22/10/2008
L'oeil sur les rues du quartier (17)
Cette nouvelle rubrique hebdomadaire est destinée comme nos précédentes à vous faire partager notre intérêt pour le quartier dans lequel nous vivons.
Nous vous soumettons cette fois des plaques de rues dont seules les informations signalétiques sont lisibles. A vous de trouver à qui elles se rapportent ?
Dix-septième coup d'oeil :
Notre précédent coup d'oeil :
Il s'agissait bien (devinez qui a trouvé) du peintre André Derain (Chatou, 1880-Chambourcy, 1954)
Né en 1880, André Derain peint ses premiers tableaux à 15 ans. Il entre à l'académie Carrière et y rencontre Matisse et Vlaminck, avec lequel il partagera son atelier.
Sous l'influence de Vlaminck, il se tourne progressivement vers le fauvisme.
C'est à Collioure et à Londres qu'il peint ses premiers tableaux aux joyeuses couleurs : 'Port de Collioure', 'London Bridge', tout deux de 1906. Avec sa rencontre de Braque et Picasso et son étude de l'art nègre, il change progressivement de style.
L'Estaque, route tournante, 1906. Huile sur toile 129,5cm x 195cm
Dans ses natures mortes et ses représentations de personnages entre 1914 et 1920, on perçoit une simplification des formes et un affaiblissement des couleurs.
La rue André Derain a été créée en 1987 dans le cadre de l'aménagement du secteur Sahel-Montempoivre.
08:13 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
17/10/2008
Google nous regarde
Depuis mercredi 15 octobre la fonctionnalité Street View du site Google Map couvre Paris et sa première couronne
Le service permet de visualiser en photos haute résolution, les rues de la ville et permet de naviguer et d'orienter son regard de droite à gauche et de haut en bas.
Cliquez sur la carte pour y accéder
Certains d'entre-vous avaient peut-être remarqué ces Google cars sillonnant nos rues avec leurs étranges caméras.
Dans un premier temps, la couverture de la capitale avait été limitée au parcours du dernier tour de France, mais vous pouvez aujourd'hui vous amuser à sillonner notre quartier avec les étonnantes possibilités de navigation qu'offre le système.
N'hésitez-pas à nous dire si selon vous il faut se réjouir de cette nouvelle offre internet ou s'inquiéter de ce regard qui peut s'avérer indiscret.
Du côté optimiste, reconnaissons qu'il n'y a pas plus rapide et efficace lorsqu'il s'agit d'illustrer un problème de voirie comme ci-dessous la sécurisation du carrefour Bizot-Rottembourg.
Du côté pessimiste, nous vous invitons à visionner cette excellente video parodique :
Et maintenant, amusez-vous à vous promener dans Bel-Air Sud.
Nous comptons sur vos réactions !
08:01 Publié dans Citoyenneté, Vie du quartier, Voirie Urbanisme, "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
15/10/2008
L'oeil sur les rues du quartier (16)
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Nous vous soumettons cette fois des plaques de rues dont seules les informations signalétiques sont lisibles. A vous de trouver à qui elles se rapportent ?
Seizième coup d'oeil :
Notre précédent coup d'oeil :
Marie-Noëlle a encore trouvé (il n'y a donc personne pour la défier !). Il s'agissait bien du boulevard Poniatowski.
Józef Antoni Poniatowski est né à Vienne (Autriche) en 1763 et est mort à Leipzig en 1813. Général polonais et Maréchal de France, Ministre de la guerre du grand-duché de Varsovie (1806), il commanda en 1809 les Polonais contre les Autrichiens, en 1812 le 5e corps de la Grande Armée en Russie. Il fut fait Maréchal par Napoléon en 1813.
Le boulevard Poniatowski, ainsi dénommé par décret du 2 mars 1864, faisait précédemment partie de la rue Militaire qui avait été remise conditionnellement à la ville de Paris par le Génie Militaire en 1859.
08:33 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
08/10/2008
L'oeil sur les rues du quartier (15)
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Quinzième coup d'oeil :
Notre précédent coup d'oeil :
Il s'agissait de la rue Ernest Lefébure.
Autant l'avouer, nous n'avons pas réussi à trouver grand chose se rapportant à la vie et l'oeuvre d'Ernest Lefébure (1835-1913) si ce n'est un ouvrage de référence Broderies et Dentelles dont il fût l'auteur en 1887 et qui fût ré-édite en 1926 par Bibliothèque de l'enseignement des Beaux-Arts Ernest Gründ, Editeur Paris :
Broderie, dentelle à l'aiguille, dentelle aux fuseaux. Nouvelle édition revue et augmentée par Auguste Lefébure. Ouvrage complété par l'histoire de la dentelle à Bayeux de 1800 à 1900 et par l'histoire de la dentelle d'Argentan.
Depuis que des nonnes l’introduisirent à Bayeux en 1680, la dentelle aux fuseaux a fait l’objet d’une tradition artisanale presque ininterrompue, fortement ralentie pendant la Révolution, mais pratiquée à nouveau à grande échelle sous Napoléon. Les dentellières de Bayeux ont employé toutes sortes de techniques : points de Paris, de Cluny, de Bruxelles, de Valenciennes, de Bruges et dentelle torchon. Mais le renom de la ville vient surtout des remarquables Chantilly et des blondes de Caen, qui furent fabriquées à partir de 1829 par la maison Lefébure, fournisseur de nombreuses cours princières d’Europe. C’est également sur l’initiative de Lefébure que se renouvela la fabrication des ouvrages à l’aiguille, comme l’Alençon, exécutés d’après d’anciens modèles.
08:03 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
01/10/2008
L'oeil sur les rues du quartier (14)
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Quatorzième coup d'oeil :
De quelle rue s'agit-il ?
Notre précédent coup d'oeil :
Il s'agissait effectivement de la rue Louis Braille.
Louis Braille est né le 4 janvier 1809 à Coupvray, petit village de France situé à l'est de Paris.
À l'âge de trois ans, alors qu'il joue avec une serpette servant à couper le cuir dans l'atelier de bourrellerie de son père, il se blesse gravement à un oeil. Au bout de quelques mois, l'autre oeil est contaminé et Louis Braille perd complètement la vue.
Il fréquente l'école de son village puis, à l'âge de 10 ans, est admis à l'Institution Royale des Jeunes Aveugles de Paris (devenue depuis l'Institut national des jeunes aveugles), fondée en 1784 par Valentin Haüy. Il y passera 24 ans de sa vie, d'abord comme élève, puis comme professeur, et y mettra au point son alphabet.
Louis Braille meurt le 6 janvier 1852, à l'âge de quarante-trois ans, victime de la tuberculose qui le mine depuis près de dix-sept ans. En 1952, ses cendres sont transférées au Panthéon.
Buste de Louis Braille au sommet du monument
situé dans le jardin de sa maison natale à Coupvray
07:56 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
24/09/2008
L'oeil sur les rues du quartier (13)
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Treizième coup d'oeil :
De quelle rue s'agit-il ?
Notre précédent coup d'oeil :
Exact Marie-Noëlle, il s'agissait bien du boulevard Soult.
Jean-de-Dieu Nicolas Soult (1769-1851) prit part aux guerres de la Révolution, puis s'illustra à Austerlitz (1805) et commanda en Espagne (1808, 1811 et 1814). Rallié à Louis XVIII en 1814, il devint ministre de la Guerre, mais combattit aux côtés de l'Empereur pendant les Cent-Jours. Il reçu en 1847 le titre de maréchal général de France.Nous ne résistons pas à publier à nouveau cette carte postale représentant un troupeau de moutons empruntant le boulevard Soult en direction des abattoirs de la Villette.
Source : Mémoire des rues (12e)
édité par la Photothèque des Jeunes Parisiens
et publié aux éditions Parimagine
08:25 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Paris
17/09/2008
L'oeil sur les rues du quartier (12)
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Douzième coup d'oeil :
De quelle rue s'agit-il ?
Notre précédent coup d'oeil :
Il s'agissait de la rue de Reuilly.
Les historiens s'accordent sur l'origine de Reuilly qui était le nom d'un hameau dans lequel se trouvait au VIIe siècle une résidence royale du roi Dagobert. Ce village était situé au niveau de la place du Colonel Bourgoin ; les rues Erard et de Rambouillet (antérieurement petite rue de Reuilly) en constituaient la 'grande rue'.
La rue de Reuilly, précedemment nommée 'Grande rue de Reuilly', conduisait à l'ancien château de Reuilly, séjour des rois Mérovingiens. Son prolongement au delà de la barrière de Reuilly (actuelle place Félix Eboué) a été dénommé rue Claude Decaen après s'être appelé successivement 'chemin des Meuniers' puis 'chemin de Reuilly'.
A notre grand regret, il ne semble exister aucune iconographie du château de Reuilly.
07:55 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Paris
10/09/2008
L'oeil sur les rues du quartier (11)
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Onzième coup d'oeil :
De quelle rue s'agit-il ?
Notre précédent coup d'oeil :
Comme l'a trouvé Marie-Noëlle, il s'agissait bien d'Edouard Lartet (1801-1871).
Edouard Armand Lartet fut à son époque l’un des grands maîtres de la géologie paléontologique, dont l’autorité en la matière était reconnue par le monde savant. Avant de succéder à Cuvier comme professeur de paléontologie au Muséum de Paris, il joua du fond de sa Gascogne natale un rôle scientifique qui eut par la suite un immense retentissement.
Ses études paléontologiques et géologiques publiées vers 1850, eurent un retentissement considérable dont on trouve un écho dans "Le voyage au centre de la terre" de Jules Vernes, qui cite l'animal extraordinaire découvert sur le site de Sansan.
Site de la Madeleine (Périgord) au bord de la Vézère
découvert et fouillé par Édouard Lartet de 1863 à 1865
La rue Edouard Lartet qui a été ouverte en 1969 vient d'être l'objet d'un aménagement qui a permis la création d'une cinquantaine de places de stationnement.
07:11 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Paris
03/09/2008
L'oeil sur les rues du quartier (10)
Cette nouvelle rubrique hebdomadaire est destinée comme nos précédentes à vous faire partager notre intérêt pour le quartier dans lequel nous vivons.
Nous vous soumettons cette fois des plaques de rues dont seules les informations signalétiques sont lisibles. A vous de trouver à qui elles se rapportent ?
Dixième coup d'oeil :
De qui s'agit-il ?
Notre précédent coup d'oeil :
Il s'agissait d'Antoine-Joseph Santerre (1752-1809), homme politique français, brasseur, commandant de la garde nationale de Paris pendant la Révolution.
Il sera chargé de conduire le roi Louis XVI à l'échafaud le 21 janvier 1793.
Santerre habitait au début de la rue de Reuilly. Une plaque est apposée au 9 rue de Reuilly.
La rue de Santerre qui a été ouverte en 1897 et ainsi dénommée en 1905 s'appelait précédemment rue du Touat.
07:41 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Paris
27/08/2008
L'oeil sur les rues du quartier (9)
Cette nouvelle rubrique hebdomadaire est destinée comme nos précédentes à vous faire partager notre intérêt pour le quartier dans lequel nous vivons.
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Neuvième coup d'oeil :
De qui s'agit-il ?
Notre précédent coup d'oeil :
Il s'agissait du compositeur français François Joseph Gossec (1734-1829).
François-Joseph Gossé (dit Gossec) est l'un des créateurs de la symphonie, l'auteur d'hymnes révolutionnaires et l'un des fondateurs du Conservatoire de Paris où, de 1795 à 1814, il enseigna la composition.La rue Gossec a été ouverte en 1899 et ainsi nommée en 1900.
08:20 Publié dans "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Paris