Le Quartier Bel-Air Sud

Le 30 novembre 2008, le Parc Zoologique de Paris accueillait ses derniers visiteurs. Après cinq ans de travaux, samedi 12 avril 2014, c'est un nouveau Parc Zoologique qui sera ouvert au public.

Avec une surface de 15 ha et un parcours de quatre kilomètres, qui traverse la Patagonie, le Sahel-Soudan, l’Europe, la Guyane et Madagascar, il est le seul zoo au monde entièrement reconstruit proposant une immersion totale dans les milieux naturels de plus de mille animaux.

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Mais plus encore que la découpe en biozones mainte fois expliquée, c'est le traitement paysager du parc qui constitue la principale différence avec la version 2008. Finis les enclos juxtaposée, place à un décor très réussi où évolue un millier d'espèces animales parmi 870 espèces végétales.

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Nouvelle et spectaculaire par sa taille (100 mètres de long et 40 mètres de large), la serre au climat tropical illustre pleinement le principe fondateur du zoo : immerger le visiteur pour lui faire découvrir les animaux dans leur environnement.

On se souvient que cette rénovation en profondeur est financée dans le cadre d'un PPP (Partenariat Public Privé) signé entre le Muséum d'Histoire Naturelle et la société Chrysalis. Le coût total de 167 millions d’euros, ainsi que l'entretien (environ 4,3 millions par an) sont essentiellement financé par Chrysalis, l’Etat ne mettant que 30 millions et le Muséum 10 millions.

Il n'en faut pas davantage pour expliquer le bond subi par le prix du billet d'entrée : 22 € pour un adulte, 16,50 € pour un 12/25 ans et 14 € pour un 3/11 ans.

Rappelons que les entrées ne se font désormais que par la porte de Paris (angle avenue Daumesnil/ route de Ceinture)

Retrouvez sur cette page toutes les informations pratiques.

La 1057e foire du Trône se déroulera du vendredi 4 avril 2014 au lundi 9 juin 2014. Elle fête cette année le 51e anniversaire de sa présence sur la Pelouse de Reuilly où elle occupe 10 hectares.

Nous ne reviendrons pas sur son histoire que vous pouvez retrouver ici.

Tout a été dit sur l'incongruité d'une telle manifestation (350 attractions) en plein bois de Vincennes et à proximité de lieux résidentiels : 300 attractions en place pendant 10 semaines et visitées par 5 millions de personnes !

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Cette page de Paris.fr vous indique toutes les informations pratiques et n'oublie pas de rappeler (en particulier à ceux qui viennent de loin) que les transports en commun sont le plus sûr moyen d'y accéder en toute tranquillité. Cette année encore, des navettes gratuites assurent la liaison entre la place de la Nation et la Pelouse de Reuilly.

Notons que Paris.fr ignore toujours que le bus PC2 est remplacé par le tramway T3 ;-) 

Comme tous les ans, la Foire du trône ouvre par une soirée caritative dont l’intégralité des recettes est reversée à une association.

Cette année, la Foire ouvrira ses portes vendredi 4 avril pour une soirée d’exception au profit de l’association du 14e Petits Princes qui réalise les rêves des enfants malades. Pour l'achat d'un pass (20€/adulte et 15/enfant de moins de dix ans), les manèges accueilleront petits et grands à partir de 18h00.

Dimanche 6 avril 2014, aura lieu le 38e Marathon de Paris.
C'est en effet le 18 septembre 1976 que renaquit Le Marathon de Paris après une première édition en juillet 1896.

Depuis l'an dernier, le logo aux couleurs de la Capitale a cédé la place à un logo qui fait la part belle au Partenaire Titre Schneider Electric. 

Avenue Daumesnil - Crédit Photo Denis/Flickr
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Le départ comme l'arrivée des 50 000 coureurs attendus se situent à l'ouest de la capitale, mais les 42,195 kilomètres qu'ils s'apprêtent à parcourir les conduiront dans le bois de Vincennes (jusqu'à l'Hippodrome de Vincennes) après avoir traversé notre quartier :

Des restrictions de circulation sont prévisibles entre 8h30 et 13h00. Voir ici le détail rue par rue.

Depuis le changement d'heure et le parfum de printemps qui l'accompagne, nombre d'entre-vous se sentent attirés par le bois de Vincennes. Seulement, avec l'ouverture imminente de la Foire du Trône et peu après du Parc Zoologique, l'atmosphère risque de ne pas correspondre à celle souhaitée. Pour eux, pour vous, la découverte ou la redécouverte du Jardin d'Agronomie Tropicale René Dumont est probablement le meilleur plan.

Le Jardin d’agronomie tropicale René Dumont se trouve en bordure nord-est du Bois de Vincennes, en lisière de Nogent-sur-Marne. Dans une forêt de 4,5 hectares aux allures sauvages, où se mêlent pins, ginkgos, érables et bambous, les promeneurs découvrent au hasard de leur marche les vestiges de l’époque coloniale française.

Fondé en 1899, il a été conçu pour étudier les plantes tropicales cultivées dans les colonies françaises. Il abritait des serres où l’on cultivait le café, la vanille, la muscade, les bananes ou le cacao. L’objectif était d’"accroître les productions agricoles des colonies et améliorer l’approvisionnement de la France en produits exotiques".

A l'occasion de l'exposition coloniale organisée en 1907 par la Société Française de Colonisation, plusieurs pavillons sont construits en dur. Deux d'entre eux (la serre du Dahomey et le pavillon de la Réunion) avaient été récupérés de l'exposition universelle de 1900. La maison de la Cochinchine, transformée en 1922 en temple du souvenir indochinois, provenait de l'exposition coloniale de Marseille de 1906 ; elle a été détruite par un incendie en avril 1984. Le jardin, occupé jusqu'en 1995 par le CIRAD (Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement) , est également le lieu choisi pour l'érection des monuments à la mémoire des soldats des colonies morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale.

L'entrée du jardin se trouve 45 bis, avenue de la Belle-Gabrielle, bois de Vincennes.

Si vous renoncez à vous y rendre à pieds ou à vélo, vous pouvez l'atteindre par le RER A : Station Nogent sur Marne
Horaires en cette saison : de 9h30 à 20h00,
L'entrée est gratuite !

Et si vous hésitez encore à y aller, visitez cette page du site Paris côté jardin

Dès lundi, les regards et les écrits seront probablement consacrés aux conseillers fraichement élus. En attendant, au travers d'un texte issu d'une ancienne version du site internet de la Mairie du 12e, intéressons-nous au bâtiment récemment remis en beauté qui s'apprête à les accueillir.

Construite en 1876 par Antoine-Julien Hénard (1812-1887), la Mairie du 12e arrondissement s’inscrivait dans une série de commandes effectuées sous la IIIe République, qui amenèrent dans un intervalle de 4 ans la réalisation des trois mairies des XIIe, XVe et XIXe arrondissements. Néanmoins, les architectes ne firent pas d’innovation et se contentèrent de copier leurs prédécesseurs. Hénard s’inspire des styles Renaissance, Louis XIII, Louis XIV et agrémente l’édifice de colonnes, de bossages, de lucarnes et d’un campanile.

La Mairie du 12e vers 1876 - Photo Charles Marville

L'architecture

La mairie, précédée d’un jardin, est bâtie sur un plan trapézoïdal, comme la mairie haussmanienne du  XIe arrondissement. Elle se compose d’un pavillon central en saillie, comprenant un porche couvert, accessible aux voitures. Le pavillon est rythmé au rez-de-chaussée par trois arcades encadrées de colonnes doriques baguées et cannelées. Une tête de femme symbolisant la Ville de Paris, sculptée par Eugéne-André-Oudiné, orne la clé de voûte de l’arcade centrale.

Architecture intérieur, décors et mobilier

Au premier étage du pavillon, deux niches en cul-de-four contiennent deux statues en pierre, figurant respectivement un ébéniste, exécuté par Henri-Honoré Plé (1853-1922) et un vigneron, taillé par Alexandre-Victor Lequien (1822-1905). Ces œuvres évoquent les activités commerciales et artisanales de l’arrondissement.

Au-dessus de la corniche, sur le plan coupé du toit, le traditionnel cadran d’horloge, scandé de deux pilastres, est surmonté d’un fronton cintré, rehaussé d’un cartouche aux armes de la Ville.
Un campanile octogonal très ouvragé, haut de 36 mètres et comportant deux étages, domine l’édifice. La façade, percée de fenêtres à meneaux croisés, est animée par une alternance de pierre blanche et de brique, qui pastiche librement l’époque Louis XIII.
Les briques émaillées de couleurs bleu, rouge et rose forment des dessins géométriques et contribuent à l’élégance de la façade. Les combles à la Mansart sont revêtus d’ardoise ainsi que de zinc sur les pans les plus élevés.
Sous l’influence de Viollet-le-Duc, un concours fut organisé en 1879 pour l’ornementation des mairies. Eugène Thirion conçut pour le plafond de l’escalier d’honneur une peinture représentant les Industries du XIIe arrondissement, l’Instruction et l’Assistance publiques.

En 1893, la mairie fut agrandie de l’aile des réunions publiques. Eugène Carrière commença la décoration de la salle des fêtes sur le thème « les Ages de la vie ». Les peintures, restées inachevées à la mort de l’artiste, sont maintenant conservées au musée du Petit Palais. Louis Jean Beaupuy [MAJ] et René Durieux entreprirent en 1931 un ensemble de peintures murales pour l’Exposition coloniale, qui fut remonté dans le grand salon du premier étage.

Samedi 29 mars 2013 de 14h à 19h30, les ateliers Arc en Ciel ouvrent leurs portes au 101 rue de Reuilly !

Venez en famille, entre amis, découvrir l'association, les activités enseignées, les élèves et les professeurs. L’entrée est gratuite. Au programme :

• grande exposition des œuvres des élèves (encadrement, bande dessinée, couture, céramique, dessin peinture)
• des démonstrations de danse,
• une initiation à la poterie, au dessin, au théâtre, au yoga, à la zumba….
• un salon de thé où vous détendre !

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Après le Lieu du Design, l'Agence Parisienne du Climat, le Bureau de l'Habillement, l'Agence Française du Développement, la CPCU, l'Autorité de Sureté Nucléaire, L'Office national des Forêts, le CNES, le SIAAP, la CMA de Paris, l'IML de Paris, le CNFPT, nous vous proposons de découvrir une nouvelle structure publique basée dans notre arrondissement : L'Institut National des Sports, de l'Expertise et de la Performance

L'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance, plus connu sous le nom d’INSEP, est un établissement français placé sous la tutelle du Ministère de la Santé et des Sports.

Il est situé en plein cœur du Bois de Vincennes, sur un site de plus de 30 hectares.

Créé en 1975, sous le nom d'"Institut national du sport et de l'éducation physique", l'INSEP est né de la fusion de l'Ecole normale supérieure d'éducation physique et sportive (ENSEPS) et de l'Institut national des sports (INS) fondé en 1937. En 2009, l'INSEP a changé de nom et a pris le statut de grand établissement.

L'INSEP a pour mission de former l'élite du sport français. Il s’agit non seulement d’un lieu d'entraînement mais aussi d’un véritable établissement scolaire. Il accueille en effet plus de 600 sportifs de haut niveau, dont plus de la moitié sont internes.

L'INSEP permet notamment aux sportifs de suivre les formations relatives aux métiers du sport : diplômes d’Etat d’éducateur ou d’animateur sportif, concours pour le professorat d’éducation physique et sportive, préparation aux métiers du management et à la gouvernance des organisations sportives, formations aux métiers d’entraîneur, de préparateur physique et de coach….

Pour rentrer à l'INSEP, il faut avoir été "repéré" par sa Fédération pour ses résultats. Il n’est pas possible de proposer une candidature spontanée.

Institut National du Sport, de l'Expertise et de la Performance
11 avenue du Tremblay
75012 PARIS

Si les résidents comme les touristes de passage fréquentent et apprécient les grands classiques de l'arrondissement (Promenade plantés, Viaduc des arts, Bercy village, bassin de l'Arsenal ...) beaucoup plus rares sont ceux qui s'aventurent dans ces lieux qui font le charme de la vie dans le 12e.

Ainsi en est-il du pavillon situé au 199 avenue Daumesnil qui fait l'objet d'une protection patrimoniale au titre du Plan Local d'Urbanisme sur lequel on peut lire :

Pavillon réalisé par l'architecte Joseph Bourdeix en 1879 (daté et signé), en pierre et brique, adossé en limite parcellaire, avec un petit jardin en façade. Librement inspiré du style Louis XIII et de l'architecture baroque, il présente de nombreux éléments décoratifs, ferronnerie, modénatures d'angle et de fenêtres ainsi qu'une tourelle centrale datant de la fin du XIXe siècle.
C'est une des premières maisons édifiées autour de la place Félix Eboué. Malheureusement, elle est en partie occultée par un petit bâtiment de qualité médiocre, récemment construit, qui est placé devant elle.

Notre rubrique Trésor caché trouve ici la justification de son titre

La transformation de ce rondpoint automobile en place conviviale participant à l'identité et au mieux vivre dans la quartier est demandée depuis 2003. Cela représente un budget de l'ordre de 2 millions d'euros. Une somme certes importante, mais sans communes mesures avec certaines propositions figurant parmi les programmes des candidats aux municipales.

En 2002, très précisément le 4 décembre, les conseillers de quartier de Bel-Air Sud tiennent leur première réunion consacrée au Plan Local d'Urbanisme. Vous en souvenez-vous ?

En 2003, à l'issue de leur marche exploratoire du 1er février, les conseillers de quartier écrivent :

La place sans nom et son magnifique « mobilier urbain » ! ! !

Cette place, plus grande que la place Courteline est traitée uniquement pour les véhicules. Il y a ici largement la place pour traiter le lieu avec plus de convivialité … Le terre-plein central n’a d’autre utilité que de situer des feux de circulation Cette Place du (pourquoi pas : Bel Air ) doit être repensée.

Vous en souvenez-vous ?

En 2004, pour tenter de faire battre le coeur de cette place, le conseil de quartier y lançait le premier rendez-vous Circul'Livre. Vous en souvenez-vous ?

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En 2005, le conseil de quartier propose d'y installer au titre de son budget d'investissement, un panneau historique de la barrière de Picpus. Bien qu'approuvé par les élus, ce projet n'a pu aboutir faute de trouver les interlocuteurs compétents dans les différentes directions de la ville. Vous en souvenez-vous ?

En 2006, une riveraine interpelle le conseil de quartier sur la dangerosité de la traversée en deux temps de la rue Louis Braille et sa plateforme exigüe où il est difficile de se tenir avec des enfants. Vous en souvenez-vous ?

En 2007, timide et dérisoire réponse de la mairie à la demande de la végétaliser : deux jardinières de récupération. Vous en souvenez-vous ?

En 2008, à l'occasion d'une réunion publique tenue le 12 novembre, le conseil de quartier, avec le soutien de la Mairie qui pensait le budget acquis, présentait ses constats et ses objectifs pour faire de la place Sans Nom un lieu de vie. Vous en souvenez-vous ? Sinon, la présentation est disponible ici.

En 2010, en réponse à l'engagement électoral de la Maire de "végétaliser la place Sans-Nom", la Mairie du 12e et l'école Du Breuil mettaient en place pour un an des jardinières expérimentales. Vous en souvenez-vous ? Sinon, téléchargez la lettre d'information N°222

En 2011, alors que nous nous interrogions sur ce qui pourrait remplacer les jardinières, la Mairie annonçait  le prolongement de l'expérience. Vous en souvenez-vous ?

Pendant ce temps, les voitures envahissaient déjà un trottoir voisin !

En 2012, le conseil de quartier, toujours soucieux de vitaliser ce lieu, présentait sur les grilles du métro l'exposition Mémoire de quartier. Vous en souvenez-vous ?

En 2013, le conseil de quartier présentait sur les grilles du métro l'exposition le Bestiaire de Bel-Air toujours en place. Vous en souvenez-vous ?

En 2014, aucun candidat aux municipales dans le 12e ne semble se souvenir de la place Sans-Nom. Peut-être devriez-vous la leur rappeler avant que la rénovation des places de la Bastille et de la Nation n'épuisent leur budget ! 

La Croix Rouge française de Paris a récemment ouvert la première babyboutique du 12e arrondissement. Elle propose des articles neufs et d'occasion pour les enfants de 0 à 14 ans, et est ouverte à tous.

La babyboutique est un espace solidaire proposant majoritairement des articles et vêtements de seconde main, qui proviennent de dons de particuliers: vêtements, puériculture, produits d'hygiène, jouets, livres, peluches, vêtements de grossesse, etc ...

La baby-boutique a besoin de dons pour pérenniser. Elle reçoit les articles de puériculture en bon état (siège auto, lit parapluie, poussette, parc, baignoire et autres) ainsi que les vêtements, jouets, livres, chaussures et objets du quotidien (biberons, Babycook, etc.). La baby-boutique n’accepte pas les articles déchirés, tachés, ou sales. Les dons peuvent être déposés aux heures et aux jours d’ouverture (du mardi au vendredi de 13h à 18h).

Croix Rouge Espace Solidaire
Babyboutique
18/20 rue Édouard Robert 75012 Paris
du lundi au vendredi de 13h à 18h.