22/01/2014
L'oeil sur les Figures du quartier (4)
En attribuant un nom parfois peu connu à une rue, un bâtiment public, un arrêt de tramay ..., la Mairie de Paris nous fait découvrir des personnages qui seront un jour associés à notre quartier. En attendant, cette série de l'Oeil du quartier vous propose d'identifier des Figures déjà bien implantées dans l'arrondissement.
Quatrième coup d'oeil :
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Qui est ce personnage ?
Notre précédent coup d'oeil :
Ce visage est celui d'Elisa Lemonnier (1805-1865)
Née Marie-Julienne-Elisa Grimailh à Sorèze, Élisa Lemonnier est une éducatrice française, considérée comme la fondatrice de l’enseignement professionnel pour les femmes :
Les troubles qui agitent Paris pendant la Révolution de 1848 montrent la misère et le dénuement des femmes. Elisa Lemonnier organise un ouvroir pour procurer quelques ressources aux femmes démunies.
Consternée par la maladresse de ces ouvrières, elle conçoit le projet de donner un véritable enseignement professionnel à des jeunes filles afin de leur permettre de gagner leur vie.
En 1856 est créé la Société de protection maternelle qui devient en mai 1862 la Société pour l'enseignement professionnel des femmes.
Elisa Lemonnier loue un atelier et ouvre le 1er octobre 1862 rue de la Perle à Paris la première école professionnelle pour jeunes filles qui rencontre un rapide succès. Les locaux devenant trop petits, on est obligé d'en trouver de plus vastes rue du Val Couture Sainte-Catherine puis rue Volta et rue de Rochechouart. Ce sont environ 500 jeunes filles qui suivent l'enseignement des écoles Lemonnier.
- Source : Madame Elisa Lemonnier, nouveau dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire, Ferdinand Buisson 1911
Dans le 12e, son nom a été donné à une rue et un Lycée :
Le Lycée Elisa Lemonnier est un lycée "polyvalent" qui propose une filière générale (ES) ainsi que des filières technologiques ou professionnelles.
Le lycée Elisa Lemonnier 20 av Armand Rousseau
La rue Elisa Lemonnier relie l'avenue Daumesnil à la rue Dubrunfault. Le nom d'Elisa Lemonnier a été donné en 1884 à une partie de l'ancienne rue des Trois-Chandelles.
07:50 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
21/01/2014
Préparez votre retraite avec l'ADIPR
L'ADIPR (Association pour la Diffusion de l'Information aux Préretraités et aux Retraités) est une association basée dans le 12e. À sa demande, nous actualisons les informations publiées ici-même il y a cinq ans.
ADIPR retraite, est une association qui depuis 30 ans aide et conseille gratuitement les futurs retraités et les retraités dans leurs démarches :
- retraite
- réversion
- chômage
- fin de carrière
- cumul emploi-retraite
- rachat de trimestres
Elle reçoit sans rendez-vous à la Mairie du 12ème les 2ème et 4ème mercredi du mois de 14h à 16h30. Elle tient également d'autres permanences dans d'autres Mairies. Voir le site www.adipr.org.
L'ADIPR recherche également des bénévoles pour assurer l'accueil et l'information dans le cadre des permanences. D'autres postes de bénévoles sont disponibles. Tous les détails sont disponibles sur leur site ou par mail: adipr75@gmail.com.
ADIRP
181 avenue Daumesnil 75012 Paris
Tel 01 42 73 27 40
07:44 Publié dans Solidarité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
20/01/2014
Les trésors cachés du 12e (9)
Si les résidents comme les touristes de passage fréquentent et apprécient les grands classiques de l'arrondissement (Promenade plantés, Viaduc des arts, Bercy village, bassin de l'Arsenal ...) beaucoup plus rares sont ceux qui s'aventurent dans ces lieux qui font le charme de la vie dans le 12e.
Ainsi en est-il de la Cour du Bel-Air :
Elle est assurément assez éloignée de notre quartier, mais si proche par le nom que nous ne pouvions l'ignorer.
On accède à la cour du Bel-Air au 56 rue du Faubourg Saint-Antoine. À cet emplacement se trouvait un hôtel particulier construit dans la 2e moitié du 17e siècle et qui portait le même nom.
Le lieu a subi depuis de nombreuses transformations. En particulier entre 1852 et 1883, les vastes ateliers édifiés passage du chantier et rue de Charenton sont transformées en école de garçons par l'architecte Lheureux et l'architecte Calemard construit à côté en 1891 une école de filles.
Un long couloir, où les poutres apparentes ne soutiennent plus que du vide, mène à deux courettes successives, cernées d'immeubles de trois étages.
Ici, comme dans beaucoup de cours du faubourg, la vigne est envahissante et retombe en grappes au-dessus de la tête du promeneur.
Source : Parisian Touch (Cliquez pour agrandir)
Dans la première courette, se trouve une boutique néogothique et près du centre, on distingue un pavé plus large que les autres. Une légende tenace voudrait que ce pavé ait servi de table de jeu aux Mousquetaires noirs, dont la caserne était voisine. On désigna d'ailleurs ici pendant longtemps quelques antiques degrés de bois sous le nom d' « escalier des mousquetaires ».
07:54 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
17/01/2014
Limitations à 30 km/h : encore un petit effort
Depuis quelques jours, les projecteurs de l'actualité sont focalisés sur le boulevard périphérique qui a vu sa vitesse maximale réduite de 80 à 70 km/h. Au centre de Paris également la réduction de vitesse est en marche et de façon certainement irréversible. La vitesse en ville est limitée à 50 km/h par le code de la route mais :
- en 1986 ont été créés des quartiers dits tranquilles, puis vers 2003, des quartiers dits verts à l'intérieur desquels la vitesse est strictement limitée à 30 km/h
- dans le cadre du plan La rue en partage, 25 Zones 30 ont été étendues, 5 ont été crées.
- depuis la rentrée 2013, dans le cadre de ce même plan, la vitesse est limitée à 30 km/h devant les 1300 établissements scolaires de la capitale. Les panneaux de signalisation réglementaires sont complétés par des marquages au sol.
- dans des quartiers très fréquentés par les piétons ou dans des rues dont les trottoirs sont si étroits qu’il est difficile d’y marcher (comme certaines parties de la rue Sibuet), sont (ou seront) créées des zones de rencontre. Il s'agit d'espaces partagés entre tous les usagers, où le piéton est prioritaire et la vitesse limitée à 20km/h.
La limitation à 30km/h permet de réduire considérablement le risque d'accidents et leur gravité, mais aussi de diminuer les nuisances sonores et la polution, depuis la rentrée ce sont 560km de voies Parisiennes, soit 37% de la voirie de Paris.
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En octobre 2012, Olivier Razemon écrivait sur le blog Transports du journal Le Monde :
Gageons que dans les quartiers parisiens concernés, ... on roule encore moins vite. Sauf la nuit, remarque-t-on à l'Hôtel de ville, où l'on souligne l'accroissement des risques d'accident. Et sauf la journée, entre deux feux rouges. En effet, ça se passe souvent comme ça : l'engin motorisé, deux, trois ou quatre roues, démarre en grondant, accélère, atteint brièvement les 50 km/h, les dépasse parfois puis freine devant un obstacle, piéton, cycliste, stop ou feu de signalisation. On espère gagner quelques secondes, peut-être passer un feu. Conclusion : on a roulé fugacement à 50, mais sans dépasser la moyenne de 18,9. Et ce satané cycliste qui maintenant nous rattrape. C'est énervant, non ?
Alors, ne serait-il pas plus simple pour tout le monde et plus efficace pour atteindre les objectifs recherchés de faire du 30 km/h la vitesse maximale standard à Paris, les dispositions différentes (en plus ou en moins) étant les exceptions ?
07:42 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : paris
16/01/2014
Municipales 2014 : Benoit Pernin annonce sa candidature
20:29 Publié dans Elections | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
Révisons nos quartiers
Comme on le sait, depuis 1860, Paris est divisé en 20 arrondissement. On sait moins qu'outre un numéro, chaque arrondissement parisien est désigné par un nom. Ainsi le 12e (hors bois de Vincennes) porte le nom d'arrondissement de Reuilly.
Chaque arrondissement parisien est divisé en quatre quartiers administratifs. Pour le 12e, ce sont :
- quartier du Bel-Air (45e quartier de Paris)
- quartier de Picpus (46e quartier de Paris)
- quartier de Bercy (47e quartier de Paris)
- quartier des Quinze-Vingts (48e quartier de Paris)
Les conseils de quartier (créés par la loi dite Vaillant du 27 février 2002, relative à la démocratie de proximité) ont rendu nécessaire la définition d'entités d'environ 20000 habitants obtenues par subdivision des quartiers administratifs. Le douzième comporte ainsi 7 quartiers :
- Bel-Air Nord (partie nord de Bel-Air)
- Bel-Air Sud (partie sud de Bel-Air)
- Nation Picpus (partie nord de Picpus)
- Jardin de Reuilly (partie centrale de Picpus)
- Vallée de Fécamp (partie sud de Picpus)
- Bercy (identique à Bercy)
- Aligre - Gare de Lyon (identique à Quinze-Vingts)
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Certes, le périmètre des quartiers qui résulte de considérations démographiques, n'est pas partout représentatif des pratiques quotidiennes des habitants. Mais au cours de la mandature qui s'achève, le Pôle Démocratie Locale a tenté de faire oublier leur identité au profit d'actions interquartiers. Nous le regrettons.
08:09 Publié dans Citoyenneté, Démocratie locale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
15/01/2014
L'oeil sur les Figures du quartier (3)
En attribuant un nom parfois peu connu à une rue, un bâtiment public, un arrêt de tramay ..., la Mairie de Paris nous fait découvrir des personnages qui seront un jour associés à notre quartier. En attendant, cette série de l'Oeil du quartier vous propose d'identifier des Figures déjà bien implantées dans l'arrondissement.
Troisième coup d'oeil :
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Qui est ce personnage ?
Notre précédent coup d'oeil :
Ce portrait est celui de Georges Méliès (1861-1938)
Georges Méliès est considéré comme l’un des pionniers du cinéma. Venu du monde du spectacle et de la magie, il découvre le cinématographe lors de la première projection publique donnée par les frères Lumière le 28 décembre 1895. Il réalisera près de 600 films, plein de magie et d’ingéniosité, apportant la dimension artistique à une industrie naissante. Considéré comme le précurseur des effets spéciaux et le créateur du premier studio de cinéma (à Montreuil), Georges Méliès connut une renommée mondiale avec le film Le Voyage dans la lune (1902) avant de finir ruiné.
Georges Méliès : Le voyage dans la lune (1902) par tartenpion333
Le square Georges Méliès est situé à la porte de Montempoivre ; il est bordé par le boulevard Soult, la rue Ernest Lavisse et l'avenue Emile Laurent. D'une superficie de 2.994 m2, il a été créé en 1959 et bénéficie depuis 2007 du label Espace Vert écologique attribué par Ecocert.
07:59 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
14/01/2014
Démolition-reconstruction de la maison des Petites-Sœurs des Pauvres
Sur son blog Sauv-dernière, l'association Paris Historique nous informe d'un projet touchant la maison des Petites Soeurs des Pauvres 69 à 75, rue de Picpus :
Demande de Faisabilié à la CVP – Démolition - reconstruction d’une maison des Petites-Sœurs des Pauvres
Les Petites-Sœurs des Pauvres sont une congrégation religieuse fondée à Saint-Servan-sur-Mer en 1839. Elles possèdent plusieurs « Maisons », dont celle installée depuis plus d’un siècle au 71 rue de Picpus.
Les bâtiments étant désormais inadaptés et vétustes, les Soeurs ont pris la décision de lancer un projet de reconstruction de leur Maison qui passe par une destruction totale des bâtiments du site.
Dans le cadre d’une étude préliminaire, le dossier a été présenté à la Commission du Vieux Paris qui a rendu son avis lors de sa réunion du 18 octobre 2013 (publié au BMO n°91 du 19/11/2013) : « Après avoir pris connaissance des différents bâtiments présents sur le terrain, ainsi que de l’étude historique dont ils ont fait l’objet, la Commission ne s’oppose pas à leur démolition ».
Notre rapporteur souhaite plaider la cause des bâtiments présents sur la rue de Picpus, surtout au vu du projet proposé. Si les bâtiments internes n’offrent pas de caractère historique et architectural particulier, le long bâtiment en façade sur rue présente des caractéristiques comparables à l’entrée de ce qui reste d’une autre congrégation religieuse, celle du 35, rue de Picpus, par laquelle on accède au Cimetière de Picpus. Elle comporte en outre un porche qui part en biais par rapport à la rue, ce qui était un moyen de faciliter l’entrée des attelages dans l’ancien temps. Il reste très peu de porches de ce type.
Il est compréhensible que la configuration actuelle et la qualité des matériaux nécessitent une reconstruction totale des bâtiments de cet EHPAD ; cependant le bâtiment côté rue pourrait sûrement être conservé, et masquer ainsi partiellement la modernité du projet qui va totalement transfigurer la portion de cette rue qui a déjà vu se multiplier des constructions hétéroclites.
Une fois de plus, c'est grâce à l'association Paris Historique que nous découvrons ces informations qui concernent le quartier. La Commission du Vieux Paris, pourtant à l'origine de l'analyse est rendue muette depuis mars 2011. |
08:03 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris
13/01/2014
Cérémonie des voeux : séance de rattrapage
Pour ceux qui n'ont pas pu assister jeudi dernier à la cérémonie des voeux de l'équipe municipale et pour ceux qui voudraient relire le discours chaleureux, sincère et républicain de Michèle Blumenthal (Maire du 12e), la Mairie a ouvert une page sur son site.
Vous pouvez télécharger le discours ici. Une video est également annoncée.
07:39 Publié dans Citoyenneté | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
Dan Perjovschi au Musée de l'Histoire de l'Immigration
A l'occasion de l'exposition Albums, le Musée de l'Histoire de l'Immigration (*) présente du 14 janvier au 16 février Dessiner Cioran, un ensemble de 71 dessins de l'artiste Dan Perjovschi faisant partie de ses collections.
Né en 1961 à Sibiu (Roumanie), Dan Perjovschi qui vit et travaille à Bucarest est l’un des artistes majeurs de la scène artistique roumaine. Il réalise quotidiennement des dessins, teintés d’un humour parfois grinçant et qui ne sont pas sans rappeler les dessins de presse.
Il a exposé dans de nombreux musées prestigieux : le Centre Pompidou et le MOMA, en 2007, la Tate Modern en 2006, le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris en 2005.
Dan Perjovschi sera présent au Palais de la Porte Dorée :
- Vendredi 17 Janvier 2014, 14:00 – 17:30
- Samedi 18 Janvier 2014, 14:00 – 18:00
- Dimanche 19 Janvier 2014, 14:00 – 18:00
Il interviendra sur les portes vitrées de la façade du Palais de la Porte Dorée en présence du public.
(*) on notera que depuis juillet 2013, la Cité Nationale de l'Histoire de l'Immigration a abandonné le nom de Cité pour celui de Musée de l'Histoire de l'Immigration.
07:35 Publié dans Animation-Culture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris