Le Quartier Bel-Air Sud

Comme nous nous y étions engagés en novembre dernier, nous nous sommes rendus mardi 31 mars 2009 sur le port de Bercy à la rencontre du Voguéo de 08h46 en provenance de Maisons-Alfort (Ecole Vétérinaire) dont il était parti 23 minutes plus tôt.

• côté ponctualité : la précision d'une horloge. Il est vrai que les encombrements sur la Seine sont rares.
• côté activité : des quatre passagers à bord, deux sont descendus et sont partis en direction de la passerelle Simone de Beauvoir, aucun n'est monté et le Vogueo est reparti avec les deux passagers restant en direction de la Gare d'Austerlitz.

  

Ce constat ne semble pas accréditer le chiffre de 1000 passagers transportés chaque jour (durant les 75 premiers jours) annoncé par Voguéo.

Nous avons bien noté que cette expérimentation, d'une durée de deux ans et sept mois jusqu’au 31 décembre 2010, doit permet d'évaluer entre autres la clientèle, l'offre et la régularité, en préfiguration d’un service de transport fluvial plus complet et ambitieux qui pourrait voir le jour vers 2010.

Nous continuons à penser qu'une expérimentation frileuse qui n'offre pas aux passagers visés un service attractif est un investissement dont bien peu d'enseignements pourront être retirés.

Et puisque notre parallèle avec Vélib' n'a pas semblé convaincre certains d'entre vous, nous osons aujourd'hui une comparaison avec les vaporetto de Venise :

  

• Nous venons de passer à l'heure d'été. Les Parcs et jardins et en particulier la Promenade Plantée ferment désormais à 19h30.

C'est peut-être l'occasion pour vous d'adapter votre itinéraire domicile métro pour profiter, même en semaine, des espaces verts de l'arrondissement.

• Le Café-Restaurant Le Chalet vient de faire peau neuve. Il vous propose une formule (entrée-plat-café ou plat-dessert café) à 12 euros ainsi qu'une large carte de vins.

Le Chalet : 100 rue de Picpus

(Ouvert tous les jours sauf dimanche, lundi et mardis soirs).

• Comme tous les autres magasins à l'enseigne ATAC, celui situé 121 Rue de Reuilly (après celui du 46 bd de Reuilly),  arbore désormais l'enseigne Simply Market. L'un comme l'autre enseigne appartenant au groupe Auchan, le choix proposé devrait rester le même.

Comme vous, nous avons découvert que depuis le début de la semaine, le trottoir pair de l'avenue Daumesnil (entre l'avenue Michel Bizot et le boulevard Soult) est en travaux dans la perspective du déplacement du marché Poniatowski dont le projet avait fait l'objet d'une réunion publique le 4 décembre 2008.

Les conseils de quartier concernés (Vallée de Fécamp et Bel-Air Sud) n'ont reçu d'information ni sur la date de ce chantier, ni sur les conclusions de l'expérimentation de stationnement (effectuée du 13 au 27 janvier 2009).

Une recherche sur le site de la Mairie nous a permis de trouver des articles, qui n'ont ni fait la une du site, ni n'ont été inclus dans la lettre hebdomadaire.

Les travaux actuellement en cours sont destinés à permettre la mise en place du marché sur l’avenue Daumesnil le 3 mai prochain. Ces travaux entraînent la suppression de 31 places de stationnement.

Au vu des résultats de la consultation des habitants, et parallèlement à des travaux de réfection de la chaussée sur l’avenue Daumesnil, les services de la Direction de la Voirie et des Déplacements de la Ville de Paris réaliseront avant l’été la création de 41 places de stationnement dans la partie comprise entre la place Félix Eboué et l’avenue du Général Michel Bizot.

Outre la découverte tardive de ces informations, on peut s'étonner que la création des places de remplacement intervienne 3 mois après la suppression des autres. Voudrait-on démontrer qu'elles ne sont pas indispensables ?

On comprend enfin, à la lecture de cet article, que la décision est prise de rendre cet emplacement définitif.

Rien par contre n'est dit de l'évolution de la piste cyclable qui permet de rejoindre le bois de Vincennes et dont on peut craindre que même en dehors des jours de marché, elle devienne impraticable (à l'image de celle du contournement sud de de la place Félix Eboué).

Nous vous encourageons à faire circuler ces informations auprès de vos relations non internautes afin de contribuer à réduire la fracture numérique.

Instituée en 1897 sur l'initiative du conseiller de Paris Alfred Lamouroux (photo), la Commission du Vieux Paris a pour mission « de rechercher les vestiges du Vieux Paris, de constater leur état actuel, de veiller à leur conservation, de suivre les fouilles et les transformations jugées indispensables et d'en conserver les preuves authentiques ».

Étroitement liée à la Ville à laquelle elle sert de conseil en matière de conservation du patrimoine, la commission compte 55 membres : quarante nommés à vie auxquels s'ajoutent quinze membres élus par le conseil de Paris. Elle est présidée par le maire de Paris et compte trois vice-présidents, dont l'un remplit les fonctions de secrétaire général.

La Commission du vieux Paris se réunit chaque mois, afin d’examiner les permis de démolir déposés à la Direction de l’urbanisme de la Ville de Paris, ce qui l'amène à exercer une double mission de surveillance et de documentation.

L'hedbomadaire Le Canard enchaîné, dans son édition du 12 novembre 2008, a publié un article consacré à la perte d'influence de la Commission : par la mise en place d'une "sous-commission" municipale destinée à étudier plus rapidement les dossiers et permettre l'accroissement du volume de logement social intra-muros à Paris, notamment dans l'habitat ancien.

L'article a entraîné la colère de Marie-Jeanne Dumont (secrétaire générale de la Commission du Vieux Paris) qui affirme ne pas être à la tête d'une coquille vide : «Nous examinons tous les permis de construire qui concernent les bâtiments anciens. En plus des réunions mensuelles, nous en avons ajouté d'autres tous les 15 jours !» Autre élément, la disparition des comptes rendus : «Nous ne les mettions plus en ligne, faute de personnel, mais les décisions sont prises .» 

Concernant notre arrondissement, on ne trouve en 2008 qu'une intervention concernant une façade au 94 Faubourg Saint Antoine (page 15).

  

On peut voir en effet sur cette page que la commission a publié 11 rapports en 2006, 6 en 2007 et seulement 4 en 2008. Nous vous invitons à découvrir la richesse de leur contenu.

On attend avec impatience la publication du premier rapport 2009.

Créée et 1988, la Promenade Plantée (1) est l’un des sites les plus visité de notre arrondissement.

Si parcours le long de l’avenue Daumesnil, au dessus du Viaduc des Arts ne pose pas de problème d’orientation, il n’en est pas de même une fois traversé le Jardin de Reuilly où, sous le nom d’allée Vivaldi, elle prend le visage d'une avenue urbaine.

Mais c'est en arrivant au niveau du quartier Sahel-Montempoivre que les visiteurs ont des difficultés à distinguer la Promenade Plantée (en direction du bois de Vincennes) des itinéraires qui mènent au square Charles Péguy (2) et au Sentier Nature ouvert en janvier 2008 sur l’extension du square (ou jardin ?) Péguy.

Agrandir le plan

Après avoir traité ce sujet lors de la réunion publique du 12 novembre 2008, le conseil de quartier réuni en assemblée générale le 12 février 2009, a voté à l'unanimité le voeu visant à dénommer les lieux et en améliorer la signalisation.

Considérant que le chemin qui relie la promenade plantée au sentier nature en traversant le jardin Péguy a été créé sur l’emprise d’une voie SNCF appelée à l’époque : « bretelle de Reuilly», ...

Conformément à la procédure, ce voeu a été transmis à Madame la Maire. Bien que les dénominations de sites parisiens relève d'un processus complexe, nous espérons le voir aboutir rapidement.

(1) créée en 1988 par Philippe Mathieux et Jacques Vergely, à l'emplacement de l'ancienne ligne de chemin de fer qui reliait depuis 1859 la place de la Bastille à la Varenne-Saint-Maur.

(2) créé 1989. Il est l'oeuvre des paysagistes Alain Gilot et Liliane Grunig-Tribel.

Non, les animateurs de ce blog ne passent pas tout leur temps à arpenter les pavés du quartier, néanmoins lorsqu’ils sortent de Paris, ils gardent l’œil ouvert.

Ainsi, dans beaucoup de villes touristiques, on voit se développer un système de tri sélectif « semi enterré » comme ici dans cette ville du Sud connue pour son célèbre Festival.

Plus près de chez nous, la ville de Saint-Mandé teste depuis quelques mois trois Big Belly, des mini-compacteurs de déchets verts et métalliques alimentés grâce à l'énergie solaire. La ville a investi 10 500 euros pour cela et affirme qu'ils seront vite rentabilisés par la réduction du nombre de rotation des camions de collecte.

Mais le nec plus ultra est sans doute la collecte pneumatique. Développé en Suède par la société Envac elle permet de supprimer la pollution au gaz carbonique, les odeurs, et bennes qui encombrent les trottoirs. Son coût ne la rend envisageable que dans des quartiers ou elle est prévue dès l'origine.

La Ville de Paris envisage d'installer dans le futur  des Batignolles, un système de ramassage des déchets par tuyaux pneumatiques, entièrement souterrain et automatisé.

A peine installée et assurément pas encore officiellement en service, la pyramide de corde du jardin Charles Péguy était bien tentante. Il n'a pas fallu longtemps à quelques adolescents pour franchir les barrières à l'insu du gardien et la tester dès aujourd'hui.

Que vous soyez ou non Vélibiste, vous ne pouvez rester insensibles à la vue de ces pauvres Vélib' abandonnés.

Lorsque vous repérez un vélo stationné depuis plusieurs jours, en un lieu autre qu'une station Vélib', vous pouvez vous adresser aux services de police ou joindre un conseiller au Centre d’appel au numéro : 01 30 79 79 30

Mieux encore,vous pouvez directement le signaler sur ce formulaire que l'équipe Vélib' met à votre disposition.
Vous permettez ainsi aux agents du service Vélib' de remettre les vélos en station après avoir vérifié leur état.

En juillet 2007, nous vous avions fait part de la délibération 2007 DU 103 par laquelle le Conseil de Paris avait décidé d'attribuer le nom d'Antoine Furetière à la place située à l'intersection de la rue de la Nouvelle Calédonie, de la rue du Général Archinard et de l'avenue du Général Messimy.

En 1934 à la voie commencant boulevard Carnot et finissant avenue du Général Messimy s'appelait rue Antoine Furetière. Cette voie ayant été été supprimée en 1959, le conseil de Paris a décidé de renouveler l'hommage rendu au célèbre écrivain et académicien.

Future place Antoine Furetière

Les citoyens que nous sommes ont appris à admettre les délais de l'administration. Comment comprendre néanmoins qu'il faille plus de 20 mois pour réaliser et poser une plaque de rue ?

Le lieu il est vrai n'incite guère à une inauguration protocolaire. De plus, attirer l'attention sur lui risquerait de rappeler que les demandes du conseil de quartier pour protéger ce terre-plein (ainsi que ceux de la rue du Général Archinard) du stationnement sauvage sont toujours sans réponse.

Bien sûr l’automobile est toujours reine dans nos rues mais on sent néanmoins une tendance lourde dans les projets à venir : ceux de la Ville de Paris avec des voitures en libre-service, mais aussi de certains « outsiders de l’industrie » comme Bolloré qui arriverait sur le marché de l’automobile avec un véhicule électrique « partagé »

Mais à bien y regarder, la baisse de l’activité liée à l’automobile est déjà très visible dans notre quartier : la station Fina avec sa forme de soucoupe volante à l’angle de la rue de Picpus et de la rue de Toul a fait place à un immeuble d’habitation tout comme le garage Opel qui se trouvait aux abords de la place Félix Eboué puis plus récemment, c'est la station Total de l'avenue Michel Bizot qui a disparu et voici qu'à sa suite disparaît cette année le garage Nissan Bayard rue de Toul pour être remplacé par des locaux de stockage en location.

Aujourd'hui, les Parisiens (50% des foyers n'ont pas de véhicule automobile) sont à priori plus intéressés par les gains de place que par l'automobile...