07/09/2020
Nouveaux adjoints, nouvelles délégations
Qu’ils soient Adjoints à la Maire de Paris, Conseillers de Paris, Maire-adjoints du 12e ou conseillers d’arrondissement délégués, les élus de la majorité qui entourent Emmanuelle Pierre-Marie ambitionnent certainement d'apporter à la mandature le meilleur de leur personnalité et de mener les actions qui répondront aux attentes les plus vives de leurs électeurs.
En attendant que soient publiées les lettres de mission de ceux qui l'exercent au niveau de l'arrondissement, nous avons comparé les intitulés de leur fonction à celles de leurs prédécesseurs de la mandature 2014-2020.
Deux adjoints sont reconduits avec sensiblement la même délégation :
Richard Bouigue conserve - désormais auprès d'Emmanuelle Pierre-Marie - son poste de premier adjoint. Il a certes remplacé les Grands Projets, le développement économique, l’emploi, la vie associative et le Budget Participatif par l'économie, l'attractivité, les commerces, l'architecture et le patrimoine, mais cela ne modifie guère le domaine de responsabilités du premier adjoint. Nous notons aussi avec un intérêt particulier qu'il est désormais l'élu de référence du quartier Bel-Air Sud.
Éléonore Slama toujours chargée du logement se voit aussi chargée de la lutte contre les inégalités et contre l'exclusion
Un adjoint, Guy Tabacchi, retrouve en 2020 la délégation (budget, finances ...) qu'il avait entre 2008 et 2014.
Pierrick Paris succède à Fabrice Moulin pour ce qui concerne la prévention, la sécurité et la tranquillité publique.
Isabelle Rocca succède à Laurent Touzet concernant les affaires scolaires.
C'est Jeanne Dallot qui est chargée de la petite enfance, délégation précédemment attribuée à Lunise Marquis et Anouchka Comushian chargée de la jeunesse (précédemment déléguée à Fadila Taïeb) et de la vie étudiante dont l'existence est probablement liée à celle de Sorbonne Nouvelle.
Alors que la culture et la démocratie locale faisaient précédemment l'objet de deux délégations distinctes, elles sont désormais rassemblées par une seule adjointe : Fadila Taïeb.
On remarque la création d'une délégation concernant les mobilités et les transports distincte de celle de la voirie. C'est Mathieu Delmestre qui se la voit confier.
Notons enfin que la santé, l'inclusion des personnes en situation de handicap et l'accessibilité sont confiés à la conseillère d'arrondissement Margaret Kopoka. Durant la précédente mandature, c'est Pénélope Komitès qui cumulait cette délégation avec son poste d'ajointe à la Maire de Paris.
Certain domaines semblent dévalorisés, voire délaissés par le nouvel exécutil du 12e :
. Les sports qui faisaient précédemment partie de la délégation de Fadila Taïeb ne figurent désormais dans aucune délégation.
. Durant la campagne, la gestion de la propreté a été mentionnée par tous les candidats comme devant revenir au niveau de l'arrondissement. Curieusement, le mot propreté n'apparaît dans aucune délégation.
. Le tourisme qui a disparu en 2014 des centres d'intérêts de la mairie d'arrondissement, n'est toujours pas de retour. Nous le déplorons.
. On constate avec un certain étonnement que si la condition animale entre dans les attributions de l'adjointe Manon Havet, le budget participatif, la vie associative, la mémoire et les anciens combattants sont de la responsabilité de conseillers délégués (respectivement Nizar Belghith, Maïlys Derenemesnil et Sébastien Marque).
Espérons pour conclure que les précisions à venir permettront d'expliciter les termes : transformation de l'espace public, végétalisation, de la voirie et de la valorisation des déchets, urbanisme durable et ville résiliente qui figurent dans les intitulés de postes de Christophe Teisseire et Nicolas Rouveau.
08:12 Publié dans Citoyenneté | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
03/08/2020
Toujours admirable : le Triomphe de la République
Il y a quelques semaines, après avoir arpenté la place de la Nation, nous avons pointé ce que nous considérons comme des réussites et ce que vous voyons comme des échecs de sa rénovation.
Nous avons alors à peine évoqué le joyau central - heureusement inchangé - que constitue le Triomphe de la République, oeuvre de Jules Dalou (1838-1902)
Pas question ici de recopier la fiche Wikipedia qui en relate l'histoire, en détaille la description et que nous vous engageons vivement à consulter. Contentons nous de rappeler quelques éléments dans le seul but de vous inciter à aller sur place les contempler.
De nombreuses allégories sont présentes sur ce monument : la République est debout sur un char tiré par deux lions, symbole de la force populaire, conduit par le génie de la Liberté, éclairant la route. Elle est entourée par des petites statues représentant entre autres :
- le Travail par un forgeron,
- la Justice, avec une femme tenant une main de justice et un enfant portant une balance.
- la Paix distribuant les fleurs,
- L’instruction avec un enfant portant livre et outils de construction,
08:00 Publié dans Animation-Culture, Citoyenneté | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
27/07/2020
Histoire anecdotique des barrières de Bel-Air Sud
En 1865, le journaliste et écrivain français Alfred Delvau (1825-1867) secrétaire de Ledru-Rollin et collaborateur au Figaro, a publié l'ouvrage Histoire anecdotique des Barrières de Paris.
Parmi les 55 barrières qui entouraient le Paris d'avant 1860 dont 7 étaient situées dans l'actuel 12e arrondissement, intéressons-nous à ce que dit Alfred Delvau des deux situées entièrement ou partiellement à Bel-Air Sud :
- la barrière de Picpus (actuelle place Sans-Nom)
Elle était située à l'endroit où finit la rue de Picpus et où commence la rue de la Croix-Rouge. De sa décoration, je n'en parle que pour mémoire ne jugeant pas d'une grande utilité de vous décrire un long bâtiment composé de quatre péristyles sans style et d'une attique de mauvais goût. Tout l'intérêt de cette barrière est dans le souvenir qui se rattache aux deux couvents dont l'un a eu l'honneur d'être décrit par Victor Hugo dans ses Misérables. Le village de Picpus - ou de Pique-puce, comme écrivent quelques étyrnologues qui connaissent l'énigme de Boileau - n'était encore, en l'an 1 600 qu'une réunion de deux ou trois maisonnettes, Iorsque le Père Mussart, ou Massard, y vint fonder un couvent de Pénitents réformés du tiers ordre de Saint-François, que le peuple ne tarda pas à appeler Les Picpus
- la barrière de Reuilly (actuelle place Félix Eboué)
Située au point de jonction de la rue de Reuilly et du boulevard de Charenton, elle était décorée de ce que les frères Lazare appellent "une jolie rotonde" et tirait son nom de l'ancien, très-ancien château de Reuilly - Romiliacum - où le roi Dagobert avait épousé Gomatrude, qu'il avait ensuite répudiée sans plus de façon pour s'unir avec Nantéchilde, ou Nanthilde, qui lui plaisait davantage probablement. Ces Tuileries mérovingiennes avaient fini par tomber en ruines et n'être plus qu'un souvenir - comme les monarques qui les avaient habitées à tour de règne, si bien qu'en 1666 on construisait sur leur emplacernent de vastes bâtiments dont Colbert avait donné le plan et qui étaient destinés à rivaliser avec les fabriques de glaces de Venise. C'est là une date précieuse à enregistrer dans le livre d'or de l'industrie parisienne. Thivart avait inventé l'art de couler le verre, Rivière Dufresny le moyen de polir les glaces : Paris put désormais se passer de Venise. Les glaces de Reuilly étaient coulées tantôt à Saint-Gobain, tantôt à Tourlaville, puis amenées à Paris pour être étamées et polies. Ces transports ayant été jugés au bout de très-longtemps - aussi onéreux qu'inutiles, la manufacture des glaces de Reuilly avait été transférée à Saint-Gobain, et ses bâtiments utilisés comme caserne.
08:09 Publié dans Citoyenneté, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
20/07/2020
Demain soir, premier conseil d'arrondissement de la mandature
Après le conseil d'arrondissement extraordinaire du 11 juillet 2020 qui a procédé à son élection et celle de ses adjoints, Emmanuelle Pierre-Marie, Maire du 12e, convoque demain soir mardi 21 juillet 2020 à 19h00, le premier conseil d'arrondissement de la mandature.
Comme à la coutume, le conseil d'arrondissement se tient dans la salle des Fêtes de la Mairie du 12e. La séance est publique et ouverte à tous. Son ordre du jour et l'ordre du jour complémentaire sont accessibles sur cette page.
Il ne faudra guère attendre pour que se tienne le Conseil de Paris qui fait normalement suite puisqu'il aura lieu les jeudi 23 et vendredi 24 juillet 2020 à l'Hôtel de Ville. Son ordre du jour prévisionnel est consultable sur cette page de Paris.fr
08:01 Publié dans Citoyenneté, Démocratie locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
17/07/2020
Aux frontières du 12e : la commune de Saint-Mandé
Pas facile d'aborder ce sujet sur un blog parisien quand on sait que la frontière qui nous sépare de Saint-Mandé a été tracée par Paris en 1860 après en avoir annexé une large partie. Et pour ne rien arranger, une partie de Saint-Mandé (le cimetière sud) est restée enclavée dans le 12e arrondissement de Paris. Comment en est-on arrivé là ? La Société Saint-Mandéenne d'Histoire nous explique :
En 1840 une ordonnance royale prescrivit la construction d'une enceinte fortifiée autour de Paris, coupant ainsi le territoire communal de Saint-Mandé en deux.
Cliquez pour agrandir
Le corps municipal proposa aussitôt à ce que ces nouvelles fortifications soient avancées jusqu'au mur du parc de Vincennes mais en vain, l'appel restera lettre morte. Et ce n'est que vingt ans plus tard, en 1860, qu'interviendra l'inévitable mutilation, l'annexion de 143 hectares du territoire de Saint-Mandé au profit de la ville de Paris, faisant ainsi passer la population de 5.292 à 2.822 habitants.
Parallèlement, l'Etat rattacha les 126 hectares Saint-Mandéens du parc de Vincennes à la ville de Paris, resserrant la commune sur 92 derniers hectares (physionomie actuelle de la commune).
La Société Saint-Mandéenne d'Histoire affirme que finalement, cette amputation des faubourgs parisiens a donné à Saint-Mandé l'occasion de se redévelopper en se modernisant.
Le boulevard Carnot est l'ancien chemin de grande communication no 50, situé au-delà de l'enceinte de Thiers, sur la commune de Saint-Mandé et annexé à Paris en 1929.
Ce passage à niveau était situé au bout de la rue Allard et du Boulevard de la Guyane (cette partie du boulevard Carnot a été renommée boulevard de la Guyane en 1962 après que le périphérique ait absorbé la partie comprise entre l'avenue Émile-Laurent et le boulevard de la Guyane). Il a été peint en 1950 par Maurice Boitel (voir ci-contre).
Concernant notre frontière avec Saint-Mandé, avons précédemment traité :
- de la Chaussée de l'Etang
- du boulevard de la Guyane
- de l'hospice Saint-Michel
07:46 Publié dans Citoyenneté, Paris Métropole, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
13/07/2020
Pas de bals des pompiers cette année
Les casernes de pompiers parisiennes n'organiseront pas cette année leurs traditionnels bals populaires du 14 juillet en raison du contexte «d'état d'urgence sanitaire», a annoncé mercredi 17 juin la Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris (BSPP).
Dans le 12e, c'est en particulier à la Caserne Chaligny (26 rue de Chaligny) que cette coutume rencontre habituellement un grand succès.
Selon le site de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris, l'origine des bals des pompiers remonte au 14 juillet 1937, quand un sergent dénommé Cournet aurait décidé sur un coup de tête d’ouvrir les portes de sa caserne, à Montmartre. Tout heureux, les pompiers auraient alors sorti le grand jeu : pétards, feux de Bengale et même une simulation de départ pour feu. De la musique, quelques cotillons, le bal improvisé fut un succès, la tradition lancée.
Mais pour Roland André, auteur de l’Histoire des sapeurs-pompiers (éditions Sutton) : «Les bals de pompiers ont commencé bien avant, au début du XXe siècle, notre profession n’avait pas le droit de danse le 14 Juillet. Une partie du régiment participait au défilé sous les drapeaux, et tous les autres étaient réquisitionnés, prêts à bondir si besoin». Les pompiers consignés se seraient mis à inviter des dames sur le pas de la porte de la caserne ...
... et, de fil en aiguille, les amicales des pompiers auraient décidé d’organiser leur propre bal, chaque année, le 13 ou le 14 juillet.
08:03 Publié dans Animation-Culture, Citoyenneté | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
11/07/2020
Emmanuelle Pierre-Marie élue Maire du 12e arrondissement
Ainsi, à l'issue d'une élection marquée par une succession d'imprévus, les conseillers du 12e arrondissement ont élu Emmanuelle Pierre-Marie Maire de l'arrondissement.
Nous souhaitons à la nouvelle Maire du 12e arrondissement de parvenir à concilier les attentes des 11,95 % d'habitants (4670 suffrages) qui lui ont accordé leur voix au 1er tour avec les décisions qui seront prises par la Maire de Paris durant cette mandature.
18:54 Publié dans Citoyenneté, Démocratie locale, Elections | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
06/07/2020
Rythme estival
Dans l'impossibilité de vous évader dans des contrées lointaines et faute d'avoir trouvé un hébergement en bord de mer, il n'est pas exclu que vos vacances 2020 ressemblent à cela :
Nous vous les souhaitons néanmoins aussi agréables et bénéfiques que possible
Depuis le 1er janvier, nous avons publié 148 articles. Vous avez de votre côté posté 175 commentaires. Comme chaque année, en cette période estivale, nous allons réduire le rythme de nos publications. Mais pour ne manquer aucune information relative au quartier, abonnez vous à notre compte Twitter @BelairSud et inscrivez-vous sans plus tarder à notre 'NewsLetter' (colonne de droite) qui durant cette période sera diffusée un vendredi sur deux.
08:11 Publié dans Animation-Culture, Citoyenneté, Commerces, Démocratie locale, Elections, Paris Métropole, Solidarité, Vie du quartier, Voirie Urbanisme, Vu de votre fenêtre, "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
26/06/2020
Encore une manifestation annulée mais de l'affichage sauvage évité
Ce week-end, une animation ludique qui devait tenir sa 10e édition sur la pelouse de Reuilly, a du comme tant d'autres être reportée à l'an prochain.
Si nous le regrettons sincèrement pour les adeptes du jeu, nous avons probablement échappé à une nouvelle invasion d'affichage sauvage (*) en tout genre pour l'annoncer avec la bénédiction tacite des autorités municipales.
(*) Rappel : Depuis la loi du 29 décembre 1979 et la "loi BARNIER" du 2 février 1995, relative au renforcement de la protection de l’Environnement, l’affichage non commercial en dehors des emplacements destinés à cet effet, constitue un affichage sauvage. Quelle que soit la nature de l’affichage (commercial, non commercial ou politique), ce texte prévoit des sanctions administratives... L’enlèvement et les frais d’exécution sont supportés par celui qui a apposé, fait apposer ou bénéficié de la publicité, dès lors qu’un affichage ou une pré signalisation sont signalés :
- sur un arbre,
- dans un site classé ou sur un immeuble inscrit ou protégé,
- sur un bien immobilier, sans l’autorisation écrite du propriétaire,
- sur le domaine public et privé (murs de soutènement, ouvrages publics, candélabres, etc.)
Par ailleurs, la "loi BARNIER" prévoit que des sanctions pénales peuvent être prononcées par les tribunaux en cas d’infractions.
08:10 Publié dans Animation-Culture, Citoyenneté | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
15/06/2020
Aux frontières du 12e : le bassin de l'Arsenal
Le nord-ouest du 12e arrondissement est bordé par le bassin de l’Arsenal qui marque sa frontière avec le 4e arrondissement.
Le port de l'Arsenal et le 12e arrondissement vu du bd Bourdon (4e)
Vraisemblablement installé dans le lit d’un très ancien bras de la Seine, le fossé de l’arsenal s’impose comme une frontière naturelle de la ville fortifiée voulue par Charles V en 1366 pour se défendre des assauts ennemis.
Les Fossés_de l'Arsenal sur le plan de Turgot (1734–1736)
Après la démolition de la Bastille à la Révolution, le bassin de l’Arsenal est creusé pour remplacer le fossé qui remplissait les douves de la forteresse avec les eaux de la Seine.
Il est relié ensuite au Canal Saint Martin, construit entre 1822 et 1825. Cela permettait de pouvoir naviguer entre la Seine et le Canal de l’Ourcq en passant par le bassin de la Villette.
Ce bassin, relié à la Seine par une écluse, est utilisé au cours des XIXe et XXe siècle comme un port de commerce, essentiellement pour le vin, le blé et le bois.
En 1983, il devient un port de plaisance qui propose, à l'année, au mois ou à la journée, près de 180 postes d'amarrage pour des bateaux de 6 à 25 m. En même temps, la rive est du bassin (12e) est aménagée en un jardin d'une surface de 1 hectare.
Une passerelle, appelée passerelle Mornay édifiée en 1895 relie boulevard Bourdon dans le 4e arrondissement au boulevard de la Bastille dans le 12e.
08:06 Publié dans Citoyenneté, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris