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22/05/2012

La station de bus expérimentale Gare de Lyon - Diderot

Dans le cadre de sa participation au projet EBSF (Européan Bus Systems of the Future), la RATP inaugure aujourd'hui, 15 boulevard Diderot, une station augmentée et enrichie d'un bouquet de services.

Cette expérimentation, prévue pour durer six mois, s'intègre dans un projet destinée à revaloriser le bus comme mode de transport. Car le bus, pourtant essentiel dans une offre multimodale, souffre aujourd'hui, à tort d'une image dépréciée, tant auprès des utilisateurs que des municipalités.

Les stations et points d'arrêt constituent un axe fort d'intervention peu exploité à ce jour. Trop souvent négligés et limités aux strictes fonctions d'attente et de publicité, ils pourraient accueillir un bouquet de services pour les voyageurs en attente mais aussi pour tout le quartier.

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Cliquez sur l'image pour l'agrandir

C'est ce que propose cette station de bus conçue par le designer Marc Aurel pour la RATP. Centrée sur le confort des usagers, elle occupe 80 m2 et se veut le démonstrateur d'un micro-espace public multi-services en liaison ou non avec les transports :

  • des écrans d'information
  • des points d'achats de tickets de bus
  • un mini-kiosque pour commerces éphémères
  • une station pour vélos électriques
  • des points de recharge de téléphone

et beaucoup d'autres dont ...

  • un point Circul'Livre sur lequel nous reviendrons bientôt

18/05/2012

Sans tambours ni trompettes au Zoo de Vincennes

Si la démolition de l'entrée principale du Parc Zoologique de Paris (dit Zoo de Vincennes) faisait partie du projet de rénovation, la résolution du 22 juillet 2010 de la Commission du Vieux Paris n'a malheureusement pas été entendue.

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Profitant des ponts de mai, les entreprises en charge ont fait table rase de l'entrée principale de style art-déco (dite Porte de Paris) construite en 1934 par Charles et Daniel Letrosne :

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Pour vous remémorer la Porte de Paris (1934-2012), vous pouvez toujours aller voir l'entrée "Demi-Lune" défigurée par le chantier et d'afflifeantes grilles mais encore préservée :

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Au zoo comme aux Halles (avec la disparition du jardin Lalanne et de la place René Cassin), les architectes pensent se magnifier en faisant table rase des ouvrages de leurs prédécesseurs.

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Sans tambours ni trompettes avenue Daumesnil

Sur le compte-rendu de la réunion du 6 octobre 2009 de la commission Voirie & Urbanisme du conseil de quartier Bel-Air Sud, on peut lire :

Une conseillère de quartier a récemment rapporté la demande d’habitants qui déplorent (depuis le déplacement du marché Poniatowski), la disparition des bancs sur le trottoir pair de l’avenue Daumesnil entre Michel Bizot et la porte Dorée.

La commission considère cette demande tout à fait recevable. Un participant qui a examiné les contraintes du parcours, propose l’installation de deux bancs simples le long du mur du pont de petite ceinture. Il semble que ce soit la seule possibilité compatible avec le marché.

Les participants demandent que l’installation de ces bancs soit étudiée et réalisée au plus tôt.

Le 11 mai 2012, nous avons constaté que le banc avait récemment été posé :

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Plus de deux ans et demi pour satisfaire pareille demande. Cela rend bien difficile pour les conseils de quartier d'être des interlocuteurs crédibles auprès des habitants.

04/05/2012

La fin du Sentier de Montempoivre ?

Qui mieux que Jacques Hillairet peut évoquer le passé du sentier de Montempoivre ?

Cette voie est un vestige de l'ancien grand sentier de Montempoivre indiqué en 1730 sur le plan Roussel. Ce nom de Montempoivre est celui d'un ancien lieu-dit du village de Saint-Mandé situé au sud du sentier de la Lieutenance. Sa largeur qui était de 2 mètres en 1951, a été portée à 10 mètres ces dernières années [ndlr : elle est aujourd'hui large de 12m] : en outre, elle a été modernisée, ce qui fait que, malgré son appellation, cette voie ne rappelle en rien un sentier, contrairement au sentier de la llieutenance et des Merisiers du même arrondissement (source : Le 12e arrondissement et son histoire).

En 1998, est créé le quartier tranquille Sahel dans lequel la vitesse est limitée à 30km/h. Le sentier Montempoivre en fait partie.

Entre mi-2004 et mi-2005 est réalisé le quartier vert Voûte-Bel-Air qui inclut le quartier tranquille Sahel.

En 2006, le stationnement payant est étendu à l'ensemble de l'arrondissement excepté le sentier de Montempoivre où se trouvent les 13 dernières places autorisées et gratuites, probablement en prévision d'un aménagement de cette voie.

