, le métro rejoint la gare de Paris-Austerlitz en franchissant la Seine par le viaduc d'Austerlitz. Avant de s'engager sur ce viaduc en direction de la station Gare d'Austerlitz, la voie s'enroule autour de l'institut médico-légal (morgue) de Paris sur un viaduc hélicoïdal appelé viaduc du quai de la Rapée.

Notre précédent coup d'oeil :

Cette photo a été prise sur le quai de la ligne 6 de station Daumesnil en direction de Charles de Gaulle-Etoile. Cette station a été ouverte en 1909.

Les quais sont aménagés dans le style Andreu-Motte, un type de décoration mis en œuvre dans une centaine de stations du réseau entre 1974 et 1984.

Dirigé par l'architecte Paul Andreu et le décorateur Joseph-André Motte, cet aménagement rompt avec le précédent style orangé dit « Mouton ». Le nouveau style est fondé sur le blanc et les carrelages biseautés classiques, mais avec la réintroduction de la couleur dans les stations au moyen de deux lignes colorées, constituées par les bandeaux d'éclairage et les sièges.

Inconsciemment, les voyageurs mémorisent la couleur associée à leur station. Ils peuvent ainsi déterminer, à l'aide de l'ambiance de la station et sans regarder la pancarte, le nom de la station.

Notre précédent coup d'oeil :

Cet escalier est celui qui permet d'entrer (et de sortir) de la station de métro Picpus (ligne 6), une station dans le pure style Guimard référencée et protégée à ce titre.

La station est initialement ouverte sous le nom de Saint-Mandé le 1^er mars 1909 sur la ligne 6 alors limitée au parcours entre Place d'Italie et Nation. Le 1^er mars 1937, elle prend le nom actuel de Picpus ; l'ancien était source de confusion avec la station Saint-Mandé - Tourelle née du prolongement de la ligne 1. Depuis quelques années, c'est la station Saint-Mandé Tourelle qui a repris le nom de Saint-Mandé "tout-court".

C'est l'une des trois station du 12e qui n'offre qu'un seul accès depuis la rue. Nous vous laissons rechercher quelles sont les deux autres.

Avec l'ouverture en 2019 de la faculté Sorbonne Nouvelle, il sera probablement nécessaire de créer un second accès.

Ce plan qui représente la disposition réelle des lignes et des station montre toutefois que la place pour créer un second accès avenue de Saint-Mandé n'est pas facile à trouver.

Cliquez pour agrandir