Le Quartier Bel-Air Sud

Comme vous, nous l'espérons, l'oeil du quartier prend quelques jours de vacances. Il est allé voir comment l'on vivait dans d'autres villes du monde.

Saurez-vous reconnaître ces villes à l'examen des photos que nous publions ?

Quatrième destination :

Ou se trouve aujourd'hui l'Oeil du quartier ?

Notre précédente destination :

C'était bien à Londres (un tel bus et un tel taxi n'existent nulle part ailleurs), que se trouvait l'oeil du quartier.

Située à environ 400 km de Paris, Londres a pris, sur les transports, l'architecture ou le commerce, des options qui sont souvent comparées à celles prises par Paris.

Mais, la principale caractéristique de Londres est l'absence d'intra-muros : le Grand Londres existe administrativement depuis 1965. Il rassemble 7,5 millions d'habitants sur 1600 km2 (à comparer aux 2,2 millions d'habitants de Paris sur 105 km2).

Londres fait ces jours-ci l'actualité avec le lancement du Barclay’s Cycle Hire.

Le 9 août 2007, Ken Livingstone (le maire travailliste de Londres de l'époque) déclarait: "J’ai vu fonctionner le système parisien de vélos en libre service, j’en ai discuté avec le maire de Paris. C’est un succès populaire incontestable. J’ai demandé à la direction des Transports de la Ville d’étudier le dispositif parisien et de faire des propositions adéquates pour Londres".

Vendredi 30 juillet 2010, Boris Johnson (l'actuel maire conservateur de Londres), lui-même cycliste pratiquant, a lancé le Barclay’s Cycle Hire : 6.000 vélos disponibles dans environ 400 emplacements répartis dans le centre de la capitale accessibles dans des conditions très semblables à celles de Vélib'.

A Londres, le cycliste décontracté, qui irait travailler en tenue de ville, ou même dont le vélo aurait des garde-boues, est très rare. Les déplacements à vélo restent plutôt sportifs.

Souhaitons que le Barclay's Cycle Hire soit un succès qui entraîne une amélioration du réseau cyclable londonnien.

Cliquez sur les photos pour les agrandir

Comme vous, nous l'espérons, l'oeil du quartier prend quelques jours de vacances. Il est allé voir comment l'on vivait dans d'autres villes du monde.

Saurez-vous reconnaître ces villes à l'examen des photos que nous publions ?

Troisième destination :

Ou se trouve aujourd'hui l'Oeil du quartier ?

Notre précédente destination :

Bien vu, "l'expat", l'oeil du quartier se trouvait effectivement au Caire :

Le Caire, capitale de l'Egypte compte une population de 8,5 millions d'habitants (4 fois celle de Paris).

A la photo que nous vous avons soumise, on peut opposer des vues fort différentes de la ville comme celle de l'université ou du métro :

La rapide croissance du Caire est à l'origine de sa pollution (de l'atmosphère et du sol) particulièrement élevée. On compte actuellement plus de deux millions de voitures au Caire, dont 60% ont plus de dix ans.

Comme vous, nous l'espérons, l'oeil du quartier prend quelques jours de vacances. Il est allé voir comment l'on vivait dans d'autres villes du monde.

Saurez-vous reconnaître ces villes à l'examen des photos que nous publions ?

Deuxième destination :

Ou se trouve aujourd'hui l'Oeil du quartier ?

Notre précédente destination :

Mercredi dernier, L'oeil du quartier se trouvait à Venise :

Venise, ville italienne capitale de la Vénitie comptait 268 993 habitants début 2008.

Célèbre pour ses canaux, sa place Saint-Marc, son palais des Doges, son carnaval et ses gondoles qui ne sont plus guère utilisées que par les touristes en raison de leur coût prohibitif. Il n'en restait que 425 en 2009.

Les Vénitiens utilisent surtout des bateaux-autobus, appelés vaporetti.

Comme vous, nous l'espérons, l'oeil du quartier prend quelques jours de vacances. Il est allé voir comment l'on vivait dans d'autres villes du monde.

Saurez-vous reconnaître ces villes à l'examen des photos que nous publions ?

Première destination :

Ou se trouve aujourd'hui l'Oeil du quartier ?

Notre précédent et dernier Oeil sur l'architecture du quartier :

Il portait sur la Cinémathèque Française et Bibliothèque du film qui occupe l'un des plus remarquables bâtiments contemporains du 12e. Situé au 51 rue de Bercy, cet édifice construit en 1994 pour l'American Center est l'oeuvre de Frank Owen Gehry assisté de François Jullien et Roger Saubot

Racheté en 1996 par le Ministère de la Culture et de la Communication après la fermeture de l'American Center, il a été reconfiguré en 2003-2006 par les architectes Dominique Brard, Olivier Le Bras et Marc Quelen pour accueillir la Cinémathèque Française.

Frank Owen Gehry (Frank Owen Goldberg né le 28 février 1929 à Toronto) est un architecte américano-canadien. Professeur d’architecture à l’Université Yale, il est considéré au début du xxi^e siècle comme un des plus importants architectes vivants. Ses constructions sont généralement remarquées pour leur aspect original et "tordu" qu'illustre bien le Musée Guggenheim de Bilbao :

Depuis le 1er janvier, nous avons publié près de 180 articles.
Comme chaque année, en cette période estivale, nous allons réduire un peu le rythme de nos publications pour mieux rebondir à la rentrée.

Cette série de l'Oeil du quartier vous invite à porter votre regard sur les édifices remarquables de notre arrondissement : nous vous soumettons les photos de bâtiments connus ou plus confidentiels ; à vous de les identifier, nous dire si vous en connaissez l'architecte et nous faire partager votre appréciation les concernant.

Cinquante-et-unième coup d'oeil :

Quel est cet édifice ? En connaissez-vous l'architecte ? Qu'en pensez-vous ?

Notre précédent coup d'oeil :

Est-il besoin de préciser qu'il s'agissait de la Gare de Lyon ?

Ouverte officiellement au public le 12 aout 1849, la gare de Lyon (I) n'est alors qu'un bâtiment de planches (baptisé l'Embarcadère) qui faisait face à la Maison d'arrêt dite "prison Mazas".

En 1855, la gare de Lyon (II) fut construite sur des plans de François-Alexis Cendrier (1803-1893) comme terminus des lignes de la compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon (P.L.).  Cette gare est détruite partiellement par un incendie lors de la Commune de Paris en 1871 et reconstruite à l'identique.

En 1900, les voyageurs visitant l'Exposition universelle de Paris arrivent dans une nouvelle gare de Lyon (III) à 13 voies, dessinée par l'architecte Marius Toudoire (1852-1922). Elle dispose désormais d'une façade sur la place Diderot et d'un beffroi, haut de 67 mètres que l'on appelle Tour de l'Horloge.

Marius Toudoire fut également l'architecte de la gare Saint-Jean de Bordeaux (1889 à 1898) et de la gare de Toulouse-Matabiau (1903 à 1905).

Cette série de l'Oeil du quartier vous invite à porter votre regard sur les édifices remarquables de notre arrondissement : nous vous soumettons les photos de bâtiments connus ou plus confidentiels ; à vous de les identifier, nous dire si vous en connaissez l'architecte et nous faire partager votre appréciation les concernant.

Cinquantième coup d'oeil :

Quel est cet édifice ? En connaissez-vous l'architecte ? Qu'en pensez-vous ?

Notre précédent coup d'oeil :

Si vous n'êtes pas passés depuis longtemps devant le 20 avenue Armand Rousseau, vous n'avez peut-être pas reconnu le Lycée Elisa Lemonnier récemment rénové.

Le lycée Élisa-Lemonnier rénové par les architectes Jean Léonard et Martine Weissmann, a été inauguré le 1er octobre 2009 après trois ans de travaux qui l’ont amélioré en plusieurs points. Tout en gardant le même volume, il a tout d’abord été restructuré et modernisé de telle sorte qu’il abrite bien plus d’espaces de travail et qu’il peut, de ce fait, accueillir plus d’élèves (1.100 actuellement, 1.300 à l’avenir).

Dans le 12e, le cabinet Léonard-Weissmann a réalisé en 1994 le foyer pour handicapés situé à l'angle de la rue Corbineau et de la rue Henri Desgranges (Photo ci-dessous. Crédit Archiguide).

Cette série de l'Oeil du quartier vous invite à porter votre regard sur les édifices remarquables de notre arrondissement : nous vous soumettons les photos de bâtiments connus ou plus confidentiels ; à vous de les identifier, nous dire si vous en connaissez l'architecte et nous faire partager votre appréciation les concernant.

Quarantième-neuvième coup d'oeil :

Quel est cet édifice ? En connaissez-vous l'architecte ? Qu'en pensez-vous ?

Notre précédent coup d'oeil :

Cette façade est celle de l'entrée historique de l'hôpital des Quinze-Vingts située 28 rue de Charenton.

Les Quinze-Vingts. - Ancien hôpital fondé à Paris en 1254, par Saint Louis pour 300 ( = 15 fois 20) gentilshommes à qui les Sarrasins avaient crevé les yeux et que le roi avait ramenés de la Palestine avec lui. Postérieurement on y admit toutes sortes d'aveugles. Cet hôpital avait été originairement bâti entre le Louvre et le Palais-Royal ; Louis XVI le transféra en 1780 dans l'ancien hôtel des Mousquetaires noirs, rue de Charenton.

L'administration de l'hôpital fut alors donnée au département de la Seine; elle fut attribuée au ministre del'intérieur par le Directoire, fut rendue à la grande aumônerie sous la Restauration, et revint en 1830 au ministère de l'intérieur.

Les bâtiments ont été reconstruits à partir de 1957, le Centre hospitalier national d’ophtalmologie (CNHO) des Quinze-Vingts est toujours un hôpital spécialisé dans les maladies des yeux. Il ne fait néanmoins pas partie de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP).

Et comme toujours, si vous voulez en savoir plus sur un édifice du quartier Aligre Gare de Lyon, reportez-vous au riche commentaire que nous a fourni Robert sur l'histoire de cet hôpital.

Cette série de l'Oeil du quartier vous invite à porter votre regard sur les édifices remarquables de notre arrondissement : nous vous soumettons les photos de bâtiments connus ou plus confidentiels ; à vous de les identifier, nous dire si vous en connaissez l'architecte et nous faire partager votre appréciation les concernant.

Quarantième-huitième coup d'oeil :

Quel est cet édifice ? En connaissez-vous l'architecte ? Qu'en pensez-vous ?

Notre précédent coup d'oeil :

Il est probable q'en raison du recul insuffisant, vous n'avez jamais vu l'immeuble du 108 rue de Picpus sous cet angle.

Il a été construit en 2007-2008 par les architectes Emmanuel Combarel et Dominique Marrec pour Paris Habitat. L'ensemble rassemble 63 logements PLUS repartis sur deux immeubles.

Si l'intérieur comporte un jardin arboré de 820 m2 et classé en Espace Vert Intérieur à Protéger (EVIP) et des façades colorées, les passants doivent se contenter : d'un rez-de-chaussée largement ouvert sur le cœur d'îlot, fermé en limite de propriété par une sorte de maille en inox tressée dont la densité varie en fonction des surfaces. (Source).

Cette série de l'Oeil du quartier vous invite à porter votre regard sur les édifices remarquables de notre arrondissement : nous vous soumettons les photos de bâtiments connus ou plus confidentiels ; à vous de les identifier, nous dire si vous en connaissez l'architecte et nous faire partager votre appréciation les concernant.

Quarantième-septième coup d'oeil :

Quel est cet édifice ? En connaissez-vous l'architecte ? Qu'en pensez-vous ?

Notre précédent coup d'oeil :

Est il utile de préciser qu'il s'agissait de l'église du Saint-Esprit (située 186 avenue Daumesnil, 3 rue Cannebière et 78 rue Claude-Decaen) construite de 1928 à 1935 par l'architecte Paul Tournon.

Le plan de l'édifice s'inspire de celui de Sainte-Sophie à Istanbul. Il est réalisé en béton armé par l'entreprise de François Hennebique, avec un revêtement de briques rouges de Bourgogne. Le programme décoratif retrace l'histoire de l'église militante puis triomphante, du 2e au 20e siècle, et fait appel aux Ateliers d'Art Sacré, composés des artistes suivants : Maurice Denis, Georges Desvallières, Nicolas Untersteller et Élizabeth Branly pour la peinture murale et la «fresque» ; Carlo Sarrabezolles pour la sculpture ; Louis Barillet, Paul Louzier et Jean Herbert-Stevens pour les vitraux ; Raymond Subes pour la ferronnerie ; et Marcel Imbs pour la mosaïque et les cartons des vitraux de la crypte.

Paul Tournon (1881-1964) est un architecte français qui s'est rendu célèbre pour la réalisation d'une douzaine d'édifices religieux en béton armé, en France et au Maroc. Les autres réalisations parisiennes de Paul Tournon sont :

• 1925 : Pavillon des architectes et pavillon de la Provence de l'Exposition internationale des Arts Décoratifs et industriels modernes
• 1931 : Pavillon des missions à l'Exposition coloniale internationale de Paris
• 1931-1932 : laboratoire d'Edouard Branly, Institut catholique de Paris, 21 rue d'Assas, dans le 6e
• 1937 : Pavillon pontifical à l'Exposition internationale des arts et techniques de la vie moderne à Paris
• 1947 : Cinéma Le Colisée, avenue des Champs Elysées, dans le 8e arrondissement de Paris
• 1958-1965 : Cité internationale des arts, rue de l'hôtel de ville dans le 4e arrondissement de Paris avec Olivier-Clément Cacoub

Les plus curieux d'entre-vous pourront lire le livre Paul Tournon architecte de Giorgio Pigafetta et Antonella Mastrorilli (version limitée accessible en cliquant sur la couverture reproduite ci-dessous).