Le Quartier Bel-Air Sud

Vous vous souvenez sûrement de cette réplique du film d'Étienne Chatiliez La vie est un long fleuve tranquille « C'est lundi, c'est ravioli ! ».

Nos concitoyens qui ont choisi de faire quotidiennement leurs courses alimentaires dans les commerces de proximité indépendants sont probablement condamnés chaque lundi à ce régime,.

Alors que le débat sur l'ouverture des commerces le dimanche revient régulièrement à la une de l'actualité, que la candidate socialiste à la mairie de Paris affiche des positions fluctuantes sur le sujet, nul ne parle de la fermeture du lundi des commerces indépendants.

Ainsi, la rue du Rendez-Vous qui est pourtant l'une des plus en vue de l'arrondissement pour le commerce de bouche, présente le lundi, à quelques exceptions près que nous saluons, le sinistre paysage de rideaux baissés :

rue du Rendez-Vous un lundi (en couleurs les commerces ouverts)
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Les art. L221-2, L221-4 et L221-5 du code du travail, imposent le principe d'un jour de repos obligatoire, chaque semaine le dimanche.

• on ne peut faire travailler plus de 6 jours par semaine un même salarié.
• le repos hebdomadaire doit être de 24 heures minimum
• ce repos doit être donné le dimanche.

La fermeture un autre jour de semaine est compréhensible de la part de commerces à structure familiale ou de ceux qui n'emploient qu'une ou deux personnes. Mais pourquoi dans une rue commerçante ferment-ils presque tous le lundi ? C'est une particularité française qui surprend bien des visiteurs étrangers.

L'importance du commerce de proximité pour assurer la vitalité et la convivialité des quartiers parisiens est unanimement reconnue et nous nous y associons. Mais pourquoi la proximité devrait-elle aller de pair avec petites structures familiales ?

L'avenir du commerce de proximité passe selon nous par la disponibilité de locaux de surface suffisante, exploitée par une équipe prête à répondre à l'attente des citadins d'aujourd'hui. Les grandes surfaces alimentaires l'ont bien compris en ouvrant nombre se superettes qui répondent à ces critères avec entre autres des horaires étendus et l'ouverture 6 jours ou 6 jours et demi sur 7.

Rappelons les noms officiels des trois marchés les plus fréquentés par les habitants du quartier Bel-Air :

Marché Porte Dorée est le nom officiel du marché qui se tient les jeudis et dimanches avenue Daumesnil et qui a remplacé l'ex-Marché Poniatowski depuis 2009.

Marché Daumesnil (et non marché Reuilly comme le désignent ceux qui sont mal informés, ici ou là) est le nom du marché qui se tient les mardis et vendredis boulevard de Reuilly (entre la place Félix Eboué et le métro Dugommier)

Marché Cours de Vincennes est sans surprise le nom de celui qui se tient les mercredis et samedis sur le Cours de Vincennes.

Les autres marchés du 12e sont :

• Marché Bercy
• Marché couvert Beauvau (marché d'Aligre)
• Marché découvert Beauvau (marché d'Aligre)
• Marché Ledru-Rollin
• Marché St Eloi

L'utilisation de l'espace public par des entreprises privées est une aubaine

• pour les cafés-restaurants qui en toutes saisons peuvent acueillir les fumeurs
• pour les commerçants qui améliorent leur visibilité
• pour la ville qui touche des droits lucratifs.

Il ne faut donc pas s'étonner de son extension le plus souvent régulière mais parfois illicite et débridée.

Disons-le d'emblée, dans notre quartier le phénomène n'a rien à voir avec celui que vivent les habitants de certains quartiers du centre de Paris et que dénoncent des associations comme Accomplir, S.O.S. Paris ou encore récemment Vivre le Marais.

Rue de Seine (6e) - Photo Vivre Paris

Il nous a paru néanmoins utile de rappeler les conditions dans lesquelles la Mairie de Paris, moyennant perception de droits de voirie, autorise certains commerçants à utiliser une partie de l'espace public pour développer leur surface commerciale.

Un règlement (cliquez sur l'image à droite pour le télécharger) précise les conditions dans lesquelles peut être autorisée l'installation des étalages et terrasses sur la voie publique ainsi que des contre-étalages et contre-terrasses, des commerces accessoires aux terrasses et des dépôts de matériel ou objets divers devant les boutiques. Il est assorti d'un cahier de recommandations remarquablement bien fait (6,3 Mo à télécharger ici).

Le tarif des droits d'une extrême complexité est accessible ici.

Et dans le 12e ?

Vous pouvez consulter sur cette page la liste et les caractéristiques des étalages et terrasses accordées dans le 12e. Vous pouvez également y télécharger le document que tous les commerçants bénéficiaires ont l'obligation d'afficher.

La Poste est-elle dispensée d'appliquer cette règlementation ?
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Nous espérons que vous avez passé des vacances agréables et profitables.

Comme vous et vos enfants, notre blog effectue aujourd'hui sa rentrée bien qu'il n'ait en vérité pas tout à fait fermé :

• nous avons publié 15 articles en juillet et 18 en août
• vous avez formulé 23 commentaires en juillet et 7 en août.
• vous nous avez rendu en moyenne 402 visites quotidiennes en juillet et 427 en août.

Vous craignez d'avoir manqué une information ? Il est encore temps de lire ces articles :

• La question du mois de juillet (concerne les Sanisettes)
• Les dernières stations service
• Metro Bel-Air : la RATP nous a entendu
• T3 : la station Baron Le Roy bientôt reliée à Bercy
• La question du mois d'août (concerne le square Charles Peguy)
• La maternelle Netter se refait une beauté
• Encombrants : que faire de plus ?
• Pub Pub Pub !
• Nouvel itinéraire cyclable à Bel-Air Sud

Vous pouvez aussi parcourir la liste des publications d'été : ici celle de juillet et là celle d'aôut.

bonne rentrée !

On peut lire sur Paris.fr : Adopté à l'unanimité de la majorité municipale lors de la séance du conseil de Paris du 21 juin 2011, le nouveau réglement local de publicité, des enseignes et pré-enseignes, est entré en vigueur ces derniers jours. Il devrait réduire d'environ 30% la densité publicitaire sur le territoire parisien.

La réalité est quelque peu différente :

C'était trop beau ! La porte de Charenton avait été débarrassée des panneaux publicitaires qui, en 2000 alimentaient déja le débat.

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Finalement, quelques années après cet article, les panneaux visibles en direction de la porte de Bercy ont été supprimés.

Après avoir été rénovés, ceux visibles avant d'avoir traversé la rue de Charenton avaient heureusement disparu depuis la rénovation plutôt réussie de la porte de Charenton. C'était sans compter sur JCDecaux et ses juteux contrats avec la ville de Paris. Le 23 juillet, deux panneaux double-face tout neufs étaient installés.

Le 23 juillet porte de Charenton

Profitant de cet événement, nous avons parcouru dans les deux sens l'ensemble des boulevards Soult et Poniatowski et avons constaté la présence de 30 panneaux de grande dimension en visibilité depuis les voitures et le Tramway qui le traversent. La grande majorité se trouve sur la partie "Bercy" du boulevard Poniatowski.

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Rappelons les mesures introduites par le Règlement Local de la Publicité adopté en juin 2011 :

• la mise en place d'un zonage simplifié et harmonisé sur l'ensemble des 20 arrondissements,
• la suppression des zones de publicité élargie. Paris sera désormais en zone de publicité restreinte ou interdite,
• la réduction des formats des affiches publicitaires et particulièrement la suppression des supports de 12m² (920 dispositifs, dits «4x3» implantés principalement dans les quartiers bordant le périphérique),
• l'interdiction de la publicité sur une longueur de 50m dans la rue de part et d'autre de l'entrée principale des établissements scolaires (à l'exception des mats et colonnes portes affiches à vocation culturelle),
• la possibilité d'insérer une publicité d'une surface maximale de 16m² dans une bâche ornée d'une composition décorative originale est ouverte afin de favoriser l'insertion des chantiers dans le paysage de la rue,
• la limitation de la publicité lumineuse, désormais restreinte aux toits terrasses,
• la limitation de la publicité sur les véhicules,
• l'interdiction de tout dispositif intrusif et de tout dispositif de comptage d'audience

Avec moins de 350 voitures pour 1000 habitants, Paris est de loin le département le moins pourvu en automobiles. Néanmoins, même peu nombreuses et roulant peu, ces voitures nécessitent d'être alimentées en carburant, une opération qui tend à devenir de plus en plus difficile intra-muros.

Selon la Fédération nationale de l'artisanat automobile (FNAA), les 122 stations actuellement dans Paris risquent de n'être plus que 39 en 2020 en raison des normes environnementales et de la concurrence des stations en périphérie et notamment celles liées aux hypermarchés qui fournissent 60% du carburant consommé.

Edward Hopper : Gas (1940)

 Aujourd'hui, si nous avons bien compté, le 12e compte encore 10 stations service :

• Station Service - Garage du XIIe, 123 Rue de Charenton
• Station Service Total - Relais de Bercy, 238 Rue de Charenton
• Station Service Total - Paris Charenton, 316 Rue de Charenton
• Station Service Total Daumesnil, 173 Avenue Daumesnil
• Station Service Esso - Express Lyon Rapée, 36 Quai de la Rapée
• Station Service Total - Relais du Bel Air, 55 Boulevard de Picpus
• Station Service BP - Bd Périphérique Extérieur - Pte de Vincennes
• Station Service BP - Bd Périphérique Intérieur - Pte de Vincennes
• Station Service Total - Garage Nation, 42 Rue de Picpus
• Station Service Total - Paris Reuilly, 32 Rue de Reuilly

à lire sur StreetPress : Les derniers pompistes de Paris

Depuis le 1er janvier, nous avons publié plus de 150 articles, soit une moyenne de 6 par semaine.
Comme chaque année, en cette période estivale, nous allons réduire un peu le rythme de nos publications pour mieux rebondir à la rentrée.

Au 54 boulevard de Reuilly, certains se souviennent encore de la boulangerie Le Fournil de Reuilly qui jouissait d'une fort bonne réputation.

Changement de propriétaire en 2007 et ouverture de la boulangerie atypique Maxence.

Mai 2010, après une première période de fermeture, Maxence développe sa facette "petite restauration", se dote d'une terrasse et devient Maxence k'fé.

Décembre 2010 après plusieurs soubresauts et de longues et inexpliquées périodes de fermeture, Maxence laisse la place à une sandwicherie sous l'enseigne Greedy.

Juin 2013, Greedy, fermé depuis plus d'un an s'apprête à ouvrir une nouvelle fois sous l'enseigne simple et modeste : Artisan Boulanger.

Derrière ces mues successives, se trouve semble-t-il, la même société : S.A.S. Caron. Comment ne pas remarquer son étonnante aptitude à rebondir après de si longues périodes d'inactivité ? 

L'association ARVEM nous rappelle que son 14e Vide Greniers se tiendra Samedi 8 juin 2013 de 8h00 à 18h30 sur le côté pair du boulevard de Picpus (entre la rue Marsoulan et la rue du Rendez-vous).

Les vendeurs sont exclusivement des particuliers.

Après la vague des coiffeurs, des agences immobilières et des opticiens, assiste-t-on à celle des commerces de cigarettes électroniques ? On peut le craindre car, en quelques semaines, trois commerces de ce type ont ouvert avenue Daumesnil :

au numéro 227 :

au numéro 269 :

au numéro 282 :

Alors que les ventes de tabac sont en baisse, le marché de la cigarette électronique explose et attire des convoitises. Moins chère, moins nocive pour la santé... les arguments sont nombreux pour attirer les fumeurs alors que ses effets sur l'organisme sont encore méconnus. La ministre de la Santé Marisol Touraine a d'ailleurs commandé une enquête pour faire une évaluation du « bénéfice/risque ».