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En mai 2010, la mise en double sens cyclable est appréciée des cyclistes et contribue à appaiser la circulation automobile.

À la même époque, contre toute attente, le stationnement devient payant résidentiel laissant supposer qu'aucun projet n'est envisagé à court terme.

Néanmoins, les piétons restent les grands oubliés de toutes ces mesures : la quasi absence de trottoir oblige les piétons, les personnes avec des voitures d'enfants et les personnes à mobilité réduite à emprunter la chaussée.

Début 2012, à l'occasion de la présentation du budget 2012, les conseillers de quartier découvrent que la municipalité du 12e et la 8e section territoriale de la voirie se sont accordés sur un aménagement qui consiste à doter le côté impair d'un trottoir permettant le cheminement des piétons.

Les travaux doivent être effectués entre le 9 mai et le 22 juin 2012 après supression définitive du stationnement (13 places)

S'il répond rigoureusement à la règlementation (comment pourrait-il en être autrement de la part de la DVD ?) et apporte aux piétons la sécurité d'un cheminement  sur un trottoir qu'on suppose protégé par un alignement de potelets, cet aménagement traite le sentier Montempoivre comme n'importe quelle artère parisienne.

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Le charme d'une rue bordée de potelets !

Avec un large trottoir, aucune place de stationnement et une chaussée offrant une vue dégagée, le caractère routier du sentier de Montempoivre sera inévitablement accentué.

On ne va probablement pas tarder à entendre des automobilistes klaxoner des piétons égarés sur leur chaussée et des riverains réclamer un ralentisseur pour sécuriser le lieu ...

parisPourtant, la largeur, l'histoire et la fréquentation (tant automobile que piétonne) du sentier de Montempoivre était une occasion de franchir un pas supplémentaire vers sa tranquilité en le classant et l'aménageant en Zone de rencontre permettant à tous les usagers de cohabiter sans danger.

La zone de rencontre est une anticipation locale du code de la rue.

Dans sa partie située entre le sentier de Montempoivre et la rue Louis Braille, la rue de Toul possède elle aussi, des trottoirs de largeur inadaptée à la circulation des piétons. Pourquoi ne pas créer une zone de rencontre plus étendue ?

07:42 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : paris

03/05/2012

Le jardin d'agronomie tropicale René Dumont

thumb_jardinagronomique.jpgLe jardin d'agronomie tropicale René Dumont occupe 4 hectares et demi à l'extrémité est du bois de Vincennes. Son entrée est située au 45bis avenue de la Belle Gabrielle.

Créé en 1899 pour coordonner les expériences agronomiques et réintroduire des végétaux exotiques sur de nouveaux sites de production, des plants de café, cacaoyer, vanille, bananiers y sont cultivés sous serre puis expédiés vers diverses colonies.

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1910 : expédition de plants en "caisses de Ward"
© Bibliothèque historique du Cirad

De mai à octobre 1907, le site est transformé pour abriter cinq villages de l'exposition coloniale :

Près de deux millions de visiteurs se pressent alors dans les pavillons du Congo, d’Indochine et de Tunisie pour admirer soieries, céramiques , bijoux, minerais et bois précieux. Des Malgaches, des Soudanais et des Touaregs sont aussi « exposés » dans des villages ou des campements reconstruits, entourés d’éléphants et de chameaux.

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Pavillon de la Tunisie

Durant la Première Guerre mondiale, le Jardin se transforme, accueillant un hôpital militaire, puis plusieurs monuments érigés en hommage aux soldats coloniaux, tandis que les activités agronomiques se poursuivent.

Le jardin a été ensuite abandonné et la végétation a repris ses droits...

Dans les années 1960, les déclarations d’indépendance des différentes colonies du pays entraînent une réduction drastique du budget alloué à son entretien. Le Jardin est laissé à l’abandon et vict ime du vandalisme.

En mai 2003, il est est racheté la Ville de Paris qui s'occupe désormais de sa rénovation et de son entretien.

Ouvert au public depuis le mois d'avril 2006, il abrite le Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD).


Un jardin exotique à Paris par mairiedeparis

Il règne dans ce jardin une atmosphère de palais abandonné, qui en fait tout son charme. L'entrée est libre aux horaires suivants :

Janvier : 9h30 à 17h - Février : 9h30 à 18h - Mars : 9h30 à 19h
Avril à sept : 9h30 à 20h - Octobre : 9h30 à 18h30
Nov & déc : 9h30 à 17h

24/04/2012

Espace public : les clés de la réussite

L'exposition Sous les pavés, le design qui se tient jusqu'au 23 juin 2012 au Lieu du Design (nous l'avons évoquée ici), nous a fait découvrir PPS (Project for Public Space).

parisPPS est une association à but non lucratif basée à New York et spécialisée dans l’espace public. PSS poursuit le travail de l’anthropologue Américain William H. Whyte, qui cherchait à penser les espaces publics à partir de ses usagers.

PPS qui a recherché des facteurs fondamentaux du succès ou de la désaffection d'un lieu, a établi qu'un endroit digne d'intérêt présente généralement au moins l'une des qualités suivantes :

  • il est accessible et bien desservi
  • il offre différentes activités à ses occupants
  • l'espace y est confortable et donne une bonne image
  • c'est un lieu de partage et de sociabilité

Parmi les milliers d'espaces publics observés par PPS dans le monde, dont une trentaine à Paris, deux situés dans le 12e ont retenu l'attention de PPS : Le Viaduc des Arts et le Parc de Bercy.

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Au moment où urbanistes, architectes, élus, conseillers de quartier et bien sûr futurs utilisateurs, souhaitent réussir les nouveaux espaces publics de Charolais-Rotonde comme de Bercy-Charenton, il serait peut-être utile de prendre en compte l'expérience de PPS

07:28 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris

23/04/2012

Frôlés, mais pas touchés

DSCN9802 - copie.JPGNous n'avons aucune inquiétude sur la qualité des soins qui sont apportés aux lion de la fontaine Daumesnil qui font partie du patrimoine municipal. Nous avons en revanche eu quelques frayeurs pour ceux du 5-7 rue du Sahel. On pouvait en effet lire sur le blog de l'association pour la Sauvegarde et la Mise en valeur du Paris historique :

5 au 7 Rue du Sahel : PC-075-112-11-V-0050 — Date d’enregistrement : 23-11-2011. Pét. : M. Philippe TESSENDIER DE LA SERVE, SOGEXO. — Arch. : GERA S.A.R.L. D’ARCHITECTURE, 102, rue Roque de Fillol, 92800 PUTEAUX.

Construction, après démolition des bâtiments existants à rez-de-chaussée et 1 étage, d’un bâtiment de 7 étages sur 2 niveaux de sous-sol à usage d’habitation (32 logements dont 8 logements sociaux) et de stationnement (23 places - 540 m2), sur rue et jardin, avec végétalisation partielle et implantation de 37 m2 de panneaux solaires thermiques en toiture-terrasse. S.H.O.N. à démolir : 875 m2. S.H.O.N. créée : 2 347 m2.

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Les bâtiments à démolir d’aspect hétéroclite sont sans intérêt… sauf deux très beaux mascarons de lions, en bronze semble-t-il, sur chacun des piliers encadrant l’un des portails.

D’après le dossier étudié à Morland, ces constructions seront remplacées par un immeuble de standing, plutôt banal, comme beaucoup dans le secteur, construit en façade sur rue avec jardin à l’arrière. Cependant, c’est « une zone de déficit en logement social » donc sur les 33 logements construits par la SOGEXO, 8 seront des logements sociaux gérés par la RIVP.

Mais que vont devenir nos beaux lions ?

Pour en avoir le coeur net, nous avons consulté, boulevard Morland, le permis de construire (encore en examen) et pouvons rassurer les admirateurs de ces félins.

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Cliquez pour agrandir

Le portail gardé par les lions ne fait pas partie du terrain sur lequel cet immeuble va être édifié. Il permet d'accéder au terrain en friche dont la façade principale donne sur la rue Sibuet. Ouf, les lions ont eu chaud !

07:41 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris

17/04/2012

Ces rues qui évoquent un autre monde (5)

parisNous nous sommes souvent attardés sur les personnages illustres ou moins connus qui avaient donné leur nom à des artères de notre arrondissement. Certaines autres se sont vues attribuer le nom d'une contrée lointaine. Nombre d'entre nous auraient peut-être du mal à localiser ces rues tout comme le lieu qu'elles évoquent.

Ainsi, combien d'entre-vous savent précisément où se trouve la rue de la Nouvelle-Calédonie et seraient capables de montrer du doigt la Nouvelle-Calédonie sur un planisphère ?

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Cliquez ci-dessous sur Lire la suite pour voir les réponses.

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16/04/2012

Budget participatif : du concret

parisLe budget participatif est un processus de démocratie locale initié par la commune de Porto Alegre (Brésil) en 1988. Il consiste à déléguer à la population une partie de la destination des ressources publique sur le territoire de la commune.

En pratique depuis 2002 dans le 20e (source Adels), expérimenté en 2007 dans le 14e, il a été mis en place au printemps 2011 par la Mairie du 12e.

Le principe consiste à consulter les Conseils de quartier sur 10% du budget d’investissement d’intérêt local « Espace Public » de la Mairie, lequel permet de financer les travaux sur l’espace public (voirie, espaces verts,…).

Parmi les 12 projets qui lui étaient soumis, le groupe de travail en a retenu 8, dont 2 concernent notre quartier :

  • la sécurisation de la rue de Lamblardie
  • la végétalisation/sécurisation de la place Antoine Furetière

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Rue Lamblardie

Dans quelques semaines, nous allons voir se concrétiser le premier d'entre-eux. Du 23 au 27 avril, la DVD (Direction de la Voirie et des Déplacements) va procéder, rue Lamblardie à :
  • la pose de deux ralentisseurs au niveau des n° 10 et 26 afin d’inciter les automobilistes à réduire leur vitesse
  • la création d’un passage piétons au niveau du n° 16
  • la création de 10 places de stationnement sur chaussée avec mobilier d’accrochage pour les vélos.

Le budget participatif 2013 est déjà en marche. C'est cette fois ci sur des projets proposés par eux-mêmes, étudiés et chiffrés par les services de la ville que le groupe de travail inter-quartiers réuni le 4 avril a fait ses choix. Une réunion de restitution des choix opérés par les CQ aura lieu le 14 mai et sera ouverte à l'ensemble des habitants du 12e.

13/04/2012

Les projets "artistiques" le long du Tramway

parisLe numéro 10 de janvier 2012 du magazine T3mag y a consacré un dossier. Revenons sur les projets artistiques qui ont vocation de dessiner le nouveau paysage urbain du prolongement du T3 et pour lesquels le conseil de paris a voté [DAC125] un budget de 13,3 millions d'euros.

Parmi les 19 projets (15 œuvres d’art implantées dans l’espace public, 2 projets artistiques situés dans des lieux spécifiques et 2 projets transverses qui accompagneront le voyageur tout au long de son parcours) nous vous rappelons les 5 qui accompagneront le T3 dans le 12e.

PORTE DE CHARENTON :

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le projet paysager de Michel Corajoud :

hybridation des essences forestières

 

La volonté de l'architecte urbaniste Antoine Grumbach de traiter l'espace situé entre le stade Léo Lagrange et le cimetière de Valmy comme une entrée vers le bois de Vincennes est affirmée depuis le début du projet. Peut-on aujourd'hui qualifier ce traitement paysager d'oeuvre artistique ? 


PORTE DORÉE :

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 les méduses de John M. Armleder et Group8

 

La porte Dorée était certainement la mieux dotée du parcours puisqu'elle est depuis 1935 identifiée par la statue d’Athéna de Léon-Ernest Drivier et la grande cascade réalisée par Louis Madeline. Était-il nécessaire d'ajouter une oeuvre ici plutôt qu'en un lieu artistiquement plus pauvre ?


LYCÉE PAUL-VALÉRY :

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zoning, résidence du duo d’artistes Hippolyte Hentgen

 

Autant l'avouer ; si nous avons compris que deux artistes seront en résidence au Lycée Paul valéry, nous n'avons pas compris en quoi consistait leur projet . L'image qui l'illustre laisse perplexe. 


BELVÉDÈRE MONTEMPOIVRE :


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les complots de Sylvie Auvray

 

On nous dit que sur le belvédère Montempoivre deux grandes sculptures d'acier, placées à chaque extrémité du garde corps reprennent l'image des lapins en train de comploter que l'on trouve également boulevard Poniatowski. Succès garanti auprès des petits enfants ... !


PORTE DE VINCENNES :

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 les cubes de Langlands & Bell

 
S'il ne fait aucun doute que cette réalisation permettra d'identifier de loin les accès au passage souterrain du cours de Vincennes, on est moins certain qu'elle apparaisse comme une réponse aux socles carrés des colonnes du Trône (sic) et encore moins qu'elle contribue à créer de nouvelles relations entre les boulevards des Maréchaux et les communes riveraines (re-sic).
 
Puisque l'on évoque les artistes qui mettent de l'art urbain dans ce projet, il serait injuste de ne pas citer Jean-Michel Wilmotte, architecte-urbaniste dont les bureaux sont dans le 12e. Jean-Michel Wilmotte est le créateur du mobilier urbain élégant et robuste qui contribue à l'identité de la ligne du T3.

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Enfin, boulevard Soult, au niveau de la porte de Montempoivre, la RATP a construit ce bâtiment destiné à recevoir un équipement de distribution de l'énergie nécessaire au tramway :

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S'il est heureux que la ville de Paris soit en mesure de consacrer un budget à des oeuvres d'art, n'aurait-il pas été souhaitable de faire appel pour cet édifice à un architecte qui aurait su doter l'espace public d'un batiment moins affligeant.