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31/10/2006

Circul'Livre, à qui le tour ?

A l'initiative de Bel-Air Sud, les principaux acteurs des animations Circul'Livre parisiennes se sont réunis mardi dernier (24 octobre) à la Mairie du 12ème.
Circul'Livre est maintenant présent dans quatre arrondissements parisiens qui étaient tous quatre représentés et ont pu échanger sur leur expérience.

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Qu'ils soient nouveaux venus dans l'opération ou plus anciens comme Bel-Air Sud et Plaine Lagny, chacun constate qu'au delà de la passion de la lecture, Circul'Livre est un formidable moyen d'aller à la rencontre des habitants et de créer du lien social.

medium_CirculLivreLogoNew.jpgC'est pourquoi tous souhaitent que Circul'Livre soit porté par l'Hôtel de Ville afin qu'il s'étende sur tout Paris et ne soit pas seulement un phénomène de quartier.

Dans cette perspective, ils ont décidé d'uniformiser leur logo en ne faisant plus mention ni du quartier, ni de l'arrondissement.

On a parlé de Circul'Livre dans le Parisien, dans Télérama et même dans la presse japonaise. Il serait dommage que à Paris n'en parle pas !

  • Vous êtes conseiller de quartier et vous souhaitez le dialogue avec les habitants : le rendez vous Circul'Livre est l'occasion d'évoquer avec eux le quartier et d'être à l'écoute de leurs attentes.

  • Vous aimez la lecture et souhaitez faire partager ce plaisir à d'autres le RV Circul'Livre vous le permet sans bourse délier.

  • Vous êtes habitant, lecteur et cherchez la convivialité le RV Circul'Livre répond à vos attentes.

  • Vous habitez dans un quartier qui ne pratique pas encore Circul'Livre ? Venez le découvrir à l'un de nos rendez-vous, puis encouragez votre conseil de quartier à pratiquer à son tour l'opération.

  • 08:40 Publié dans Animation-Culture | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Paris

    30/10/2006

    Rue de Montempoivre superstar

    medium_EcoleMontempoivre.jpgOn sait seulement que le sentier de Montempoivre conduisait au lieu-dit du même nom dans la commune de Saint-Mandé. Il est mentionné sur le plan de Roussel (1730). En 1932, une partie du sentier de Montempoivre a été renommée 'rue Messidor'. Le reste constitue la rue de Montempoivre qui ne comporte que 5 numéros : 1, 3, 10, 16 (ou se situe l'école) et 18.

    La Porte de Montempoivre n'est souvent connue des parisiens qu'en tant que terminus du bus 29.
    Elle n'a eu ni les honneurs d'une sortie du boulevard périphérique, ni celui d'une station de métro, si ce n'est dans l'imagination de Paul Cardon sur le site consacré aux rames de métro Sprague-Thomson.

    medium_65435.jpg

    A Bel-Air Sud cependant, la rue de Montempoivre est l'objet de tout notre intérêt :

    D'abord parcequ'elle se trouve sur la ligne qui nous sépare (administrativement seulement) de Bel-Air Nord avec qui nous allons organiser la prochaine animation de quartier dont l'un des sites sera la placette Montempoivre (appellation non officielle de la placette récemment créée à l'intersection des rues de Montempoivre, la Vega et de l'avenue Michel Bizot).

    Depuis bientôt quatre ans, à l'occasion du travail sur le PLU, nous avons été sensibles à son aspect froid, mais attachant qui pourrait la rendre comparable à la rue Watt (avant qu'elle ne soit défigurée).
    medium_WattMontempoivre.jpg
    Lors d'une réunion entre le conseil de quartier et la Direction des Parcs Jardins et Espaces Verts (DPJEV), nous avons exprimé le souhait de la rendre plus gaie aux passants et en particulier aux enfants se rendant à l'école. Nous avons proposé pour celà que soit mis en place des jardinières qui permettraient de végétaliser les parois des ouvertures visibles de la rue. Nous n'avons malheureusement pas encore reçu le moindre écho à cette proposition.

    Plus récemment (le 19 octobre) la réunion publique de notre conseil de quartier s'est tenue à l'école du 16 rue de Montempoivre.

    Enfin, depuis Lundi 21, la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD) entreprend les aménagements souhaités par les parents d'élèves, et relayés par le conseil de quartier afin de renforcer la sécurité des abords de l'école.
    Les travaux comprennent :
    - la création d'un passage surélevé pour piétons à l’angle de la rue de Montempoivre et du boulevard Soult à partir du 23 octobre 2006 ;
    - la mise en place des signalisations horizontale (marquage) et verticale (panneaux) correspondantes.

    27/10/2006

    Au square Montholon aussi ...

    Il y a peu, nous vous faisions part de notre admiration pour le jardin Villemin qui apporte des réponses aux attentes des habitants de toutes générations.

    Depuis bientôt 4 ans, le conseil de quartier souligne avec insistance le manque d'espace de jeux pour les adolescents au niveau Marie Laurencin - Charles Peguy : Nous l'avons signalé lors du travail sur le PLU, vous en avons reparlé ici et

    A ce jour, pas la moindre réponse municipale, porteuse d'un projet ou même d'un espoir ne nous est parvenue.

    medium_Montholon.2.jpgSquare Montholon - Source : Paris Neuvième

    Lors de la dernière réunion publique du conseil de quartier qui s'est tenue le 19 octobre à l'école de la rue Montempoivre, plusieurs habitants se sont exprimés sur ce sujet. L'un d'eux nous avait, la veille, fait parvenir un courriel dont nous reproduisons ci-dessous un extrait :

    ... je souhaite vous faire part une nouvelle fois d'une demande d'aménagement du quartier qui me tient à coeur à savoir :
    La création d'un espace dédié aux jeux de ballons à proximité de la rue Marie Laurencin.
    ...nous habitons rue Marie Laurencin, et il n'y a aucun espace pour jouer au ballon. C'est interdit au square Charles Peguy, c'est interdit dans la rue Marie Laurencin, le stade Louis Braille ne semble pas ouvert au public. Quel que soit le lieu où les petits garçons du quartier s'installent pour jouer au foot, cela pose des problèmes de voisinage (rue Marie Laurencin) ou de sécurité (au square).
     Il y aurait pourtant de la place au square Charles Peguy pour y installer un espace pour les jeux de ballon (notamment à la place des tables de ping pong qui pourraient être replacées là où elles se trouvaient auparavant, c'est à dire dans l'allée qui mène de la promenade plantée à la rue de Rottembourg).
    Ne pourrait-on pas prendre exemple sur le jardin de Reuilly qui possède un tel espace ?
    ...


    En réunion, les conseillers de Bel-Air Sud ont retenu le principe de déposer un voeu pour formaliser cette demande.

    Ce type d'équipement est pourtant largement répandu dans les squares et jardins parisiens. Et justement, l'excellent blog confrère Paris Neuvième vient de nous en signaler un au square Montholon qui n'occupe que 4571 m2 en comparaison avec les 18910 m2 de Charles Peguy.

    Il serait vraiment dommage, quand les habitants exriment des besoins en matière d'équipements, que le pouvoir de relais des conseils de quartier se limitent à l'installation de bancs, de parkings pour deux-roues et de corbeilles à papier ....

    ANTICOR, suite

    Suite aux différents commentaires et suggestions qui ont suivi notre récent article sur cette association, nous avons relevé l'information suivante relayée par M. J-P ROUX: l'assocation ANTICOR organise ce vendredi à 11H au Sénat, salle VAUGIRARD, une conférence de presse en présence d' Eric Halphen, président du comité de parrainage de l'association ANTICOR, Jean-Luc Touly, (co-auteur de L'eau des multinationales "Les vérités inavouables", Fayard, 2006) Jean Desessard, sénateur Vert de Paris, Marie-Christine Blandin, sénatrice Verte du Nord, Séverine Tessier, présidente de l'association ANTICOR, Dominique Voynet, sénatrice Verte de Seine-Saint-Denis, candidate des Verts à l'élection présidentielle, Yann Wehrling, secrétaire national des Verts, les groupes socialistes et communistes du Sénat auraient décliné l'invitation à participer à la conférence .
    Si vous voulez assister à cette conférence, il est impératif de se faire connaître auprès de J.P. Roux : jean_pierre.roux3@tiscali .fr
    Le lieu de rendez-vous est fixé à l'entrée du Sénat, 15 rue de Vaugirard à 10 h 45.

    26/10/2006

    Votre blog en balade

    medium_wifi-jardin.jpgVouz rêviez de pouvoir consulter votre blog préféré ou vos courriels dans le jardin Charles Peguy ou sur un banc de la Promenade Plantée ?
    Celà va bientôt être possible.

    C'est du moins ce que laisse présager le vote par le conseil de Paris (séance des 25 et 26 septembre) de la délibération DSTI20060060.

    La ville de Paris va lancer un appel d'offres pour établir 400 points de connexion WiFi gratuits dans la Capitale. Dans le cadre du programme Paris ville numérique, Bertrand Delanoë, le Maire de Paris, souhaite ainsi équiper 300  jardins et squares et 100 bâtiments publics d'un accès internet sans fil "avec un vrai débit", précise-t-on à la Mairie de Paris.

    Tout le monde pourra se connecter gratuitement dans les bibliothèques, maisons des associations, maisons de l'emploi, les mairies d'arrondissement, ou encore les espaces verts publics qui vont ainsi fleurir d'ordinateurs portables et ce au plus tard en juin 2007.

    Le Maire de Paris souhaite que 80% des immeubles parisiens aient accès au très haut débit grâce à la fibre optique et que la Capitale soit totalement couverte par le Wi-Fi et le Wimax d'ici 2010.

    Origine : EchosDuNet du 26/09/06

    25/10/2006

    Déchets et quartier

    Cet été, un certain nombres d’immeubles de notre quartier n’ont plus eu leurs poubelles jaunes ramassées. La raison en était que le tri dans les poubelles jaunes n’était pas réalisé.

    medium_IMG_1303.JPG

    La raison du pré-tri qui est demandé aux habitants correspond à un besoin industriel : trois types de matériaux sont valorisés auprès du SYCTOM et pour ce qui concerne notre quartier, ce tri est effectué dans le Centre de Paris XIII-IVRY
    medium_IMG_1314.2.JPG

    Si les équipes d’ouvriers se trouvent face à des déchets organiques, face à des sacs fermés de produits non-identifiés, la valorisation des déchets ne pas se faire de manière à répondre aux normes de fonctionnement d’un centre de tri.
    Mais d’abord quels sont les produits qui sont revalorisés ?
  • En premier lieu le métal qui est trié automatiquement par une machine identifiant les matériaux lourds
  • Ensuite le carton et le papier
  • Et enfin les plastiques,
    Pour ces deux dernières catégories, le tri se fait par des ouvriers sur un tapis roulant où se trient les déchets « secs ».
    medium_IMG_1308.JPG

    Dans ces conditions, il est bien évident que lorsque un sac fermé arrive sur la table de tri, il est automatiquement rejeté car les ouvriers n’ont pas le temps matériel de se mettre à ouvrir les sacs puis à identifier les matériaux. Un sac fermé est donc immédiatement mis de coté pour être brûlé.
    medium_panache.jpg

    Lorsque trop de sacs fermés ou trop de produits n’ayant rien à faire dans les bacs jaunes se retrouvent sur les tapis de tri, le personnel en charge de la collecte est averti et les bacs jaunes ne sont plus collectés au pied des immeubles.
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    Que deviennent les produits triés? Ils sont conditionnés et revendus à des industriels.
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    Actuellement, les Parisiens trient 25 Kg de déchet par habitant mais en produisent 450 Kg. En Ile-de-France, les habitants des Yvelines sont ceux qui trient de manière la plus efficace, 70 kg de déchets sont ainsi récupérés dans le 78.

    Quel est l’intérêt pour les habitants de trier efficacement ? C’est tout d’abord un intérêt économique : la tonne de déchets coûte à la collectivité 75 euros mais une tonne de déchets trié et revalorisé rapporte 45 euros.
    Il y a bien sûr un intérêt citoyen à tout cela, surtout lorsque l’on visite l’un des centre de tri de la région Parisienne, il est évident que l’impact écologique de la production des déchets pour notre génération et les générations futures n’est pas neutre et qu’il est nécessaire, pour chacun d’entre nous, de faire cet effort de tri.
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    Mais qu’est-ce que SYCTOM? Syndicat intercommunal de l’Agglomération parisienne, le SYCTOM compte 85 communes adhérentes . Il est au service de 5,3 millions d’habitants , le SYCTOM traite les déchets ménagers du territoire le plus peuplé et le plus dense de France.
    Pour notre quartier, la plateforme de tri organise régulièrement des Journées Portes ouvertes mais également des visites pour toute personne se sentant concernée par les problèmes des déchets dans nos villes et désireuses de savoir comment se passe concrètement le tri de nos déchets.
    medium_IMG_1304.JPG

    Si vous souhaitez participer à la prochaine visite, n’hésitez pas à nous laisser vos coordonnées dans la rubrique contact de notre blog. Reste que si le SYCTOM est une réponse pour traiter en aval le problème des déchets, on peut aussi se demander pourquoi l’amont est tellement générateur d’emballages, des actions sont certainement aussi souhaitables, pour aller plus loin dans une démarche de prévention, le SYCTOM, sur son site, met en liens des sites d’organismes qui travaillent sur la question comme par exemple celui de l’ADEME.

  • 24/10/2006

    On re-parle des Traverses

    Alors que Denis Baupin, lors de la réunion du 27 avril 2006 consacrée au PDP, avait paru agacé par le nombre de demandes de Traverses qu'il avait entendu dans les arrondissements, voilà que le sujet revient avec des signes favorables dans le document (téléchargeable ici) qu'il a remis aux participants lors du séminaire tenu le 29 septembre à Marcoussis (Essonne) sur l'avenir du PDP :

    Poursuite du développement et de la diversification de l’offre de transports collectifs :
    .....
    - diversification de l’offre via une navette fluviale sur la Seine et le développement de lignes de proximité (les Traverses) qui permettent de répondre à de nouveaux besoins de mobilité (senior, visiteurs…)
    .....

    medium_zoom_traversee1.jpg
    Les Traverses sont des bus de quartier créés par la Ville de Paris avec le concours de la RATP et du Syndicat des Transports d’Ile de France (STIF).
    La Traverse de Charonne a vu le jour en décembre 2004 dans le 20è arrondissement et la Traverse Bièvre Montsouris relie le sud des 13è et 14è arrondissements depuis décembre 2005. Equipées de minibus fonctionnant au Diester et parfaitement accessibles grâce à leur plancher surbaissé, ces lignes s’intègrent dans des quartiers pentus et mal desservis par les transports en commun classiques. Mis en œuvre en étroite concertation avec les acteurs locaux, ces nouveaux services de proximité redynamisent la convivialité des quartiers.
    Une troisième Traverse verra le jour à la fin de l’année 2006 – début 2007 et relaiera le nord des 18è et 19è arrondissements.

    Vous qui habitez dans une partie de l'arrondissement que vous considérez comme particulièrement mal desservie par les transports en commun de surface (bus), faites-nous part de vos souhaits : quel lieu de l'arrondissement ou quelle station de transport en commun voudriez-vous pouvoir rejoindre au moyen d'une 'Traverse' ?
    Déposez un commentaire (ci-dessous) ou écrivez-nous en n'oubliant pas de préciser la rue dans laquelle vous résidez.

    23/10/2006

    Autres temps, autres moeurs

    medium_DSCN1015.jpgAlors que la Mairie de Paris vient de lancer une n-ième campagne pour inciter à la propreté et au civisme, il est amusant de voir ce panneau encore présent devant le 40 rue de Toul (angle Promenade Plantée).
    On y découvre qu'il y a 25 ans la pratique des dépots sauvages devait être ponctuelle et localisée puisqu'on se contentait de rappeler le risque encouru à des endroits bien précis - ceux dont la configuration incitait au délit.

    medium_DSCN1016.JPG
    Autres temps, autres moeurs !
    Il est vrai que, poussé par la consommation, nous sommes tous amenés à jeter davantage d'objet qu'il y a 25 ans. Il est également vrai que nombre d'habitants, contraints d'aller travailler loin de chez eux, perdent tout contact avec leur quartier et leurs voisins.
    Anonymes dans leur propre immeuble, ils perdent tout sentiment d'appartenance et de respect pour leur environnement.

    Ce comportement éminemment condamnable pourrait probablement, être freiné par le développement de la vie de quartier, l'emploi de proximité et la mixité sociale.
    Qu'en-pensez-vous ?

    Manuel ERRERA

    09:00 Publié dans Citoyenneté | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Parie 12ème

    20/10/2006

    Le Code de la rue en expérimentation

    Etrange : alors que la circulation des vélos est interdite sur les trottoirs (à l'exception des enfants de moins de huit ans), la passerelle Simone de Beauvoir est accessible aux piétons ainsi qu'aux circulations douces (vélos, rollers).
    Annoncée dans tous les écrits concernant la passerelle, ni démentie ni confirmée par une signalisation locale, nous avons pu constater que toutes les circulations douces y étaient effectivement pratiquées :

    medium_IMG_3364.JPG
    Ainsi, alors que circuler à vélo parmi les touristes sur les trottoirs de l'avenue des Champs Elysées ne viendrait à l'idée de personne, alors que le danger créé par des vélos sur les trottoirs de Bel-Air Sud est régulièrement dénoncé par les habitants ... on admet ici que les promeneurs (de la semaine comme du dimanche), cotoyent sans réserve les cyclistes et les rollers. On constate que la cohabitation se passe au mieux et que nul piéton ne semble craindre pour la sécurité de ses enfants ou de son chien.
    Que se passe-t-il donc ? Le cadre peut-être ou bien mémoire de Simone de Beauvoir sont-ils facteurs de tolérance et de respect de l'autre ?

    En pratique, la nouvelle passerelle permet d'expérimenter une mise en place partielle (car il n'y circule aucun véhicule à moteur) du code de la rue :

    Le code de la rue (très bien traité sur le site de l'association VeloBUC) est entrée en vigueur le 1er janvier 2004 en Belgique. Il instaure le principe de prudence, et de priorité du plus faible et vulnérable vis-à-vis du moins faible. La rue n'a pas seulement vocation de circulation, mais est un lieu de vie. Chaque utilisateur doit pouvoir se déplacer en toute sécurité, quels que soient son âge, ses capacités physiques et son moyen de locomotion.

    La ville de Paris montre son intérêt pour le code de la rue en y consacrant l'essentiel de sa lettre des déplacements N°8 (juin 2006).

    medium_13207-small.jpgOui, bien sûr, on est encore loin de l'expérimentation en projet à Londres sur Exhibition road : là, on va supprimer toute sgnalisation (horizntale et verticale), effacer les trottoirs et mettre en pratique la règle de la priorité au plus faible.

    Dans notre quartier, il est un lieu ou la cohabitation des voitures et des piétons mériterait qu'on applique le code de la rue : ce lieu n'est autre que l'avenue Daumesnil et plus particulièrement ses trottoirs-contre-allées de stationnement qui - malgré la récente ré-organisation du stationnement - reste une disposition tout à fait contestable.
    medium_DSCN1026.JPG

    19/10/2006

    Corruption et Démocratie

    Les membres de l’Association ANTICOR et ses sympathisants se sont réunis le Jeudi 5 Octobre à la Mairie du XII° arrondissement. Cette association composée d’élus se bat pour réhabiliter la démocratie représentative en luttant notamment contre la corruption des milieux politiques.
    Les membres de l’association sont intervenus bruyemment en région parisienne à Clichy, Levallois-Perret, en organisant des concerts de casseroles ou en organisant des défilé de "ports de lunettes noires et de valises"...

    Ces interventions sont surtout une manière pour l’association de montrer que le monde politique cherche à bouger et que cette poignée d’élus réunis au sein de l’association souhaite la disparition des « affaires » qui ont sali le monde politique ces dernières années.

    medium_prix-anticor.jpg
    L’association crée en 2002 réunis des élus issus de divers courants politiques et attribuent chaque année un Prix de l’Ethique (il a été remis en 2006, c’est Daniel CHANET , Maire de Vendôme ) mais également des « casseroles d’or » pour les élus ayant manqué à leur devoir (Didier SCHULLER , Jean-François MANCEL ont été nominés cette année).

    Les actions des membres d’ANTICOR pour dénoncer la corruption et lutter contre elle s’organisent également autour de débats et d’interventions auprès des parlementaires, en particulier pour rappeler qu'à 10 ans de l’anniversaire de l’appel de Genève, bien peu a été fait pour lutter contre les paradis fiscaux. ANTICOR prône la refonte du statut de l’Elu avec de véritables possibilités de formation pour que la fonction puisse être assumée pleinement. ANTICOR souhaite également qu’une réforme de l’Institution Judiciaire soit menée dans le but d’avoir une réelle séparation des pouvoirs entre cette Institution et le pouvoir Politique. L’association milite pour que de réels moyens soient mis à disposition des Brigades Financières qui ont démontré, jadis, leur efficacité ainsi que le renforcement des Chambres Régionales des Comptes.

    Ce travail réalisé par l’Association fait écho aux rôles des Conseils de Quartier : si ANTICOR souhaite réunir de plus en plus d’élus autour de la lutte contre la corruption, le sens de la démarche de l’association est surtout, par ses actions, de réhabiliter la vie politique dans notre société. C’est aussi l’objectif des Conseils de quartier : redonner du sens politique à la vie des habitants d’un quartier, les faire participer à la construction citoyenne de tout ce qui les environne dans leur quotidien : politique urbaine de la ville, politique culturelle, actions de solidarité, de citoyenneté menées par les associations, les services publics qui organisent la politique de la ville et les élus eux-mêmes.

    Dans ces diverses tentatives pour défendre les valeurs d’une société démocratique, les initiatives d’ANTICOR sont bienvenues mais du coté des élus, maires ou députés, combien souscrivent à l’action d’ANTICOR ? Et du coté des citoyens, combien se mobilisent encore lors des élections ? La dernière élection locale récente est celle d'Alain JUPPE qui se réjouit de sa victoire avec 56% des suffrages exprimés mais moins d’un électeur sur deux s’est déplacé pour cette municipale anticipée.

    C’est donc avec l’assentiment d’un électeur sur quatre que l’on peut être, aujourd’hui, Maire d’une grande ville de France alors que la majorité des électeurs ne ne sent pas concerné par l'élection de celui qui va diriger la ville, c’est bien là une victoire "politique" mais est-ce vraiment une victoire pour notre Démocratie ?