13/05/2013
Marvellous Island ... pas pour tout le monde !
C'est seulement aujourd'hui, au travers d'un communiqué de la Mairie de Nogent-sur-Marne que nous découvrons cette information dont une trace mérite à nos yeux de figurer ici :
Durant cinq jours et cinq nuits, Marvellous Island, un festival de musique éléctro autorisé et promu par la Mairie de Paris s'est tenu dans le bois de Vincennes sur l'ile de la Porte Jaune
Monté par un jeune loup de la nuit, Arthur Louvet déjà propriétaire de trois établissements à Paris le festival Marvellous Island a réuni au Bois de Vincennes du 7 au 11 mai 2013, une centaine d’artistes electro. De 15 heures à 6 heures du matin, les concerts se sont enchaînés sur trois scènes dont une en extérieur.
Ces cinq jours de concerts n’ont cependant pas fait que des heureux, en particulier les riverains de Fontenay-sous-Bois, Vincennes et Nogent-sur-Marne.
14:29 Publié dans Animation-Culture, Paris Métropole | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
10/05/2013
Que devient le Bastion Numéro 1 ?
Sous le titre Classé et caché nous évoquions en octobre 2010 les différents chantiers qui depuis 2007 ont privé les parisiens de ce monuments historique.
L’enceinte Thiers est ainsi nommée car décidée en 1840 par Adolphe Thiers, alors ministre de la Guerre afin d'éviter une nouvelle invasion de Paris après le désastre de 1914. Commencée en 1841, elle nécessita quatre ans de travaux.
L'ouvrage de 34 km de circonférence était constitué de 94 bastions surplombants un fossé de 10 mètres de profondeur et large de 40, au delà duquel s'étendait une zone non constructible d'environs 200 mètres. Vu de dessus, l'ouvrage encerclait Paris à la façon de créneaux de châteaux fort.
Crédits : P.Unplugged/De.Phoebus
À la destruction de l'enceinte, en 1919, il ne demeure que le bastion numéro 1 à la porte de Bercy (ci-dessus), et des vestiges du bastion 44 à la porte de Clichy. On peut aussi voir la poterne des Peupliers et une partie de la porte d'Arcueil.
Le bastion numéro 1, inscrit monument historique le 21 mai 1970, a été restauré pour la dernière fois en 1987.
Après sept ans de privation due au chantier SIAAP du Tunnel TIMA, puis à celui de l'extension de la ligne T3 du tramway, nous aimerions bien pouvoir profiter de ce monument historique de l'arrondissement.
Alors que le T3 est en service depuis bientôt six mois, rien n'a été annoncé concernant sa remise en état. Qui va la prendre en charge ? les entreprises qui l'ont meurtri ? l'état ? la ville ?
Faudra-t-il attendre l'achèvement du quartier Bercy-Charenton dont le plan guide a magnifiquement intégré ce monument aujourd'hui inaccesible, à la liaison verte prévue entre le bois de Vincennes et le parc de Bercy ?
Cliquez pour agrandir
Si c'est le cas, il nous faudra encore beaucoup de patience ...
07:30 Publié dans Animation-Culture, Démocratie locale, Paris Métropole, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
02/05/2013
Portes ouvertes à la Légion Étrangère
Le 150e anniversaire du combat de Camerone mené par une troupe de la Légion étrangère au Mexique est célebré samedi 4 et dimanche 5 mai 2013 par le Groupement de recrutement de la Légion étrangère, au Fort de Nogent. Au programme : prise d'armes, animations, bal du légionnaire, élection de "Miss Képi Blanc", ainsi qu’une tombola. Entrée libre.
Nombreux stands de jeux, points de restauration, animations, bal à la fin de la journée du samedi et tombola en clôture du week-end. Entrée libre.
Fort de Nogent, bd du 25 août 1944,
94120 Fontenay-sous-Bois
accès : RER A Nogent sur Marne et bus 113
07:29 Publié dans Animation-Culture, Paris Métropole | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
25/04/2013
Ne fêtons PAS les 40 ans du Périphérique !
Le boulevard périphérique parisien a été inauguré le 25 avril 1973 par le premier Ministre Pierre Mesmer.
Commencé 15 ans auparavant dans la zone de servitude non aedificandi des fortifications, il est long de 35 kms, suit en grande partie les limites administratives de la ville et la sépare des 21 communes limitrophes.
Inauguration du Périphérique (cliquez pour agrandir)
Sa traversée du 12e, de la Porte de Vincennes à la porte de Bercy où est situé le point kilometrique "0", représente un parcours de 3,2 km, soit près de 10% de sa longueur totale.
Plutôt que fêter son anniversaire, nous voulons aujourd'hui en déplorer la présence :
- la chaussée principale du boulevard périphérique occupe une superficie de 1 380 000 m² soit quatre fois le Jardin du Luxembourg ou 1,3 % de la surface de la Capitale. Imaginez ce que la Ville pourrait construire de logements, d'équipements publics et d'espaces verts sur une pareille surface ! (voir ici)
- il a créé autour de lui une zone impropre à l'habitat dans laquelle le Maire de Paris et son adjointe en charge de l'Urbanisme ne trouvent de meilleure utilisation que d'ériger les tours dont aucun Parisien ne veut.
- aucune capitale européenne ne dispose d'un autoroute-boulevard de ceinture aussi proche de son centre historique.
- Sa couverture ne constituerait qu'un couteux cache misère et ne concernerait tout au plus que sa partie en tranchée (40 % de sa longueur). En dépit des GPRU et des couvertures déjà effectuées, il constitue une entrave majeure aux liaisons civilisées entre Paris et les communes riveraines.
- pas plus que sa couverture, la réduction de la vitesse à 70 km/h ne constituera un remède aux nuisances (bruit et pollution atmosphérique) liées au passage de quelque 1,3 million de véhicules par jour
- les nuisances qu'il génère sont à l'origine de la morne architecture (alignée sur les 37 mètres règlementaires) qui le borde.
- ni vraiment Paris ni banlieue, il a même fallu en 1975 le doter d'une autonomie policière, le Service de Circulation du Périphérique avec plus de 160 policiers en son sein.
- à la différence des autres artères parisiennes, personne n'envisage de lui attribuer le nom d'un personnage illustre, c'est dire le peu d'amour qu'il inspire !
Le Grand Paris dont la création devrait être un objectif prioritaire ne pourra réellement exister tant que cet autoroute n'aura pas été effacé ou au minimum intégralement transformé en boulevard urbain, comme l'ont successivement été les boulevards de ceinture, puis ceux des Maréchaux. Cliquez pour agrandir |
07:27 Publié dans Paris Métropole, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : paris
05/04/2013
Bercy Charenton vu de Charenton
Le site de la Mairie de Paris entretient un dossier Bercy Charenton sur lequel on lit :
Les enjeux de Bercy Charenton dépassent les « limites strictes » du périmètre. Il s'agit de créer un quartier de grande qualité urbaine présentant une mixité de fonctions urbaines, de rétablir diverses continuités entre Paris et Charenton-le-Pont, entre différents quartiers de Paris, entre Paris et la Seine, entre les espaces « verts » et « bleus » du secteur, de contribuer au rééquilibrage économique et au développement de l'emploi à l'est de Paris et d'améliorer le cadre de vie.
Le site de la Mairie du 12e rassemble sur cette page un rappel complet des réunions publiques et des ateliers de concertation sur Bercy Charenton. On peut y télécharger les présentations et les derniers compte-rendus (même celui-ci qui, sauf erreur n'a pas été diffusé aux participants). On regrettra juste de ne pas y trouver les plans qui constituent le Plan Guide.
Le Maire de Charenton, directement concerné, a participé à plusieurs réunions publiques relatives au projet Bercy Charenton. On peut s'étonner de ne trouver (difficilement) sur le site de sa ville que cette page qui semble ne pas avoir évolué depuis bientôt deux ans.
Le blog MonCharenton autrefois très au fait de l'actualité de l'est parisien ne fait aucune mention de ce projet pourtant capital pour les habitants auxquels il s'adresse.
Seul le parti socialiste charentonnais se montre concerné et inquiet en titrant : Paris-Bercy : Charenton à la traîne :
Alors que de l’autre côté de cet échangeur, les citoyens sont en permanence associés aux décisions, de notre côté…rien. Pire, nous voilà en train de nous placer en situation de « suiveurs » des décisions parisiennes sans avoir réfléchi, et encore moins été associés, à l’aménagement de notre propre ville ! Ce n’est pas sérieux de la part de la majorité municipale sortante.
Ces informations montrent une fois de plus à quel point les clivages politiques et les vues très locales des élus sont incompatibles avec la réussite de projets métropolitains. Un vrai pouvoir métropolitain est plus que jamais nécessaire.
07:39 Publié dans Paris Métropole, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
29/03/2013
L'aire d'accueil des gens du voyage
Rappelons que la loi Besson de juillet 2000 impose aux départements d'établir des schémas prévoyant "les conditions d'accueil spécifiques des gens du voyage" et obligeant les communes de plus de 5.000 habitants à réserver des terrains aménagés.
En juin 2009, conformément à un engagement signé par la ville et le département en 2004, le conseil d'arrondissement puis le conseil de Paris ont voté la délibération 2009 DPA 32 relative à la création d'aires du voyage à Paris.
En novembre 2011, la totalité des aménagements avaient été annulés. La Commission supérieure des sites, saisie par le gouvernement de l'époque, avait émis un avis défavorable aux deux projets, demandant à la Ville d'améliorer "l'intégration paysagère" des zones concernées.
Chose fut faite : le 5 octobre 2012 en réunion publique à la Mairie du 12e, était présenté le projet validé par la commission des sites prévoyant notamment, autour des aires d'accueil, une extension des zones boisées.
Crédit photo : Emma Blanc Paysagiste d.p.l.g
Lors de la séance des 12 et 13 février 2013, le conseil de Paris adoptait la délibération 2013 DEVE 16 : Dépose des demandes d'autorisations administratives pour le projet de reconquête paysagère sur le plateau de Gravelle (12e) et la plaine sud de Longchamp (16e) qui intègre notamment deux aires d'accueil des gens du voyage.
Satisfaction des élus EELV du Conseil de Paris du fait que la Ville ait fait évoluer les projets dans le sens d'une meilleure intégration paysagère.
Insuffisant, selon l'UMP qui a tenté d'amender le projet et dont la conseillère Valérie Montandon a, au contraire, accusé la Ville de remettre en cause la protection du bois de Vincennes. «C'est un site classé et il ne doit plus être considéré comme une réserve foncière par la ville de Paris», a-t-elle déclaré dans un communiqué.
De leur côté, les 7 communes riveraines du bois (Saint Maurice, Joinville le Pont, Saint-Mandé, Nogent sur Marne, Maison-Alfort, Vincennes et Charenton le Pont) ont déposé un recours en référé car l’aire d’accueil ne sera pas située à côté des commodités de la ville de Paris concernant les écoles, équipements publics et autres services. Ce-sont donc leurs propres équipements qui pourraient être sollicités par les personnes qui vivront sur ces aires d’accueil alors qu’ils n’ont pas été consultés sur ce sujet.
Comment croire à la sincérité des arguments avancés par les opposants à cette implantation ? On n'a entendu de leur part aucune proposition alternative d'implantation intra-muros. Fallait-il reconvertir la Pelouse de Reuilly ou le Parc de Bercy ? Et au fait, les communes opposée à ce projet sont-elles en règle vis à vis de la loi Besson ?
Dans la situation actuelle, on peut craindre que ce louable engagement du Maire de Paris à respecter la loi ne puisse être atteint avant la fin de la mandature.
07:31 Publié dans Citoyenneté, Démocratie locale, Paris Métropole, Solidarité, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
26/03/2013
Jeudi : dernier compte-rendu de la mandature
Jeudi 28 mars 2013 à 19h, Michèle Blumenthal, Maire du 12e arrondissement, entourée de l'équipe municipale nous donne rendez-vous à l'Espace Reuilly, afin de nous présenter les actions menées au cours de l'année dernière et évoquer les projets en cours.
Ce compte-rendu de mandat sera le dernier de la mandature puisqu'au début de l'année prochaine nous serons en campagne électorale pour les élections municipales.
Le document compte-rendu de mandat 2012 a été distribué avec le dernier numéro de Votre 12e, mais n'est pas encore téléchargeable en ligne.
Sur les points qui relèvent plus particulièrement de l'arrondissement, nous y avons noté :
Logements sociaux : avec la livraison en 2012 de près de 400 nouveaux logements sociaux, le 12e a atteint le taux de 19% de logements sociaux (pour 13 en 2001).
Action sociale : si l'épicerie solidaire précédemment annoncée pour 2012 n'est plus mentionnée, on rappelle les 160 places d'hébergement d'urgence fort heureusement créées dans la Caserne de Reuilly.
Petite enfance : 837 places de crèche ont été attribuées en 2012.
Démocratie locale : le budget participatif (10% du budget local d'investissement sur l'espace public délégués aux conseils de quartier) reste la manifestation majeure mise en avant par nos élus.
Espace public : l'aménagement du boulevard Diderot constitue le point principal à mettre au crédit de la municipalité du 12e en 2012 (le Tramway est un projet parisien).
Urbanisme : seul le projet Charolais Rotonde devrait voir ses premières réalisations avant la fin de la mandature. Le GPRU porte de Vincennes comme le futur quartier Bercy Charenton ne donnent lieu pour l'instant qu'à des réunions publiques de concertation.
Pour assister à la présentation de ce compte-rendu de mandat et écouter les réponses à vos questions, rendez-vous jeudi à l'Espace Reuilly.
07:53 Publié dans Animation-Culture, Citoyenneté, Commerces, Démocratie locale, Paris Métropole, Solidarité, Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
15/03/2013
Parc Zoologique de Paris ou Zoo de Vincennes ?
Depuis sa création en 1934, il porte officiellement le nom de Parc Zoologique de Paris, mais combien d'entre nous l'appellent Zoo de Vincennes ?
L'appellation Zoo de Vincennes proviendrait de la première implantation (au voisinage de Saint-Maurice) de ce parc zoologique lors de l'exposition coloniale de 1931. Même le site officiel du Muséum d'Histoire Naturelle dont il dépend, rappelle encore ce nom familier.
L'entrée du Parc Zoologique en 2008 (source)
Le site du Parc Zoologique de Paris qui ouvrira en avril 2014 ne mentionne quant à lui même plus Vincennes.
Il n'en a pas fallu davantage pour créer beaucoup d'émotion et de mécontentement chez les Vincennois et au premier rang desquels Catherine Procaccia (Sénatrice UMP et Conseillère Générale de Vincennes Ouest) qui a lancé la pétition :
Pour que le Zoo de Vincennes continue à porter officiellement ce nom.
Voilà une demande qui prête à sourire tant elle est excessive. Le Zoo est bâti sur un terrain du bois de Vincennes qui, on le sait, fait partie de la commune de Paris. L'excès etait vraisemblablement destiné à contrer celui tout aussi évident de Sophie Ferreira Le Morvan, la nouvelle directrice du Parc Zoologique (photo ci-contre) quand elle affirmait : Pour asseoir la vocation internationale du zoo et sa position dans le monde, nous souhaitons l’identifier comme parc zoologique de Paris et non plus comme zoo de Vincennes.
Alors que la Ville, la Région et l'Etat ne manquent pas une occasion de le rappeler leur attachement au projet Métropolitain, une pareille querelle entre communes mitoyennes est pitoyable.
Dans un sursaut de sagesse, Catherine Procaccia propose le compromis : Parc zoologique de Paris-Vincennes.
Nous pensons effectivement que Parc Zoologique de Paris-Vincennes, comme Hippodrome de Paris-Vincennes, Palais Omnisports de Paris-Bercy ou Paris-Orly sont des noms bien adaptés à la désignation de lieux de la Métropole de Paris. Et vous, qu'en pensez-vous ?
08:08 Publié dans Paris Métropole, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
12/03/2013
Ces portes méconnues
Le boulevard périphérique a été contruit entre 1960 et 1973 sur l'emprise de la ceinture de Thiers. On connait bien les portes désservies par cet autoroute urbain : porte de Vincennes, de Saint-Mandé, Dorée, de Charenton et de Bercy.
On connait un peu moins celles épargnées par le périphérique comme la porte de Montempoivre et la porte de Reuilly. Quant à la porte de Picpus, elle s'est tout bonnement effacée au profit de la porte Dorée.
La porte de Reuilly se trouve à l'intersection de la rue Claude Decaen (anciennement chemin des Meuniers, devenu rue du Chemin-de-Reuilly au 19e siècle) et du boulevard Poniatowski. Elle permet d'accéder à la Pelouse de Reuilly par la place du Cardinal Lavigerie. La RATP abuse de la dénomination porte de Reuilly pour le terminal du bus 87 qui se trouve à 350 mètres du lieu.
Bien peu nombreux sont nos concitoyens en mesure de localiser la porte du Bel-Air ou la porte Jaune.
La porte du Bel-Air est située dans le bois de Vincennes, au débouche de l'avenue de Bel-Air (à ne pas confondre avec l'avenue du Bel-Air). Jusqu'au 18 avril 1929, elle faisait partie de la commune de Saint-Mandé.
porte de Bel-Air
La porte Jaune, également située dans le bois de Vincennes, est à l’intersection de l’avenue de Nogent, de l’avenue de Fontenay et de la route Circulaire. Jusqu'en 1929, elle se trouvait sur la commune de Fontenay-sous-Bois. Elle est voisine du lac des Minimes sur lequel se trouve l'Île de la Porte Jaune connue pour son restaurant Le Chalet de la Porte Jaune.
Le Chalet de la Porte Jaune en 1940
Pour ne rien arranger, notons qu'il existe une autre porte de Saint-Mandé. Elle se situe à la frontière entre le bois de Vincennes et la commune de Saint-Mandé à la quelle elle appartenait jusqu'en 1929.
07:44 Publié dans Paris Métropole, Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
22/02/2013
Pollution urbaine : quelles mesures faut-il prendre ?
Il fallait s'y attendre ! Avec l'anticyclone dont nous avons bénéficié en début de semaine, Airparif n'a pas tardé à annoncer un nouvel épisode de pollution aux particules fines et à recommander aux automobilistes de réduire leur vitesse.
La Commission Européenne a récemment dénoncé le non respect par Paris des limitations en matière d'émission de particules polluantes dans l'air, énnoncées dans les Plans de Protection de l'Atmosphère (PPA). Les effets de la pollution urbaine sur la santé sont reconnus au plus haut niveau.
On ne peut qu'approuver la démarche qui consiste à "limiter les dégats" en protégeant les parisiens en période de crise, mais quelles mesures crédibles prendre pour inverser la tendance ?
Celles proposées par le Maire dans sa communication (à télécharger ici) au conseil de Paris de novembre 2012 ?
- abaisser de 80 à70 km/h la vitesse maximale sur le périphérique. On a appris depuis que Le gouvernement est d'accord sur le principe et va étudier la faisabilité de la mesure. La Ville de Paris réitère son souhait de voir appliquer cette mesure avant l’été.
- multiplier les zones 30 (voir ci-dessous les zones 30 actuelles).
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- inciter l'usage de la voiture électrique. La contribution des 1700 Autolib' est sympathique, mais la mise en avant de son impact écologique prête à sourire).
- interdire de circulation les véhicules les plus polluants
Celles que les élus parisiens n'osent pas, refusent de prendre ou qui ne sont pas de leur pouvoir ?
- généraliser le 30 km/h à Paris (hors grands axes)
- restreindre, voire interdire l'usage du diesel par les particuliers
- imposer à la RATP l'utilisation de bus propres (Le parc de la RATP est constitué en majorité de bus roulant au gazole).
- relancer la mise en place d'une Zone d'Actions Prioritaires pour l'Air (ZAPA) à Paris. Annoncée par le maire en novembre, il elles semblent aujourd'hui considérées comme génératrices d'inéquité sociale.
- instituer un péage métropolitain sur les autoroutes urbains et et périurbains.
- freiner le développement des deux-roues motorisés et contrôler leurs émisions gazeuses.
- règlementer de manière stricte les livraisons par des camions diesel de gros volume.
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07:25 Publié dans Citoyenneté, Paris Métropole, Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris