Le Quartier Bel-Air Sud

Commençons par rappeler la règlementation :

les enfants de moins de huit ans sont autorisés à circuler à bicyclette sur les trottoirs [Article R412-34 du Code de la Route].

les aires piétonnes sont accessibles au vélos (en roulant au pas et en ne génant pas les piétons) [Article R431-9 du Code de la Route].

Cette réglementation suscite toutefois interrogations et étonnements :

comment le législateur envisage-t-il la promenade à bicyclette d'un petit enfant accompagné de ses parents ?

s'ils persistent dans l'usage du vélo au-delà de huit ans, les enfants devront circuler sur les pistes cyclables ou par défaut sur la chaussée. Par contre, s'ils adoptent les Rollers ou la Skateboard ils pourront continuer à se frayer un chemin parmi les piétons sur les trottoirs.

il semble [information à vérifier] que les facteurs de la Poste sont autorisés à circuler à bicyclette sur les trottoirs.

la Direction de la Voirie et des Déplacements créé parfois des pistes cyclables par simple tracé au sol de trottoirs suffisament larges (place Félix Eboué et rotonde de Stalingrad par exemple)

la passerelle Simone de Beauvoir a été décrêtée 'Zone autorisée aux circulations douces' : piétons et vélos y cohabitent en toute légalité et semble-t-il en toute sécurité.

On constate que les zones officiellement mixtes engendrent un respect mutuel de leurs usagers. D'où la question que l'on peut légitimement se poser : "pourquoi pas sur les trottoirs ?".
Dans l'état actuelle de la loi, la réponse est : "parce que c'est interdit par le code de la route".

Il en serait tout autrement si nous adoptions le Code de la rue. On pourraît alors admettre que le cycliste, pour des convenances personnelles (accompagnement d'enfants, accès à un parking vélos, dépose d'une lettre, absence de piste cyclable et manque d'expérience...) pourait circuler sur le trottoir plutôt que sur la chaussée. Il alors devrait sous peine d'infraction, respecter le piéton qui serait en toute circonstance prioritaire.

Il serait sûrement moins dangereux qu'aujourd'hui le roller, qui sur le trottoir n'est soumis à aucune règlementation ...

Ce n'est que l'avant-goût du chantier que nous attendons tous avec une grande impatience et une petite appréhension :

Dans le cadre de l’extension du tramway T3, le service de l’Inspection Générale des Carrières va mener entre le 22 octobre et le 7 novembre 2007, une étude relative à la géologie.

La réalisation de cette étude nécessite l’exécution de sondages de reconnaissance de sols, entre le n° 26 et 38 ainsi qu'entre le n° 57 et 63 du boulevard Soult.

Les travaux comprennent la réalisation, de 6 sondages répartis sur le trottoir et la chaussée.

Cette opération nécessite pour son bon déroulement la neutralisation du stationnement et de files de circulation, dans l’emprise de travaux pendant la durée de ceux-ci. L’accès des véhicules de secours restera assuré. La circulation des piétons sera maintenue et protégée en permanence

Alors que sa réouverture était initialement annoncée pour 2008, la rénovation du zoo de Vincennes n'aboutira pas avant 2011. En effet, les projets dévoilés lors du premier appel d'offres n'ont pas été retenus à cause d'un coût trop élevé.

Nous pensons à un projet plus discret dans une ambition architecturale plus raisonnable, a déclaré au journal de France 2, Bertrand-Pierre Galey le directeur du Muséum d'histoire naturelle, dont dépend le zoo.

Il préfère réfléchir une année de plus que de (se) lancer dans un projet irréalisable.

Du coup, un nouvel appel d'offres est prévu dans quelques semaines pour un lifting du parc en 2008 ou 2009. Si les projets culturel et scientifique restent identiques il n'en va pas de même pour les modèles architecturaux et techniques.

L'enveloppe serait de 150 millions d'euros dont 30 à charge de l'Etat et une part apportée par des donateurs privés.

En reprenant l'expression A quelque chose, tout malheur est bon, nous constatons que la date de 2011 est également celle de la mise en service de l'extension du Tramway. Ne pourrait-on envisager un tarif préférentiel de l'entrée au zoo aux visiteurs qui s'y rendront en transports en commun ?

Retour sur un retard annoncé :

Faisant référence à notre récente communication sur les bancs situés devant l'école Michel Bizot, une lectrice nous écrit :

Le charmant banc installé devant le numéro 71, bld de Reuilly vient d'être enlevé suite à une pétition signée par quelques personnes.

Ce banc était très sollicité : par les passagers des buses 29 et 64, par les mangeurs de glaces Raimo, par les parents des enfants musiciens, par les gardiens d'immeubles, par des amoureux, par toi et moi ...
Et aussi, parfois, par des gens sans d'autre maison qui y trouvaient refuge pour quelques heures ou pour la nuit. Et ce n'était pas au goût de tout le monde.

La solidarité, la tolérance, l'envie de partage n'est plus et c'est notre petit banc qui a payé le prix. Quand l'intolérance gagne - les bancs meurent. Et c'est bien dommage.

Alors que nous vous annoncions hier la diminution de 20% des panneaux JCDecaux de 8m2 installés sur la voie publique parisienne, nous découvrons qu'il investit maintenant l'espace privé.

Ainsi, ce matin, un 8m2 est en cours d'installation sur l'emplacement de la station Total (110-112 av Michel Bizot) fermée depuis le mois de juin.

Peut-être (nous ne l'avons pas encore vérifié), s'agit-il de celui retiré à la porte Dorée ...

