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07/11/2006

Des signaux à ne pas s'y retrouver !

medium_Signaux1.jpgAu début des années 70, les premiers panneaux indicateurs d'itinéraires ont été installés dans Paris à l'attention des conducteurs.
Aux plus anciens ils rappelaient la période d'occupation ; aux automobilistes débutants ainsi qu'aux visiteurs, celà apportait une aide apréciable.
Ces panneaux, peu nombreux, balisaient les grands axes et indiquaient les principaux noeuds routiers : Opéra, Bastille, Nation, Gambetta ... Depuis, ils se sont multipliés au risque parfois de faire doûter le conducteur le plus averti.

Une dizaine d'années plus tard sont apparus des panneaux de couleur marron à destination des piétons. Ces panneaux indiquaient les itinéraires les plus courts pour rejoindre tel équipement de quartier ou tel lieu de détente.

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Depuis environ un an, les nouveaux panneaux piétons sont bleus, et comme il n'y a pas eu d'action rétroactive sur les anciens, les piétons en voient de toutes les couleurs.
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medium_Signaux9.jpgTrès récemment est apparue à Paris, une myriade de panneaux indicateurs d'itinéraires pour cyclistes.

On pourrait penser qu'ils sont destinés à informer les usagers du vélo des itinéraires pour lesquels la ville a créé des pistes à leur intention, comme c'est le cas ici au croisement des avenues Michel Bizot et Daumesnil.

medium_Signaux4.jpgSi parfois ils indiquent des voies exclusivement réservées aux cyclistes (photo ci-contre concernant la piste cyclable à contresens rue Abel), le plus souvent, ces panneaux indiquent des chemins que peuvent tout aussi bien prendre les automobilistes que les piétons.
Ainsi, ce panneau situé à l'angle de l'av Daumesnil et de la rue Herard qui n'a aucune raison de s'adresser aux seuls cyclistes !
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Pour être facilement repérable et assimilable, une signalétique doit être cohérente (libellé, couleur, typographie, symbolique) ce qui n'est pas toujours le cas, en particulier en ce qui concerne les établissements hospitaliers.
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Cette enquête nous a donné l'occasion de rencontrer certains panneaux insolites tel ceux-cis (Allée Vivaldi, "Hal" Rothschild) qui ne précisent pas à quel type d'usager il s'adressent. Ou bien ce panneau indiquant le CISP dont la juxtaposition à un panneau 'H" peut prêter à confusion. Enfin, nous restons perplexes à la vue de ces panneaux pour cyclistes qui s'adressent semble-t-il à des initiés ! Si vous savez ce qu'est l'Axe 2, écrivez-nous.
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Dernières interrogations : qui décide de ces implantations ? comment se fait-il qu'elles n'ont jamais fait l'objet de concertation avec les habitants ou d'informations préalables ? et enfin que coûtent-elles ?

02/11/2006

La libération des trottoirs

Il n'est pas de réunion publique ou l'on n'entendent les habitants se plaindre à juste titre de l'envahissement des trottoirs par les deux-roues, en particulier les scooters et les motos. Le cas des deux-roues motorisés (2RM) semble effectivement plus condamnable que celui des vélos : alors qu'on peut exiger d'un cycliste qu'il marche sur le trottoir en tenant son vélo à la main, une moto stationnant sur le trottoir est obligatoirement une moto qui a roulé et roulera (moteur en marche) sur le trottoir.

Dant la situation actuelle de pénurie de places de stationnement pour 2RM (la Fédération Française des Motards en Colère [FFMC] estime à 100 000 le nombre de places manquantes), il n'est pas anormal de voir tant de motos stationnant sur les trottoirs.
Par contre, dès que l'offre pourra être considérée comme suffisante, il sera salutaire pour les piétons que la Police fasse respecter l'article R.417-10 du Code de la Route et verbalise tout stationnement de 2RM sur les trottoirs.

Pour accélérer la création de places de parking 2RM, la ville de Paris déploie depuis peu de nouveaux moyens. Ainsi, on peut voir dans le Marais des emplacements de stationnement pour motos délimités par un simple marquage au sol :

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La FFMC approuve semble-t-il cette solution.
Le problème est de faire respecter ces zones afin qu'elles ne soient pas squattées par les voitures, ... ce qui ne semble pas encore le cas :
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On parvient presque à faire respecter les zones PMR, alors, il suffirait d'un petit effort de la Prefecture de Police pour que chacun stationne sur l'emplacement qui lui est attribué ...

30/10/2006

Rue de Montempoivre superstar

medium_EcoleMontempoivre.jpgOn sait seulement que le sentier de Montempoivre conduisait au lieu-dit du même nom dans la commune de Saint-Mandé. Il est mentionné sur le plan de Roussel (1730). En 1932, une partie du sentier de Montempoivre a été renommée 'rue Messidor'. Le reste constitue la rue de Montempoivre qui ne comporte que 5 numéros : 1, 3, 10, 16 (ou se situe l'école) et 18.

La Porte de Montempoivre n'est souvent connue des parisiens qu'en tant que terminus du bus 29.
Elle n'a eu ni les honneurs d'une sortie du boulevard périphérique, ni celui d'une station de métro, si ce n'est dans l'imagination de Paul Cardon sur le site consacré aux rames de métro Sprague-Thomson.

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A Bel-Air Sud cependant, la rue de Montempoivre est l'objet de tout notre intérêt :

D'abord parcequ'elle se trouve sur la ligne qui nous sépare (administrativement seulement) de Bel-Air Nord avec qui nous allons organiser la prochaine animation de quartier dont l'un des sites sera la placette Montempoivre (appellation non officielle de la placette récemment créée à l'intersection des rues de Montempoivre, la Vega et de l'avenue Michel Bizot).

Depuis bientôt quatre ans, à l'occasion du travail sur le PLU, nous avons été sensibles à son aspect froid, mais attachant qui pourrait la rendre comparable à la rue Watt (avant qu'elle ne soit défigurée).
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Lors d'une réunion entre le conseil de quartier et la Direction des Parcs Jardins et Espaces Verts (DPJEV), nous avons exprimé le souhait de la rendre plus gaie aux passants et en particulier aux enfants se rendant à l'école. Nous avons proposé pour celà que soit mis en place des jardinières qui permettraient de végétaliser les parois des ouvertures visibles de la rue. Nous n'avons malheureusement pas encore reçu le moindre écho à cette proposition.

Plus récemment (le 19 octobre) la réunion publique de notre conseil de quartier s'est tenue à l'école du 16 rue de Montempoivre.

Enfin, depuis Lundi 21, la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD) entreprend les aménagements souhaités par les parents d'élèves, et relayés par le conseil de quartier afin de renforcer la sécurité des abords de l'école.
Les travaux comprennent :
- la création d'un passage surélevé pour piétons à l’angle de la rue de Montempoivre et du boulevard Soult à partir du 23 octobre 2006 ;
- la mise en place des signalisations horizontale (marquage) et verticale (panneaux) correspondantes.

27/10/2006

Au square Montholon aussi ...

Il y a peu, nous vous faisions part de notre admiration pour le jardin Villemin qui apporte des réponses aux attentes des habitants de toutes générations.

Depuis bientôt 4 ans, le conseil de quartier souligne avec insistance le manque d'espace de jeux pour les adolescents au niveau Marie Laurencin - Charles Peguy : Nous l'avons signalé lors du travail sur le PLU, vous en avons reparlé ici et

A ce jour, pas la moindre réponse municipale, porteuse d'un projet ou même d'un espoir ne nous est parvenue.

medium_Montholon.2.jpgSquare Montholon - Source : Paris Neuvième

Lors de la dernière réunion publique du conseil de quartier qui s'est tenue le 19 octobre à l'école de la rue Montempoivre, plusieurs habitants se sont exprimés sur ce sujet. L'un d'eux nous avait, la veille, fait parvenir un courriel dont nous reproduisons ci-dessous un extrait :

... je souhaite vous faire part une nouvelle fois d'une demande d'aménagement du quartier qui me tient à coeur à savoir :
La création d'un espace dédié aux jeux de ballons à proximité de la rue Marie Laurencin.
...nous habitons rue Marie Laurencin, et il n'y a aucun espace pour jouer au ballon. C'est interdit au square Charles Peguy, c'est interdit dans la rue Marie Laurencin, le stade Louis Braille ne semble pas ouvert au public. Quel que soit le lieu où les petits garçons du quartier s'installent pour jouer au foot, cela pose des problèmes de voisinage (rue Marie Laurencin) ou de sécurité (au square).
 Il y aurait pourtant de la place au square Charles Peguy pour y installer un espace pour les jeux de ballon (notamment à la place des tables de ping pong qui pourraient être replacées là où elles se trouvaient auparavant, c'est à dire dans l'allée qui mène de la promenade plantée à la rue de Rottembourg).
Ne pourrait-on pas prendre exemple sur le jardin de Reuilly qui possède un tel espace ?
...


En réunion, les conseillers de Bel-Air Sud ont retenu le principe de déposer un voeu pour formaliser cette demande.

Ce type d'équipement est pourtant largement répandu dans les squares et jardins parisiens. Et justement, l'excellent blog confrère Paris Neuvième vient de nous en signaler un au square Montholon qui n'occupe que 4571 m2 en comparaison avec les 18910 m2 de Charles Peguy.

Il serait vraiment dommage, quand les habitants exriment des besoins en matière d'équipements, que le pouvoir de relais des conseils de quartier se limitent à l'installation de bancs, de parkings pour deux-roues et de corbeilles à papier ....

25/10/2006

Déchets et quartier

Cet été, un certain nombres d’immeubles de notre quartier n’ont plus eu leurs poubelles jaunes ramassées. La raison en était que le tri dans les poubelles jaunes n’était pas réalisé.

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La raison du pré-tri qui est demandé aux habitants correspond à un besoin industriel : trois types de matériaux sont valorisés auprès du SYCTOM et pour ce qui concerne notre quartier, ce tri est effectué dans le Centre de Paris XIII-IVRY
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Si les équipes d’ouvriers se trouvent face à des déchets organiques, face à des sacs fermés de produits non-identifiés, la valorisation des déchets ne pas se faire de manière à répondre aux normes de fonctionnement d’un centre de tri.
Mais d’abord quels sont les produits qui sont revalorisés ?
  • En premier lieu le métal qui est trié automatiquement par une machine identifiant les matériaux lourds
  • Ensuite le carton et le papier
  • Et enfin les plastiques,
    Pour ces deux dernières catégories, le tri se fait par des ouvriers sur un tapis roulant où se trient les déchets « secs ».
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    Dans ces conditions, il est bien évident que lorsque un sac fermé arrive sur la table de tri, il est automatiquement rejeté car les ouvriers n’ont pas le temps matériel de se mettre à ouvrir les sacs puis à identifier les matériaux. Un sac fermé est donc immédiatement mis de coté pour être brûlé.
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    Lorsque trop de sacs fermés ou trop de produits n’ayant rien à faire dans les bacs jaunes se retrouvent sur les tapis de tri, le personnel en charge de la collecte est averti et les bacs jaunes ne sont plus collectés au pied des immeubles.
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    Que deviennent les produits triés? Ils sont conditionnés et revendus à des industriels.
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    Actuellement, les Parisiens trient 25 Kg de déchet par habitant mais en produisent 450 Kg. En Ile-de-France, les habitants des Yvelines sont ceux qui trient de manière la plus efficace, 70 kg de déchets sont ainsi récupérés dans le 78.

    Quel est l’intérêt pour les habitants de trier efficacement ? C’est tout d’abord un intérêt économique : la tonne de déchets coûte à la collectivité 75 euros mais une tonne de déchets trié et revalorisé rapporte 45 euros.
    Il y a bien sûr un intérêt citoyen à tout cela, surtout lorsque l’on visite l’un des centre de tri de la région Parisienne, il est évident que l’impact écologique de la production des déchets pour notre génération et les générations futures n’est pas neutre et qu’il est nécessaire, pour chacun d’entre nous, de faire cet effort de tri.
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    Mais qu’est-ce que SYCTOM? Syndicat intercommunal de l’Agglomération parisienne, le SYCTOM compte 85 communes adhérentes . Il est au service de 5,3 millions d’habitants , le SYCTOM traite les déchets ménagers du territoire le plus peuplé et le plus dense de France.
    Pour notre quartier, la plateforme de tri organise régulièrement des Journées Portes ouvertes mais également des visites pour toute personne se sentant concernée par les problèmes des déchets dans nos villes et désireuses de savoir comment se passe concrètement le tri de nos déchets.
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    Si vous souhaitez participer à la prochaine visite, n’hésitez pas à nous laisser vos coordonnées dans la rubrique contact de notre blog. Reste que si le SYCTOM est une réponse pour traiter en aval le problème des déchets, on peut aussi se demander pourquoi l’amont est tellement générateur d’emballages, des actions sont certainement aussi souhaitables, pour aller plus loin dans une démarche de prévention, le SYCTOM, sur son site, met en liens des sites d’organismes qui travaillent sur la question comme par exemple celui de l’ADEME.

  • 24/10/2006

    On re-parle des Traverses

    Alors que Denis Baupin, lors de la réunion du 27 avril 2006 consacrée au PDP, avait paru agacé par le nombre de demandes de Traverses qu'il avait entendu dans les arrondissements, voilà que le sujet revient avec des signes favorables dans le document (téléchargeable ici) qu'il a remis aux participants lors du séminaire tenu le 29 septembre à Marcoussis (Essonne) sur l'avenir du PDP :

    Poursuite du développement et de la diversification de l’offre de transports collectifs :
    .....
    - diversification de l’offre via une navette fluviale sur la Seine et le développement de lignes de proximité (les Traverses) qui permettent de répondre à de nouveaux besoins de mobilité (senior, visiteurs…)
    .....

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    Les Traverses sont des bus de quartier créés par la Ville de Paris avec le concours de la RATP et du Syndicat des Transports d’Ile de France (STIF).
    La Traverse de Charonne a vu le jour en décembre 2004 dans le 20è arrondissement et la Traverse Bièvre Montsouris relie le sud des 13è et 14è arrondissements depuis décembre 2005. Equipées de minibus fonctionnant au Diester et parfaitement accessibles grâce à leur plancher surbaissé, ces lignes s’intègrent dans des quartiers pentus et mal desservis par les transports en commun classiques. Mis en œuvre en étroite concertation avec les acteurs locaux, ces nouveaux services de proximité redynamisent la convivialité des quartiers.
    Une troisième Traverse verra le jour à la fin de l’année 2006 – début 2007 et relaiera le nord des 18è et 19è arrondissements.

    Vous qui habitez dans une partie de l'arrondissement que vous considérez comme particulièrement mal desservie par les transports en commun de surface (bus), faites-nous part de vos souhaits : quel lieu de l'arrondissement ou quelle station de transport en commun voudriez-vous pouvoir rejoindre au moyen d'une 'Traverse' ?
    Déposez un commentaire (ci-dessous) ou écrivez-nous en n'oubliant pas de préciser la rue dans laquelle vous résidez.

    20/10/2006

    Le Code de la rue en expérimentation

    Etrange : alors que la circulation des vélos est interdite sur les trottoirs (à l'exception des enfants de moins de huit ans), la passerelle Simone de Beauvoir est accessible aux piétons ainsi qu'aux circulations douces (vélos, rollers).
    Annoncée dans tous les écrits concernant la passerelle, ni démentie ni confirmée par une signalisation locale, nous avons pu constater que toutes les circulations douces y étaient effectivement pratiquées :

    medium_IMG_3364.JPG
    Ainsi, alors que circuler à vélo parmi les touristes sur les trottoirs de l'avenue des Champs Elysées ne viendrait à l'idée de personne, alors que le danger créé par des vélos sur les trottoirs de Bel-Air Sud est régulièrement dénoncé par les habitants ... on admet ici que les promeneurs (de la semaine comme du dimanche), cotoyent sans réserve les cyclistes et les rollers. On constate que la cohabitation se passe au mieux et que nul piéton ne semble craindre pour la sécurité de ses enfants ou de son chien.
    Que se passe-t-il donc ? Le cadre peut-être ou bien mémoire de Simone de Beauvoir sont-ils facteurs de tolérance et de respect de l'autre ?

    En pratique, la nouvelle passerelle permet d'expérimenter une mise en place partielle (car il n'y circule aucun véhicule à moteur) du code de la rue :

    Le code de la rue (très bien traité sur le site de l'association VeloBUC) est entrée en vigueur le 1er janvier 2004 en Belgique. Il instaure le principe de prudence, et de priorité du plus faible et vulnérable vis-à-vis du moins faible. La rue n'a pas seulement vocation de circulation, mais est un lieu de vie. Chaque utilisateur doit pouvoir se déplacer en toute sécurité, quels que soient son âge, ses capacités physiques et son moyen de locomotion.

    La ville de Paris montre son intérêt pour le code de la rue en y consacrant l'essentiel de sa lettre des déplacements N°8 (juin 2006).

    medium_13207-small.jpgOui, bien sûr, on est encore loin de l'expérimentation en projet à Londres sur Exhibition road : là, on va supprimer toute sgnalisation (horizntale et verticale), effacer les trottoirs et mettre en pratique la règle de la priorité au plus faible.

    Dans notre quartier, il est un lieu ou la cohabitation des voitures et des piétons mériterait qu'on applique le code de la rue : ce lieu n'est autre que l'avenue Daumesnil et plus particulièrement ses trottoirs-contre-allées de stationnement qui - malgré la récente ré-organisation du stationnement - reste une disposition tout à fait contestable.
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    13/10/2006

    Le Tramway "62" n'est pas loin

    Les travaux de réféction du tapis bitumineux de la chaussée de l'avenue Michel Bizot ont récemment fait apparaitre des vestiges du tramway qui y circulait au début du siècle :

    medium_railstram.JPG
    Voilà une bonne occasion de faire connaissance avec l'ancêtre de notre bus 62 ; le voici prêt à aborder le carrefour Bizot - Sahel :
    medium_BelAirHist.jpgPhoto disponible à la Photothèque des Jeunes Parisiens

    L' AMTUIR (Association pour le Musée des Transports Urbains, Interurbains et Ruraux) nous apprend que jusqu'au 15 mars 1937, un Tramway portant le numéro 123/124 assurait comme notre 62 actuel la liaison entre la Porte de Vincennes et la Porte de Saint-Cloud.

    L' AMTUIR nous parle du Programme de remaniement et d’extension des réseaux de tramways et d’omnibus de l'époque. Sous bien des aspects, le PDP (Plan de Déplacement de Paris), n'est pas loin !

    Dans le 12ème, l'itinéraire de ce tramway différait légèrement de celui du bus 62 : il rejoignait la rue Proudhon par l'avenue Michel Bizot et la rue de Wattignie alors que le 62 la rejoint par les rues Louis Braille et Taine. Cet itinéraire avait l'avantage de mieux désservir la Vallée de Fécamp, mais, en revanche, ne passait pas par la place Félix Eboué, point culminant de notre quartier.

    On ne sait en revanche rien de sa fréquence, mais on peut supposer que sa régularité n'était perturbée par les aléas de la circulation.

    D'autres lectures sur le Tramway et son histoire :
  • L'article de Wikipedia
  • La revanche du Tramway (France 2)
  • Le Tramway à travers le temps (IUFM Lyon)
  • Histoire du tramway parisien : bas et hauts (L'Internaute)

  • 06/10/2006

    Que se passe-t-il rue Louis Braille ?

    La rue Louis Braille, rappelons le, traverse le quartier vert Voûte Bel-Air. Au grand regret des riverains et de la commission Voirie & Urbanisme de Bel-Air Sud, il n'a pas été possible jusqu'à présent d'y réduire sensiblement la circulation de transit.
    Toutefois, depuis Lundi 2 Octobre, la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD) entreprend des aménagements destinés à améliorer la qualité de vie des usagers. Explications :

    Jusqu'alors, le côté pair de la rue (entre la rue de Toul et l'avenue Michel Bizot) comportait :

  • medium_DSCN0280.JPGun parking 2 roues le plus souvent saturé avec pour conséquence de nombreux 2 roues stationnant sur les trottoirs.
  • une zone d'arrêt du bus 62 généralement occupée par des véhicules particuliers empêchant le bus de s'arrêter le long du trottoir pour permettre l'accès aux personnes à mobilité réduite.
  • medium_DSCN3494.JPGune zone de livraison "squattée" par des voitures particulières obligeant les véhicules effectivement en livraison à stationner en double file.
  • une zone de stationnement interdit destinée à faciliter l'écoulement des véhicules tournant à droite, elle aussi, occupée illégalement en quasi-permanence.

    Les travaux en cours vont permettre :
  • de doubler les zones de stationnement pour 2 roues motorisés et d'ajouter une zone vélos.
  • medium_DSCN8977.JPGde créer un quai bus qui permettra au 62 (bus mobilien bientôt emprunté par des véhicules double corps) de s'arrêter dans des conditions satisfaisantes pour la montée et la descente des personnes à mobilité réduite ainsi que de celles avec des voitures d'enfants.
  • L'arrêt sera pourvu d'un abribus (sur le côté impair, un abribus va également être installé).
  • La zone de livraison sera maintenue.
  • Quelques places (4 ou 5) de stationnement résidentiel seront créées (il n'y en a aucune actuellement sur ce tronçon).

    Ainsi, à part ceux qui ont comme ligne de conduite le non respect du code de la route et l'incivisme, tous les usagers de la rue Louis Braille devraient aprécier ces améliorations.

  • 26/09/2006

    Le PDP à petite vitesse

    medium_delanoe_baupin.jpgPeut-être est-ce dû à son fort contenu en circulations douces, mais aux dernières nouvelles le PDP (Plan de Déplacements de Paris) ne semble pas faire d'excès de vitesse.

    Bertrand Delanoë (Maire de Paris) a en effet décidé de reporter à 2007 le débat et le vote du Conseil de Paris initialement prévus pour le mois de Juillet.

    Le plan de 128 pages contenant 208 mesures que lui présente Denis Baupin (Adjoint chargé des transports, de la circulation, du stationnement et de la voirie) prévoit de poursuivre la politique de restriction de la circulation et de développer les transports en commun.

    Le Maire estime que les mesures fortes contenues dans ce Plan nécéssitent d'aprofondir la concertation avec les Maires d'arrondissements et les communes limitrophes (avec qui une réunion est prévue en novembre) et de s'assurer que chaque restriction est effectivement compensée par une nouvelle offre de transports en commun.

    La commission Voirie & Urbanisme de Bel-Air Sud espère que ce report ne cache pas des considérations politiciennes (entre le PS et les Verts) et ne soit le prélude à l'apauvrissement du Plan. Elle rappelle qu'elle a toujours estimé qu'un PDP voté par le Conseil de Paris n'avait de sens que s'il était lié techniquement et politiquement à un Plan de Développement des Transports en Ile de France.

    Que peut faire Bel-Air Sud qui n'est qu'un conseil de quartier de Paris parmi 121, sinon espérer que le document finalement voté sera le reflet du travail considérable effectué par les élus, les acteurs institutionnels et les habitants au travers des conseils de quartiers et qu'il bénéficiera à tous pour les 20 ans à venir.

    Retrouvez sur le site de la Mairie du 12ème, les Propositions du conseil de quartier Bel-Air Sud