Le Quartier Bel-Air Sud

Cela valait bien ce petit survol :

• 12/11/2005 : Première publication
• 13/11/2006 : Zones de livraison : une solution en vue
• 15/11/2006 : Une bougie pour le Blog de Bel-Air Sud
• 12/11/2007 : Bientôt un pigeonnier dans le 12e
• 15/11/2008 : Concerts à la Coulée Douce
• 12/11/2009 : Le Point Info Mobile du Tramway T3
• 14/11/2010 : Le Grand Paris à la trappe ?
• 16/11/2011 : L'Espace Gabriel Lamé ouvre ses portes
• 12/11/2012 : Surcouf définitivement fermé
• 14/11/2013 : DansMaRue sans smartphone
• 13/11/2014 : Propreté : le 18e innove !
• 12/11/2015 : Bel-Air Bastille : quel est le meilleur mode de déplacement ?
• 14/11/2016 : Enquête publique sur la ZAC Bercy Charenton
• 14/11/2017 : Douze ans consacrés au 12e
• 09/11/2018 : Des lignes nommées désir
• 15/11/2019 : Mobilier urbain : faut-il le renouveler aussi fréquemment ?
• 10/11/2020 : L'écharpe tricolore, qui porte laquelle et quand ?
• 15/11/2021 : C'était il y a 122 ans : l'inauguration du Triomphe de la République
• 07/11/2022 : Sorbonne Nouvelle : le Campus Nation s'ouvre à nous
• 24/11/2023 : Comment embellir Bel-Air Sud ?
• 15/11/2024 : Ce blog a 19 ans

Gabriel Davioud (1824-1881) est un architecte français qui fut l'un des proches collaborateurs du baron Haussmann. Il aurait demain 200 ans.

À Paris, on lui doit notamment le palais du Trocadéro (remplacé en 1937 par l'actuel palais de Chaillot) et la fontaine Saint-Michel (dont la restauration débute).

Dans le 12e, il est l'auteur de la fontaine aux lions de la place Félix Eboué et de la Rotonde sur l'Ile de Bercy du lac Daumesnil.

Gabriel Davioud a également dessiné de très nombreux éléments de mobilier urbain de la ville de Paris (banc Davioud, kiosque, poubelle, maisons de jardiniers, de gardes, lampadaires, grilles, fontaine, etc ...). Cette partie de son œuvre est une contribution essentielle à l'identité du style du Paris haussmannien.

Gustave Caillebotte - Le Boulevard vu d'en haut (1880)

Lire sur le magazine Hortus Focus : Davioud, l'architecte qui aimait les arbres

Petit rappel :

• juin 2020, sortie du 1er confinement : autorisation des terrasses éphémères,
• avril 2022 : Institution de terrasses estivales exploitées jusqu'à 22h00 chaque année du 1er avril au 31 octobre,
• mars 2024 : les terrasses estivales exceptionnellement autorisées jusqu’à minuit à l'occasion des JO du 1er juillet au 8 septembre 2024.

On ne saurait préciser ce qui s'est passé concernant leurs horaires depuis  le 8 septembre, mais il est certain que, météo et passage à l'heure d'hiver obligent, la saison estivale est terminée.

À la fin de cette semaine, les cafetiers vont devoir replier leurs installations qui devront se limiter aux autorisations annuelles.

Si ces terrasses satisfont les nombreux consommateurs qui s'y attablent dès les premiers rayons de soleil, les avis sont moins enthousiastes quand on interroge les riverains qui déplorent les nuisances sonores et les passants qui dénoncent leurs débordements et la réduction de l'espace piéton.

Dans le 12e, les débordements sont heureusement exceptionnels, ce qui n'est pas le cas dans certains arrondissements centraux comme le montrent les rapports de Bruitparif et les alertes de Météo BRUIT Paris. 

Eugène Alfred Hénard, né le 22 octobre 1849 à Paris, où il est mort le 19 février 1923, est un architecte et urbaniste français.

Fils de l'architecte Antoine-Julien Hénard (architecte de la Mairie du 12e et de Notre-Dame de la Nativité de Bercy), il fut adjoint au directeur des services d'architecture de l'Exposition universelle de 1900 et membre fondateur de la Société française des urbanistes en 1911.

Eugène Hénard est l'inventeur des « ronds-points » ou sens giratoires, appelés à l'époque carrefours à sens giratoire. Les premiers virent le jour à Paris en 1906.

Les élus parisiens et tout particulièrement ceux du 12e seraient bien inspirés de relire les articles concernant cette invention.

Agrandissement de la place de l'Opéra

Imaginez un architecte qui définit avec précision l'emplacement des éléments décoratifs ou de confort de la maison qu'il conçoit avant de se préoccuper de la distribution des pièces, de l'arrivée et de l'évacuation des fluides ou encore de la luminosité des lieux de vie.

C'est un peu l'impression que nous avons éprouvée en sortant de la réunion publique du 9 octobre destinée à présenter aux habitants le programme des aménagements retenus pour Embellir le quartier Vallée de Fécamp-Bel Air.

On se demande d'ailleurs qui est l'architecte de cette opération : le collectif des habitants qui ont participé à la concertation, les élus d'arrondissement dont le contrat s'achèvera avant la fin des travaux ou les services techniques de la ville dont la carrière dépend indirectement des occupants de l'Hôtel de Ville ?

Bien que Paris soit par nature une ville du quart d'heure, sa densité de population ne lui permet pas de vivre sans que l'on ait défini les canaux par lesquels ses habitants sont ravitaillés, ses équipements entretenus, les secours possibles, un accès aisé des actifs à leur lieu de travail et de tous aux lieux de soin, d'achat, de culture ou de loisir parfois éloignés de leur domicile.

C'est évidemment pour cela que, comme le préconise l'ademe, la mise en place de quartiers apaisés n'est possible que si elle s'appuie sur un plan de circulation et que les zones apaisées n'entravent en aucun cas les voies principales sous peine de mort du quartier.

Plan d'une ville romaine

Or ce 9 octobre, de Plan de circulation du quartier (*) s'intégrant dans celui de l'arrondissement qui lui-même s'inscrit dans celui de la ville, il n'en a été nullement question.

La présentation s'est immédiatement focalisée sur la végétalisation des rues, la création de rues aux écoles (déjà bien engagée et dont nous approuvons le principe) et l'apaisement de lieux dont le choix nous a stupéfait tant ils sont déjà parmi les plus tranquilles du quartier : rue Montera, rue de Toul, rue de la Véga, rue des Jardiniers, rue Edouard Robert !!!

Rien par contre sur des lieux dont l'apaisement devrait s'imposer comme la rue Louis Braille, le côté pair du boulevard de Picpus au niveau de la station de métro Bel-Air ou les cinq carrefours que traverse l'axe Bizot-Netter entre la Porte de Charenton et le Cours de Vincennes.

Parfois sur un plan, on voit poindre le changement de sens voire la fermeture d'une rue (Edouard Robert, Montera, Montempoivre, Mousset-Robert) qui démontre qu'un plan de circulation modifié existe mais n'a, vraisemblablement pour des raisons tactiques, pas encore été dévoilé. L'axe Bizot-Netter comme la place Sans-Nom sont des sujets si sensibles que nos élus ont semble-t-il prescrit une anesthésie préalable.

(*) le périmètre du quartier faisant l'objet de cette phase d'embellissement ne répond à aucune définition administrative ou politique connue et il n'est jamais dit sur quels critères il a été tracé.

La place de l'Île de la Réunion en 2011

Sur la place de l'Île de la Réunion se trouve la partie sud de l'ex-barrière du Trône (pavillon d'octroi et colonne). Il y a quelques mois, nous déplorions l'état de cette place  qui nous paraissait en infraction par rapport à ce que l'on attend des abords d'un monument historique.

Effet induit par notre article ou prise de conscience simultanée d'un responsable, peu importe, mais c'est avec une grande satisfaction que nous avons constaté qu'une récente intervention des services de la ville avait redonné un peu de dignité à cette place.

La place de l'Île de la Réunion le 16/10/24 (Cliquez pour agrandir)

Il y a quelques jours, nous sommes tombés sur cette photo prise le 2 décembre 1920 par Charles Lansiaux qui ne manquera pas d'intéresser ceux d'entre-vous qui se passionnent pour l'histoire du quartier.

Cliquez pour voir les nombreux détails que contient cette photo

Si vous ne l'avez pas encore noté sur vos agenda, nous vous rappelons que mercredi prochain 9 octobre 2024 à 19 heures se tiendra dans l'école du 83 avenue Michel Bizot une réunion publique dédiée à la démarche Embellir Votre Quartier Vallée de Fécamp - Bel Air !

Au cours de cette réunion, la Mairie du 12e et les services de la Ville nous présenteront le programme des aménagements prévus à l'issue de la concertation avec les habitants et des études menées par les services de la ville.

Comme vous peut-être, nous avons lu sur la base décider.paris.fr quelques unes des 208 idées et propositions formulées par des habitants. Comme vous probablement, nous ignorons tout des décisions prises pour les intégrer ou non dans cette opération qui a pour but d'embellir et de rendre plus agréable à vivre notre quartier.

Pour nous préparer aux annonces qui seront faites lors de cette réunion, nous avons relu les réflexions que nous avaient inspiré cette démarche et le cadre imposé par l'exécutif municipal. Nous vous suggérons de faire de même.

Le 24/11/2023, dans Comment embellir Bel-Air Sud ? nous prenions "embellir" au pied de la lettre et avions listé 16 actions pouvant y contribuer sans nécessiter des travaux lourds. Citons-en quatre :

• Achever l'allée verte avenue Daumesnil en commençant par supprimer le stationnement entre la rue de La Vega et la rue du Colonel Oudot.
• Retirer tous les Permis de Végétaliser les pieds d'arbres et les remettre au standard parisien (grilles Davioud sauf exceptions).
• Rénover selon le motif d'origine le sol du trottoir devant les écoles Daumesnil (en ne touchant pas aux bancs qui en donnent l'identité).
• Entreprendre une rénovation totale (en une fois) de tous les bancs Davioud et des autres.

Le 08/03/2024, dans Embellir notre quartier : réel objectif ou prétexte ? nous exprimions notre perplexité face à l'interprétation de la ville qui associe embellir et transformer (Embellir votre quartier : transformer, apaiser et végétaliser vos quartiers !) et prévient : le programme entrepris devra respecter certains grands principes portés par la Ville de Paris. Si ces principes font l'unanimité, leur but est le plus souvent la sécurisation, l'apaisement, l'inclusion. En dehors de la végétalisation, on peine à comprendre comment de telles actions néanmoins souhaitables, pourraient embellir notre quartier.

Le 21/06/2024 enfin, dans Embellir le quartier, le rendre plus agréable à vivre ou avant tout cyclable ? nous avons manifesté notre crainte de voir les arguments en faveur de la "cyclabilité" du quartier prendre le dessus sur tous les autres et conduise à aménager le plan de circulation au détriment des livreurs, des bus, des automobiles et même des piétons (voir ici).

Cette réunion d'information à destination des riverains est organisée par l'Hôpital Armand-Trousseau mardi 8 octobre 2024 à 19h30 (Amphithéâtre Sorrel – porte 18 du bâtiment Chigot).

Nous avons signalé ce projet le 22/06/2023 (Séance de la Commission du Vieux Paris).
L'Hôpital Armand Trousseau explique le projet IDEAL ici : Construction de l'Institut des pathologies du Développement de l’Enfant et de l’AdoLescent (IDEAL).
Le Permis de Construire [PC 075 112 23 P0040] est affiché depuis le 30/04/2024.
La Mairie du 12e a [discrètement] annoncé cette réunion sur son site et dans sa lettre d'information du 19 septembre.

La maitrise d’œuvre de l’opération a été confiée au cabinet a+samueldelmas architectes qui précise : le projet architectural, est entièrement pensé autour du parcours de l’enfant. Il met l’accent sur la végétalisation et les espaces extérieurs sécurisés. 

Angle av Dr Arnold Netter / rue de Rambervillers

Cette construction en R+4 qui comportera plusieurs terrasses végétalisées avec des patios plantés en pleine terre, située à l’angle de l’avenue du Docteur Netter et de la rue de Rambervillers, nécessite la démolition partielle de l’actuel bâtiment Pallez.

• Début des travaux  : octobre 2024
• Livraison : été 2027

La Commission du Vieux Paris (CVP) est le plus souvent consultée sur des projet de démolition construction avancés ayant même déjà fait l'objet de demandes en bonne et due forme. Fort heureusement il arrive parfois qu'elle soit consultée sur la faisabliité d'un projet. C'est le cas de celui concernant le 143 rue de Picpus qui a été examiné par la CVP lors de sa séance du 7 mai dernier.

Cette adresse figure sur le Plan Local d'Urbanisme bioclimatique (PLUb) en cours d'élaboration où elle fait l'objet d'une réserve prévoyant d'y créer un espace de logistique urbaine.

Le projet ne concerne que le 143 à l'exclusion du 143bis

Nous avons pour la dernière fois traité ici de la gare routière de Paris-Bercy il y a près d'un an : le 26 octobre 2023 sous le titre  : La gare routière de Bercy-Seine : Paris mérite mieux.

Aujourd'hui pour faire le point, nous avons choisi de vous orienter vers ces quatre articles publiés dans la presse.

07/09/2023 Le Monde

La gare routière de Paris-Bercy sera fermée après les Jeux olympiques 2024

La mairie prévoit ensuite de « renouveler la gestion et il sera interdit au futur gestionnaire d’y mettre des cars de tourisme longue distance », a annoncé, jeudi, Emmanuel Grégoire.

18/07/2024 Autorité de Régulation des Transports (ART)

Gare routière de Paris-Bercy : l’Autorité de régulation des transports publie son étude relative aux besoins du secteur, aux scénarios d’accueil des autocars et à leurs conséquences.

18/07/2024 La Tribune

Le déménagement de la gare routière de Bercy n'est « pas envisageable » cet été pour l'Autorité de régulation des transports

18/07/2024 Le Parisien

Paris : la mairie renonce à fermer la gare routière de Bercy en 2024

Contacté par l’AFP, l’entourage de l’adjoint aux mobilités David Belliard a indiqué qu’un déménagement dès 2024 n’était plus d’actualité et que « l’horizon » de la fermeture était désormais celui du « courant de l’année prochaine ».