Le Quartier Bel-Air Sud

Vous avez probablement remarqué de petits chantiers sur les trottoirs au niveau de certains arrêts du bus 64.

Ces travaux consistent simplement à réhausser les bordures de trottoirs pour offrir de meilleures conditions d’accès aux bus à tous les usagers et plus particulièrement aux personnes à mobilité réduite (PMR). Ils s'intègrent dans le schéma directeur d'accessibilité à la voirie parisienne (pdf de 970ko), remarquable document que nous vous encourageons à consulter.

La Mairie de Paris a mis en ligne une petite video qui résume le sujet. A regarder par tous et à mettre d'urgence en application par ceux d'entre vous qui sont déjà Vélibistes.

Depuis quelques jours, un chantier s'est installé au carrefour Picpus/Dr Goujon/ Taïti.
Certains d'entre-vous auront trouvé sur le site de la Mairie du 12e la réponse à leurs interrogations.

Pour les autres, nous reproduisons les explications données par la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD) :

La commission Voirie et Urbanisme du conseil de quartier Bel-Air Sud avait demandé il y a déjà quelque temps que la traversée de la rue du Dr Goujon au niveau de la rue de Picpus soit sécurisée.
La Municipalité, qui affiche la sécurité des piétons parmi ses objectifs prioritaires, apporte une réponse satisfaisant notre demande :

Les travaux prévus du 13 août au 10 octobre 2007 comprennent :

L’élargissement du trottoir pair de la rue de Picpus au niveau des numéros 86bis et 88 (angle rue du Docteur Goujon) ;

L’élargissement du trottoir impair de la rue de Picpus au niveau du numéro 83bis (angle 1, rue de Taïti) ;

La pose de potelets afin de protéger les trottoirs élargis du stationnement abusif ;

La réfection des caniveaux et bordures ;

La pose d’un nouveau revêtement de trottoir au niveau des travaux

La modification des ouvrages d’assainissement (bouches d’égout) et hydrauliques (bouches de lavage).

Pour satisfaire les plus curieux d'entre-vous, nous publions ci-contre (cliquez pour l'agrandir) le plan des aménagements en cours.

Les travaux ont commencé sur le terrain en prolongement du square Charles Péguy, ancien raccordement de la voie ferrée venant de Bastille à la petite ceinture. On pourrait penser « enfin » car le retard accumulé (près de 2 ans) avant le lancement pouvait faire craindre le pire.

Le projet réalisé par l’architecte paysagiste de la ville de Paris Mme GRENET est axé autour d’un sentier nature traversant la parcelle avec des étapes signalant les micros diversités végétales.
Sur le site les parcs et jardins se chargeront de l’entretien et préserveront le côté sauvageon et indigène de la flore en milieu urbain.

La passerelle de la rue de Rottembourg figurant l’entrée sera inspirée du monde ferroviaire, peut-être une barrière de passage à niveau, puis le cheminement avec desserte aux jardins partagés gérés par l’association Graine de Partage. Les 2 jardins seront délimités par les gardes corps récupérés le long de la petite ceinture toute proche. La première parcelle de 200m2 sera plus spécialement confiée aux scolaires pour le jardinage, la seconde de 125m2 sera elle plus ouverte aux animations et accueil des habitants.Le sentier se terminera par une plate-forme pédagogique équipée de tableaux noirs où enfants et promeneurs pourront se regrouper avant d’amorcer un demi-tour car il n’y aura pas de sortie pour l’instant.
Un jour sûrement, l’accès à la coulée verte par l’avenue Daumesnil se fera par ce nouvel espace vert innovant ouvert au public aux heures des squares.

Les travaux ont commencé en juin pour une durée prévue de 5 mois. L’association Graine de Partage pourrait ainsi démarrer la saison de jardinage dès la fin de l’année 2007 en même temps que l’arrivée des promeneurs.

Annoncés en février dernier, les contresens cyclables se mettent en place dans notre quartier (rue de La Vega, rue de Toul, sentier de Montempoivre, rue Sibuet).

De nombreuses personnes s'en étonnent encore et s'en inquiètent.

Nous les invitons à relire cet article sur Paris.fr et celui là publié par Vincennes à vélo (adhérent à Fubicity).

La nomenclature des rues de Paris nous apprend que Baron Le Roy est le nom attribué le 11 février 1993 à une voie créée dans le cadre de l'aménagement de la partie est de la Zac "Bercy". Pierre Le Roy de Boiseaumarié (1890-1967) est créateur du système français d'appellation contrôlée.

Le PLU, puis l'extension du Tramway à l'Est et enfin le projet de création d'un nouveau quartier dans le secteur Bercy-Poniatovski donnent à Baron Le Roy autant d'occasions de sortir du cercle restreint des professionnels du vin.

Ce héros national français, et ce, à plusieurs titres, est né en Normandie, le 5 avril 1890. Il fut pilote de chasse et fit la guerre de 1914-1918 où il fut reconnu comme héros.

Le père de Pierre aurait eu des démêlés avec les autorités de son pays et dut s’expatrier. Le père se convertit à la viticulture, alors que Pierre s’inscrivait pour devenir avocat. Il a acquis des vignes à Châteauneuf-du-Pape et c’est comme vigneron et avocat qu’il s’est encore attiré la reconnaissance de ses compatriotes qui lui ont fait confiance, avec raison, puisqu’il leur a obtenu la reconnaissance de leurs droits.

Le nom de cet illustre vigneron de Châteauneuf-du-Pape est célébré partout dans le monde du vin. Associé à quelques autres réformateurs de la viticulture française, on reconnaît à Le Roy de Boiseaumarié le principal rôle au sujet de la reconnaissance des appellations d’origine comme on les connaît aujourd’hui.

C’est également Pierre Le Roy, juriste et vigneron qui entreprit les démarches pour faire reconnaître les règles proposées aux vignerons de Châteauneuf-du-pape. Toutes les démarches et procédures s’étalèrent sur plus de 10 ans. Il a fallu attendre en 1935 pour obtenir l’instauration d’un régime des appellations qui reprenait mot à mot ce qui avait été promulgué pour le châteauneuf-du-pape.

Ken Livingstone, le Maire de Londres qui a vu Vélib' lors de sa venue à Paris à l'occasion de l'arrivée du Tour de France, a annoncé qu'il a demandé au "Transport for London" d'examiner la faisabilité d'un système de location de vélos. Il précise :

"Le vélo est un moyen propre, rapide et bon marché pour parcourir Londres et nous en avons vu l'usage augmenter de 83 % depuis que je suis maire.
J'ai vu le système Vélib' à Paris, et en ai discuté avec le Maire de Paris. Il fonctionne réellement et est hautement populaire. J'ai demandé aux responsables du "Transport for London" d'étudier le système parisien et ceux semblables afin d'élaborer des propositions pour un projet qui répondrait aux besoins de Londres.
Je suis sûr que nous pouvons apprendre du succès parisien et des systèmes semblables pour développer l'usage du vélo à Londres"

Tous les détails (en anglais) sur le site de la Ville de Londres

Avez-vous des parents ou des amis qui habitent dans un village de la France profonde ?

Si c'est le cas, il est probable qu'ils pensent que votre vie à la capitale n'a rien de commun avec le milieu rural où ils résident.

Voici pourtant matière à les étonner :

Saviez-vous que le quartier Bel-Air, le votre, comporte quatre sentiers ? Ce seul qualificatif suffit à évoquer la campagne et nous rappelle qu'il y a 150 ans, Bel-Air faisait partie de la commune de Saint-Mandé qui devait à l'époque avoir un caractère champêtre.

• le sentier de Montempoivre, long de 120 mètres et large de 12.
  
• le sentier Briens, long de 15 mètres et large de 4.
  
• le sentier de la Lieutenance, long de 65 mètres et large de 2.
  
• le sentier des Merisiers, long de 100 mètres et large de 1 mètre.
  
  
  Espérons que jamais un Conseiller de Paris ne parviendra à faire voter l'attribution d'une nouvelle dénomination à nos chers sentiers.

Le premier sens giratoire en France vient de fêter ses cent ans. Il a en effet vu le jour le 25 mars 1907 Place de l'Etoile à Paris.
C'est l'urbaniste français Eugène Hénard (*) l'inventeur de ce système de circulation qui impose aux véhicules de tourner tous dans le même sens.

Un siècle après, plusieurs études ont donné raison à Eugène Hénard : les ronds-points seraient deux fois moins dangereux que les carrefours à feux en milieu urbain. Mais ils ne font pas pour autant l'objet de consensus. Automobilistes d'un côté et urbanistes de l'autre lui reprochent :

leur coût (entre 150 000 et 800 000 euros en moyenne).

la segmentation du territoire par les ronds-points (les terre-pleins centraux coupent la vue),

l'inaccessibilité de l'espace aux piétons.

Dans notre quartier, plusieurs rond-points sont sujet à ces critiques : le centre de la place Félix Eboué est totalement inaccessible aux piétons, celui de la place Courteline présente un ilôt qui n'est relié 'au rivage' que par un seul passage piéton, enfin, celui de la place de la Nation offre qu quartier un square (quoi qu'il soit rond) de 7000m2 accessible par deux passages piétons.

Place Courteline

A l'inverse, la place du colonel Bourgoin a été, au cours de la mandature, l'objet d'une transformation conciliant parfaitement la fonction de rond-point avec un espace piéton assurant la continuité du paysage urbain.

A Bel-Air Sud, nous souhaitons qu'elle serve bientôt de modèle pour l'aménagement de la place Sans-Nom qui reste un espace dans lequel le piéton doit encore s'effacer devant l'automobile.

(*)

L'attribution à Eugène Hénard de la paternité du "giratoire" prête toutefois à contestation. En effet, le businessman américain William Phelps Eno (1858-1945), reconnu comme le "Father of traffic safety", serait également l'inventeur du "traffic circle". C'est lui notamment qui a dessiné le Columbus Circle à New York (construction terminée en 1905). Messieurs les historiens, à vous de jouer!

Ne pas confondre Eugène Hénard avec Antoine Julien Hénard (Fontainebleau, 1812-Paris, 1887), architecte de la mairie du XIIe arrondissement.

Non, par ce titre, nous ne faisons nullement allusion au film de François Truffaut, ni encore moins à l'émission de Michel Drucker, mais au lancement de vélib’, le système de vélos en libre service mis en place par la ville dans le cadre du contrat passé avec JC Decaux.

Dans notre arrondissement, 41 stations vous attendent (la quasi-totalité est prête). Vous pourrez ainsi profiter de la circulation apaisée du dimanche pour tester ce système dont on dit déjà qu'il y aura le Paris d'avant vélib’ et le Paris avec vélib’.

Les experts prévoient en effet qu'à terme, vélib’ va entraîner un doublement des déplacements à vélo dans la Capitale.

Si vous avez demandé et reçu votre carte d'abonné annuel, vous êtes prêts à enfourcher un vélo. Dans le cas contraire, vous devrez passer par la borne pour prendre un abonnement d'un jour ou d'une semaine. Les stations vélib’ seront d'ici la fin de l'année au nombre de 1450, soit 4 fois plus nombreuses que les stations de métro.

Un dernier mot : pour que le succès annoncé soit au rendez-vous, n'oubliez jamais que vous devez respecter le code de la route et conserver en permanence la Vélib attitude.

Quelques liens utiles :

Le site officiel de vélib’ : www.velib.paris.fr

Téléchargez le Plan des stations dans le 12eme