11/05/2011
Bercy Charenton : la concertation commence ce soir
Nous vous rappelons que c'est ce soir mercredi 11 mai 2011 à 19h (salle ses fêtes de la Mairie du 12e) que se tiendra la réunion de lancement de la concertation sur l'aménagement urbain du secteur Bercy Charenton.
Nous vous invitons à
- relire notre article de lundi,
- vous rapporter à cette page de Paris.fr
- lire cette page du site de Charenton-le-Pont
08:23 Publié dans Paris Métropole, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
10/05/2011
Des goûts et des couleurs
À la différence de la peinture ou la musique que l'on peut facilement admirer ou éviter selon ses qoûts, l'architecture s'impose à nous en entrant dans notre paysage quotidien. Ceci explique pourquoi toute nouvelle construction suscite de nombreux commentaires des habitants voisins.
Après le 108 rue de Picpus inauguré il y a un peu plus de deux ans et pour lequel le cabinet Combarel et Marrec a fait appel à une large palette de couleurs, ce sont deux nouvelles constructions qui s'apprêtent à colorer notre quartier :
- au 31-33 rue Louis Braille, Air Architecture a construit pour la Siemp un foyer pour adultes autistes dont la forme s'intègre parfaitement à la diversité du bâti environnant. Initialement annoncé pourvu de rouge, c'est de violet que nous l'avons vu se colorer.
- au 25 rue de Toul, l'agence Koz termine pour la Semidep un immeuble bardé de bois et dont les loggias vertes ont suscité diverses réactions dans le quartier
Comme le note Larissa Noury dans La couleur dans la ville (Editions Le Moniteur) :
Dans les décennies d’après-guerre, la couleur semblait avoir déserté la ville. Aujourd’hui, elle retrouve pleinement son droit de cité et investit aussi bien les immeubles de logement que les bureaux, les équipements, et même les infrastructures de transport.
En 2008, le Pavillon de l’Arsenal a présenté l'exposition Accords Chromatiques qui racontait l'histoire de ces architectures en couleur de 1200 à 2010 : des cathédrales peintes à la polychromie du Musée du quai Branly, des immeubles Art Déco au métal laqué rouge des folies de la Villette ; des couleurs modernes de la Cité refuge de Le Corbusier aux couleurs « ludiques et rationalistes » de Beaubourg, du bleu de la structure du Palais Omnisport de Bercy à la résille métallique colorée de l’atrium de Jussieu jusqu’au tout récent « plug over » vert de la Cité de la mode et du design.
À chaque époque ses traces architecturales. Pour rendre la trace plus lisible, on se demande pourquoi, à l'image d'autres formes de l'art, les architectes ne signent pas ni ne datent systématiquement leurs oeuvres.
Addendum :
Comment comprendre qu'aucune injonction de ravaler n'ait, semble-t-il, été donnée au propriétaire du si charmant petit bâtiment du 37 rue Louis Braille. Le noir lui va si mal !
07:06 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
09/05/2011
Bercy-Charenton : lancement de la concertation ?
C'est après-demain, mercredi 11 mai 2011 à 19h que se tiendra à la salle des Fêtes de la Mairie du 12e, une réunion publique consacrée au projet urbain Bercy-Charenton.
Curieusement, alors que la réunion d'information du 17 mai concernant l'extension du tramway est annoncée depuis plusieurs jours, celle-ci ne figure même pas dans la dernière lettre d'information de la Mairie du 12e.
Curieusement aussi, alors que le projet confié par la ville de Paris au cabinet Rogers Stirk Harbour + Partners (RSH+P) ne concerne que la partie parisienne de Bercy-Charenton, c'est sur le site de la ville de Charenton ou, en cherchant bien, sur Paris.fr, que l'on trouve le plus d'informations.
On y découvre en particulier que cette réunion a pour but principal, non pas de nous présenter les premières analyses du cabinet Richard Rogers dont la présence n'est même pas annoncée, mais de nous présenter la démarche de concertation voulue par l'Hôtel de Ville.
De nombreuses questions restent toutefois sans réponses :
- Qui sera à la tribune ? Le verso de ce document apporte la réponse.
- Jean-Marie Brétillon (Maire de Charenton) et/ou ses représentants participeront-ils au titre d'intervenants, de partenaires ou d'auditeurs ?
- Comment comprendre que le cabinet Richard Rogers ne soit pas représenté ?
- Comment Pierre Mansat arrivera-t-il à nous convaincre que Paris et Charenton qui mènent des opérations séparées ne se regardent pas en chiens de faïence.
- Anne Hidalgo nous dira-t-elle ce qu'a apporté à ce jour le comité de pilotage créé en juin 2008 entre les élus parisiens et ceux de Charenton ?
- Comment Sandrine Bagarry de l'agence de communication Etat d'Esprit, payée par la ville de Paris, pourra-t-elle piloter en toute indépendance une concertation entre les différents acteurs ?
Richard Rogers et Michèle Blumenthal
lors de la conférence de presse du 23 juin 2010 (Source : gettyimages)
Alors qu'il est le lauréat de la consultation et qu'il est en charge du dossier depuis un an, on aurait aimé que le cabinet Richard Rogers soit en mesure de nous apporter des pistes sur la façon dont il envisage de :
- réaliser le prolongement de la rue Baron Le Roy
- effacer la barrière du périphérique et l'immense espace ferroviaire
- loger la Foire du Trône
- urbaniser l'échangeur de Bercy
- valoriser les berges de Seine
- inclure le nécessaire centre de tri des déchets
- intégrer harmonieusement et mettre en valeur la petite ceinture
- satisfaire le Maire de Paris avec des constructions de grande hauteur sans courroucer les parisiens
Rendez-vous mercredi 19 heures salle des Fêtes de la Mairie du 12e
07:56 Publié dans Démocratie locale, Paris Métropole, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
06/05/2011
Le stationnement "réorganisé"
A partir du 15 juin 2011, Paris réorganise les zones tarifaires du stationnement de surface. Objectif : apporter une meilleure cohérence tarifaire entre le stationnement de surface (dans les rues) et le stationnement dans les parkings souterrains.
C'est ainsi que, sur son site, la Ville de Paris introduit les dispositions (2011 DVD 43) votées lors de la dernière séance du conseil municipal. Ces mesures, en conformité avec le Plan de Déplacement de Paris nous semblent toutefois n'apporter qu'une réponse partielle au problème du stationnement à Paris.
Modification des zones tarifaires :
Zones tarifaires au 1er juillet 2009 (cliquez pour agrandir)
Zones tarifaires au 15 juin 2011 (cliquez pour agrandir)
C'est probablement cette évolution qui justifie le terme de réorganisation.
Augmentation du tarif de stationnement rotatif :
Si le tarif appliqué à chaque zone ne change pas, vous subirez en fait une augmentation de :
- 50 % si vous devez stationner en un lieu passé de rose (2,40 €/h) à bleu (3,60 €/h)
- 100 % si vous devez stationner en un lieu passé de jaune (1,20 €/h) à rose (2,40 €/h), ce qui est le cas de la partie centrale du 12e.
Cette augmentation témoigne de la volonté de la ville d'orienter les automobilistes vers les parkings souterrains afin de libérer de l'espace en surface pour les transports en commun, les piétons et les circulations douces. On ne peut que s'en réjouir.
Maintien du tarif de stationnement résidentiel :
Le tarif du stationnement résidentiel ne change pas : 0,65 € pour une journée ou 3,25 € pour une semaine.
C'est là, à nos yeux, le point faible de ces dispositions : alors que la diminution du tarif de stationnement résidentiel décidée au début de la première mandature de Bertrand Delanoë pour inciter les parisiens à moins utiliser leur voiture, a été bien accueillie, il est vite apparu que cette disposition provoquait une saturation du stationnement en voirie préférée à l'offre résidentielle souterraine (plus chère).
La ville de Paris compte 154 100 places de stationnement intra-muros en surface dont 16 700 de stationnement rotatif et 133 000 de stationnement mixte (rotatif et résidentiel) occupées très majoritairement par des résidents.
Si, comme elle le prétend, la mairie veut rapprocher les tarifs du stationnement dans la rue de celui des parkings souterrains, c'est au stationnement résidentiel qu'elle aurait dû appliquer la hausse en assumant le risque d'une mesure électoralement impopulaire.
Est-il en effet normal qu'une part aussi importante de l'espace public soit occupée par des véhicules rarement utilisés et dont la présence nuit à l'activité économique de la ville ? Les places de stationnement souterraines d'un accès souvent difficile ne devraient-elles pas être davantage utilisées pour du stationnement résidentiel plutôt que pour du stationnement de courte durée ?
La ville ne devrait-elle pas opter pour une réduction du stationnement résidentiel en surface (compensée par des offres avantageuses dans les parkings souterrains publics ou privés) ? Les places dégagées devraient-t-elles pas être majoritairement transformées en zones de livraison dont l'usage serait rigoureusement contrôlé ?
Nous tenons à préciser aux lecteurs résidents, probablement hostiles à une telle proposition, que l'auteur de cet article est lui-même bénéficiaire du stationnement résidentiel, mais également victime de la gêne causée par des livraisons en pleine voie en raison du manque ou de l'indisponibilité de places appropriées.
08:12 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : paris
29/04/2011
Que penser des nouveaux tarifs Vélib' ?
Le tarif de l'abonnement Vélib' était trop simple ! 1 € pour un jour, 5 € pour une semaine, 29 € pour un an. Quelle que soit la formule choisie, les 30 premières minutes de chaque trajet étaient gratuites.
Frappé par le syndrome des offres de téléphone mobile, le conseil de Paris a adopté la délibération qui, a partir de début mai institue un tarif complexe présenté ainsi sur le site Vélib' :
Bientôt, encore plus de Véliberté avec les nouveautés Vélib' ! (24/03/2011)
À l'approche de ses 4 ans et de ses 100 millions de trajets effectués, la Mairie de Paris fait évoluer Vélib' pour vous offrir encore plus de Véliberté, de confort, de simplicité. Les abonnés annuels, qui représentent plus de 76% des utilisateurs, se verront proposer non plus un tarif unique, mais des offres diversifiées et une tarification à la baisse pour des publics spécifiques. Des nouvelles formules d'abonnement adaptées à vos besoins, des démarches en ligne plus rapides, un réabonnement automatique, une nouvelle carte Vélib' pour gagner du temps...
Plus simplement et plus explicitement :
Le tarif du ticket journalier passe de 1€ à 1,70€, le ticket 7 jours passe de 5 à 8€ avec dans les deux tarifs, le maintien des 30 minutes offertes.
L'abonnement annuel Vélib’Classique reste à 29 euros avec 30 minutes offertes.
Trois nouvelles formules ont vu le jour : Vélib’Passion (39 euros l'année), Vélib’ pour les Jeunes de 14-26 ans (29 euros) et Vélib’ Jeunes Boursiers et insertion professionnelle (19 euros), avec 45 minutes offertes.
Ce tarif inspire plusieurs remarques :
- l'évolution du prix des tickets de courte durée (60 à 70% d'augmentation) accentue l'intérêt de l'abonnement annuel.
- l'augmentation de la durée d'utilisation gratuite est réservée aux jeunes et aux boursiers. Il aurait été plus pertinent de l'accorder à ceux qui utilisent Vélib' au quotidien en alternative à d'autre modes de transport et en particulier à ceux qui ont à parcourir les plus grandes distances (habitants de la périphérie).
- le tarif Passion apparaît un peu comme la version luxe de la carte Vélib', à comparer à la carte Gold.
N'aurait-t-il pas été plus juste de créer une carte sénior offrant 45 mn pour 29 € afin d'encourager les moins jeunes qui pédalent moins vite que leurs cadets ?
07:58 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris
22/04/2011
La station Montempoivre prend forme et notre micocoulier va bien
Même si les riverains ont probablement une vision différent de ce qui se passe boulevard Soult, les passants, habitant le quartier ou plus loin ont constaté et apprécié ces dernières semaines :
- que le chantier de la CPCU devant le numéro 15 soit quasiement terminé (ce qui n'est pas encore le cas de celui situé au débouché de la rue de la Voûte).
Un parking inespéré pour les visiteurs de la foire du Trône
irréductibles de la voiture (dimanche 17 avril à 18h)
- que le micocoulier, classé arbre remarquable, ait retrouvé toute sa splendeur printanière,
- que la station Porte de Montempoivre (la seule située intégralement à Bel-Air Sud), s'apprête à accueillir les lycéens de Paul Valery,
Le boulevard Soult va bientôt être métamorphosé. Les moutons ne vont pas le reconnaître !
Cliquez sur la photo pour l'agrandir
Source : Parimagine
07:57 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
20/04/2011
Foire du Trône : la Mairie informe
La Mairie du 12e a envoyé aux conseillers de quartier de Vallée de Fécamp et de Bel-Air Sud une note d'informations complétant celles transmises le 1er avril et dont nous vous avons fait part ici.
Ces informations devraient normalement apparaître sous peu sur le site municipal. En attendant, nous les portons ci-dessous à votre connaissance.
11:34 Publié dans Animation-Culture, Démocratie locale, Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
14/04/2011
La place Sans-Nom, et maintenant ?
Lors de leur expérimentation en juin 2009 sur la place Henry Fresnay (photo ci-contre), les conseillers de quartier de Bel-Air Sud avaient proposé la place Sans-Nom comme lieu pour une nouvelle expérimentation de ces jardinières issues d'une collaboration entre l'école Du Breuil et la Direction des Espaces Verts et de l'Environnement (DEVE).
Le 15 avril dernier les conseillers demandeurs comme les riverains ont eu la bonne surprise de les voir apparaître sur la dalle de la place Sans-Nom.
Bien sûr, s'ils avaient été consultés, ils auraient opté pour une disposition plus conviviale que ces alignements austères, mais l'heureuse juxtaposition des bancs aux jardinières a permis à de nombreuses personnes de profiter du lieu.
Une année est passée. L'expérimentation devrait toucher à sa fin. Côté habitants, même si nombreux sont ceux qui espéraient une végétalisation plus haute et plus fournie ainsi que des jardinières plus esthétiques, on a apprécié de voir enfin sur cette place, un aménagement qui incitait à s'arrêter un moment.
Et maintenant, alors qu'aucun n'imagine que l'on puisse revenir à la dalle nue d'avant, il est temps de soumettre à nos élus des propositions d'aménagements pérennes comme :
- une combinaison de jardinières et de bancs disposés de manière à susciter la détente et à permettre d'accueillir de petites animations.
- un manège pour les enfants du quartier
- une évocation de l'histoire du lieu (barrière de Picpus)
- un mobilier urbain dédié à Circul'Livre
- un jeu d'échecs monumental
Ce ne sont que quelques idées. Vous en avez probablement plein d'autres que nous vous invitons à nous faire connaître et argumenter pour que se dégage la véritable aspiration des habitants du quartier pour ce lieu. Les commentaires sont ouverts !
07:51 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : paris
05/04/2011
La préfourrière de Bercy
Au début du XIXe siècle, le 26 février 1839, le préfet de police décide par arrêté que c'est sous son autorité que seront remis à la fourrière, désormais exclusivement destinée à cette activité, tous les animaux, voitures et autres objets saisis ou abandonnés sur la voie publique dans son ressort territorial.
Dans Paris, cependant, la prise de contrôle de la fourrière par le préfet de police trouve ses origines dans la sauvegarde de l'ordre public.
Après les chiens errants et bicyclettes, la fourrière a commencé dès le début du siècle à réceptionner les premières voitures abandonnées.
Aujourd’hui, les parcs des dix préfourrières et fourrières sont toujours principalement constitués d’automobiles. Mais l'objectif de la fourrière a évolué. Il est aujourd'hui moins d'enlever les voitures abandonnées que de retirer celles gênant la circulation parisienne et qui sont au nombre d'environ 250 000 véhicules par an. (Source : Préfecture de Police)
Dans le 12e, une préfourrière existe à Bercy rue du Général de Langle de Cary. Elle est bien connue des habitués de l'échangeur et des chauffeurs de taxi qui y déposent ceux qui ont été verbalisés pour :
- Alcoolémie ;
- Excès de vitesse de plus de 50Km/h ;
- Infraction à l'assurance ;
- Infraction relative à la réglementation des transports de matières dangereuses et aux temps de conduite, infractions par rapport aux obligations de réparations ;
- Infractions par rapport à la tranquillité publique ;
- Infractions par rapport à l'utilisation des voies réservées ;
- Infractions au stationnement ;
- Surcharge ;
- Certains délits de contravention de 5ème classe.
En plus du montant de l'amende, le propriétaire du véhicule mis en fourrière doit, pour le récupérer, s'acquiter des frais d'enlèvement et de gardiennage. Ces frais qui varient selon la catégorie du véhicule sont de l'ordre de 126 € et 4,60 € par jour.
Si la mise en fourrière apparaît justifiée dès que la sécurité publique ou la gêne est évidente, il est des cas d'enlèvements qui laissent penser qu'on a affaire à une activité lucrative. Cette page du site de France Fourrière tend à le prouver !
07:49 Publié dans Citoyenneté, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
01/04/2011
Réinventons la rue d'avant Haussmann
Elles se nomment rue de Toul, rue de la Véga, rue du colonel Oudot ou rue de la Voûte. Leur point commun : ce sont des rues naturellement calmes, ou il fait bon de promener en se sentant relativement à l'écart du bruit et des dangers de la ville.
Ces rues tiennent leur particularité à un tracé sinueux qui témoigne de leur passé. Elles existaient antérieurement aux travaux d'Haussmann à l'origine de ces axes rectilignes qui, s'ils ont offert à Paris de belles perspectives et des alignements d'arbres, sont source d'excès de vitesse et de bruit.
Les rares rues rectilignes et tranquilles sont celles qui n'offrent pas l'opportunité d'itinéraires malin aux véhicules en transit. Tel est le cas des rues Gossec et Sidi Brahim, bien différentes de la rue Victor Chevreul dans laquelle deux coussins berlinois ont du être posés ou de la rue de Lamblardie, sur laquelle un ralentisseur est envisagé.
La pire des situations est celle des rues qui permettent de voir de loin le feu tricolore suivant, ce qui incite l'automobiliste à accélérer lorsqu'il est au vert. C'est par exemple le cas de la rue Montempoivre ou de la rue Picpus (pourtant antérieure à Haussmann) entre l'avenue Michel Bizot et l'avenue Daumesnil.
Certaines villes de France ont apaisé la circulation automobile en recréant des parcours sinueux au moyen d'un stationnement ou d'obstacles en chicanes. Pour des raisons que nous ignorons, cette disposition n'est pas de mise à Paris.
Pourtant, ces dispositions nous semblent moins brutales que les obstacles verticaux (ralentisseurs, coussins berlinois ou passages piétons surélevés) toujours ressentis par les automobilistes comme une déclaration de guerre qui les amènent à accélérer une fois passé l'obstacle.
Nous avons noté avec satisfaction que dans le quartier Charolais-Rotonde (dont le chantier vient de commencer), la nouvelle voie qui dessert les constructions présente les caractères d'une future voie tranquille.
Le quartier Charolais-Rotonde (cliquez pour agrandir le plan)
Au moment ou les urbanistes du cabinet Richard Rogers façonnent le futur quartier Bercy-Charenton, nous leur suggérons de multiplier les axes sinueux au détriment des axes rectilignes qui finissent presque toujours équipés de feux de croisement et de ralentisseurs.
Si sur cette disposition topographique, on évite de muliplier les feux de croisement et on applique le code de la rue, on s'achemine très certainement vers l'espace public apaisé auquel chacun de nous aspire.
Notes :
Rue de la Vega : précédemment rue de la voûte du Cours, elle traversait autrefois le cours de Vincennes sous un passage vouté
Rue de Toul : partie de l'ancien sentier Saint-Antoine
Rue du colonel Oudot : Anciennement chemin des Epinettes et sentier ou chemin de l'Epinette, puis chemin des Coucous et enfin rue des Coucous.
Feux de croisements : inventés pr le français Léon Foenquinos (1889-1954). Le premier a été installé à Paris en 1923.
08:02 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris