Le Quartier Bel-Air Sud

Mercredi 21 septembre à 19 heures, la Région Île-de-France organise une réunion d'information sur l'opération de " rénovation globale " de la cité mixte régionale Paul Valéry. Lieu : Lycée Paul Valery, 38 bd Soult (salles A et B).

On se souvient qu'en mars 2019 la région Ile de France faisait part de l'abandon du projet de reconstruction du lycée Paul Valery au profit d'une rénovation globale avec le but d'en faire un pôle de référence de l'Intelligence Artificielle (IA). Le projet retenu a été conçu par l'agence engasser + associés.

Le marché global de performance pour la rénovation de la Cité mixte régionale Paul-Valéry a été remporté par TPF Ingénierie au sein du groupement mené par Bouygues Bâtiment Ile-de-France.

L’opération sera réalisée en site occupé et s’inscrit dans une démarche environnementale forte en visant un niveaux de performance E3C2. Le site s’ouvre sur l’extérieur avec son FabLab et son jardin partagé.

L’établissement d’une capacité de 1000 élèves en lycée et 500 élèves en collège doit être livré en 2026.

Depuis 2015, Paris organise chaque année une " journée sans voiture " (*).

Par ailleurs, depuis 2003, l'opération l'opération Paris Respire prévoit la fermeture de certaines voies de circulation, pour profiter pleinement de l'espace parisien. La plupart de ces fermetures ont lieu le dimanche.

Depuis l'an dernier, la journée sans voiture se confond avec l'une des journées dénommées Paris respire au point d'en avoir progressivement pris le nom.

La huitième édition de la Journée « Paris Respire » est organisée dans la capitale le dimanche 18 septembre 2022. À partir de 11 h et jusqu’à 18 h, aucun véhicule motorisé ne peut circuler dans Paris intra-muros, deux-roues et véhicules électriques compris. Seuls les véhicules de secours, les bus, les taxis et VTC sont autorisés à rouler ce jour-là (à 20 km/h maximum dans les zones Paris Respire).

(*) Depuis la création de la Semaine de la mobilité en France la « journée sans ma voiture » théoriquement fixée au 22 septembre a disparu en tant que telle.

Il se sera donc passé plus de quatre ans pour que la Mairie de Paris institue à son tour le stationnement payant des véhicules à deux ou trois roues motorisés. La mesure applicable aujourd'hui à Paris l'est depuis avril 2018 à Vincennes et Charenton-le-Pont.

Les raisons techniques ou administratives invoquées par la Mairie de Paris pour justifier ce report n'ont trompé personne. Qui, en dehors des intéressés eux-mêmes considère que la dispensiation de droits de stationnement des 2RM est une juste mesure ?

Ce qui n’était pas possible à Paris, l’a été à Saint-Mandé où depuis le 1er janvier 2022 le stationnement est également rendu payant pour les 2RM.

À Vincennes comme à Charenton-le-Pont, on a constaté une très forte diminution des 2RM en stationnement (illégal comme légal) dans l'espace public. Il n’est pas facile d’expliquer cette évaporation. Les motos ventouses ont apparemment disparu et les garages sont sans doute mieux utilisés.

Nous ne nous attarderons pas ici sur les règles qui accompagnent cette décision puisque cette page de Paris.fr précise dans le détail les véhicules concernés, les tarifs, les emplacements et les modalités pour stationner

A noter tout de même que seuls les 2 RM électriques, les personnes en situation de handicap et les professionnels du soin à domicile pourront, sous conditions, continuer à stationner gratuitement (Voir ici).

Espérons que ces dispositions auront d'autres bénéfices que d'alimenter les caisses exsangues de la Mairie de Paris et que nous ne tarderons pas à en voir les effets sur notre espace public.

Dans notre quartier, la disposition a déjà eu une conséquence heureuse : la suppression du stationnement autorisé sur trottoir rue de Reuilly que nous réclamions depuis bien longtemps (Photo ci-dessus ex : Piétons : les oubliés de l'espace public ?).

En 2024, Paris va accueillir pour la troisième fois les Jeux Olympiques. Alors que la Mairie de Paris s'efforce de nos persuader que ces jeux Olympiques et Paralympiques seront un modèle  de sobriété, d'économie, d'écologie et d'inclusivité, penchons-nous quelques instants sur ceux de 1900.

En 1900, les Jeux de la IIe Olympiade sont très particuliers, en ce sens qu'ils se déroulent sur une période de cinq mois dans le cadre de l'Exposition Universelle de Paris. Beaucoup d'athlètes ayant participé aux "Concours internationaux d'exercices physiques et de sports" organisés dans et autour de la Ville Lumière ignoreront qu'ils ont disputé les Jeux Olympiques. Ils restent cependant historiques pour la première participation des femmes.

Il n'y a pas à proprement parler de cérémonie d'ouverture des Jeux de Paris, mais un défilé des gymnastes dans le vélodrome de Vincennes (aujourd'hui la Cipale) lors de la fête fédérale de l'Union des sociétés de gymnastique de France le 3 juin 1900.

De nombreuses épreuves ont tout de même lieu dans le bois de Vincennes.

Le cyclisme étant un des sports les plus populaires à l'époque, un nouveau stade vélodrome d'une capacité de 4 000 places y est bâti pour un coût de 300 000 francs répartis à parts égales entre l'Exposition et la ville de Paris qui cherchait à en construire un. Il accueille les compétitions de cyclisme, de gymnastique, de cricket, de football et de rugby.

Les concours d'automobilisme, de tir au canon, de colombophilie, de sauvetage et de ballons sont également disputés au bois de Vincennes, notamment autour du lac Daumesnil.

Concours de tir au canon à 60 mètres
au Polygone d'artillerie de Vincennes

Re-publication d'un article paru le 27 août 2018

En 1971, le photographe Eustachy Kossakowski (Varsovie, 1925-Paris, 2001) fixe sur la pellicule les 159 panneaux qui entourent la ville de Paris à son entrée. Ces panneaux sont photographiés de face, à six mètres de distance, et au milieu du cadre. Cette règle stricte, éliminant toute volonté esthétisante, a donné un document à la charnière de l'art et de l'histoire exposé dans les galeries d'art et conservé au musée Caranavalet. En voici quelques clichés pris à la frontière du 12e arrondissement :

Av Daumesnil à St-Mandé en direction de la porte Dorée

Cliquez sur l'image ci-dessus pour l'agrandir
et cliquez ici pour visualiser l'album complet

Le jour où le Grand Paris aura enfin une existence, ces panneaux disparaîtront.

Re-publication d'un article du 02/02/2016

Depuis 1860, le Bois de Vincennes est la propriété de la ville de Paris.

En 1863, pour assurer le coûteux financement de l’aménagement du Bois en promenade publique, la ville a mis en adjudication une zone de 120 hectares répartis sur son pourtour, ce qui deviendra la Zone retranchée du bois de Vincennes.

Nouvelles dispositions du Bois de Vincennes, vers 1862
Fonds de la Société des Amis de Vincennes
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Aux anciennes portes du bois, absorbées par les tissus urbains, se substituent alors de simples carrefours. Assortie de prescriptions architecturales et urbaines, la partie retranchée donne naissance à des rives de qualité, à Vincennes, Charenton, Saint-Mandé, Fontenay-sous-Bois ou Nogent-sur-Marne.

Les acquéreurs des parcelles devaient respecter un rigoureux cahier des charges exigeant notamment un modèle de clôture uniforme, caractéristique encore visible aujourd’hui et partie intégrante du patrimoine.

Un nombre assez conséquent de propriétés, dont les bâtiments sont reconstruits ou d’origine, ont conservé la clôture conforme au cahier des charges du lotissement, assurant une homogénéité de l’alignement sur rues.

La ville de Paris conservait la propriété des avenues et des routes mais les lots demeuraient sur le territoire des communes concernées (le Bois était, depuis la Révolution, réparti sur le territoire des communes limitrophes : en 1929, il a été intégré au territoire parisien).

À partir de demain mardi 5 juillet 2022 à 9h00, le Conseil de Paris tient sa séance du mois de Juillet. Elle devrait se poursuivre mercredi, jeudi et vendredi 8 juillet. Les 163 conseillers vont donc se retrouver pour la dernière séance avant les vacances.

L'ordre du jour, contient près de 600 projets de délibérations (dont un tiers concernent des subventions) et 139 voeux. 

Les principaux temps forts annoncés sont :

• le Budget supplémentaire : » 2022 DFA 8
• l'avenir du périphérique : » 2022 SG 57
• une communication sur la « qualité du service public » : » 2022 SG 41

» 2022 DVD 26 : La Ville logistique. Repenser la logistique urbaine à Paris - Stratégie 2022-2026 - Approbation du plan d'actions.

» 2022 DDCT 85 : Création d’une mission d’information et d’évaluation sur Paris à 50° degrés : les politiques dédiées à l’adaptation de Paris aux super vagues de chaleur.

» 2022 DAC 383 : Convention de coproduction entre la Ville de Paris et l'association Achac en vue de la réalisation de l'exposition "Sur les traces de l'exposition coloniale internationale de 1931".

» 2022 DDCT 71 : Opération Paris sous les étoiles 2022.

Concernant spécifiquement notre arrondissement, le délibération qui domine est  :

» 2022 DU 4 : ZAC Bercy-Charenton (12e) - Déroulement et conclusions du comité citoyen - Objectifs poursuivis et modalités de la concertation publique dans la perspective de la modification de la ZAC.

Depuis son passage en conseil d'arrondissement, le contenu de cette délibération a été développé sur le site de la Mairie du 12e : Bercy-Charenton : les grandes orientations se précisent

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Comme d'habitude, vous pouvez suivre les délibérations en video directe à partir de 9h00 sur Paris.fr

Pour vous, pour nous, comme pour nos ordinateurs, le moment est venu de nous accorder un peu de repos.

Depuis le 1er janvier, nous avons publié 135 articles et vous avez de votre côté posté 134 commentaires. Comme chaque année, en cette période estivale, nous allons réduire le rythme de nos publications à trois par semaine. Mais pour ne manquer aucune information relative au quartier, abonnez vous à notre compte Twitter @BelairSud et inscrivez-vous sans plus tarder à notre 'NewsLetter' (colonne de droite) qui durant cette période sera diffusée un vendredi sur deux.

Ce soir mardi 28 juin 2022 à 19h00, les conseillers du 12e arrondissement se retrouveront en Salle des Fêtes de la Mairie pour la séance préalable au prochain conseil de Paris.

L'ordre du jour initial (et un éventuel ordre du jour complémentaire) est téléchargeable sur cette page . D'une longueur exceptionnelle, il comporte 62 délibérations (dont une quarantaine de subventions), 8 voeux et 2 questions orales.

On note tout particulièrement la délibération 2022 DU 4 : ZAC Bercy Charenton (12e) - Détermination des objectifs poursuivis et des modalités de la concertation préalable à la modification de la Zone d’Aménagement Concertée.

À l'exception de cette délibération, alors que la mandature atteint très prochainement le tiers de sa durée, on peine toujours à discerner des liens entre cet ordre du jour et les priorités sur lesquelles se sont engagés nos élus.

Rappel : le conseil est ouvert à toutes et tous

En 1867, alors qu'Alphand était en charge des promenades publiques parisiennes, le Préfet Haussmann publie un arrêté qui prévoit la création de l’école d’horticulture et d’arboriculture avec pour mission de pourvoir en jardiniers le département de la Seine et plus particulièrement Paris.

Située primitivement sur la commune de Saint-Mandé, l’école occupait un terrain de 4 hectares près de la Porte dorée. Il y avait à ce moment là un jardinier-chef et six élèves-apprentis.

Extrait du plan du bois de Vincennes
dressé en 1884 sous la direction d'Alphand

Dès le début, ses fondateurs eurent pour souci de mettre à la disposition des élèves des collections importantes, afin de les éduquer dans la connaissance des plantes

Parmi ceux-là Alphonse Du Breuil (1811-1890), professeur au Conservatoire national de Arts et Métiers y enseigna l’arboriculture de 1867 à 1887.

En 1931, l’Exposition Coloniale Internationale porte un coup terrible à l’École de Saint-Mandé comme on l'appelait alors en lui prélevant une surface de plus de 1 hectare, sur laquelle est édifié le Musée des Colonies (rebaptisé ensuite Musée océanographique puis Musée de l’art africain et de l’Océanie).

1931-l'École d'Arboriculture et d'Horticulture de Saint-Mandé

1935 : en arrière plan, le musée des Colonies,
au 1er plan la salle d’études en bois et les plates bandes de collection

En 1934, on commence à parler du transfert de l’École à « La Ferme de la Faisanderie » dans le bois de Vincennes. En 1935, les élèves commencent à aller sur le nouveau site pour y effectuer divers travaux préparatoires et la transplantation de sujets en bacs provenant des collections de ‘’Saint-Mandé’’.

Ce n’est qu’en 1936 que l’école est transférée à l’emplacement de l’ancienne ferme de la faisanderie dans un magnifique domaine de 23 hectares et adopte le nom d'Alphonse Du Breuil, son principal fondateur.

Source :  Association des Anciens Élèves et des Etudiants Ecole Du Breuil