Le Quartier Bel-Air Sud

Nous avons attendu ce jour, lendemain des élections régionales, pour faire mention de cette information afin de n'être en aucune manière soupconnés de porter un mauvais coup à la majorité municipale.

C'est comme vous lecteurs abonnés à la lettre d'information de la Mairie du 12e du mercredi 3 mars que nous avons découvert l'information que nous reproduisons ci dessous et sur laquelle nous ne possédons pas d'autres détails :

A partir du 15 avril, un projet innovant de végétalisation de l'espace public sera expérimenté pendant un an sur la place sans nom, située à l’intersection des boulevards de Reuilly et de Picpus et des rues de Picpus et Louis Braille.

Cette placette, a fait l'objet d'un travail de réflexion approfondi, mené conjointement par les élus du 12e, les conseillers de quartier et les services techniques, afin d'identifier les façons de rendre cet espace plus agréable à voir et à vivre.

En attendant un réaménagement complet de la voirie, cette place accueillera dès le 15 avril prochain un projet innovant en matière de végétalisation de l'espace public. 
Il s'agit d'une expérimentation, menée conjointement par l'école d'horticulture du Breuil et la Ville de Paris, cherchant à créer une végétalisation en jardinières répondant aux impératifs écologiques de gestion des espaces verts que s'impose la Ville de Paris. 
Ainsi, près de 50m² de jardinières, semblables à celles implantées l'an passé Place Henri Fresnay, y seront installées.

L'expérimentation durera un an, de manière à vérifier que les essences choisies répondent aux critères retenus de vivacité et de faible demande en entretien et en eau. 
Par ailleurs, l'expérience porte également sur la bonne intégration de ce dispositif dans le paysage urbain, son respect et l'amélioration de la convivialité à ses abords avec l'adjonction de bancs. Il s'agit là d'imaginer la végétalisation de nos rues demain, et encore une fois le 12e est pilote en la matière.

Quand on connait l'implication et l'action du conseil de quartier Bel-Air Sud depuis 2002 pour obtenir des élus la mise en valeur de ce rond point et sa transformation en une véritable place de quartier souhaitée par les habitants, on ne peut au minimum qu'être surpris que cette expérimentation n'ait fait l'objet d'aucune concertation avec les intéressés.

Jardinière sur la place Henri Fresnay en juin 2009

Si certains de nos concitoyens s'estiment être insuffisamment informés et consultés sur les grands projets qui concernent notre quartier, force est de constater que la critique s'applique davantage aux projets pilotés par l'état qu'à ceux pilotés par la ville.

Ainsi, vous avez peut-être suivi le projet de délocalisation concernant l'Office National des Fôrets programmée pour 2011 à Compiègne. Sur son site, Sandrine Mazetier (députée de la 8e circonscription de Paris) fait part de son intervention auprès du ministère du Budget, des comptes publics et de la fonction publique.

Vous avez peut-être vu  ce panneau haut placé sur le bâtiment du 33 rue de Picpus.

Plus étonnant serait que vous ayez eu connaissance de l'appel d'offres AO-1008-2781 lancé le 12 février par le Ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche pour un :

La date limite des réponse est aujourd'hui 19 mars 2010.

A priori, cette construction et l'arrivée de fonctionnaires peut être considéré comme quelque chose de positif pour le quartier. En janvier 2008, un article du Figaro évoquait l'arrivée de 1 200 fonctionnaires.

Il est néanmoins tout à fait regrettable d'apprendre au hasard d'une recherche sur internet l'existence de projets susceptibles de modifier considérablement le bâti et le tissus social d'un quartier parisien.

On leur avait promis depuis si longtemps ! Les pigeons du 12e ont enfin leur pigeonnier. Il est comme annoncé situé dans le square Saint Eloi.

En application de l'article 120 du réglement sanitaire départemental, il est interdit en tous lieux, publics ou privés, de déposer de la nourriture ou des graines susceptibles d'attirer les animaux errants ou sauvages. Tout contrevenant sera verbalisé par une amende de 183 euros en moyenne.

Lu pour vous sur le site des Verts du 12e :

Lundi 15 février, une rencontre a eu lieu entre les élus de la municipalité et Réseau Ferré de France, propriétaire de la parcelle du 11 rue Claude Decaen, en vue de signer un Convention d’Occupation Temporaire, mettant à disposition de la Ville de Paris ce terrain.

En fin de semaine dernière, notre blog a publié son 1500e article. Pour accéder à ce contenu et ne rien perdre des articles à venir, laissez-nous vous rappeler quelques conseils :

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C'est aussi l'occasion de vous rappeler que vos contributions sont toujours bienvenues. Que vous soyez conseiller de quartier, membre d'une association ou habitant motivé par ce qui se passe dans notre quartier, et plus généralement dans notre arrondissement, n'hésitez-pas à nous faire part des informations ou des événements dont vous avez connaissance ou êtes le témoin et qui peuvent intéresser nos concitoyens.

N'oubliez pas que notre blog s'enrichit également de vos commentaires. Vous en avez déposé 1576 à ce jour. Nous attendons impatiemment les suivants.

Le site de la ville et celui de notre arrondissement s'en sont réjouis. A notre tour de relayer cette bonne nouvelle : La Ville de Paris va enfin pouvoir enlever les épaves de vélos accrochées un peu partout dans la capitale grâce à un partenariat avec la Préfecture de Police.

Le développement du vélo à Paris s’est accompagné d’un accroissement du nombre de vélos abîmés et abandonnés sur la voie publique, souvent  à l’état d’épave. On estime à 1000 ou 1200 le nombre de ces vélos épaves. Pour des raisons légales, seule la Préfecture de police est habilitée à constater l'abandon d'un deux-roues et à autoriser à couper les cadenas des vélos.

Une procédure simplifiée d'enlèvement initiée par la mairie de Paris, en partenariat avec la Préfecture de police permettra aux agents parisiens de la propreté de disposer de nouveaux moyens juridiques pour ces enlèvements, qui seront réalisés par des équipes mixtes (ville/mairie d'arrondissement/officier de police judiciaire). La mesure devrait être opérationnelle vers la fin mars, avec deux tournées par mois prévues dans chaque arrondissement.

Les Parisiens pourront signaler les vélos abandonnés par téléphone et sur paris.fr comme cela existe déjà pour signaler un Vélib' volé ou abandonné (ou au 01 30 79 79 30).

Sur demande de la ville de Paris, la Direction de la Voirie et des Déplacements entreprend à parir d'aujourd'hui 22 février 2010 la modernisation de l'éclairage public de l'avenue Michel Bizot entre l'avenue Daumesnil et la rue du Sahel. Les travaux se dérouleront jusqu'au 31 mai.

Ce renouvellement de l’éclairage public demandé de longue date par les habitants permettra d'améliorer le confort et la sécurité de tous en privilégiant la modernisation des luminaires, un meilleur éclairage des trottoirs et l’utilisation de matériels économes en énergie.

Illustration : Réverbère / 1410-5 - © LAPI / Roger-Viollet

L'information nous avait échappé bien qu'elle fût déjà sous-jacente lors des journées du patrimoine 2008 :

A l'initiative de Jacques Toubon, son président, la Cité Nationale de l'Histoire de l'Immigration a commandé à l'artiste Tadashi Kawamata, une rampe d’accès agrémentée d’une construction de pas moins de 8,50 mètres de haut et de 20 mètres de large. Cet édifice appelé « le nid » et censé symboliser le changement d'affectation du Palais de la porte Dorée, ne va pas seulement dénaturer plus d'un tiers de la façade d’Albert Laprade, il va également cacher en grande partie les bas-reliefs d’Alfred Janniot. Sa construction est imminente.

N'imaginez surtout pas que cette rampe est destinée à offrir un accès pour les handicapés. Une telle entrée existe déjà, comme l’a reconnu Jacques Toubon.

Plutôt que de défigurer des oeuvres dont l'harmonie fait l'unanimité, ne vaudrait-il pas mieux faire appel à des artistes reconnus comme Kawamata pour égayer des lieux qui manquent cruellement de décor ?

Nous vous l'avions annoncé il y a deux mois. Début Mars, la gare de Paris-Bercy va enfin être accessible à tous grâce à un second escalier mécanique et un ascenseur.

Espérons que Gares en mouvement ait négocié un contrat d'entretien qui garantit correctement la disponibilité de ce matériel.

Nous en rêvions il y a peu :

Il aura fallu près de 3 ans, la perséverance du conseil de quartier et l'appui des élus de deux mandature, mais il est là :

Cet abribus fait partie intégrante des prestations normalement liées à la mise en Mobilien de la ligne d'autobus 64. Malheureusement en raison de l'étroitesse du trottoir (côté impair) de la rue Louis Braille, le modèle standard ne pouvait être implanté. Il a fallu obtenir un modèle sans retours publicitaires, ce qui, on le comprend aisément n'est pas l'abribus favori de JCDecaux.

Même si ce n'est pas très charitable, nous souhaitons aux habitués de la ligne qu'une météo pluvieuse leur permette de l'apprécier.