29/11/2006
Plus de 62 dans le 12ème
En effet, comme nous vous l'avions annoncé, la ligne 62 va être remplacée par celle du 64.
Ce changement qui s'inscrit dans ce que la RATP nomme la Rocade des Village, devrait être effectif vers mi-avril 2007.
Deux lignes seront modifiées :
Une ligne sera créée :
Ces dispositions visent à améliorer la régularité du trafic en réduisant la longueur totale de la ligne et à améliorer les correspondances avec le réseau du métro.
En pratique, selon vos trajets habituels en 62, vous serez déçus d'avoir à enchainer deux lignes (jusquà Alésia par exemple), ou enchantés d'avoir une ligne directe (jusqu'à Gambetta par exemple).
Nous vous rappelons enfin que dès le mois de décembre, l'actuelle ligne 62 sera équipée de bus à soufflets, vraisemblablement récupérés sur la ligne PC2 elle même remplacée par le T3.
09:00 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Paris 12ème
13/11/2006
Zones de livraison : une solution en vue
En ce jeudi matin vers 11 heures, on pouvait voir, avenue Michel Bizot, la grande zone de livraison dédiée au garage Fiat dans une situation tout à fait exceptionnelle : elle était vide !
L'activité économique, la circulation et la vie quotidienne des habitants pourraient ainsi se dérouler dans de meilleures conditions.
La dernière lettre des déplacements nous permet d'espérer atteindre cet objectif :
A partir du 1er janvier 2007, un nouveau règlement sur le transport et le livraison de marchandises entrera en vigueur pour les professionnels du transport livrant dans Paris.

De plus, le nouveau règlement introduit le principe environnemental : les véhicules « propres » peuvent livrer 24h/24 et sont les seuls à pouvoir livrer de 17h à 22h, horaires auxquels les pics de pollution sont enregistrés. Enfin, le statut des aires de livraison est précisé : la durée des livraisons sera strictement limitée à 30 minutes afin de favoriser la libération rapide des emplacements.
En complément, l’utilisation d’un nouveau disque horaire (Cliquez sur l'image pour le voir en grand) sera obligatoire lors des livraisons et, les aires de livraison dans les couloirs de bus protégés seront destinée aux professionnels disposant d'un véhicule utilitaire.
De son côté, la Mairie de Paris, quant à elle, s’est engagée à réaménager les quelques 9 780 aires de livraison que compte la Capitale afin de faciliter les livraisons.
Pour faire correspondre l’offre et la demande en matière de livraison et de réapprovisionnement des commerçants, certaines aires seront supprimées et d’autres créées afin de combler des manques.
A terme, chaque commerce disposera d’une aire de livraison à moins de 50 mètres de son activité, ce qui améliorera entre autres les conditions de travail des conducteurs-livreurs urbains.
08:30 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Paris
07/11/2006
Des signaux à ne pas s'y retrouver !
Au début des années 70, les premiers panneaux indicateurs d'itinéraires ont été installés dans Paris à l'attention des conducteurs.
Aux plus anciens ils rappelaient la période d'occupation ; aux automobilistes débutants ainsi qu'aux visiteurs, celà apportait une aide apréciable.
Ces panneaux, peu nombreux, balisaient les grands axes et indiquaient les principaux noeuds routiers : Opéra, Bastille, Nation, Gambetta ... Depuis, ils se sont multipliés au risque parfois de faire doûter le conducteur le plus averti.
Une dizaine d'années plus tard sont apparus des panneaux de couleur marron à destination des piétons. Ces panneaux indiquaient les itinéraires les plus courts pour rejoindre tel équipement de quartier ou tel lieu de détente.



On pourrait penser qu'ils sont destinés à informer les usagers du vélo des itinéraires pour lesquels la ville a créé des pistes à leur intention, comme c'est le cas ici au croisement des avenues Michel Bizot et Daumesnil.

Ainsi, ce panneau situé à l'angle de l'av Daumesnil et de la rue Herard qui n'a aucune raison de s'adresser aux seuls cyclistes !


Cette enquête nous a donné l'occasion de rencontrer certains panneaux insolites tel ceux-cis (Allée Vivaldi, "Hal" Rothschild) qui ne précisent pas à quel type d'usager il s'adressent. Ou bien ce panneau indiquant le CISP dont la juxtaposition à un panneau 'H" peut prêter à confusion. Enfin, nous restons perplexes à la vue de ces panneaux pour cyclistes qui s'adressent semble-t-il à des initiés ! Si vous savez ce qu'est l'Axe 2, écrivez-nous.

Dernières interrogations : qui décide de ces implantations ? comment se fait-il qu'elles n'ont jamais fait l'objet de concertation avec les habitants ou d'informations préalables ? et enfin que coûtent-elles ?
08:20 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Paris
02/11/2006
La libération des trottoirs
Il n'est pas de réunion publique ou l'on n'entendent les habitants se plaindre à juste titre de l'envahissement des trottoirs par les deux-roues, en particulier les scooters et les motos. Le cas des deux-roues motorisés (2RM) semble effectivement plus condamnable que celui des vélos : alors qu'on peut exiger d'un cycliste qu'il marche sur le trottoir en tenant son vélo à la main, une moto stationnant sur le trottoir est obligatoirement une moto qui a roulé et roulera (moteur en marche) sur le trottoir.
Dant la situation actuelle de pénurie de places de stationnement pour 2RM (la Fédération Française des Motards en Colère [FFMC] estime à 100 000 le nombre de places manquantes), il n'est pas anormal de voir tant de motos stationnant sur les trottoirs.
Par contre, dès que l'offre pourra être considérée comme suffisante, il sera salutaire pour les piétons que la Police fasse respecter l'article R.417-10 du Code de la Route et verbalise tout stationnement de 2RM sur les trottoirs.
Pour accélérer la création de places de parking 2RM, la ville de Paris déploie depuis peu de nouveaux moyens. Ainsi, on peut voir dans le Marais des emplacements de stationnement pour motos délimités par un simple marquage au sol :
Le problème est de faire respecter ces zones afin qu'elles ne soient pas squattées par les voitures, ... ce qui ne semble pas encore le cas :
09:00 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Paris
30/10/2006
Rue de Montempoivre superstar
On sait seulement que le sentier de Montempoivre conduisait au lieu-dit du même nom dans la commune de Saint-Mandé. Il est mentionné sur le plan de Roussel (1730). En 1932, une partie du sentier de Montempoivre a été renommée 'rue Messidor'. Le reste constitue la rue de Montempoivre qui ne comporte que 5 numéros : 1, 3, 10, 16 (ou se situe l'école) et 18.
La Porte de Montempoivre n'est souvent connue des parisiens qu'en tant que terminus du bus 29.
Elle n'a eu ni les honneurs d'une sortie du boulevard périphérique, ni celui d'une station de métro, si ce n'est dans l'imagination de Paul Cardon sur le site consacré aux rames de métro Sprague-Thomson.

A Bel-Air Sud cependant, la rue de Montempoivre est l'objet de tout notre intérêt :
D'abord parcequ'elle se trouve sur la ligne qui nous sépare (administrativement seulement) de Bel-Air Nord avec qui nous allons organiser la prochaine animation de quartier dont l'un des sites sera la placette Montempoivre (appellation non officielle de la placette récemment créée à l'intersection des rues de Montempoivre, la Vega et de l'avenue Michel Bizot).
Depuis bientôt quatre ans, à l'occasion du travail sur le PLU, nous avons été sensibles à son aspect froid, mais attachant qui pourrait la rendre comparable à la rue Watt (avant qu'elle ne soit défigurée).

Plus récemment (le 19 octobre) la réunion publique de notre conseil de quartier s'est tenue à l'école du 16 rue de Montempoivre.
Enfin, depuis Lundi 21, la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD) entreprend les aménagements souhaités par les parents d'élèves, et relayés par le conseil de quartier afin de renforcer la sécurité des abords de l'école.
Les travaux comprennent :
- la création d'un passage surélevé pour piétons à l’angle de la rue de Montempoivre et du boulevard Soult à partir du 23 octobre 2006 ;
- la mise en place des signalisations horizontale (marquage) et verticale (panneaux) correspondantes.
09:00 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Paris
27/10/2006
Au square Montholon aussi ...
Il y a peu, nous vous faisions part de notre admiration pour le jardin Villemin qui apporte des réponses aux attentes des habitants de toutes générations.
Depuis bientôt 4 ans, le conseil de quartier souligne avec insistance le manque d'espace de jeux pour les adolescents au niveau Marie Laurencin - Charles Peguy : Nous l'avons signalé lors du travail sur le PLU, vous en avons reparlé ici et là
A ce jour, pas la moindre réponse municipale, porteuse d'un projet ou même d'un espoir ne nous est parvenue.

Lors de la dernière réunion publique du conseil de quartier qui s'est tenue le 19 octobre à l'école de la rue Montempoivre, plusieurs habitants se sont exprimés sur ce sujet. L'un d'eux nous avait, la veille, fait parvenir un courriel dont nous reproduisons ci-dessous un extrait :
... je souhaite vous faire part une nouvelle fois d'une demande d'aménagement du quartier qui me tient à coeur à savoir :
La création d'un espace dédié aux jeux de ballons à proximité de la rue Marie Laurencin.
...nous habitons rue Marie Laurencin, et il n'y a aucun espace pour jouer au ballon. C'est interdit au square Charles Peguy, c'est interdit dans la rue Marie Laurencin, le stade Louis Braille ne semble pas ouvert au public. Quel que soit le lieu où les petits garçons du quartier s'installent pour jouer au foot, cela pose des problèmes de voisinage (rue Marie Laurencin) ou de sécurité (au square).
Il y aurait pourtant de la place au square Charles Peguy pour y installer un espace pour les jeux de ballon (notamment à la place des tables de ping pong qui pourraient être replacées là où elles se trouvaient auparavant, c'est à dire dans l'allée qui mène de la promenade plantée à la rue de Rottembourg).
Ne pourrait-on pas prendre exemple sur le jardin de Reuilly qui possède un tel espace ?
...
En réunion, les conseillers de Bel-Air Sud ont retenu le principe de déposer un voeu pour formaliser cette demande.
Ce type d'équipement est pourtant largement répandu dans les squares et jardins parisiens. Et justement, l'excellent blog confrère Paris Neuvième vient de nous en signaler un au square Montholon qui n'occupe que 4571 m2 en comparaison avec les 18910 m2 de Charles Peguy.
Il serait vraiment dommage, quand les habitants exriment des besoins en matière d'équipements, que le pouvoir de relais des conseils de quartier se limitent à l'installation de bancs, de parkings pour deux-roues et de corbeilles à papier ....
10:30 Publié dans Démocratie locale, Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Paris
25/10/2006
Déchets et quartier
Cet été, un certain nombres d’immeubles de notre quartier n’ont plus eu leurs poubelles jaunes ramassées. La raison en était que le tri dans les poubelles jaunes n’était pas réalisé.
La raison du pré-tri qui est demandé aux habitants correspond à un besoin industriel : trois types de matériaux sont valorisés auprès du SYCTOM et pour ce qui concerne notre quartier, ce tri est effectué dans le Centre de Paris XIII-IVRY
Si les équipes d’ouvriers se trouvent face à des déchets organiques, face à des sacs fermés de produits non-identifiés, la valorisation des déchets ne pas se faire de manière à répondre aux normes de fonctionnement d’un centre de tri.
Mais d’abord quels sont les produits qui sont revalorisés ?
Pour ces deux dernières catégories, le tri se fait par des ouvriers sur un tapis roulant où se trient les déchets « secs ».
Dans ces conditions, il est bien évident que lorsque un sac fermé arrive sur la table de tri, il est automatiquement rejeté car les ouvriers n’ont pas le temps matériel de se mettre à ouvrir les sacs puis à identifier les matériaux. Un sac fermé est donc immédiatement mis de coté pour être brûlé.
Lorsque trop de sacs fermés ou trop de produits n’ayant rien à faire dans les bacs jaunes se retrouvent sur les tapis de tri, le personnel en charge de la collecte est averti et les bacs jaunes ne sont plus collectés au pied des immeubles.
Que deviennent les produits triés? Ils sont conditionnés et revendus à des industriels.
Actuellement, les Parisiens trient 25 Kg de déchet par habitant mais en produisent 450 Kg. En Ile-de-France, les habitants des Yvelines sont ceux qui trient de manière la plus efficace, 70 kg de déchets sont ainsi récupérés dans le 78.
Quel est l’intérêt pour les habitants de trier efficacement ? C’est tout d’abord un intérêt économique : la tonne de déchets coûte à la collectivité 75 euros mais une tonne de déchets trié et revalorisé rapporte 45 euros.
Il y a bien sûr un intérêt citoyen à tout cela, surtout lorsque l’on visite l’un des centre de tri de la région Parisienne, il est évident que l’impact écologique de la production des déchets pour notre génération et les générations futures n’est pas neutre et qu’il est nécessaire, pour chacun d’entre nous, de faire cet effort de tri.
Mais qu’est-ce que SYCTOM? Syndicat intercommunal de l’Agglomération parisienne, le SYCTOM compte 85 communes adhérentes . Il est au service de 5,3 millions d’habitants , le SYCTOM traite les déchets ménagers du territoire le plus peuplé et le plus dense de France.
Pour notre quartier, la plateforme de tri organise régulièrement des Journées Portes ouvertes mais également des visites pour toute personne se sentant concernée par les problèmes des déchets dans nos villes et désireuses de savoir comment se passe concrètement le tri de nos déchets.
Si vous souhaitez participer à la prochaine visite, n’hésitez pas à nous laisser vos coordonnées dans la rubrique contact de notre blog. Reste que si le SYCTOM est une réponse pour traiter en aval le problème des déchets, on peut aussi se demander pourquoi l’amont est tellement générateur d’emballages, des actions sont certainement aussi souhaitables, pour aller plus loin dans une démarche de prévention, le SYCTOM, sur son site, met en liens des sites d’organismes qui travaillent sur la question comme par exemple celui de l’ADEME.
09:00 Publié dans Citoyenneté, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0)
24/10/2006
On re-parle des Traverses
Alors que Denis Baupin, lors de la réunion du 27 avril 2006 consacrée au PDP, avait paru agacé par le nombre de demandes de Traverses qu'il avait entendu dans les arrondissements, voilà que le sujet revient avec des signes favorables dans le document (téléchargeable ici) qu'il a remis aux participants lors du séminaire tenu le 29 septembre à Marcoussis (Essonne) sur l'avenir du PDP :
Poursuite du développement et de la diversification de l’offre de transports collectifs :
.....
- diversification de l’offre via une navette fluviale sur la Seine et le développement de lignes de proximité (les Traverses) qui permettent de répondre à de nouveaux besoins de mobilité (senior, visiteurs…)
.....

La Traverse de Charonne a vu le jour en décembre 2004 dans le 20è arrondissement et la Traverse Bièvre Montsouris relie le sud des 13è et 14è arrondissements depuis décembre 2005. Equipées de minibus fonctionnant au Diester et parfaitement accessibles grâce à leur plancher surbaissé, ces lignes s’intègrent dans des quartiers pentus et mal desservis par les transports en commun classiques. Mis en œuvre en étroite concertation avec les acteurs locaux, ces nouveaux services de proximité redynamisent la convivialité des quartiers.
Une troisième Traverse verra le jour à la fin de l’année 2006 – début 2007 et relaiera le nord des 18è et 19è arrondissements.
Vous qui habitez dans une partie de l'arrondissement que vous considérez comme particulièrement mal desservie par les transports en commun de surface (bus), faites-nous part de vos souhaits : quel lieu de l'arrondissement ou quelle station de transport en commun voudriez-vous pouvoir rejoindre au moyen d'une 'Traverse' ?
Déposez un commentaire (ci-dessous) ou écrivez-nous en n'oubliant pas de préciser la rue dans laquelle vous résidez.
09:00 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Paris 12ème
20/10/2006
Le Code de la rue en expérimentation
Etrange : alors que la circulation des vélos est interdite sur les trottoirs (à l'exception des enfants de moins de huit ans), la passerelle Simone de Beauvoir est accessible aux piétons ainsi qu'aux circulations douces (vélos, rollers).
Annoncée dans tous les écrits concernant la passerelle, ni démentie ni confirmée par une signalisation locale, nous avons pu constater que toutes les circulations douces y étaient effectivement pratiquées :
Que se passe-t-il donc ? Le cadre peut-être ou bien mémoire de Simone de Beauvoir sont-ils facteurs de tolérance et de respect de l'autre ?
En pratique, la nouvelle passerelle permet d'expérimenter une mise en place partielle (car il n'y circule aucun véhicule à moteur) du code de la rue :
Le code de la rue (très bien traité sur le site de l'association VeloBUC) est entrée en vigueur le 1er janvier 2004 en Belgique. Il instaure le principe de prudence, et de priorité du plus faible et vulnérable vis-à-vis du moins faible. La rue n'a pas seulement vocation de circulation, mais est un lieu de vie. Chaque utilisateur doit pouvoir se déplacer en toute sécurité, quels que soient son âge, ses capacités physiques et son moyen de locomotion.
La ville de Paris montre son intérêt pour le code de la rue en y consacrant l'essentiel de sa lettre des déplacements N°8 (juin 2006).

Dans notre quartier, il est un lieu ou la cohabitation des voitures et des piétons mériterait qu'on applique le code de la rue : ce lieu n'est autre que l'avenue Daumesnil et plus particulièrement ses trottoirs-contre-allées de stationnement qui - malgré la récente ré-organisation du stationnement - reste une disposition tout à fait contestable.
08:39 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Paris 12ème
13/10/2006
Le Tramway "62" n'est pas loin
Les travaux de réféction du tapis bitumineux de la chaussée de l'avenue Michel Bizot ont récemment fait apparaitre des vestiges du tramway qui y circulait au début du siècle :

L' AMTUIR (Association pour le Musée des Transports Urbains, Interurbains et Ruraux) nous apprend que jusqu'au 15 mars 1937, un Tramway portant le numéro 123/124 assurait comme notre 62 actuel la liaison entre la Porte de Vincennes et la Porte de Saint-Cloud.
L' AMTUIR nous parle du Programme de remaniement et d’extension des réseaux de tramways et d’omnibus de l'époque. Sous bien des aspects, le PDP (Plan de Déplacement de Paris), n'est pas loin !
Dans le 12ème, l'itinéraire de ce tramway différait légèrement de celui du bus 62 : il rejoignait la rue Proudhon par l'avenue Michel Bizot et la rue de Wattignie alors que le 62 la rejoint par les rues Louis Braille et Taine. Cet itinéraire avait l'avantage de mieux désservir la Vallée de Fécamp, mais, en revanche, ne passait pas par la place Félix Eboué, point culminant de notre quartier.
On ne sait en revanche rien de sa fréquence, mais on peut supposer que sa régularité n'était perturbée par les aléas de la circulation.
D'autres lectures sur le Tramway et son histoire :
09:00 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Paris 12ème