08/12/2017
Souvenirs, souvenirs
Il y a 54 ans : le concert de la Nation (article déjà publié le 21 juin 2013)
Le 22 juin 1963, pour le premier anniversaire du magazine Salut les copains lancé par Frank Ténot et Daniel Filipacchi, Europe N°1 organise un concert gratuit, Place de la Nation à Paris. Sylvie Vartan, Richard Anthony, Dick Rivers et les Chats sauvages sont au programme. Johnny Hallyday passe en clôture.
Cet événement a eu un retentissement considérable : alors que l'on attendait quelques milliers de personnes, il en rassemble entre cent cinquante mille et deux cent mille.
Le sociologue Edgar Morin publie dans Le Monde un article nommé le « Le temps des Yéyés ». Ainsi est lancée l'expression Yéyés qui désormais va qualifier - le plus souvent pour les railler - les jeunes et leurs idoles.
07:45 Publié dans Animation-Culture, Citoyenneté, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
01/12/2017
Quelques brèves en parcourant le quartier
À moins d'un mois des fêtes de fin d'année, les signes annonceurs sont en place : comme d'autres, le magasin Franprix du 108 avenue Michel Bizot a installé son stand de sapins, les boutiques du carrefour Daumesnil Bizot scintillent et pour la sixième année, la fontaine de la place Félix Eboué a revêtu son costume de circonstance.
Les cyclistes sont à la peine : dans le quartier, plus d'une station Vélib sur deux est indisponible car en chantier de conversion. Vivement le 1er janvier 2018 !
Pendant ce temps GoBee Bike prend pied mais si le service est séduisant, l'envahissement des trottoirs inquiète. Ainsi ce vélo hors service (et signalé comme tel) est depuis trois semaines à la même place.
On croyait la piste cyclable du boulevard de Reuilly terminée. Certaines finitions arrivent enfin comme ces marquages récemment ajoutés au sol. On attend encore ici un sas vélo ici, là un signal zone 30, et on s'étonne que la traversée cycliste de la rue de Lamblardie ne soit pas sécurisée par une signalétique spécifique.
Au 11-13 rue de Toul, le chantier de démolition du Cercle Français du livre a débuté, mais on ne connait toujours pas formellement le projet prévu à la place, ni son emprise sur le trottoir.
Place Félix Eboué, le panneau d'affichage d'informations municipales a été remplacé. Oubliée la technologie de type minitel. La ville résistera-t-elle à financer ces nouveaux panneaux par de la publicité ?
Au 28 rue Sibuet a débuté un chantier de surélévation et rénovation. Vous êtes dubitatifs ? c'est pourtant écrit dessus.
Terminons par une bonne nouvelle : notre quartier bénéficie d'une végétalisation réalisée avec soin. Comme nous l'espérions sans trop y croire, la végétalisation de la station de métro Bel-Air a été réalisée par la RATP pour mettre en oeuvre l'une des idées lauréates de son appel à projet pour améliorer les services quotidiennement offerts aux voyageurs.
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De chaque côté du boulevard de Picpus, ces jardinières richement plantées sont complétées par des fresques sur les murs de briques, elles aussi porteuses de végétalisation. Il y a longtemps que le quartier Bel-Air n'avait pas reçu de tels honneurs.
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07:54 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
30/11/2017
Kermesse de Noël à l'église du Saint Esprit
La paroisse du Saint Esprit organise une kermesse de Noël (7 rue Cannebière et 186 av Daumesnil :
- vendredi 1er décembre 2017 de 14h30 à 19h
- samedi 2 décembre 2017 de 11h à 19h
- dimanche 3 décembre 2017 de 14h30 à 18h
Vous y trouverez : Brocante, Artisanat, icônes, crêpes, bijoux fantaisie, produits régionaux, livres neufs et d’occasion, vaisselle, vin, foie gras et chocolats, etc.
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Possibilité de restauration sur place
08:02 Publié dans Animation-Culture, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
21/11/2017
TEP Louis Braille : les usagers s'impatientent
En septembre 2016, découvrant l'ouverture du chantier, nous écrivions : Le quartier peut se féliciter de cet investissement (900 000 €) qui nous n'en doutons pas, bénéficiera à tous les usagers du TEP : les scolaires, bien entendu, mais aussi les riverains dont l'accès libre a été obtenu grâce à l'opiniâtreté du conseil de quartier.
Il y a deux mois (le 16 septembre dernier), la Maire du 12e entourée de plusieurs adjoints et de représentants d'associations utilisatrices inaugurait le Terrain d'Education Physique Louis Braille fraichement rénové et couvert.
On apprenait alors que les créneaux d'ouverture en accès libre au habitants du quartier (voir ci-contre la situation antérieure) étaient remis en cause au profit de créneaux accordés à des associations, pratiquant en particulier des sports de glisse.
Les usagers du quartier présent ont rappelé à la Maire le rôle social que joue un tel terrain qui permet à tous, en particulier le week-end, la pratique libre de jeux de ballon et l'initiation des petits au vélo et aux rollers à défaut d'autre structure de proximité.
Il leur avait semblé avoir été entendus. Le site de la Mairie du 12e en témoigne ici : Une attention particulière a été portée sur l'équilibre entre pratique associative et accès libre à destination des habitants.
Deux mois plus tard aucune information d'ouverture au public n'est affichée à l'entrée du TEP. Les usagers du quartier qui trouvent porte fermée sont fort déçus de constater que rien n'est encore décidé. La Mairie qui se veut rassurante nous informe qu'elle travaille sur un allongement de l'accès libre le dimanche jusque 13h00 et la récupération d'un créneau de 16h00 à plus le samedi.
Seule une nouvelle affiche disposée à l'entrée du TEP et clairement libellée peut satisfaire la demande :
Affiche aujourd'hui déposée (Cliquez pour agrandir)
08:51 Publié dans Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : paris
16/11/2017
Dernier passage de l'année du marché des Producteurs de Pays
Rares seront ceux qui s'en plaindront. Le Marché des Producteurs de Pays revient pour la dernière fois de l'année samedi 18 et dimanche 19 novembre 2017 (de 9h à 20h) boulevard de Reuilly entre la place Félix Eboué et le métro Dugommier.
Les stands sont tenus par les agriculteurs eux-mêmes, tous engagés au respect d’une charte des bonnes pratiques, garantissant la qualité de leurs produits.
Vous êtes nombreux à être fidèles à ce marché et y avoir vos producteurs préférés. Alors, faites-en profiter les autres en postant un commentaire.
SAS E.A.T LIM – Chambre d’Agriculture de la Corrèze
Tél : 05 55 21 54 97 Fax: 05 55 21 55 88
Site : www.marches-producteurs.com
Email: eatlim@limousin.chambagri.fr
07:59 Publié dans Commerces, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
14/11/2017
Douze ans consacrés au 12e
Le 15 novembre 2006, le blog du quartier Bel-Air Sud fêtait son premier anniversaire. Ce même mois, on annonçait la disparition du bus 62 remplacé par le 64 et on croyait naïvement que la ville avait trouvé une solution au problème du stationnement des véhicules de livraison.
En novembre 2007 débutait la campagne pour les municipales de 2008, la Bagagerie 188 était annoncée et la Poste Rottembourg enfin modernisée rouvrait. C'est aussi en novembre 2007 que l'on a commencé à parler de Budget Participatif.
En novembre 2008, débutait une procédure de modification du PLU visant en particulier à atteindre 20 % de logement social en 2014. Le 30 de ce même mois le Parc zoologique ancienne formule fermait sans qu'un projet précis de rénovation ait été arrêté.
En novembre 2009, regardant la situation du commerce avenue Daumesnil, nous comptions déjà 6 opticiens et 9 salons de coiffure.
En novembre 2010, les horodateurs acceptaient enfin la carte bancaire et le stationnement était autorisé de nuit sur certaines zones de livraison.
En novembre 2011, le 25 le Conseil de Paris adopte un Plan Biodiversité et le 28, le cabinet Rogers Stirk Harbour + Partners présente les premières orientations du plan guide du quartier Bercy Charenton.
En novembre 2012, le Tramway s'apprêtait à faire ses premiers pas dans le 12e pour préparer son inauguration du 15 décembre, tandis que le magasin Surcouf fermait définitivement ses portes. La fin d'une époque.
En novembre 2013, nous ouvrions notre compte Twitter @BelAirSud.
En novembre 2014, apparaissaient les nouveaux abribus. La commission Espace Public du conseil de quartier qui pensait encore avoir l'oreille des élus, organisait des marches exploratoires. Nous nous interrogions Créer des logements, mais où ? Les réponses, pas toujours satisfaisantes n'ont pas tardé.
En novembre 2015, sous le titre Paris ville apaisée à 30 km/h, c'est pour bientôt, nous relayions l'annonce de l'extension des zones 30 pour la fin de l'année. Annonce qui s'est avérée un peu prématurée.
En novembre 2016, s'ouvrait l'enquête publique relative au projet de ZAC Bercy Charenton. Ce même mois, la ville annonçait le plan Paris Piéton.
Nous voilà en novembre 2017. Notre intérêt pour le passé, le présent et surtout le futur de notre quartier et du 12e en général est toujours aussi grand. Aurons-nous la même motivation, le même enthousiasme et les mêmes capacités pour couvrir les douze prochaines années, exprimer nos satisfactions nos impatiences et nos agacements, susciter vos réactions ? L'avenir nous le dira.
08:13 Publié dans Animation-Culture, Citoyenneté, Commerces, Démocratie locale, Elections, Paris Métropole, Solidarité, Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
10/11/2017
De l'art dans nos quartier, mais pas celui qu'attendaient les habitants
Le 23 septembre dernier, la Maire du 12e a inauguré une fresque, réalisée par la peintre-plasticienne Stoul sur la façade Ouest de la Tour du CISP Maurice Ravel.
Bien qu'assez conventionnelle avec des motifs triangulaires colorés, cette fresque de 34 mètres de haut dénommée "Oru Totem" crée un repère sympathique et donne une bonne visibilité au CISP.
On apprend ICI (sur le site de la Mairie du 12e) ou LÀ (sur Le Bonbon) que Stoul l'a réalisée en mai dernier dans le cadre de la 9e édition du Festival des Cultures Urbaines co-organisé par La Ligue de l’Enseignement et le CLAJE, le centre Paris Anim’ Maurice Ravel et le Centre International de Séjour de Paris.
Plus surprenant, on découvre ICI (site du Budget Participatif) que cette oeuvre était imputée au projet De l'Art dans mon quartier : des rues hautes en couleur, l'un des lauréats du Budget Participatif 2016.
Sur ce projet regroupé, il n'est à, aucun moment fait allusion à une telle demande qui de toute évidence ne pouvait provenir que du CISP Maurice Ravel lui-même. Le site du Budget Participatif mentionne que le projet est réalisé. On se demande ce qu'il advient des projets inclus et effectivement déposés suivants :
- DE L'ART DANS LE QUARTIER BEL-AIR SUD
- Avenue Daumesnil : du Street Art sur le chemin des écoles
- Un Banc "ART QU’EN CIEL" sur la Promenade Plantée
- Qui était Jean Morin ?
- Restaurer la pyramide de la rue Marie Laurencin
- Perspectives artistiques pont Proudhon et rue Coriolis
- Anamorphose sur l'escalier de la rue de Bercy
- Offrons un nouveau visage aux murs du 12èm
08:11 Publié dans Démocratie locale, Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
30/10/2017
Préparez-vous, les faux éboueurs arrivent
Ils tentent de vous abuser de plus en plus tôt !
Si un éboueur sonne à votre porte pour vous vendre un calendrier ou solliciter des étrennes il s’agit probablement d’un usurpateur. Et s’il s’agit d’un véritable agent municipal, alors celui-ci est en infraction avec la loi car, contrairement aux facteurs et aux pompiers, les agents municipaux ne peuvent demander des étrennes aux administrés.
Ces faux éboueurs se présentent souvent dans une tenue impeccable, mais en décalage par rapport à la tenue actuelle des éboueurs qui travaillent effectivement pour la ville de Paris.
Depuis le 2 décembre 1955, un avis préfectoral interdit aux agents municipaux de la Ville de Paris de solliciter quelque gratification que ce soit, « sous peine de sanctions disciplinaires ». Depuis, cette interdiction a été étendue aux « employés des sociétés privées assurant la collecte des déchets pour le compte de la mairie de Paris ».
Vrai calendrier de faux éboueurs (Cliquez pour agrandir)
Plus d'information sur cette page de Paris.fr ou vous pourrez télécharger une affiche à apposer dans votre hall d'immeuble.
07:47 Publié dans Citoyenneté, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
24/10/2017
Retour sur la réduction de la place de la voiture à Bel-Air
Un lecteur non familier du quartier nous a suggéré de publier les photos avant-après des lieux illustrant notre article de vendredi dernier. Exercice édifiant qui montre que si des améliorations sont incontestables, il reste beaucoup à faire pour assurer un partage équitable de l'espace public entre les usagers.
Placette Montempoivre (carrefour av. Bizot, rue de Montempoivre, rue de La Véga)
En 2002, c'était un parking en partie autorisé, traversé par un passage piéton. En 2005, la réalisation du Quartier Vert Voûte Bel-Air, a permis de le transformer en une placette immédiatement appréciée des habitués du quartier. Malheureusement aujourd'hui, un enclos aussi laid qu'inutile en dégrade le charme.
En 2003 encore, c'était un passage piéton immensément long et traversant un parking. C'est aujourd'hui un axe plaisant où des bancs et une fontaine Wallace invitent à faire une pause.
Boulevard Soult (au niveau de la porte de Montempoivre)
En 2002 ici, c'était le règne de l'automobile : une la large chaussée, du stationnement sur les trottoirs et une station service comme commerce de proximité. Depuis fin 2012, le Tramway a permis une requalification des lieux et la station service Esso a été remplacéepar une pizzeria. Les voitures ont quitté le trottoir, mais elles sont remplacées par des deux-roues motorisés. Déplorable constat que dénonce très bien Pierre dans son commentaire. L'amélioration est très relative ...
Boulevard Soult (au niveau de la rue Rottembourg)
En 2002, les cyclistes devaient se frayer un chemin entre les piétons et les voitures en stationnement sauvage. Depuis la mise en service du Tramway (décembre 2012), ce carrefour a été "civilisé" : les vélos disposent d'une piste côté opposé du boulevard et le stationnement est règlementé.
Avenue Michel Bizot (entre l'avenue Daumesnil et la rue Louis Braille)
En 2002, le stationnement n'était autorisé que du côté impair mais côté pair les voitures stationnaient à cheval sur le trottoir (la largeur de la voie et son tracé asymétrique le permettait). Aujourd'hui, l'avenue est "aux normes", mais les livraisons en pleine chaussée sont source de nuisances continuelles. Une action s'impose.
Avenue Daumesnil (côté impair entre la Petite Ceinture et la rue du Colonel Oudot)
Mis à part une suppression du stationnement en épis, la situation n'a guère changé depuis 2002. La piste cyclable du Réseau Express Vélo prévue du plan vélo 2015-2020 devrait apporter la solution.
Rue de Toul (au niveau du TEP Braille)
Ici, le stationnement en épi (photo de 2003) a été remis en ordre, le trottoir grandement élargi et un alignement d'arbres on ne peut plus haussmannien a achevé le tout. Parfait !
Sentier de Montempoivre
En 2003 se trouvaient ici les dernières places de stationnement autorisées et non payantes de l'arrondissement. Leur suppression et un élargissement de trottoir discutable a été effectué, mais le passage ce cette voie en Zone de rencontre reste nécessaire.
Avenue Daumesnil (côté pair entre l'avenue du Gal Bizot et la Petite Ceinture)
Le cas de cette contre-allée circulée a été résolu en 2009 par le déplacement du marché de la Porte Dorée sur l'avenue Daumesnil à l'occasion du chantier du Tramway boulevard Poniatowski. Un acquis appréciable.
Place Antoine Furetière
Si les passants ne sont pas nombreux ici pour constater l'évolution entre la situation anarchique du stationnement en 2009 et ce qu'elle était devenue dès 2012, elle est pourtant évidente.
08:14 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
23/10/2017
Bientôt un Lulu dans le 12e ?
Lancé sur l'esplanade Saint-Paul en avril 2015, Lulu dans ma rue est une start-up associative de l'Economie Sociale et Solidaire (ESS) qui a réinventé la conciergerie de quartier.
Lulu dans ma rue, met en relation les « Lulus », des particuliers auto-entrepreneurs à la recherche d’opportunités professionnelles, avec des citadins qui ont besoin d’un petit coup de main au quotidien : bricolage, livraison de courses, ménage, jardinage, aide informatique…
Service et lien social pour mieux vivre dans son quartier
Pour une somme de 5 à 10 € les 20 minutes de prestations (des sommes à diviser par deux après déduction des impôts), les habitants y trouvent leur compte, préférant descendre en bas de chez eux et parler au kiosquier plutôt que de trouver le même service sur internet ! Au delà de la prestation fournie, Lulu dans ma rue, par sa présence au coeur d'un quartier est un remarquable créateur de lien social.
En décembre 2016, le Conseil de Paris a voté l’extension à cinq autres arrondissements, du kiosque Lulu dans ma rue. Après celui inauguré en mars dernier dans le 17e, on en trouve désormais dans les 14ème, 15ème, 18ème et 20ème. La redevance annuelle est de 1 200 € par emplacement.
Quand et où dans le 12e ?
Avec 20 % de la population de 60 ans et plus et plus d'une personne sur deux vivant seule, le 12e n'est-il pas tout indiqué pour la prochaine iplantation de Lulu dans ma rue ? Pourquoi pas à proximité du métro Bel-Air, entre une pharmacie et une boulangerie ? Ici par exemple.
07:46 Publié dans Solidarité, Vie du quartier | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris