Le Quartier Bel-Air Sud

Les squats réussissent-ils mieux à mobiliser la population que les Conseils de Quartier?

Une question bien impertinente au regard du travail effectué par les bénévoles des Conseils de Quartier mais qui se pose bien lorsque l'on constate comme un simple lieu laissé à l'abandon (l'ancienne station-service du 110 av. Michel Bizot) permet de fédérer rapidement nombre de jeunes et de moins jeunes.

Une promesse de mixité que le Conseil de Quartier n'a jamais réussi à réaliser, enlisé dans une segmentation propre à l'Hôtel de Ville et à l'organisation des Conseils (Conseil de Quartier, Conseil de la Jeunesse...) peu propice à réunir l'ensemble des bénévoles dans des actions communes.

Autre difficulté, les lieux d'interventions des Conseils: lieux mis à disposition par la Ville de Paris.

Pour ce qui concerne le Quartier Bel Air Sud, le stade de la rue Louis Braille où les conseillers ont organisé de nombreuses animations, avec, toujours la crainte, hélas, souvent avérée d'avoir une météo mitigée, y compris les mois d'été.

Ce problème de "locaux de réserve" où il aurait été possible d'organiser des rencontres et des animations en toute saison, n'a jamais été résolu pour notre quartier et ce, depuis la création des conseils, usant par là-même, les bonnes volontés.

A contrario, la liberté prise par les squatteurs, permet, en deux mois de réaliser tout ce qui n'a pas été possible au Conseil: lieu couvert permettant les concerts, les expositions, les projections (pourtant, que d'idées, les conseillers ont-ils portées en ce sens, surtout lors de la première mandature).

Le squat installé dans l'ancienne station service Total, 110 avenue Michel Bizot, permet, à la volée de préparer repas, apéros, de réunir des jeunes créateurs, bien des idées qui étaient portées en leur temps par les Conseilles de Bel Air Sud.

Force est de constater qu'à trop respecter les procédures de la Ville, les idées s'étiolent lorsque la jeunesse, impatiente, s'emparent de ces lieux restés vacants et réussit là ou le Conseil a échoué. 

Mais pour combien de temps, au vu de la situation illégale d'un squat ? Autre question, les nuisances générés pour les riverains? Entre le calme (calme plat?) des animations des Conseils de quartier, l'arrivée d'une programmation tous les week-end, bouscule la vie du quartier.

Force est de constater que cette problématique existe aussi pour toutes les salles de concert de Paris, qu'elles aient une existence légale ou pas. Preuve en est les multiples plaintes des riverains des nouveaux bords de Seine du 13e qui supportent mal les concerts et les fin de week-end arrosés qui ont lieu sur les péniches. 

Néanmoins, nous ne pouvons que vous inviter à rendre visite à ce squat, ne serait-ce que pour réaliser combien de m2 restent vacants pendant des années dans notre quartier et pour voir ce qu'en font les jeunes (et moins jeunes) qui ont investi ce lieu abandonné. 

Le Programme du squat de l'avenue Michel Bizot est publié sur la page facebook de La Station Spatiale

En ce mois de juillet, Vélib' et Autolib' ocupent une place dans l'actualité :

Lancé il y a 4 ans (le 15 juillet 2007), Vélib' vient de fêter les 100 millions de trajets effectués. Les 160 000 abonnés assurant 72 % de ces trajets.

Il est incontestable que Vélib' a modifié l'image du vélo et a largement contribué à l'augmentation de des déplacements à vélo ces dernières années à Paris.

Et Vélib' fait toujours rêver : ainsi Ryan Rzepecki, un entrepreneur américain qui estime que l’avenir du Vélib’ réside dans un suivi GPS ainsi que dans un cadenas incassable développe et cherche à financer SOBI (Social Bicycles).

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Du côté d'Autolib', le succès reste à démontrer. Si juillet devrait voir se réaliser les premières stations (236 doivent être construites d'ici le 1er décembre sur les 500 prévues sur voirie), de nombreuses interrogations subsistent :

Technique : la BlueCar de Bolloré a convaincu grace à sa batterie lithium polymère qui offre 250 kilomètres d’autonomie à une vitesse de 50 km/h, on s'interroge cependant sur les temps de rechargement de 8 heures (stations sur voirie) à 10 heures (stations en parking souterrain).

Economique : la rentabilité du projet repose sur un nombre d'abonnements attendus (200 000) et une utilisation des véhicules d'u moins 7 heures par jour. Ces chiffres paraissent assurément optimistes et même si Bolloré se prépare à assumer les pertes jusqu'à 60 millions d'euros par an, on peut se demander ce qu'il en sera au delà.

La concurrence s'organise : ainsi, Avis propose depuis peu Avis on Demand, une offre de location de courte durée.

Pratique : le refus (ou l'hésitation) de certaines communes de la première couronne (Montreuil, Ivry, Vincennes ...) d'adhérer au syndicat mixte Autolib' risque de compliquer grandement les déplacements des utilisateurs.

Cliquez sur la carte pour l'agrandir

Ecologique : les nombreux déplacements qui devront être effectués pour ré-équilibrer les véhicules disponibles dans les stations ne risquent-ils pas de peser sur le bilan en terme de pollution, congestion et consommation, et ce, même si ces déplacements sont effectués par des jockey dans les autolib' elles-mêmes ?

Effet bénéfique sur la circulation : avec à terme 3000 BlueCar annoncées (250 lors de l'inauguration en décembre 2011), on voit mal comment leur déplacements peuvent avoir un effet significatif sur les 570 000 voitures détenues par les parisiens.

Nous espérons ouvrir le site à l’été 2013, a expliqué Anne Le Strat, adjointe au maire chargée de l’eau et de la gestion des canaux, qui a eu l’idée de ce projet après avoir vu les Londoniens se baignaient à Hyde Park. Nous pourrions avoir recours aux plantes pour traiter et assainir l’eau du lac. Les joies de la pêche et des sorties en barque n’en seront pas troublées. La baignade doit s’intégrer parfaitement dans ce lieu classé, en bouleversant le moins possible l’écosystème et en préservant l’ensemble des usages qui existent déjà, a précisé Anne Le Strat.

Baignade dans le lac Daumesnil par vincennestv

Seule une partie des 12 hectares du lac sera accessible à la baignade. Celle-ci sera d’ailleurs séparée par une membrane, permettant la mise en place d’un système de filtration naturel et écologique, pour améliorer la qualité de l’eau. 

Hyde Park : Baignade dans le Serpentine 

L’étude qui sera lancée en septembre – pour des travaux débutant l’an prochain – devra répondre à des questions précises. Quel lieu exact choisir? Quelle surface réserver à la baignade, alors que des barques de location occupent un certain espace? Quel système de filtration naturelle des eaux? Quels aménagements pour l’accueil des baigneurs? Quel type de surveillance? Quels tarifs? Autant de questions auxquelles on devrait avoir des réponses en fin d’année.

Depuis le 1er janvier, nous avons publié plus de 150 articles, soit une moyenne de 6 par semaine.
Comme chaque année, en cette période estivale, nous allons réduire un peu le rythme de nos publications pour mieux rebondir à la rentrée.

Vous passez probablement souvent devant le Ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie boulevard de Bercy :

• en métro par la ligne 6 (entre Bercy et Quai d'Austerlitz)
• en voiture en direction du quai de la Rappée ou du 13e arrondissement
• à vélo (mais la piste cyclable est située sur la gauche de la chaussée)

Cette promenade vous permettra de rencontrer :

• L'Un (d'Étienne-Martin)
• L'Homme (de Jean-Robert Ipoustéguy)
• Hommage à Léon (de César)
• Pénélope (d'Antoine Bourdelle)
• La Dame de Bercy (de Michel Charpentier)

Nous ne résistons pas à reproduire ici notre préférée :

Pénélope (1912) par Antoine Bourdelle

La présence ici d'une partie de ces oeuvres d'art est due au 1% artistique, une loi de 1951 qui oblige les maîtres d'oeuvre des nouveaux bâtiments publics à consacrer 1% de leur budget à l'acquisition d'oeuvres spécialement conçues pour la décoration du lieu.

D'autres, c'est le cas de Pénélope, ont été récupérées par le ministère grâce à la dation, un mode de paiement de l'impôt qui permet de céder à l'Etat des oeuvres d'art pour s'acquitter de sa dette fiscale.

Sauvages de ma rue est une action de science participative à la portée de chacun qui consiste à recenser et identifier (à l'aide d'un guide sur internet) les plantes sauvages d'une rue. 

Les différentes étapes :

• Choisir une rue à inventorier. S'inscrire.

• La parcourir pour relever l’ensemble des habitats hébergeant des plantes sauvages : des pieds d’arbres, des murs, des haies, des pelouses, des plates bandes, des zones de graviers …

• A l’aide du guide Sauvages de ma rue, identifier les différentes espèces trouvées dans chaque habitat (sans les prélever) et en faire la liste.

• Se connecter au site internet Sauvages de ma rue pour saisir les données à l’aide d’un formulaire convivial prévu à cet effet.

Le conseil de Paris a adopté le 21 juin la délibération 2011 DU 84 débouchant sur la révision du règlement local de la publicité.

La précédente révision datant de 2007 n'est jamais entrée en vigueur. Depuis un vote au conseil datant de juillet 2009, un groupe de travail composé de membres du conseil de Paris, des représentants des services de l’Etat et de 13 membres issus du milieu associatif et privé a travaillé à adapter le règlement local datant de 1986.

Le groupe de travail a ainsi examiné et voté 175 amendements dont le but principal a été de réduire de manière substantielle l’impact de la publicité extérieure, tout en travaillant à améliorer la lisibilité pour relancer la dynamique commerciale. L’étude d’impact de ces nouvelles règles évalue à 30% la réduction de la densité publicitaire sur le territoire parisien.

Les principales avancées de la révision du règlement local de publicité :

• Placer l’ensemble du territoire parisien en zones de publicité restreinte afin de limiter les excès constatés dans certaines zones (ex : le long du boulevard périphérique)
• Supprimer les 4 par 3, ces panneaux de 12m2 principalement visible sur le périphérique et dans les quartiers limitrophes. La taille limite est désormais de 8m2.
• Interdire totalement la publicité, à l’exception des colonnes et mâts porte-affiches à vocation culturelle, sur deux sites d’exceptions : les berges de Seine et la Butte Montmartre
• Limiter à 2m2 la surface des mobiliers urbains d'information à partir de 2017 (contre 8m2 pour certains actuellement).
• Encadrer l'insertion de publicités sur les bâches de chantier, limités à 16m2.
• Limiter la publicité lumineuse aux seuls toits terrasses.
• Interdiction des publicités sur les bâtiments protégés et devant les établissements scolaires.
• Instaurer une interdistance minimum entre deux emplacements publicitaire (entre 25 et 60 mètres selon les zones)
• Limiter la publicité sur les véhicules : 16m2 pour les bus et 2m2 pour les autres véhicules.

Situé au coeur du Bois de Vincennes à quelques centaines de mètres du Château, le centre équestre Bayard UCPA bénéficie d’installations de qualité, aménagées dans d’anciens bâtiments de la ville de Paris.
L'établissement est classé en 1ère catégorie, Ecole Française d’Equitation (EFE) et pratique de nombreuses activités : dressage, saut d’obstacles, cross, voltige, équitation western, etc.

Samedi 25 juin, le centre équestre Bayard est en fête :

• à partir de 13 heures : animations ludiques trampoline, tour spéléo Troc et Puces
• à partir de 17 heures : spectacles équestres
• à partir de 20 heures Dîner - Buffet Soirée dansante Inscriptions pour le dîner auprès du Club House

Présenté le 14 avril 2010 par Bertrand Delanoë, le projet de réaménagement des berges de la Seine affiche 4 objectifs essentiels :

• Mettre en œuvre une continuité des parcours piétons le long de la Seine
• Développer et diversifier les usages
• Valoriser ce site unique
• Renforcer la continuité écologique de la Seine

Après plusieurs mois de concertation, une version étendue du projet a été approuvé par le conseil de paris lors de sa séance de février 2011.

Les aménagements initialement prévus pour le centre (piétonisation des quais bas de la rive gauche et régulation du trafic sur la rive droite), s'enrichissent de projets pour le 12e, le 13e et le 15e. Ils devraient être achevé à l'été 2012.

Dans le 12e, leur inspiration doit pour beaucoup à l'excellent travail effectué par les conseils de quartier Aligre-Gare de Lyon et Bercy, efficacement relayé par les élus du 12e :

• une réflexion va être engagée avec Ports de Paris sur l’évolution du port de Bercy en y examinant une diversification des usages
• une liaison sous forme de ponton ou d’encorbellement entre le port de la Rapée et le bassin de l’Arsenal sera mis à l’étude
• la rénovation du quai de Bercy

Les deux quartiers qui ont une façade donnant sur la Seine (Aligre/Gare de Lyon et Bercy) organisent conjointement demain mercredi 15 juin une réunion publique sous le titre : Retrouver les berges de Seine

Cette réunion se tiendra à 19h30 au Salon d'honneur du Palais Omnisports de Paris Bercy (*). Cliquez sur l'affiche ci-contre pour l'agrandir.

 Au programme:

• Accueil et présentation
• Le projet de la Ville de Paris pour les berges de Seine
• Les contributions des Conseils de quartiers
• Les prochains rendez-vous avec les habitants
• Questions diverses

La famille Rothschild est une famille aux origines juives ashkénazes aux nationalités multiples (allemande, française, britannique, israélienne, etc.). Les Rothschild se sont fait connaître depuis le 16e siècle dans les domaines de la banque, des écuries de course, des vignobles mais également par leurs nombreuses œuvres philanthropiques.

Mayer Amschel Rothschild (1744-1812 image ci-contre) est considéré comme le fondateur de la dynastie.

Dans le 12e, le nom de Rothschild apparaît sur : 

• L'ensemble résidentiel situé rue de Prague

Cet ensemble comporte 321 logements réalisés en 1909 par les architectes Henri Provensal (1868-1934) et Gustave Majou pour la Fondation Rotschild.

Créée en 1904 par les barons Edmond, Alphonse et Gustave de Rothschild, la Fondation Rothschild animée par Jules Siegfried, Georges Picot et Emile Cheysson a joué un rôle de laboratoire pour la création d'un modèle de logement social.

• La maison de retraite de la fondation Rothschild

La maison de retraite et de gériatrie située 80 rue de Picpus est une institution privée à but non lucratif qui accueille 510 résidants répartis dans quatre pavillons sur un parc de près de 15.000 m2.

L’établissement est ouvert à toute personne, sans discrimination quelle que soit sa race ou sa religion. Mais il respecte la tradition juive avec la célébration du Shabbat et des fêtes religieuses. Une synagogue, ouverte sur l’extérieur, permet la célébration des offices au quotidien.

• le siège de la Fondation

La Fondation de Rothschild est un organisme privé à but non lucratif reconnu d’utilité publique par décret du 8 avril 1886. Son siège est situé dans les locaux de la maison de retraite.

• le Foyer Logement du 9 rue Lamblardie

Situé sur un terrain d’un hectare il est composé de deux immeubles respectivement de cinq et six étages équipés d’ascenseurs. Des retraités valides et autonomes y résident dans leurs meubles, seuls ou en couple. Le Foyer Logement accueille 83 personnes, bénéficiaires ou non de l’aide sociale qui sont installées dans 71 studios et 6 F2.

• L'Hôpital Rothschild : il a été construit entre 1912 et 1914 à l'initiative du Baron Edmond de Rothschild.

Il avait initialement vocation à soigner et accueillir les patients de religion juive. Déclaré hôpital auxiliaire militaire durant la guerre de 1914-1918, il reçut sans distinction religieuse les blessés du front et les civils victimes de la guerre.

Le 1er janvier 1954, après quarante années de gestion privée, Rothschild fut donné à l'Administration centrale de l'Assistance Publique contre le versement d'un franc symbolique. 

En 2010, un nouvel hôpital Rothschild a été construit. Son projet médical s'articules autour de trois spécialités : la Gériatrie, la Médecine Physique et de Réadaptation et d'Odontologie. Son entrée est située au 5 rue de Santerre.

Note : Cet hôpital de l'APHP n'a aucune relation avec la fondation Ophtalmologique Adolphe de Rothschild (inaugurée en 1905 et reconnue d'utilité publique en 1909) située 25-29 rue Manin dans le 19e.