12/02/2011
Un rapport accablant pour le zoo de Vincennes
Le Muséum d’histoire naturelle peaufine actuellement son projet de « zoo du XXIe siècle », qui devrait s’étendre sur 10 ha et voir le jour en 2014. « Mais cette rénovation implique la démolition de l’ensemble des rochers monumentaux, sauf le grand rocher », regrette Alain Terseur, architecte des Bâtiments de France, dans un rapport accablant qu’il a remis le 25 janvier dernier à la commission départementale des sites.
La suite de cet article d'Eric Le Mitouard et Sébastien Ramnoux sur LeParisien.fr
08:34 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
11/02/2011
Vogueo : l'épilogue ?
Alors qu'il y a moins de deux mois, nous déplorions la décision de prolonger l'expérimentation Vogueo (dans des conditions absolument non représentatives, à nos yeux de ce qu'on peut attendre d'un transport fluvial répondant au besoins quotidiens des habitants et travailleurs parisiens), Le Parisien nous apprend qu'en janvier 2011, le préfet de police de Paris, qui a pour mission de contrôler la légalité des marchés publics, a révisé le contrat en réduisant cette période de trente à seulement six mois.
Le service devrait ainsi disparaître dès le 5 juin 2011, avant une éventuelle renaissance en 2012 ou 2014.
Cliquez sur l'affiche pour l'agrandir
Si nous ne pouvons que nous réjouir que soit mis fin à ce que nous considérons comme une mauvaise dépense publique, nommes persuadés qu'il existe à Paris-Métropole une place pour un transport fluvial performant, à l'image des Vaporetti vénitiens. Alors qu'Antoine Grumbach propose de construire le Grand Paris le long de la Seine jusqu'au Havre et que Jacques Attali affirme dans Paris et la mer que La Seine est Capitale, souhaitons que rapidement un projet d'envergure prenne la suite de Voguéo. Et pour faire oublier le peu glorieux Voguéo, le STIF serait bien inspiré de lancer le nouveau service sous un nom différent. |
Quelques dates concernant le transport fluvial à Paris :
- 1837 : apparition des bateaux à vapeur, exploités par la Compagnie des Bateaux à Vapeur de Paris à Saint-Cloud ;
- 1866 : réorganisation du service fluvial de passagers et création de la Compagnie des Bateaux-Omnibus ;
- 1917 : suppression des lignes fluviales, désertées par les voyageurs ;
- 4 août 1921 : création d'une ligne exploitée par la STCRP ;
- 5 mai 1934 : suppression du service fluvial sur la Seine ;
- 11 juillet 2007 : le STIF lance l'expérimentation d'une navette fluviale sur la partie est du bief de la Seine ;
- octobre 2007 : l'exploitation du service est confiée à la Compagnie des Batobus pour deux ans et demi, quatre catamarans sont commandés à Fountaine Pajot ;
- fin novembre 2007 : le nom et le logo de Voguéo sont dévoilés ;
- 11 avril 2008 : le premier bateau est livré sur la Seine ;
- 28 juin 2008 : ouverture de la ligne avec cinq arrêts ;
- 1er juin 2009 : augmentation des fréquences de desserte ;
- 8 décembre 2010 : décision du STIF en faveur de la prolongation de l'expérimentation jusqu'en juin 2013 ;
- 5 juin 2011 : fin définitive de l'expérimentation, suite à l'annulation de la prolongation par le préfet de police.
A relire sur ce blog :
- En attendant Vogueo (23-05-2008)
- Demain Vogueo entre en service (26-06-2008)
- Exclusif : Michèle Blumenthal à bord du voyage inaugural Vogueo (28-06-2008)
- Vogueo : le calme plat (07-04-2009)
- Vogueo pour la promenade du dimanche ? (13-08-2009)
- Vogueo : la non-expérimentation continue (17-12-2010)
07:47 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
10/02/2011
Du nouveau pour les kiosques à journaux
Malmenée par la crise économique, la concurrence des "gratuits", le passage difficile au numérique, la presse ne se porte pas bien.
L’exemple du Monde est éloquent : alors qu’en 2001 sa diffusion payée en France était de 405 000 numéros par jour, elle passe à 288 000 numéros en 2009 (Source).
Le 227 av Daumesnil aujourd'hui occupé par Niche Caline
Les points de vente parisiens (commerces de presse et kiosques à journaux) sont particulièrement touchés. Dans notre quartier, nous avons vu disparaître ces dernières années trois commerces qui distribuaient quotidiens et magazines (deux avenue daumesnil et un boulevard Soult).
Si la municipalité parisienne ne peut rien faire pour la presse elle-même, elle s'efforce d'aider les kiosquiers.
Ainsi, suite à la fermeture de la boutique (remplacée par une agence du Crédit Agricole) elle a permis il y a trois ans l'implantation d'un nouveau kiosque.
Les kiosques à journaux dans le 12e
cliquez sur la carte pour l'agrandir
ou ici pour accéder à la carte interactive de Paris
Conscient de l'importance de la distribution de la presse, tant pour la démocratie que pour l'animation sociale et culturelle la ville de Paris a récemment pris deux dispositions importantes en faveur des 340 kiosquiers parisiens :
- vote par le conseil de Paris d'une aide exceptionnelle de 200 000 € au Centre d'Entraide Parisien de la Presse de de l'Edition.
- possibilité pour les kiosquiers d'élargir leur domaine d'activité à des objets édités par la ville, des guides et des cartes de stationnement. Le Maire a également indiqué qu'il proposerait à la RATP d'autoriser les kiosquiers à vendre des titres de transport.
Depuis octobre 2005, c'est une délégation de service public (DSP) de la ville de Paris qui confère à la société MédiaKiosk, filiale de Presstalis (ex-NMPP), la responsabilité de l'animation et du développement du réseau des kiosques à journaux. Ainsi, en cinq ans, 26 kiosques ont été créés et 47 réouverts, ce qui porte leur nombre total à 341 aujourd'hui (contre 268 en 2005). 65 kiosques ont par ailleurs été modernisés ou agrandis durant cette même période. Une deuxième DSP, votée par le conseil de Paris en juillet 2010, assigne désormais à MédiaKiosk l'objectif ambitieux de créer 40 nouveaux kiosques dans la capitale, dont 10 réouvertures d'ici 2015.
08:12 Publié dans Commerces, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
09/02/2011
L'oeil du quartier regarde en l'air (2)
Pour quelques semaines, l'Oeil du quartier arpente les rues en regardant vers le ciel (il reste toutefois attentif au trottoir sur lequel il marche).
Saurez-vous reconnaître les lieux qui ont attiré son regard ?
Deuxième coup d'oeil :
Notre précédent coup d'oeil :
Genoveva a vu haut, loin et juste : ce double dôme appartient effectivement à la toiture de l'immeuble du 82 avenue Daumesnil (angle de la rue du Charolais).
07:45 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
08/02/2011
Notre arrondissement compte 144 338 habitants
L'INSEE a publié les chiffres de la population parisienne au 1er janvier 2011 : Paris totalise 2 233 818 habitants. Le douzième arrondissement, avec ses 144 338 habitants rassemble près de 6,5% des parisiens.
Le site de la ville de Paris nous apprend que la population de la capitale a atteint son maximum juste après la première guerre mondiale avec 2,9 millions d’habitants, s’est mise à décroître de façon très rapide dans les années 1950, 1960 et 1970, puis de façon beaucoup plus modérée ensuite pour aboutir à 2 125 246 habitants au recensement de 1999.
Depuis 1999, la population s'accroît en raison notamment d'un regain de la natalité. Elle se rajeunit aussi puisque l'âge de la retraite sonne souvent le retour vers la province, ou le départ vers le Sud.
Cliquez sur la carte pour l'agrandir
La carte ci-dessus montre une grande disparité entre les arrondissements dans l'évolution de leur population : à l'exception du 2e (petit arrondissement) qui présente une croissance à 2 chiffres, c'est le nord-est de la capitale qui a la plus forte croissance. Seuls 3 arrondissements ont vu leur population diminuer entre 1999 et 2008. Avec une croissance de 4,5 %, le 12e se situe un peu au dessus de la moyenne parisienne.
07:43 Publié dans Citoyenneté, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0)
07/02/2011
Où sont passé les photographes ?
Alors que certains commerces comme les opticiens ou les agences immobilières apparaissent de toute évidence en surnombre, il en est d'autres qui se raréfient au point d'obliger parfois certains d'entre-nous à traverser l'arrondissement pour s'y rendre.
Parmi ceux-ci [il y en a probablement d'autres que vous ne manquerez pas de nous signaler] se trouvent les photographes. Balayés par la photographie numérique, l'impression domestique, les bornes automatiques et les services en ligne, il n'en reste guère pour répondre à certains besoins.
Ainsi, si vous devez fournir une photographie pour renouveler votre carte d'identité ou votre carte Vitale, vous constaterez qu'il ne reste dans le 12e que six boutiques de professionnels capable de vous tirer le portrait en respectant les règles imposées par l'administration :
à Bel-Air Nord :
- le Studio Bel-Air (74 rue du Rendez-vous),
- Saùl Acosta-Rios (19 av du Dr Arnold Netter), connu en particulier pour son savoir faire avec les bébés et les enfants (www.photographe-acosta-rios.fr).
à Nation-Picpus :
- Marc Attali (15 rue Claude Tillier)
à Aligre Gare de Lyon :
- Photo Expression (2 rue Beccaria)
à Bercy
- Art et Image (242 rue de Charenton)
au Jardin de Reuilly
- Studio James (205 rue de Charenton), maison fondée en 1939.
aucun à notre connaissance dans la Vallée de Fécamp, ni à Bel-Air Sud.
La France avait mis en place un système qui accordait un quasi-monopole des Mairies (ou antennes de Préfecture à Paris) pour la réalisation des photos d'identité. Le 19 janvier, le Sénat a voté en 2e lecture de la loi LOPPSI 2 des amendements présentés par Michèle André (PS) et Michel Houel (UPM) destiné à restituer leur réalisation aux professionnels de la photographie.
07:43 Publié dans Commerces, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris