Le Quartier Bel-Air Sud

Mercredi 6 février 10h45 dans le Quartier Vert Voûte Bel-Air : le carrefour des rues de Rottembourg et de La Vega qui a fait l'objet d'une concertation entre les élus, la DVD et le conseil de quartier dans le cadre du Quartier Vert est constitué d'une plateforme surélevée propice au ralentissement des voitures et à une bonne cohabitation avec les piétons.
Il n'est pas soumis à une importante circulation de transit. Et pourtant !

Ce matin là, deux voitures particulières et deux voitures postales stationnent sur la plateforme pendant qu'un véhicule technique tente de se garer. Le carrefour est bouché.

En examinant plus attentivement cette photo, on peut également distinguer :

trois deux-roues motorisés en stationnement irrégulier,

deux voitures stationnant sur un emplacement réservé aux voitures postales,

une personne avec un enfant traversant hors du passage piétons

une poubelle de rue surmontée d'un sac contenant vraisemblablement des déchets ménagers,

un dépot sauvage (à l'angle Rottembourg/Michel Bizot).

Cet instantané qui contient de quoi déprimer les membres de plusieurs commissions de notre conseil de quartier (Voirie & Urbanisme, Propreté & Civisme) montre les limites de l'action municipale qui ne pourra porter ses fruits qu'avec le civisme des habitants et le concours de la Prefecture de Police.

Virginie Chardin commissaire de l'exposition Paris en couleurs [qui se tient à l'Hôtel de Ville jusqu'au 31 mars et dont nous vous recommandons la visite] dit à RFI :

«En un siècle, Paris a peu changé du point de vue architectural, en revanche ce qui frappe, c’est que la ville est devenue plus uniforme avec notamment l’obligation de ravaler les façades. Paris est donc moins sale mais moins colorée, aussi».

Le ravalement des immeubles à Paris est en effet une obligation décennale inscrite aux articles L.132-1 à 5 du Code de la Construction et de l’Habitation (C.C.H.). Elle contribue à l’harmonie de notre environnement urbain. Le site de la Ville de Paris fournit toutes les informations sur cette page.

A Paris, l’initiative du ravalement appartient au propriétaire (ou à son représentant) qui doit veiller constamment à la propreté des façades (façade sur rue, sur cour, courette, mur pignon, visibles ou non de la rue, y compris devanture) de son immeuble. Pour faire ravaler son immeuble, il doit remplir un formulaires de demande de ravalement et y joindre entre autres des échantillons des couleurs prévues.

Sachant que, l’accord de l’architecte des bâtiments de France est le plus souvent nécessaire, c'est avec un certain étonnement que l'on découvre la façade parme du 82 avenue de Saint-Mandé :

Tout aussi surprenant est l'état pitoyable de la façade de l'Hôpital Armand Trousseau sur l'avenue Arnold Netter.La loi ne s'applique-t-elle pas aux bâtiments publics ?

Alors que le Président de la République a adressé des voeux aux Français attablé à un bureau sur lequel trônaient un encrier, un tampon buvard et un éphéméride, faut-il s'étonner que Paris soit l'une des dernières capitales européenne dans laquelle les PV de stationnement sont encore rédigés au stylo-bille ?

Selon un article publié le 8 janvier par le quotidien Métro, cet archaïsme va bientôt disparaître :

Les PV passent à l’électronique
Une expérimentation est lancée dans six villes, dont Paris
L’expérimentation sera réalisée au cours du premier semestre 2008 dans six villes françaises. Les agents de surveillance de Paris (ASP) disposeront prochainement d’ordinateurs de poche qui remplaceront les carnets à souches actuels pour rédiger les procès-verbaux de stationnement.
Les agents n’auront plus qu’à entrer le numéro d’immatriculation du véhicule sur leur ordinateur de poche. Chaque soir, les machines seront connectées à un serveur automatique relié au centre national de traitement des PV situé à Rennes.
Le contrevenant recevra ensuite l’amende dans un délai de deux jours. La souche disparaîtra donc des pare-brise au profit d’un papier, semblable à un ticket de caisse.

Comparé à nombre d'autres capitales, à Paris le Tarif de l'infraction au stationnement n'est pas dissuasif :
« à Londres, assure Denis Baupin, un PV équivaut à vingt-cinq fois le tarif horaire de stationnement ; à Paris, à trois fois seulement ».

Améliorer la productivité des ASP (Agents de Surveillance de Police) ne peut que bénéficier à la qualité de l'espace urbain. Encore faudrait-il que, on ne se limite pas à la verbalisation des infractions au stationnement payant. C'est surtout en agissant sur les autres infractions au stationnement (double file, passages piétons, aires de livraisons ...) que l'on peut réduire la pollution, le bruit et les accidents.

Alors que la Conférence Métropolitaine est déjà une réalité et que Paris Métropole est au centre de la campagne pour les élections municipales, de petites informations montrent que la politique parisienne intègre chaque jour un peu davantage les relations de la capitale avec les communes qui l'entourent.

Si le Tramway des Maréchaux, les couvertures du boulevard périphérique, la piste cyclable de l'avenue de Gravelle, le futur prolongement de la rue Baron Leroy en témoignent, ce communiqué concernant l'extrême est de notre arrondissement relève lui aussi de ce nouvel état d'esprit :

Le passage des Canadiens, qui relie le bois de Vincennes (12e) aux communes de Joinville-le-Pont et de Saint-Maurice (94), a été réhabilité et ouvert au public, piétons, cyclistes et cavaliers. Désaffecté depuis plusieurs années, il avait été aménagé pour les chevaux de course qui couraient à l’hippodrome de Vincennes.

Prochainement sur ce blog, nous vous inviterons au travers d'articles, à mieux connaître nos voisins.

Que vous soyez ou non Vélibiste, lorsque vous repérez un vélo stationné depuis plusieurs jours, en un lieu autre qu'une station Vélib', vous pouvez vous adresser aux services de police ou joindre un conseiller au Centre d’appel au numéro : 01 30 79 79 30

Mieux encore,vous pouvez directement le signaler sur ce formulaire que l'équipe Vélib' met à votre disposition.
Vous permettez ainsi aux agents du service Vélib' de remettre les vélos en station après avoir vérifié leur état.

Nous vous avons informé il y a quelques mois de l'installation prochaine d'un pigeonnier contraceptif dans notre arrondissement.

Ces dispositifs favorisent une meilleure intégration des populations de pigeons en ville et une cohabitation harmonieuse avec les citadins. Mais que se passe t il exactement dans ces pigeonniers ? Réponse en vidéo…

La semaine dernière, les élus en charge et la Direction de l'Environnement ont réuni les conseillers de quartiers participant aux différentes commissions concernées pour leur faire un point sur ce dossier.

La Direction de l'Environnement est à la recherche de l'emplacement le mieux adapté pour installer ce pigeonnier. Il doit idéalement se trouver proche des zones ou les populations de pigeons sont les plus importantes et en un lieu compatible avec les contraintes exprimées par la Direction de la Voirie et des Déplacements et celles imposées par les Architectes des Bâtiments de France.

Le pigeonnier devrait être installé fin mars ou début avril. D'ici là d'autres réunions seront organisées avec cette fois les représentants des associations de protection des animaux dont le rôle est essentiel lors de la mise en route de pigeonniers.

Ce véhicule publicitaire stationne depuis près d'une semaine en face du club Fitness First (17 av A. Netter) dont il assure la promotion. Il se trouve sur un emplacement de stationnement rotatif (limité à 2 heures et assujetti au paiement non résidentiel). On constate qu'il ne porte ni ticket de stationnement, ni autorisation préfectorale ni PV. De quoi donner des idées ...

Nous vous rappelons cependant que si vous voulez stationner gratuitement et en toute légalité dans notre quartier, le sentier de Montempoivre vous offre pour cela 13 places (qui sont selon nos informations les seules de l'arrondissement). Gardez le pour vous.

Le temps de la ville et le temps des citoyens :

Il y a quatre ans, les Conseillers de Quartier de Bel Air Sud étaient consultés en Mairie au sujet de la friche arrachée par la Mairie au Réseau Français de France dans le prolongement du Jardin Charles Peguy.

A la suite de cette première consultation, des idées ont été lancées, des projets ont commencé à être montés et appuyés par l'équipe Municipale, des contacts ont été pris, notamment entre Madame Miri, Directrice alors de l’Ecole Montempoivre, et les représentants des Parcs et jardins de la Ville de Paris.

De ce foisonnement est née l’Association Graine de partage et l’idée pour les habitants et conseillers de quartier, d’obtenir un Jardin partagé, propre à éduquer les plus jeunes au sein même du nouveau Sentier Nature prévu en lieu et place de la friche.

Samedi dernier a enfin eu lieu l’inauguration par Michèle Blumenthal (Maire du 12e) du Sentier Nature et du premier Jardin Partagé de notre quartier.

Le Jardin Partagé résulte d'une convention signée entre l'association Graine de Partage et la cellule "Main Verte" de la DEVE (Direction des Espaces Verts et de l'Environnement) et dont Laurent Delhaye est le représentant dans le 12e.

Les nombreux habitants présents ont découvert cet espace (prochainement) vert aux sons de la fanfare Douzbekistan.Une belle initiative qui prend forme, enfin et qui illustre bien qu’entre le temps des citoyens et celui de la transformation de la ville, il faut donner du temps... au temps.

Nous pouvons comme annoncé, espérer la ré-ouverture du Terrain d'Education Physique en Mars.
L'entreprise Uretek spécialisée dans le relevage et la stabilisation des sols affaissés, était hier sur place :

Demain Samedi 19 janvier à 15h00, Michèle Blumenthal, Maire du 12e et Elisabeth Thévin, Maire adjointe chargée de l'environnement et des espaces verts, nous convient à l'inauguration en musique de l'extension du square Charles Péguy (21 rue Rottembourg).

Ce projet s’inscrit dans le cadre du prolongement de la Promenade plantée, sur le tracé de la Petite Ceinture, dans la continuité du square Charles-Péguy et jusqu’au Bois de Vincennes avec le réaménagement d’une friche urbaine. Le sentier nature de 3000 m2 ainsi réalisé portera la surface totale du Jardin Peguy à près de 16000 m2.
Deux jardins partagés sont inclus dans cette extension. Ils sont délimités par les gardes corps récupérés le long de la petite ceinture toute proche. La première parcelle de 200m2 sera plus spécialement confiée aux scolaires pour le jardinage, la seconde de 125m2 sera elle plus ouverte aux animations et accueil des habitants.
Ils seront gérés par l’association Graine de Partage qui a signé une convention avec la cellule Main-Verte de la Direction des Espaces Verts et de l'Environnement.



La carte des Jardins Partagés de Paris.