Le Quartier Bel-Air Sud

Chaque année depuis 2019, l’Office du Tourisme et des Congrès de Paris (Paris je t'aime) publiait une enquête de fréquentation des sites et monuments culturels parisiens. Alors que l'année 2025 s'achève, nous attendons toujours celle portant sur 2024 ce qui fait craindre que ces intéressantes études aient pris fin avec celle qui portait sur l'année 2023 .

Quelques éléments figurent néanmoins sur le rapport Les chiffres clés 2024 publié par Paris je t'aime ainsi que sur d'autres sites comme : le Club Innovation Culture, Paris Musées ou évidemment celui du Ministère de la Culture.

L'année 2024 est bien sûr à regarder à la lumière des effets des Jeux Olympiques durant lesquels 11,2 millions de visiteurs sont venus à Paris. Comme beaucoup l'avaient prévu, les musées parisiens n'ont pas bénéficié de l'événement et la plupart ont connu une baisse de leur fréquentation par rapport à l’année 2023.

En 2024 comme en 2023, les sites parisiens les plus fréquentés sont dans l'ordre :

• le musée du Louvre (8,7 millions en 2024 contre 8,9 en 2023),
• la tour Eiffel (6,30 millions en 2024 contre 6,32 en 2023),
• le Musée d'Orsay (3,75 millions en 2024 contre 3,87 en 2023)
• suivi par le Centre Pompidou (3,20 millions en 2024).

Dans le 12e arrondissement :

• Le Parc Zoologique de Paris avec 550 000 entrées en 2024 (contre 654 000 en 2023),
• Le Palais de la Porte Dorée*  avec 634 946 entrées en 2024 (contre 635 463 en 2023),
• la Cinémathèque Française annonce 441 758 visiteurs dans son Rapport d'activités 2024 (contre 333 316 en 2023) repartis en 217 969 pour les films, 143 736 pour les expositions temporaires, 51 161 pour le Musée Méliès, 10 726 pour la bibliothèque et 18 166 pour les ateliers, formations et partenariats éducatifs.

et en lisière du 12e arrondissement,

• le Château de Vincennes avec 145 000 entrées en 2024 (contre 159 166 en 2023)

* Rappelons que l'Établissement public du Palais de la Porte Dorée regroupe le Musée National de l'Histoire de l'Immigration (MNHI) et l'Aquarium Tropical.

Comme vous le savez, le Lycée polyvalent Elisa Lemonnier est situé au 20 avenue Armand Rousseau. Il accueille et forme plus de 1300 élèves et étudiants dans cinq filières (enseignement générale et technologique, filières tertiaire, mode, coiffure et esthétique) du niveau 3 (CAP) au niveau 6 (Licence pro).

Mais saviez-vous que s'y trouve un institut d'esthétique et un salon de coiffure nommés Elisa et ouverts à tous ?

La prise de rendez-vous est effectuée par les élèves eux-mêmes dans le cadre de leurs formations. Les prise de rendez-vous se font exclusivement :

• Pour l’institut d’esthétique : du lundi au jeudi de 14h à 17h au 07.78.70.94.37 (planning d'ouverture de l'institut)
• Pour le salon de coiffure : le mardi de 13h30 à 16h au 07.78.70.97.64 (planning d'ouverture du salon)

Voici les listes et les tarifs des prestations disponibles :

• à l'Institut Elisa (Esthétique)
• au Salon Elisa (Coiffure)

En 1985, l'historien Michel Roblin a publié aux éditions Picard un ouvrage intitulé Quand Paris était à la campagne. Ce livre traite des origines rurales et urbaines des vingt arrondissements.

Il y a cent-soixante-cinq ans, Paris doublait de taille en absorbant les 24 villages qui l'entouraient dont Bercy en totalité et une large portion de Saint-Mandé.

Des photos d'archives (non extraites de l'ouvrage ci-contre) prises à la fin du 19e siècle ou au début du 20e permettent de visualiser quelques aspects de ce passé champêtre. Exemples :

1898 - Immeuble 46 rue de la Brèche aux Loups

1900 - Vacherie rue de Charenton (au 316 probablement)

Porte de Saint-Mandé (vue en direction de Saint-Mandé)

Boulevard Carnot : le Passage à niveau vers 1906

Notre quartier comme tant d'autres à Paris est parsemé de chantiers de construction qui satisfont leurs futurs habitants mais se traduisent la plupart du temps par une augmentation de la surface bâtie que déplorent les autres.

Heureusement, il y a aussi des chantiers concernant la création ou la rénovation d'équipements publics. Ces chantiers sont généralement les plus consensuels car les habitants perçoivent les bénéfices qu'ils vont apporter au quartier : mixité des usages, attractivité (résidentielle comme économique), nombre d'emplois et développement de certains commerces. Citons  notamment :

En bonne voie d'achèvement : le projet Asteyria

L'école maternelle du 42 avenue Arnold Netter après avoir été désaffectée de son usage scolaire est en cours de transformation en un Centre d'Appui des enfants suivis par l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE).

Le projet Asteyria social, architectural et urbain de conversion de cette école en un Centre d'Appui à l'enfance prévoit également la construction d'un bâtiment annexe destiné à abriter un restaurant d’insertion ouvert au public. La construction de ce bâtiment original avance bon train.

En cours de démarrage :  la construction de l'Institut IDEAL

Au coeur de l'hôpital Armand-Trousseau, après avoir démoli le bâtiment situé à l'angle Netter/Rambervillers, l'AP-HP s'apprête a y construire  l'Institut des pathologies du Développement de l’Enfant et de l’AdoLescent (IDEAL) qui sera le plus grand service de pédopsychiatrie d'Europe. Le chantier vient d'ouvrir.

Que sont-ils devenus : Saint Michel de Picpus et le siège de Derichebourg

Saint-Michel de Picpus :

Depuis début 2020, l'école élémentaire privée Saint-Michel de Picpus tente de faire valider un projet de surélévation de son établissement du 47 boulevard de Picpus. En mars 2024, le 3e projet a été jugé recevable par la Commission du Vieux Paris qui a constaté que le nouveau projet (confié à l'architecte François Laroche et faisant l'objet de la demande de Permis de Construire PC 075 112 23 V0063) permettait de ne pas densifier le site et de limiter la surélévation à un étage.

Vue d’insertion du projet (© François Laroche architecte)

Elle a enregistré avec satisfaction l’évolution du projet et a levé sa résolution. En septembre 2024, le Permis de construire a reçu un avis favorable avec réserve. Depuis cette date, rien ne semble avoir bougé et notamment, le permis accordé n'est pas affiche sur la façade du boulevard de Picpus.

Derichebourg :

Depuis 2018, Derichebourg Environnement manifeste l'intention de reconstruire son siège social 119 avenue du Général Michel Bizot. Le 12 octobre 2023, après trois avis défavorables de la Commission du Vieux Paris,  l'entreprise a déposé la demande Permis de Construire une nouvelle fois remanié (PC 075 112 23 V0057).

En juin 2024, ce permis a reçu un avis favorable avec réserve. Depuis lors, il est affiché sur la façade de l'avenue Michel Bizot sans que la situation n'ait évolué ni que nous n'ayons pu trouver une explication.

Encore à l'état de concept : le Tiers-Lieu Paul Valery

Alors que la rénovation complète en site occupé de la Cité Mixte Régionale (CMR) Paul Valéry est en cours d'achèvement, la Région Île-de-France a acté la création  sur la parcelle voisine d’un Tiers-Lieu dédié à l’Intelligence Artificielle (lire ici le communiqué).

Ce Tiers-Lieu aux usages multiples sera ouvert à tous les publics à l'horizon 2029.

Nous avons, plusieurs fois sur ce blog évoqué la création en 1900 de la Gare de Lyon telle (ou approximativement) que nous la connaissons aujourd'hui et de la destruction de la prison Mazas qui en a découlé. Mais savez-vous que cette Gare de Lyon est la quatrième gare qui a été construite sur cet emplacement ?

1845 : La Ville de Paris propose à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon un emplacement sur des terrains peu bâtis à l'angle de la rue de Bercy et du boulevard Mazas (actuel boulevard Diderot), en face de la prison Mazas en construction. Le ministre des Travaux publics accepte cet emplacement par décision du 2 février 1847, prévoyant notamment l'ouverture d'une rue reliant la gare à la place de la Bastille, la rue de Lyon.

1849 : le 12 août très précisément a lieu en présence du prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, l'inauguration d'un premier tronçon qui reliait Paris à Tonnerre. Ce n'est qu'en 1854 que la ligne est prolongée jusqu’à Lyon.

Cet ancêtre de la Gare de Lyon était un bâtiment provisoire en planches avec une voie de départ et une voie d'arrivée.Il s'appelait alors embarcadère de Lyon ou « Embarcadère de chemin de fer de Paris à Montereau ».

1855 : L'embarcadère devenant inadapté à l'accroissement du trafic, la gare de Lyon (II) fut construite sur des plans de François-Alexis Cendrier comme terminus des lignes de la compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon (PL) deuxième du nom.

1871 : Cette gare est détruite partiellement par un incendie, lors de la Commune de Paris, et reconstruite à l'identique

La date de 1898 qui figure sur cette carte doit être celle de l'édition
La date du cliché de Ch Rouget est très certainement antérieure

1900 : Les voyageurs visitant l’Exposition universelle de Paris arrivent dans une nouvelle gare de Lyon (III) à treize voies, dessinée par l'architecte toulonnais Marius Toudoire.

 Pierre Desproges © photo : Collection particulière

2005-2025 : 5917 publications, 5992 commentaires

Le collège Georges Courteline est un collège d'enseignement général, situé 48 avenue Docteur Arnold Netter. Il est ouvert depuis le 1er mai 1965 et accueille 600 élèves répartis sur 20 classes (5 classes par niveau) et une ULIS (unité locale d’inclusion scolaire) accueillant des élèves atteints de troubles du spectre autistique.

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Samedi 15 novembre 2025 de 9h00 à 12h00, venez découvrir le collège Courteline. Les élèves vous feront visiter les salles, rencontrer les enseignants et découvrir tous les projets...

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Pour la quatrième fois de l'année 2025, le Marché des Producteurs de Pays revient dans le 12e.

Il sera boulevard de Reuilly (entre la place Félix Eboué et le métro Dugommier) samedi 8 novembre (de 9h à 20h) et dimanche 9 novembre (de 9h à 19h). À consommer sur place ou à emporter.

Faites vos courses avec vos produits fermiers préférés, environ 100 agriculteurs seront là pour vous faire plaisir

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Les stands sont tenus par les agriculteurs eux-mêmes, tous engagés au respect d’une charte des bonnes pratiques, garantissant la qualité de leurs produits.

SAS E.A.T LIM – Chambre d’Agriculture de la Corrèze
Tél : 05 55 21 54 97
Site : www.marches-producteurs.com
Email: eatlim@na.chambagri.fr

Article précédemment publié le 30 octobre 2020

En cette veille de week-end de Toussaint, tant pour les nouveaux lecteurs que pour les anciens qui l'ont oublié, rappelons que notre arrondissement comporte cinq cimetières dont un seul est un cimetière parisien :

En effet, parmi les 20 cimetières parisiens, seuls 14 sont situés dans les limites actuelles de la capitale :

• Trois étaient déjà dans Paris avant les annexions de 1860 : Montmartre, Montparnasse, Père-Lachaise.
• Six cimetières parisiens sont situés extra muros : Bagneux, Pantin, Saint-Ouen, La Chapelle, Ivry, Thiais.
• Onze sont devenus parisiens en même temps que les communes annexées : Grenelle, Vaugirard, Auteuil, Passy, Batignolles, Saint-Vincent, Le Calvaire, La Villette, Belleville, Charonne et Bercy qui est le seul cimetière parisien se trouvant dans le douzième arrondissement.

Le cimetière de Bercy, est situé au 329 rue de Charenton (à l'angle avec l'avenue du Général-Michel-Bizot). Il a été créé en 1816, sur l'ancienne commune de Bercy (Seine) avant d'être intégré au territoire de la ville de Paris en 1860. Il a une superficie d'environ 6 100 m2 et accueille 1 120 tombes.

Tombeau de Julius Gallois, Maire de Bercy de 1815 à 1821

• le cimetière sud de Saint-Mandé qui se trouve dans le quartier de Bel-Air Sud appartient (comme son nom l'indique) à la commune de Saint-Mandé qui a été partiellement annexée par Paris en 1860.

• le cimetière ancien de Charenton (avenue de Gravelle), cimetière transféré en 1848 dans le bois de Vincennes.

• le cimetière Valmy de Charenton (avenue de la porte de Charenton)

• le cimetière de Picpus (35 rue de Picpus) :

C'est le seul cimetière privé de la ville de Paris. Il a été creusé en juin 1794 au fond du jardin d’un couvent dont les religieuses, chanoinesses de Saint-Augustin, ont été chassées 2 ans plus tôt, pendant la Révolution française.

Plus de 1300 personnes guillotinées durant la Terreur en 1794 place la de la Nation (appelé à l’époque place du Trône renversé) furent ensevelis dans deux fosses communes du cimetière Picpus.

Racheté par les familles des condamnés, le lieu devient un cimetière privé. C’est ainsi qu’y fut enterré en 1834 le marquis de La Fayette, héros de la guerre d’indépendance des Etats-Unis, à côté de sa femme, dont les sœurs et la mère reposent dans les fosses communes.

Rappelons pour finir que c'est dimanche 2 novembre qu'aura lieu la commémoration des fidèles défunts plus communément appelée fête des morts.

Ils tentent leur chance de plus en plus tôt afin de ne pas se faire griller par un concurrent !

Si un éboueur sonne à votre porte pour vous vendre un calendrier ou solliciter des étrennes il s’agit probablement d’un usurpateur. Et s’il s’agit d’un véritable agent municipal, alors celui-ci est en infraction avec la loi car, contrairement aux facteurs et aux pompiers, les agents municipaux ne peuvent demander des étrennes aux administrés.

Depuis le 2 décembre 1955, un avis préfectoral interdit aux agents municipaux de la Ville de Paris de solliciter quelque gratification que ce soit, « sous peine de sanctions disciplinaires ». Depuis, cette interdiction a été étendue aux « employés des sociétés privées assurant la collecte des déchets pour le compte de la mairie de Paris ».

Plus d'information sur cette page de Paris.fr ou vous pourrez télécharger une affiche à apposer dans votre hall d'immeuble.