Si l'on se réfère à la bonne santé de la société JCDecaux, les messages publicitaires qu'ils affichent doivent nous atteindre, mais il faut avouer que les panneaux qui les supportent sur le pavé parisien font tellement partie de notre paysage qu'on n'y prête plus guère attention.

Ainsi, plusieurs d'entre-vous ont cru discerner l'implantation récente de panneaux d'affichage supplémentaires. Il n'en est rien : dans le cadre du marché conclu avec la ville de Paris (qui inclut entre autres Vélib'), JCDecaux a installé des panneaux d'un nouveau modèle en remplacement des anciens. Et ces chantiers ont attiré l'attention sur des panneaux pré-existants qu'on ne remarquait plus.



C'est au contraire une diminution de 20% du nombre de panneaux de 8m2 qui est inclue dans le contrat (compensée il est vrai par la généralisation de l'affichage rotatif).
Ainsi, à Bel-Air Sud, l'un des 5 grands panneaux présents (en rouge sur le plan) doit être retiré.

Un mobilier mieux adapté aux non-voyants :

Notons enfin que les nouveaux modèles de petits panneaux (photo de droite) ne présentent plus la dangereuse entrave à la circulation des non-voyants que constituaient les anciens (photo de gauche) qui ne pouvaient être détectés par leur cannes.

Le nouveau Règlement Local de la Publicité :

La Ville de Paris va réduire la publicité dans ses rues, avec un règlement local beaucoup plus restrictif, pouvant aller jusqu'à une diminution de 30% et interdisant désormais les énormes affiches de 12 m2.
Ce réglement a été voté jeudi dernier à l'unanimité par le groupe de travail (où sont représentés l'Etat, la mairie (PS, Verts, UMP et MRC), des professionnels et associations) qui planche sur la question depuis quatre ans.

La Commission du Vieux Paris que nous avons déjà eu l'occasion d'évoquer se réunit chaque mois, afin d’examiner les permis de démolir déposés à la Direction de l’Urbanisme de la Ville de Paris.
Sa grande sagesse est unanimement reconnue. Ainsi, quand on lit dans son rapport du 6 mars dernier, concernant le 22 rue Victor Chevreuil sous le titre Démolitions totales sans intérêt patrimonial :
La Commission consent à la démolition de cette maison basse, coincée entre deux pignons, sans grand intérêt architectural (SOHN à démolir : 115 m2),

... nul ne s'étonne de cette décision, d'autant plus que la photo jointe au rapport (cf ci-dessus) en témoigne.

Il en va différemment quand on réalise qu'une fois la maison démolie, l'édifice qui va la remplacer présentera sans aucun doute une façade alignée sur les façades voisines supprimant à jamais cette bouffée d'air dont la rue Victor Chevreuil, au demeurant si charmante, a tant besoin.Il nous semble hautement souhaitable qu'en plus de l'intérêt architectural et patrimonial, les autorisations de démolitions tiennent compte de l'environnement urbain des édifices concernés.

Même s'il y a loin entre notre quartier de Bel-Air Sud et le 'Grand Paris', nous ne saurions trop vous inviter à regarder cette émission de 52 minutes sur la chaine internet Paris Cap consacrée au Grand Paris qui sera un thème central des prochaines élections municipales.

Les intervenants sont :

Roland Castro (Architecte Urbanisme)

Pierre Mansat (Adjoint au Maire de Paris chargé des relations avec les collectivités d'Ile de France)

Jean-Marc Offner (Directeur du LATTS)

Guillaume Malaurie (Directeur de la Rédaction du Nouvel Observateur)

Nous avons trouvé la réponse à cette question sur le site de la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL). La voici :

10/07/2007 : La CNIL a travaillé avec la Ville de Paris afin que la mise en place du système de location de vélos prévue pour le 15 juillet 2007 et dénommé VELIB, prenne en compte la liberté d’aller et venir anonymement. La Commission répond aux questions que vous pouvez vous poser à ce sujet.

Quelles sont les informations enregistrées dans le cadre de l’abonnement VELIB ?
Pour les abonnements « courte durée » (1 jour ou 7 jours), la société SOMUPI, sous-traitant pour la Ville de Paris, ne détient aucune information personnelle.
Pour les abonnements « longue durée » (un an), les données de validation (lieu de prise et de restitution du vélo) sont collectées et rattachées à l’identité de l’abonné.

Il est vrai que le carrefour de Beauté est un peu éloigné de Bel-Air Sud, mais sachant que le Bois de Vincennes est en totalité dans le 12eme, et non délimité en quartiers, tout ce qui s'y passe nous intéresse.

Cet aménagement a pour objectifs de sécuriser les déplacements des piétons, pacifier la circulation automobile et redonner une lisibilité au carrefour de Beauté. Il vise également à faciliter les déplacements à pieds entre les communes de Nogent sur Marne, Joinville le Pont et le coeur du bois de Vincennes.

Les travaux prévus de Septembre 2007 à Février 2008 consistent à élargir les trottoirs situés au pourtour de ce carrefour, à modifier la signalisation tricolore, à moderniser l’éclairage public et enfin à procéder à de nouvelles plantations de manière à affirmer le caractère forestier du site (détails sur Paris.fr).

Le projet qui va être réalisé est celui présenté en réunion publique à Nogent sur Marne le 25 avril 2007 et à laquelle les riverains des communes limitrophes avaient été conviés. Il est cofinancé par la Région Île-de-France, la ville de Nogent sur Marne et la ville de Paris.