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02/02/2010

Menaces sur la porte de Montempoivre

Si comme nous, vous appréciez cette partie de notre quartier située au croisement de la promenade plantée et de la petite ceinture, il vous faut le faire savoir car son identité est menacée.

Montempoivre est le nom d'un lieu dit se trouvant autrefois sur la commune de Saint-Mandé en partie annexée à Paris en 1860. Montempoivre dénomme aujourd'hui un sentier, une rue, une ZAC, une porte, un arrêt du PC et le terminus de la ligne d'autobus 29.

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1966 : un bus 29 à l'arrêt Netter-Saint-Mandé
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Habitués du bus 29, ne manquez pas de consulter cette page qui regorge de documents sur l'histoire de la ligne.

C'est, dit-on, la RATP qui a appelé porte de Montempoivre ce qui n'était que la poterne (*) de Montempoivre. Cette poterne se trouvait entre les bastions 7 et 8 de l'enceinte de Thiers.

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La Poterne de Montempoivre en 1906
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Deux événement récents montrent que si ses références historiques et géographiques ne sont pas connues des habitants, le nom Montempoivre risque fort de disparaitre du paysage :

  • comment comprendre que le terminus de la ligne 29 se soit éloigné de 250 mètres de la porte de Montempoivre (que devront parcourir les voyageurs en correspondance entre le 29 et le T3) tout en conservant son nom ?
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  • comment ne pas s'émouvoir d'apprendre que certains esprits ont envisagé d'abandonner le nom Montempoivre pour l'arrêt du Tramway T3 et de le rebaptiser d'un nom, probablement très honorable, mais n'ayant aucune relation avec le quartier ?

(*) Une poterne est une petite porte qui était intégrée aux murailles d'une fortification, de façon discrète et qui permettait aux habitants du château de sortir ou rentrer à l’insu de l’assiégeant.

01/02/2010

Que deviennent les arbres morts des bois parisiens ?

Lu pour vous sur paris.fr :

viewmultimediadocument.jpegLes troncs des arbres coupés tout au long de l'année dans les bois de Vincennes et de Boulogne sont débités en stéres, stockés, et vendus comme bois de chauffage. Les branches récupérées au cours des élagages où des coupes sont broyées, reconverties en broyat et utilisées pour le paillage et le compost.

Seuls les arbres morts où malades sont coupés. Le bois récupéré est débité en morceaux d'un mètre et converti en stères (1m3). Chaque stère est vendu au prix de  32,93€. Ce prix fait l'objet d'un arrêté publié au bulletin municipal officiel. La vente a lieu a partir du  mois de septembre et le stock fond très vite même si peu de parisiens sont intéressés. En effet il faut avoir suffisamment de place à la fois pour stocker un stère de bois et pour recouper les bûches.

Par ailleurs à Paris seuls les feux de cheminée "d'agrément" sont permis. On ne peut pas utiliser le bois comme source  principale de chaleur dans son logement. Ces conditions sont précisées dans l'article 23 de l'arrêté du 22  janvier 1997 sur la création d'une zone de protection spéciale contre les pollutions atmosphériques enIle-de-France (Consulter l'arrêté).

Les  500 stères de bois vendus cette année sont partis très vite. Plus une seule bûche dès la mi octobre. Les intéressés devront attendre septembre prochain pour renouveler leur stock. A ce moment là ils pourront se renseigner auprès des circonscriptions des bois de Vincennes et de Boulogne.

Bois de Vincennes: 01 49 57 15 15 
Bois de Boulogne: 01 53 92 82 8
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28/01/2010

La Seine au plus haut

Image 2.pngAlors que depuis le début de l'année, les média multiplient les articles concernant l'anniversaire de la crue centénale de 1910, nous avons attendu aujourd'hui pour y faire allusion.

C'est en effet le 28 janvier 1910 que la Seine a atteint son niveau le plus haut avec une cote de 8,62m et un débit de 2400 m3 d’eau par seconde (10 fois le débit normal). Douze arrondissements et plusieurs centaines d’artères de la capitale sont inondés. Les services parisiens renforcés par l’armée et ses canots se mobilisent très vite pour maintenir le fonctionnement des activités fondamentales et organiser les secours.

La Seine à Paris a connu 65 crues exceptionnelles entre le VIe et le XXe siècle.

La mémoire de l’inondation de 1910 ne s’est jamais éteinte, certes à cause de son ampleur exceptionnelle, mais aussi en raison de la médiatisation sans précédent dont elle a été l’objet. Elle est la première catastrophe de cette envergure dont les nouveaux médias ont pu s’emparer.

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Notre article de février dernier vous expliquait les dispositions mises en place par la ville dans l'éventualité d'une nouvelle crue exceptionnelle de la Seine.

La Galerie des bibliothèques-ville de Paris organise du 8 janvier au 28 mars une exposition issue des fonds de la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris et de l'Agence Roger Viollet. Découvrez les photos de l'expo comme si vous y étiez

Galerie des bibliothèques-Ville de Paris 22, rue Malher (métro St-Pau)l
du mardi au dimanche de 13h à 19h - Nocturne le jeudi jusqu'à 21h
Tarif 4 € / 2 € tarif réduit

25/01/2010

Vincent d'Indy à Chaillot

ClaudeParentExpo.jpgComme beaucoup d'enfants de Bel-Air Sud, les vôtres sont peut-être élèves du collège Vincent d'Indy. Il est probable qu'ils ont appris qui était Vincent d'Indy, mais moins que leur collège a été construit sur les plans de l'architecte Claude Parent.

La cité de l'architecture et du patrimoine organise du 20 janvier au 2 mai 2010 une exposition consacrée à l'oeuvre de Claude Parent. Une occasion pour les enfants comme leurs parents d'appréhender ensuite ce collège différemment.

22/01/2010

Habitat social : ceux qui s'achèvent et ceux qui commencent.

Avec le Tramway et les crèches, le logement social est l'une des trois priorités de la mandature. La nécessité de son développement rassemble au delà des frontières politiques. C'est avec satisfaction que nous voyons évoluer les chantier dans notre quartier. Quelques exemples :

Ils sont bientôt livrables :

  • 123 rue de Picpus : après bien des péripéties, l'immeuble attendu depuis plusieurs années est en cours de finition (ci-dessous à gauche). Déjà sa façade, qui contraste avec celle bien triste du 108 de la même rue (ci-dessous à droite), fait l'admiraton des passants. La livraison est annoncée pour le 2e trimestre 2010.
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    • 68 av Michel Bizot : Les délais ont pratiquement été respectés pour ce projet en voie de finition conduit par la SIEMP. L'ancien siège de la société Arnaud SA a été élégamment converti en logements par le cabinet d'architectes CANALE 3.

      Ils viennent de commencer :

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      • 25 rue de Toul : La démolition des anciens bâtiments est effectuée. Un immeuble comportant 9 logements en financement PLUS et 3 en financement PLS doit être construit par la SEMIDEP qui n'a pas actualisé la date de livraison prévisionnelle (octobre 2009).

        L'agence KOZ, lauréate du projet va doter le quartier d'une façade colorée très à la mode.

        • 31-33 rue Louis Braille : La démolition amorcée en juin 2009 est enfin achevée. La construction de ce foyer de 7 logements pour autistes devrait commencer sous peu. La SIEMP annonce la livraison pour le premier trimestre 2011.
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          Le cabinet Air Architecture en charge du projet précise : Un lieu d’hébergement pour une semaine pour de jeunes adultes autistes qui font leur premier pas vers l’autonomie.

          Le mur d’enceinte de la cour se retourne, remonte et rejoint le bâtiment, donnant ainsi une unité à l’ensemble. Il sera partiellement ouvert, laissant percevoir la végétation depuis la rue Louis Braille et le jardin de la copropriété.

          • 84 av Arnold Netter : la démolition des anciens Etablissements Hadur est effectuée. L'AFTAM s'apprête à construire une résidence sociale de 56 logements (un bâtiment sur rue de 8 étages et un bâtiment sur cour de 3 étages).

            On espère les voir bientôt démarrer :

              • 5 rue de Rottembourg : La SEMIDEP, en charge de la construction de 10 logements sur ce terrain annonce sur son site : Opération suspendue dans l'attente de la régularisation de l'acquisition. Elle sera financée en PLUS / PLAI. Initialement, la livraison était prévue pour octobre 2009.
              • image003.jpg27 rue Mousset Robert : Construction par Paris-Habitat d'un foyer d'une quarantaine de chambres pour personnes handicapés psychique en activité (CAT) et retraitées. Ce foyer est réalisé pour l'association des centres Pierre et Louis Dumonteil (ACD) qui en sera gestionnaire.

              18/01/2010

              Colonnes du Trône : à l'assaut des 28 mètres

              Depuis quelques semaines, la reconstruction des colonnes du Trône a repris. Qui de Saint Louis ou Philippe Auguste retrouvera le premier sa place à 28 mètres du sol ? Même si la colonne située dans le 11e arrondissement qui supporte Saint Louis semble avoir pris l'avantage (notre photo), il est probable que les deux rois capétiens regagneront leurs places respectives à quelques heures d'intervalle. Cet événement est prévu pour début mai.

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              Les colonnes du Trône le 15 décembre 2009

              Rappelons que les colonnes du Trône ont été édifiées par Nicolas Ledoux en 1785 pour marquer une des entrées majeures dans la ville de Paris. Leur piteux état, révélé par une étude en 2001, a obligé la Ville à lancer une grande opération de restauration, pour un montant de 10 378 000 €. Notre article du 23 janvier dernier inclut les panneaux expliquant le détail de l'opération.

              "Au vu de l'état de dégradation généralisé et avancé des structures, notre parti de restauration a été de remplacer les pierres perdues et de restituer les décors dans la limite des traces visibles et de la documentation existante : il nous a semblé impensable de simplement les purger"(Jean-François Lagneau, Architecte en Chef des Monuments Historiques).

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              Les colonnes du Trône au début du siècle dernier

              15/01/2010

              Quelle place pour le vélo ?

              veloderf.jpgDans le sillage de la Mairie de Paris qui, ces derniers temps, multiplie étonnamment (?) les annonces vertes, la Mairie du 12e nous invite mardi 19 janvier 2010 à 19h00, à l'école Elémentaire Bignon (4, rue Bignon), à une réunion publique concernant la place du vélo dans la capitale.

              La municipalité s'apprête à donner un nouveau souffle à la pratique cyclable à Paris. Dans cette optique, l'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR), sous la maîtrise d'ouvrage de la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD), a mené, en concertation avec les associations cyclistes, les différents partenaires de la Ville, notamment la Préfecture de Police et les collectivités riveraines, un important travail de diagnostic et élaboré des propositions.

              La réunion est destinée à nous présenter ces premières orientations et recueillir nos observations.

              Persuadés des bienfaits du vélo dans le paysage urbain, nous saluons l'initiative et, que vous soyez ou non cyclistes, nous vous recommandons vivement d'y participer.

              14/01/2010

              La rengaine des PV électroniques

              ITA-133.JPGUne idée fixe du webmaster penseront probablement certains d'entre-vous. Peut-être, mais depuis cette photo prise dans une petite ville d'Italie en 1998, nous n'arrivons pas à comprendre pourquoi notre pays, pourtant fier de sa technologie en est toujours à l'écriture manuscrite pour dresser les procès verbaux de stationnement.

              Le stationnement à Paris reste un sujet sensible :

              • les piétons se plaignent de voir des véhicules en stationnement sur les passages qui leurs sont réservés
              • les livreurs, ne pouvant utiliser les zones de livraisons occupées par des voitures particulières, stationnent en double file.
              • les automobilistes déplorent de pouvoir stationner en raison de la faible rotation des voitures en stationnement.
              • les transports en commun voient leur régularité pénalisée par les véhicules en stationnement illicite qui entravent leur marche.

              Pendant ce temps :

              • à Paris, le prix des PV à Paris est particulièrement bas comparé aux capitales étrangères (40 à 50 £ à Londres pour 11 € à Paris).
              • les faibles moyens (techniques et humains) en place pour faire respecter le stationnement dissuade nombre d'automobilistes de respecter la règlementation et de s'acquiter des droits de stationnement.
              • Bernard Gaudillère, l'adjoint au maire de Paris chargé des finances, expliquait récemment que le taux de respect du stationnement s'élève à environ 10% et que la mairie travaille avec la Préfecture de police pour améliorer ce taux (30% au niveau national).
              • à Paris, 60 % des 8 millions de contraventions annuelles distribuées restent impayées

              ... ne serait-il pas temps de rendre plus efficace le contrôle du stationnement et plus dissuasif le risque de verbalisation ?

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              dix minutes de traitement par infraction ramenées à deux à trois

              Chaque année pourtant, les parisiens ont droit à une information (comme celle-ci publiée le 21-12-2009 par le Parisien) de nature à leur laisser supposer que "la récréation est bientôt terminée", et chaque année on apprend que le système est toujours en expérimentation ! Rendez-vous l'an prochain.

              Le stationnement à Paris sur le site de la Ville et sur celui de la Préfecture

              09:00 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris

              11/01/2010

              Paris Avant à Bel-Air Sud

              S la formule qui consiste à juxtaposer les photographies d'un même lieu prises à quelques décennies d'intervalles n'est pas nouvelle, il convient de saluer le travail minutieux effectué par Fréderic Botton sur le blog Paris Avant.

              Une nouvelle paire de photos est publiée chaque jour, à midi. Il y en a 1043 à ce jour. Le cadrage avant-après tente d'être le plus fidèle à celui de l'époque, pour mieux rendre compte des similitudes et différences.

              Le site couvre l'ensemble de Paris et un accès par arrondissement nous permet de voir qu'il contient 60 couples de photos (avant-après) concernant le 12e comme celui-ci :

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              Clichés de la rue Louis Braille, au croisement avec la rue de Tour
              en regardant vers l’avenue du Général Michel Bizot.

              Comment ne pas rêver à une collaboration de Paris Avant avec la Photothèque des Jeunes Parisiens (Parimagine) qui avec son fond de 18000 photos de rues parisiennes offre la matière à de passionnants rapprochements.

              08/01/2010

              Régime sec pour les arbres parisiens

              Nous empruntons les lignes qui suivent au texte de l'amendement déposé par le groupe Les Verts lors du débat budgétaire du Conseil de Paris les 14, 15 et 16 décembre 2009.

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              Le premier recensement des arbres d’alignement de Paris, réalisé en 1855, montre que 38 000 arbres sont déjà plantés dans les avenues et les boulevards parisiens. En 2001, Paris comptait 92 400 arbres et aujourd’hui il y a quelque 100 000 arbres dans la capitale.

              L’arbre fait donc partie intégrante du paysage parisien et Paris a le privilège d’être l’une des capitales les plus boisées d’Europe.

              C’est un facteur clé pour améliorer la qualité de vie dans une des capitales les plus denses du monde, et un atout important pour lutter contre la pollution et le dérèglement climatique.

              Les arbres permettent en effet la baisse des températures au sol, leur frondaison maintenant une fraîcheur relative. Ils participent à la lutte contre les îlots de chaleur en jouant un grand rôle dans la diminution de la température moyenne en limitant les renvois de chaleur dans l’atmosphère, utilisant au contraire l’énergie absorbée pour produire de la biomasse. Ils limitent enfin les risques d’inondation dans les espaces fortement imperméabilisés en retenant les eaux de ruissellement.

              La présence de l’arbre en ville ne va pas cependant forcément de soi. La pollution de l’air les fragilise, des sols mal aérés, pauvres en matières organiques laissent peu de place au développement des systèmes racinaires. Ils sont enfin souvent soumis à un stress hydrique.

              Leur durée de vie est donc limitée à 60 ans en moyenne et les arbres dépérissants doivent être régulièrement remplacés.

              C’est ainsi qu’en 2010, le nombre d’arbres à remplacer a fortement augmenté : +29% par rapport à la moyenne des 10 dernières années avec 1 948 arbres à abattre fin 2009 contre 1 504 en moyenne, en raison du salage des rues au début de l’hiver 2009, et des conditions climatiques de l’été - chaleur et sècheresse.

              En dépit de rôle primordial joué par les arbres dans la qualité de vie des Parisiens, les crédits de paiement prévus en 2010 pour les plantations d’arbres, à savoir 2 millions d’euros, ne suffiront pas à remplacer les arbres d’alignement abattus en 2009 pour cause de dépérissement et empêcheront toute plantation nouvelle, notamment dans les arrondissements les plus pauvres en espaces verts comme le 2e ou le 9e arrondissement.

              L'amendement proposé par les Verts qui consistait à porter de 2 millions à 2,5 milions le budget de la DEVE pour le remplacement des arbres d'alignement abattus, n'a été retenu qu'à hauteur de 200 000 euros, faute d'avoir été soutenu par l'ensemble de la majorité municipale.