Le Quartier Bel-Air Sud

Ainsi se termine la treizième année pleine de la vie de ce blog au cours de laquelle nous vous avons proposé 264 articles et sur lesquels vous avez formulé 291 commentaires sur les sujets les plus divers concernant de près ou d'un peu plus loin Bel-Air Sud.

Nous en avons parcouru la liste et avons choisi de vous rappeler douze d'entre-eux afin de vous inciter à les relire et poster le cas échéant les commentaires qu'il vous inspirent.

• Végétalisation urbaine : place aux réussites
• Panneaux JCDecaux : enfin débarrassés !

• Vitesse excessive : les ralentisseurs sont-ils la solution ?
• Edifices disparus : Le Pavillon des Eaux et Forêts

• Exactement ce qui conviendrait à la place de la Nation
• Touristes en perdition sur la Coulée Verte

• Se détendre à la Gare de Lyon
• Six mètres avant Paris 12e

• Des lignes nommées désir
• Le stationnement 2RM payant, ça marche !

• Ouverture au public du TEP Braille : enfin du nouveau
• La petite Ceinture se prépare à nous recevoir

Depuis janvier 2013, nous vous soumettons chaque mois une question relative à la vie quotidienne dans notre quartier. C'est nous semble-t-il une occasion de vous faire partager votre sensibilité à ces sujets avec les autres lecteurs. Voici un rappel des questions de 2018.

Vous pouvez encore y répondre.

Janvier : Pensez-vous que les nouveaux opérateurs de vélos en libre service free floating vont mettre Vélib’ Métropole en péril ? 4 réponses

Février : Êtes-vous impatients de vous baigner dans le lac Daumesnil ? 7 réponses

Mars : Êtes-vous affectés par le retard au démarrage du nouvel opérateur Vélib’ ? 4 réponses

Avril : Il y a 50 ans, mai 68 Quels souvenirs avez-vous de ses effets dans le quartier ? aucune réponse

Mai : Les nouveaux journaux électroniques lumineux sont-ils pour vous une source utile d'information ? 4 réponses

Juin : Vous arrive-t-il de franchir le Périphérique en direction de Vincennes Saint-Mandé ou Charenton ? 2 réponses

Juillet : Les panneaux publicitaires de JCDecaux absents à Paris depuis six mois vous manquent-ils ? 3 réponses

Août : Il n'y a plus que 6 stations service dans le 12e dont aucune dans le quartier Bel-Air. Cela vous pose-til un problème ? 2 réponses

Septembre : Budget Participatif 2018 : Quels projets soumis au vote dans le 12e suscitent votre enthousiasme ? aucune réponse

Octobre : Vous êtes incommodés par des épanchements d'urine ? Pensez-vous que les Uritrottoirs soient la solution ? En souhaitez-vous dans le quartier ? 5 réponses

Novembre : Depuis le 1er janvier le contrôle du stationnement est renforcé. En avez-vous constaté les effets dans votre quartier ? 4 réponses

Décembre : Quel service public souhaitez-vous plus accessible qu'il ne l'est actuellement ? 4 réponses

Le peintre Eugène Galien Laloue (1854-1941) est célèbre pour ses paysages urbains parisiens. Doué d'une grande facilité, il se fit une certaine réputation au début du siècle dernier, à l'époque heureuse des omnibus et des fiacres, en évoquant exactement l'atmosphère du Paris de 1900. L'oeuvre de cet artiste conservera au moins une valeur documentaire". Nous y avons trouvé :

La Place de la Nation :

La Place de la Bastille :

et sa station de métro détruite en 1962 :

La Gare de Lyon :

Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.

Saurez-vous les reconnaitre ?

Quarante-troisième coup d'oeil :

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Que représente cette photo et où se trouve cette pépite ? 

Notre précédent coup d'oeil :

Visible à gauche du porche de l’hôpital des Quinze-Vingt, cette plaque a été gravée par un certain Tomas Bouquet témoin de cette crue spectaculaire.

 

La pointe de la rivière

est venue vis-à-vis

de cette pierre

le 26 décembre 1740

La crue de la Seine de 1740, avec 8,05 m atteints le 26 décembre sur l’échelle hydrométrique du pont d’Austerlitz, est la troisième, en matière de record de hauteur d’eau.

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Beaucoup plus bas en effet sur le même mur, se trouve une plaque qui repère la hauteur de la crue de 1910.

Perché on ne sait où, le Père Noël contemple notre quartier afin de préparer sa tournée.

Rappelons tout d'abord ce que répète à l'envie l'Association de Sauvegarde de la Petite Ceinture et de son Réseau Ferré (ASPCRF) : la Petite Ceinture n'est pas une ligne désaffectée, mais une ligne faisant partie du réseau ferré national et actuellement inexploitée. Elle est l'objet d'un Protocole cadre entre la Ville de Paris, SNCF-Réseau et SNCF-Mobilités sur la Petite Ceinture ferroviaire (2015 DU10), qui permet à la ville de l'ouvrir au public après mise en sécurité.

Dans le 12e, une portion de 1 670 mètres, située entre la villa du Bel-Air et la rue des Meuniers, sera rendue accessible aux Parisiens et aux visiteurs à l'été 2019.

Le respect du lieu et de sa biodiversité faisant un excellent ménage avec les contraintes budgétaires, c'est un aménagement léger qui est prévu. Ne vous attendez-donc pas à trouver quelque chose de comparable à la Coulée Verte René Dumont traitée comme un parc paysager ni à une similitude avec la partie de la Petite Ceinture située dans le 15e traitée un peu comme la High-Line de New York. Il s'agit ici d'adapter l'espace pour créer un sentier ferroviaire comme on a pu l'entendre dans des discours récents.

L'ouverture de la section comprise entre la passerelle des Meuniers et le square Charles Péguy est annoncée pour le 1er trimestre 2019. Des travaux d'accessibilité et de sécurisation sont en cours en particulier au niveau de la passerelle des Meuniers où nous avons pris les photos ci-dessous.

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L'aménagement se poursuivra ensuite sur Bel-Air Nord avec en particulier l'accès villa du Bel-Air et l'escalier qui assurera rue du Sahel, la jonction avec la Coulée Verte René Dumont.

C'est une bonne nouvelle que nous avons omis de vous signaler en temps voulu pour assister à son inauguration : depuis le 20 septembre, le 12e compte une nouvelle sculpture sur son espace public.

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Située sur le parvis de la Gare de Lyon, cette statue de bronze à la mémoire des travailleurs chinois de la Première Guerre mondiale a été offerte à SNCF Gares et Connexions par l'Association Les Amis de Wu Jianmin et la province de Shandong. Réalisée par l’artiste chinois Li Xiaochao, elle présente l'image d'un paysan ordinaire de la province du Shandong, d'où venaient la plupart des travailleurs chinois durant la première guerre mondiale.

Entre 1916-1918 en effet, environ 140 000 travailleurs chinois sont arrivés en Europe pour fournir des services logistiques aux forces alliées, dont environ 20 000 ont perdu la vie pendant la guerre. Après l’armistice, 3 000 d’entre eux choisirent de rester en France. Certains s’installèrent dans l’îlot Chalon et formèrent la première communauté chinoise de Paris.

Les unes, emblématiques de notre arrondissement, figurent dans tous les guides. Les autres sont moins visibles, voire subjectives. À nos yeux, toutes sont des pépites du quartier.

Saurez-vous les reconnaitre ?

Quarante-deuxième coup d'oeil :

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Que représente cette photo et où se trouve cette pépite ? 

Notre précédent coup d'oeil :

Rares sont ceux de nos lecteurs qui n'ont pas reconnu le bastion numéro 1 entouré aujourd'hui par l'échangeur de la porte de Bercy.

Le bastion numéro 1 apparaît lors de la construction de l’enceinte de Thiers, entre 1841 et 1845. À la destruction de l'enceinte, en 1919, il ne demeure que le bastion numéro 1 à la porte de Bercy, et des vestiges du bastion 44 à la porte de Clichy. On peut aussi voir la poterne des Peupliers et une partie de la porte d'Arcueil.

Le bastion numéro 1, inscrit monument historique le 21 mai 1970, a été restauré pour la dernière fois en 1987. 

Crédit photo : Air Images

 

Depuis décembre dernier le bastion supporte un hébergement d'urgence temporaire géré par l'association Aurore qui permet de mettre à l’abri 308 personnes (personnes en famille et personnes isolées, hommes et femmes) en situation de grande précarité et sans domicile fixe, orientées par le SIAO Urgence de Paris.

La Cinémathèque française (51 rue de Bercy) organise depuis 12 décembre et jusqu'au 6 janvier une rétrospective des plus belles oeuvres chantées et dansées de l'histoire du septième art. La comédie musicale, un genre apparemment indémodable à la croisée du cinéma, du théâtre et de la chanson.

Cliquez pour accéder à la page sur le site de la Cinémathèque

On y trouvera, bien sûr, les plus fameuses, de Chantons sous la pluie à West Side Story ou le récent La la Land, en passant par des œuvres de Bollywood, ou encore des pépites à la française comme Les Demoiselles de Rochefort, mais aussi quelques unes un peu moins souvent diffusés, voire rares. Le programme complet est disponible ici.

Sur le même thème, l'exposition Comédies musicales, La joie de vivre du cinéma, se tient à la Philharmonie de Paris jusqu'au 27 janvier 2019,

En 2016, l'un des projets gagnants du budget participatif (810 votes) avait pour titre De l'art dans mon quartier : des rues hautes en couleurs. En argumentaire introductif, on peut lire :

Notre 12e recèle d’artistes, de trésors cachés et d’œuvres en tout genre. La mise en valeur du patrimoine et le développement artistique de l’arrondissement permettent : d’égayer et de redécouvrir nos rues ; de créer du lien social entre les habitants ; de renforcer l’identité des lieux, le respect du cadre de vie… et cela de façon pérenne.

Doté d'un budget prévisionnel de 150 000 euros il regroupait 8 sous-projets d'ambitions et d'implantation diverses dans l'arrondissement :

• De l'art dans le quartier Bel-Air Sud
• Avenue Daumesnil : du Street Art sur le chemin des écoles
• Un Banc "Art qu'en Ciel" sur la Promenade Plantée
• Qui était Jean Morin ?
• Restaurer la pyramide de la rue Marie Laurencin
• Perspectives artistiques pont Proudhon et rue Coriolis
• Anamorphose sur l'escalier de la rue de Bercy
• Offrons un nouveau visage aux murs du 12ème

Deux années sont passées et chacun peut constater que ces projets peinent pour la plupart à se concrétiser. En particulier le premier d'entre-eux qui, moyennant un budget de 40 000 euros, prévoyait l’installation dans l’espace public du quartier d’une oeuvre d’art disponible dans les réserves de la ville. Validé en commission ad hoc ce projet a bénéficié comme d'autres d'un enterrement de première classe lors de la réunion tenue le 8 mars 2018 (voir le compte-rendu).

Faute d'explication officielle, comment ne pas penser que des projets votés ont du être abandonnés parce que d'autres non souhaités avaient ponctionné le budget qui leur était réservé ?

En 2015, le projet Les oeuvres d’art investissent la rue lauréat du BP2014 a bénéficié d'un budget certainement justifié (voir les réalisations en bas de cette fiche) de 3 millions d'euros.

Au BP2018, Sortir les œuvres d’art des réserves, un projet similaire à celui déposé en 2016 dans le 12e, bien que non gagnant, a reçu 10963 votes.

Tout récemment, le 9 novembre dernier, la ville a lancé l’appel à projets « Embellir Paris », dédié aux artistes français et étrangers. Les artistes ont jusqu'au 7 janvier pour déposer leur projet pour les 20 sites qui ont été identifiés. Y verra-t-on autre chose que du street-art ?

Bd de Clichy : La Quatrième Pomme, de Franck Scurti

Voici un site qu'il serait facile d'embellir
pour le plus grand plaisir des passants