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22/04/2011

La station Montempoivre prend forme et notre micocoulier va bien

Même si les riverains ont probablement une vision différent de ce qui se passe boulevard Soult, les passants, habitant le quartier ou plus loin ont constaté et apprécié ces dernières semaines :

  • que le chantier de la CPCU devant le numéro 15 soit quasiement terminé (ce qui n'est pas encore le cas de celui situé au débouché de la rue de la Voûte).

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 Un parking inespéré pour les visiteurs de la foire du Trône
irréductibles de la voiture (dimanche 17 avril à 18h)

  • que le micocoulier, classé arbre remarquable, ait retrouvé toute sa splendeur printanière,

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  • que la station Porte de Montempoivre (la seule située intégralement à Bel-Air Sud), s'apprête à accueillir les lycéens de Paul Valery, 

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Le boulevard Soult va bientôt être métamorphosé. Les moutons ne vont pas le reconnaître !

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Cliquez sur la photo pour l'agrandir
Source : Parimagine

20/04/2011

Foire du Trône : la Mairie informe

190389613.jpgLa Mairie du 12e a envoyé aux conseillers de quartier de Vallée de Fécamp et de Bel-Air Sud une note d'informations complétant celles transmises le 1er avril et dont nous vous avons fait part ici.

Ces informations devraient normalement apparaître sous peu sur le site municipal. En attendant, nous les portons ci-dessous à votre connaissance.

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14/04/2011

La place Sans-Nom, et maintenant ?

parisLors de leur expérimentation en juin 2009 sur la place Henry Fresnay (photo ci-contre), les conseillers de quartier de Bel-Air Sud avaient proposé la place Sans-Nom comme lieu pour une nouvelle expérimentation de ces jardinières issues d'une collaboration entre l'école Du Breuil et la Direction des Espaces Verts et de l'Environnement (DEVE).

Le 15 avril dernier les conseillers demandeurs comme les riverains ont eu la bonne surprise de les voir apparaître sur la dalle de la place Sans-Nom.

Bien sûr, s'ils avaient été consultés, ils auraient opté pour une disposition plus conviviale que ces alignements austères, mais l'heureuse juxtaposition des bancs aux jardinières a permis à de nombreuses personnes de profiter du lieu.

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Une année est passée. L'expérimentation devrait toucher à sa fin. Côté habitants, même si nombreux sont ceux qui espéraient une végétalisation plus haute et plus fournie ainsi que des jardinières plus esthétiques, on a apprécié de voir enfin sur cette place, un aménagement qui incitait à s'arrêter un moment.

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Et maintenant, alors qu'aucun n'imagine que l'on puisse revenir à la dalle nue d'avant, il est temps de soumettre à nos élus des propositions d'aménagements pérennes comme :

  • une combinaison de jardinières et de bancs disposés de manière à susciter la détente et à permettre d'accueillir de petites animations.

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  • un manège pour les enfants du quartier

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  • une évocation de l'histoire du lieu (barrière de Picpus)

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  • un mobilier urbain dédié à Circul'Livre

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  • un jeu d'échecs monumental

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Ce ne sont que quelques idées. Vous en avez probablement plein d'autres que nous vous invitons à nous faire connaître et argumenter pour que se dégage la véritable aspiration des habitants du quartier pour ce lieu. Les commentaires sont ouverts !

07:51 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : paris

05/04/2011

La préfourrière de Bercy

parisAu début du XIXe siècle, le 26 février 1839, le préfet de police décide par arrêté que c'est sous son autorité que seront remis à la fourrière, désormais exclusivement destinée à cette activité, tous les animaux, voitures et autres objets saisis ou abandonnés sur la voie publique dans son ressort territorial.

Dans Paris, cependant, la prise de contrôle de la fourrière par le préfet de police trouve ses origines dans la sauvegarde de l'ordre public.

Après les chiens errants et bicyclettes, la fourrière a commencé dès le début du siècle à réceptionner les premières voitures abandonnées.

Aujourd’hui, les parcs des dix préfourrières et fourrières sont toujours principalement constitués d’automobiles. Mais l'objectif de la fourrière a évolué. Il est aujourd'hui moins d'enlever les voitures abandonnées que de retirer celles gênant la circulation parisienne et qui sont au nombre d'environ 250 000 véhicules par an. (Source : Préfecture de Police)

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Dans le 12e, une préfourrière existe à Bercy rue du Général de Langle de Cary. Elle est bien connue des habitués de l'échangeur et des chauffeurs de taxi qui y déposent ceux qui ont été verbalisés pour :

  • Alcoolémie ;
  • Excès de vitesse de plus de 50Km/h ;
  • Infraction à l'assurance ;
  • Infraction relative à la réglementation des transports de matières dangereuses et aux temps de conduite, infractions par rapport aux obligations de réparations ;
  • Infractions par rapport à la tranquillité publique ;
  • Infractions par rapport à l'utilisation des voies réservées ;
  • Infractions au stationnement ;
  • Surcharge ;
  • Certains délits de contravention de 5ème classe.

En plus du montant de l'amende, le propriétaire du véhicule mis en fourrière doit, pour le récupérer, s'acquiter des frais d'enlèvement et de gardiennage. Ces frais qui varient selon la catégorie du véhicule sont de l'ordre de 126 € et 4,60 € par jour.

Si la mise en fourrière apparaît justifiée dès que la sécurité publique ou la gêne est évidente, il est des cas d'enlèvements qui laissent penser qu'on a affaire à une activité lucrative. Cette page du site de France Fourrière tend à le prouver !

01/04/2011

Réinventons la rue d'avant Haussmann

Elles se nomment rue de Toul, rue de la Véga, rue du colonel Oudot ou rue de la Voûte. Leur point commun : ce sont des rues naturellement calmes, ou il fait bon de promener en se sentant relativement à l'écart du bruit et des dangers de la ville. 

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Ces rues tiennent leur particularité à un tracé sinueux qui témoigne de leur passé. Elles existaient antérieurement aux travaux d'Haussmann à l'origine de ces axes rectilignes qui, s'ils ont offert à Paris de belles perspectives et des alignements d'arbres, sont source d'excès de vitesse et de bruit.

Les rares rues rectilignes et tranquilles sont celles qui n'offrent pas l'opportunité d'itinéraires malin aux véhicules en transit. Tel est le cas des rues Gossec et Sidi Brahim, bien différentes de la rue Victor Chevreul dans laquelle deux coussins berlinois ont du être posés ou de la rue de Lamblardie, sur laquelle un ralentisseur est envisagé.

La pire des situations est celle des rues qui permettent de voir de loin le feu tricolore suivant, ce qui incite l'automobiliste à accélérer lorsqu'il est au vert. C'est par exemple le cas de la rue Montempoivre ou de la rue Picpus (pourtant antérieure à Haussmann) entre l'avenue Michel Bizot et l'avenue Daumesnil.

Certaines villes de France ont apaisé la circulation automobile en recréant des parcours sinueux au moyen d'un stationnement ou d'obstacles en chicanes. Pour des raisons que nous ignorons, cette disposition n'est pas de mise à Paris.

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Pourtant, ces dispositions nous semblent moins brutales que les obstacles verticaux (ralentisseurs, coussins berlinois ou passages piétons surélevés) toujours ressentis par les automobilistes comme une déclaration de guerre qui les amènent à accélérer une fois passé l'obstacle. 

Nous avons noté avec satisfaction que dans le quartier Charolais-Rotonde (dont le chantier vient de commencer), la nouvelle voie qui dessert les constructions présente les caractères d'une future voie tranquille.

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Le quartier Charolais-Rotonde (cliquez pour agrandir le plan) 

Au moment ou les urbanistes du cabinet Richard Rogers façonnent le futur quartier Bercy-Charenton, nous leur suggérons de multiplier les axes sinueux au détriment des axes rectilignes qui finissent presque toujours équipés de feux de croisement et de ralentisseurs.

Si sur cette disposition topographique, on évite de muliplier les feux de croisement et on applique le code de la rue, on s'achemine très certainement vers l'espace public apaisé auquel chacun de nous aspire.

Notes :

Rue de la Vega : précédemment rue de la voûte du Cours, elle traversait autrefois le cours de Vincennes sous un passage vouté

Rue de Toul : partie de l'ancien sentier Saint-Antoine

Rue du colonel Oudot : Anciennement chemin des Epinettes et sentier ou chemin de l'Epinette, puis chemin des Coucous et enfin rue des Coucous.

Feux de croisements : inventés pr le français Léon Foenquinos (1889-1954). Le premier a été installé à Paris en 1923.

08:02 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris

29/03/2011

Le budget participatif est en marche

Il y a un an, nous posions la question : Le budget participatif, qu'est-il devenu ? La réponse vient de nous être donnée :

Conformément à ses engagements de mandature, le 10 mars 2011, Michèle Blumenthal (Maire du 12e) a réuni les conseillers de quartier de l'arrondissement pour les associer au budget d'investissement 2012 d'intérêt local.

Concrètement, les conseillers de quartier ont été invités à participer à un groupe de travail inter-quartier ayant pour but d'affecter 10% du budget du budget d'intérêt local "Espace Public" (127 500 €) aux projets qui leurs semblaient prioritaires parmi 12 opérations qui leur étaient soumises.

Le budget participatif, ça marche !

18 conseillers se sont inscrit pour participer à la réunion de travail qui s'est tenue le 28 mars.

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Au cours de cette réunion, les participants ont fait preuve de maturité citoyenne en se plaçant non pas en défenseurs d'intérêts locaux, mais en représentants de l'intérêt général de l'arrondissement. En connaissance des projets qui leurs étaient soumis, ils ont sans hésiter plébicité ceux qui, quelle qu'en soit la localisation, améliorerait la sécurité et la qualité de l'espace public (voirie et squares). Ont été retenus :

  • l'aménagement du carrefour Coriolis-Bercy-Charolais
  • la sécurisation de la rue de Lamblardie
  • la végétalisation/sécurisation de la place Antoine Furetière
  • l'équipement en jeux pour les petits du square Fécamp
  • la rénovation de bancs dans les squares Trousseau, Debergue et Saint-Eloi.

L'étape suivante :

L'an prochain, les choix prioritaires devront être faits, non plus parmi une liste proposée par la Mairie, mais parmi des projets émanants des conseils de quartiers eux-mêmes.

Même si la somme soumise à participation est encore modeste, voilà enfin (osons le dire) une disposition susceptible de donner un nouveau souffle à la démocratie locale.

28/03/2011

Profitez des espaces verts de notre arrondissement

Hier matin, nous sommes passés à l'heure d'été (à 2 heures du matin il était 3 heures). Désormais, la Promenade Plantée ainsi que tous les squares de la ville sont ouverts jusqu'à 20h30. Il est vrai que l'on ne s'intéresse aux horaires d'ouverture des Parcs et Jardins que lorsque l'on trouve porte close. Une bonne occasion pour vous les rappeler :

HorairesDEVE.jpg
Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Si l'ouverture des parcs et jardins ne pose guère de problèmes les horaires de fermeture  sont variables en fonction des saisons et des rondes des agents d'accueil et de surveillance (un seul gardien est amené a fermer plusieurs jardins).


Profitons de l'occasion pour vous rappeler les Espaces Verts de notre arrondissement et vous suggérer de visiter en soirée ceux que vous ne connaissez pas :
  • Promenade Plantée (de la Bastille au Bois de Vincennes). Créée en 1988, elle s'étend sur 4,5 km et occupe 65 000 m2
  • Parc de Bercy (128 quai de Bercy). Créé en 1994, il occupe 14 ha.
  • Jardin de l'Arsenal (53 boulevard de la Bastille). Créé en 1983, il occupe 10 400 m²
  • Jardin d'Agronomie Tropicale (45 bis, avenue de la Belle-Gabrielle). Inauguré en 1907, il occupe 4,5 ha.
  • Jardin de Reuilly (1 rue Albinoni). Créé en 1992-1998, il occupe 15 200 m2
  • Jardin du boulevard de Picpus (60 boulevard de Picpus). Créé en 1984, il occupe 1255 m2
  • Jardin Hector Malot (rue Hector Malot). Créé en 1995
  • Jardin 54 rue de Fécamp (54 rue de Fecamp). Créé en 1975, il occupe 4200 m2
  • Jardin de la gare de Reuilly (6 rue Paul Dukas). Créé en 1995, il occupe 2400 m2
  • Square de la mairie du 12ème (1 rue Bignon). Créé en 1877, il occupe 742 m2
  • Jardin du boulevard Carnot (boulevard Carnot). Créé en 1959, il occupe 4018 m2
  • Jardin Debergue Rendez-vous (rue du Rendez-Vous). Créé en 2007, il occupe 6300 m2
  • Jardin de la Fondation Napoléon (2 rue de Picpus). Ouvert en 2007, il occupe 1500 m2
  • Square Charles Péguy (21 rue Rottembourg). Créé en 1989, il occupe 13 045 m2 (non compris l'extension)
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au square Charles Peguy
  • Square Trousseau (2 rue Antoine Vollon). Créé en 1902, il occupe 3 757 m2
  • Square de la place de la Nation (16 place de la Nation). Créé en 1875, il occupe 6173 m2
  • Square Courteline (51 boulevard de Picpus). Créé en 1925, il occupe 1090 m2
  • Square Emile Cohl (6 rue Jules Le maître). Créé en 1959, il occupe 2857 m2
  • Square George-Méliès (3 rue Albert Malet). Créé en 1959, il occupe 2994 m2
  • Square Van Vollenhoven (5 rue Marcel Dubois). Créé en 1937, il occupe 3687 m2
  • Square Saint-Eloi (11 rue du Colonel Rozanoff). Créé en 1974, il occupe 10 309 m2
  • Square Frédéric Rossif (175 rue de Charenton). Créé en 1978, il occupe 1200 m2
  • Mail Gatbois (12 passage Gatbois). Créé en 1997, il occupe 1300 m2
  • Square Albert Tournaire (angle quai de la Rapée pont d’Austerlitz). Créé en 1926, il occupe 1926 m2
  • Square Léo Ferré (Rue de Cîteaux). Créé en 2008, il occupe 1000 m2
  • Jardin partagé d’insertion Georges-et-Maï-Politzer (24-26 rue Georges-et-Maï-Politzer). Créé en 2009, il occupe 430 m2

26/03/2011

En 2013, la baignade dans le lac Daumesnil !

Poisson d'Avril précoce ? on est en droit de le penser. En tout cas, le Parisien l'affirme ce matin en se référant à Anne Le Strat, adjointe (DVG) en charge de l’eau et des canaux à la mairie de Paris :

Ce sera une première dans la capitale : à l’été 2013, on pourra se baigner dans le lac Daumesnil au bois de Vincennes. Les études sont lancées dès cette année.

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L'article complet se trouve sur cette page.

24/03/2011

Jardin Debergue : Sandrine Mazetier interpelle le ministre

parisInauguré en mai 2007, le jardin Debergue occupe actuellement une surface de 6300 m2. Une extension de 5000 m2 avec accès par l'avenue Arnold Netter est prévue. 

L'opération d'extension du jardin sur 2500 m², la création d’un équipement sportif (terrain de boules), la construction d’un équipement petite enfance de 99 places et de 45 logements sociaux sont suspendus à la publication d'un décret de loi.

Sur son site, Sandrine Mazetier, députée PS de notre circonscription (la 8e de Paris) nous apprend qu'elle a interpellé la Ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement afin que ce décret de loi soit promulgué et que les chantiers du jardin Debergue puissent démarrer rapidement.

Toutes les explications ici sur son site.

22/03/2011

Les arbres d'alignement

En septembre 2010, l'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR) a publié sous le titre Essai de bilan sur le dévelopement des arbres d'alignement à Paris (téléchargeable ici).

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Les alignements d’arbres dans les rues de Paris font partie du patrimoine urbain de la capitale. Ils jouent un rôle essentiel comme élément paysager, mais aussi dans le fonctionnement écologique de l’environnement urbain, en raison de leur capacité à stocker le carbone, à prendre une part active dans le cycle de l’eau, à réguler les effets de la chaleur en été et, de manière générale, à constituer des écosystèmes complexe

Sur la voirie intra-muros, Paris comptait 92 400 arbres en 2001. Entre 2001 et 2008, plus de 6 400 nouveaux sujets ont été plantés, soit autant qu’au cours des quarante années précé¬dentes. Le nombre d’arbres d’alignement dépasse les 100 000 individus en mars 2010. Ainsi, Paris compte environ 700 km de linéaires d’arbres d’alignement qui concernent 1 613 voies publiques (sur environ 6 000) et la surface située à l’ombre de ces arbres d’alignement, soit environ 250 hectares de surface dite « plantée », représente presque 3 % de la superficie de Paris intra-muros.

Le 12e est l'un des arrondissements les plus verts de Paris quand on inclut le bois de Vincennes dont les arbres ne font pas partie de cette analyse. Hors bois de Vincennes donc, avec 7730 arbres d'alignement (soir 40 à l'hectare de voirie), le 12e se situe au huitième rang des arrondissements parisiens. Le mieux doté est le 7e avec 52,5 arbres à l'hectare de voirie et le moins bien le 9e avec seulement 15 arbres à l'hectare de voirie.

08:38 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris