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27/03/2018

Stationnement 2RM : l'exemple vient de l'est

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Trois mois après les automobilistes, à partir du 3 avril, les deux-roues motorisés devront s’acquitter du FPS. Une décision prise par souci d’équité avec les automobilistes : ces quinze dernières années en effet, les déplacements à deux-roues motorisés ont considérablement augmenté, conduisant à un nouveau partage de l’espace public.

Face au stationnement illicite d’un certain nombre d’entre eux sur les trottoirs, gênant ainsi le cheminement des piétons et en particulier des personnes à mobilité réduite, la Ville [...] a investi pour réaliser un nombre croissant de parcs motos...

Si jusqu’alors le stationnement était gratuit, il a paru légitime que les utilisateurs de ce moyen de transport payent une redevance au titre de l’occupation du domaine public comme les autres usagers de l’espace public

Pour les deux-roues motorisés, le tarif sera bien sûr adapté. Pour 2 heures de stationnement, le propriétaire d’un scooter ou d’une moto devra payer 1,50 € contre 4,40 € pour l’automobiliste.

Pour le stationnement résidentiel, il lui faudra débourser 0,70 € par jour et 2,70 € pour une semaine. Le montant du FPS payé sera de 12 € pour 2h30 de stationnement, minoré à 7 euros si payé dans les 48 heures.

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mercredi 21 mars 2018 à Charenton tout est prêt

Ne rêvez-pas ! ce texte ne provient pas de Paris.fr, mais de Vincennes.fr. Il aurait pu tout aussi bien provenir de Charenton.fr qui s'apprête lui aussi à prendre une décision similaire dès le 2 avril.

Il en est tout autrement à Paris : 

s'étant clairement prononcée contre le stationnement payant pour les 2RM motorisés (Source : Caradisiac), elle affirmait le 15 février 2018 à l'occasion d'un Facebook live : je ne veux peux pas mettre en difficulté les 2RM qui représentent une certaine forme de liberté (Source).

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La Maire, et c'est tout à fait respectable, honore paraît-il un engagement électoral. Dommage que cet engagement soit très contestable et ressemble fort à ce qu'il est coutûme d'appeler de la démagogie.

26/03/2018

Le GR2024 traverse Bel-Air Sud

parisInauguré le 25 juin 2017, le GR 2024 est un sentier de grande randonnée créé dans le cadre du plan d’accompagnement de la candidature aux Jeux Olympiques et Paralympiques afin d'offrir un parcours piétonnier et sportif sur la ceinture verte.

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Longue de 50 km, la boucle du GR 2024 traverse les neuf arrondissements périphériques de Paris et relie aussi les 7 GR qui traversent déjà Paris (GR 1, GR 2, GR 22, GR 14, GR 14A et GR 655).

Dans le 12e, il traverse la bois de Vincennes et le parc de Bercy.

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22/03/2018

Un kiosque presse nouveau style à la porte Dorée

parisLe remplacement des 360 kiosques parisiens par des kiosques plus modernes et confortables avait été annoncé par la Mairie de Paris en mai 2016. Le modèle dessiné par la designer française Matali Crasset avait été contesté par une partie significative du Conseil de Paris, notamment parcequ'il perdait le caractère "parisien" de celui dessiné en 1857 par Gabriel Davioud. Egalement contesté par les kiosquiers pour des raisons fonctionnelles et par nombre de parisiens au nom du respect de l’aspect extérieur de ces kiosques «chers aux touristes».

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Après quelques retouches esthétiques, d'âpres négociations avec les kiosquiers, trois mois de test place Victor & Hélène Basch (métro Alesia), et des retards dus à des autorisations administratives, Médiakiosk va installer les premiers nouveaux modèles d'ici la fin du 1er trimestre dans l’Est parisien.

Notre quartier s'apprête à bénéficier de l'un des premiers à la sortie du métro porte Dorée.

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Médiakiosk assure que la date de fin de pose des kiosques est maintenue à l’été 2019. Quarante-neuf modèles haussmanniens seront préservés et vraisemblablement convertis au domaine culturel ou transformés en commerces à destination des touristes. On ne sait rien du sort réservé aux kiosques en inox des générations 70.

Le coût annoncé de l'opération est de 52 millions d’euros, un investissement qui laisse perplexe pour un secteur, la presse écrite, que l'on sait mal en point.

16/03/2018

Stationnement et incivilités : quels changements ?

parisIl y a deux mois sous le titre De la DPP à la DPSP, nous évoquions les changements intervenus dans le contrôle du stationnement payant (rotatif et résidentiel) désormais confié à des prestataires privés.

parisDans ce même article, nous faisions état des effectifs de la Direction de la Prévention, de la Sécurité et de la Protection (DPSP) qui, constitués des ex-Agents de surveillance de Paris (ASP) et et les contrôleurs de la Ville de Paris venus de la préfecture de police, totalisent quelque 3200 agents chargés de la lutte contre toutes les formes d’incivilités, et plus largement le non-respect des règles en matière d’usage de l’espace public.

Deux mois sont écoulés, ce qui est évidemment trop peu pour prétendre faire un bilan, mais n'interdit pas de faire un premier constat.

Du côté stationnement, la presse n'a pas manqué de faire des choux gras des "indélicatesses" de certains agents de Streeteo (l'une des entreprises chargées du contrôle) et d'erreurs dues au rodage du système. Plus rares sont les informations relatives aux effets positifs de cette réforme. Pourtant ...

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... chacun de nous a pu constater, en particulier dans les rues essentiellement résidentielles que le nombre de places libres avait miraculeusement augmenté. Depuis le 1er janvier, il y a en moyenne 10% de places libres de plus qu'auparavant, selon un constat établi par la société Indigo. Nombre de résidents détenteurs d'un parking et qui prenaient le risque de laisser leur voiture en surface sans payer y ont renoncé. Nombre d'automobilistes préfèrent s'acquitter de leurs droits plutôt que de risquer un FPS à 50 euros.

En janvier, 17% des automobilistes avaient payé leur stationnement contre 7% sur l'ensemble de l'année 2017. N'oublions pas que le premier objectif du stationnement payant est d'assurer la rotation des occupants. Il semble que l'on soit en bonne voie.

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Du côté des incivilités, l'Hôtel de Ville nous annonce une explosion des verbalisations, mais on ne constate malheureusement pas encore le moindre frémissement de reprise en main :

  • toujours autant de deux-roues (motorisés ou non) qui stationnent et circulent sur les trottoirs,
  • toujours autant d'encombrants non déclarés sur les trottoirs et d'ordures ménagères dans les corbeilles de rue,
  • toujours des affichages sauvages porteuses pourtant de l'identité de l'annonceur,
  • toujours des épanchements d'urine nauséabonds dans certaines rues,
  • toujours des amoncellements de mégots en certains lieux,
  • toujours des cafés et commerces qui en prennent à leurs aises sur l'espace public

Nous osons croire que les 3200 agents de la DPSP récemment constituée sont encore en formation, mais 2020 approche et le bilan portera tout autant sur ces aspects de la vie quotidienne des parisiens que sur des réussites plus médiatiques.

15/03/2018

Vitesse excessive : les ralentisseurs sont-ils la solution ?

parisLes dispositifs pour inciter les automobilistes à réduire leur vitesse, notamment en ligne droite, sont nombreux et variés. On peut les classer en trois types :

  • les obstacles fonctionnels tels que passages piétons surélevés ou non, feux de signalisation, dont la mise en place résulte de l'analyse des flux automobile, cyclistes et piétons
  • les ralentisseurs de tous types n'ayant d'autre fonction que celle de forcer les véhicules motorisés à "lever le pied". Ce sont les radars pédagogiques, les coussins berlinois, les cassis, les dos d'ânes, les gendarmes couchés, les plateaux,
  • les tracés non rectilignes qui peuvent prendre la forme de rues sinueuses, de chicanes artificielles, voire de zones rétrécies imposant un passage alterné.

Les riverains voient souvent ces moyens comme LA solution pour apaiser et sécuriser leur environnement. Ils sont effectivement efficaces localement, mais le plus souvent ressentis par les automobilistes comme une brimade qui les amènent à accélérer une fois passé l'obstacle. Il ne faut pas en abuser.

Pourtant dans notre quartier, pour tenter d'apaiser les automobilistes, on n'a pas hésité à installer :

Un peu plus loin, rue Fabre d'Églantine, pourtant naturellement paisible, deux coussins berlinois sont récemment apparus.

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Des feux, des ralentisseurs, des passages piétons, c'est reconnaître que l'on n'a pas réduit l'emprise de la voiture. Recourir à de telles installations témoignent de l'échec des autres aménagements de voirie et du plan de circulation en vigueur. 

Toutes différentes sont les rues de Toul, de la Véga, du colonel Oudot (où curieusement se trouvent deux ralentisseurs), la rue Dagorno ou de la Voûte. Leur point commun : ce sont des rues naturellement calmes, ou il fait bon de promener en se sentant relativement à l'écart du bruit et des dangers de la ville.

Ces rues tiennent leur particularité à un tracé sinueux qui témoigne de leur passé. Elles existaient antérieurement aux travaux d'Haussmann à l'origine de ces axes rectilignes qui ont offert à Paris de belles perspectives et des alignements d'arbres, mais sont la source principale des excès de vitesse et du bruit qui les accompagne.

parisCertaines villes de France ont apaisé la circulation automobile en recréant des parcours sinueux au moyen d'un stationnement ou d'obstacles en chicanes.

Pour des raisons que nous ignorons, cette disposition n'est pas de mise à Paris. Dommage !

08:00 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris

06/03/2018

Les rencontres ratées des pistes cyclables et des stations Vélib'

images.jpegUnknown.jpegL'étalement des investissements au cours de la mandature et parfois même d'une mandature à l'autre est économiquement nécessaire, mais conduit souvent à des incohérences qu'on aurait aimé éviter.

C'est particulièrement évident quand on confronte le tracé des pistes cyclables et l'emplacement des stations Vélib'. Petit tour du quartier :

Place Sans-Nom : le choix contestable d'une piste à double sens du côté impair du boulevard de Picpus s'accorde on ne peut plus mal avec l'implantation côté pair de la station Vélib' 12038.

Avenue Daumesnil (à côté du Monoprix) : la station 12010 est implantée en bordure droite de la contre-allée automobile alors que la piste cyclable se trouve à l'opposé sur chaussée principale.

Boulevard de Reuilly: devant le numéro 53, la station 12037 est bien isolée car la piste cyclable comme tous les parkings P2R/2RM sont de l'autre côté.

Rue de Reuilly : au numéro 116 (à côté de la bouche de métro et de la Sociéte Générale), la station Vélib' 12036 n'est guère loin du parcours de la piste cyclable sur trottoir, mais néanmoins bien difficile d'accès.

Rue du Sahel : la station 12022 (au niveau du numéro 29) est bien située par rapport à la piste cyclable de la Coulée Verte René Dumont, mais elle en est malheureusement déparée par une haie d'arbustes et une clôture.

Porte Dorée : devant le 1 place Edouard Renard, voilà une station (la 12032) bien implantée pour les cyclistes circulant en direction du centre de Paris. Pour ceux circulant dans le sens opposé, s'ils ne veulent pas traverser, il leur faut rejoindre la 12041 devant le Parc Zoologique.

Boulevard Soult : au niveau du numéro 38, la station 12042 est parfaitement implantée le long de la piste cyclable qui passe devant le Lycée Paul Valery? Rien d'étonnant puisque l'ensemble a été réalisé par un architecte unique dans le cadre d'un projet urbain cohérent.

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Une disposition exemplaire vue rue Guynemer (6e)

Certains ne manqueront pas de rappeler qu'il est obligatoire de mettre le pied à terre pour rejoindre un parking vélos hors voie circulée, mais il est évident que de pareilles implantations constituent autant de tentations à ne pas le faire. 

Le plan vélo et le changement d'opérateur Vélib' offraient des occasions de correction de certaines anomalies. Malheureusement cela ne semble pas être d'actualité. La bonne méthode ne serait-elle pas d'établir un schéma directeur de l'espace public à 10 ou 15 ans avec obligation pour les investissements futurs à s'y conformer ?

08:02 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris

02/03/2018

Petite Ceinture : l'ASPCRF nous en dit plus

parisLa Petite Ceinture, son passé et son avenir est décidément un sujet très présent sur ce blog ces temps-ci. Après avoir rappelé la semaine dernière les échéances annoncées par la Mairie du 12e concernant son ouverture au public puis en début de semaine l'impressionnant chantier dont elle avait été l'objet il y a 130 ans, c'est aujourd'hui l'Association Sauvegarde Petite Ceinture (ASPCRF) qui retient toute notre attention en publiant lundi un article riche en informations et en réflexions sur son avenir.

Sous le titre Ouverture au public de tronçons de la Petite Ceinture d’ici 2020 : le saut vers l’inconnu, les auteurs qui ont intégré le Protocole cadre entre la Ville de Paris, SNCF-Réseau et SNCF-Mobilités sur la Petite Ceinture ferroviaire (2015 DU10), insistent sur le contexte difficile et les principales caractéristiques des aménagements prévus par la Mairie de Paris. En voici le sommaire :  

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Mercredi, c'est la Mairie du 12e qui lançait vers les conseils de quartier une invitation à une réunion publique d’information [NDLR : donc pour laquelle, les conseils de quartier sont un public parmi d'autres] concernant la Petite Ceinture qui se tiendra le mercredi 14 mars 2018 à 19h à l’école élémentaire Daumesnil avec comme ordre du jour :

  • Modalités d’ouverture au public grâce aux travaux prévus en 2018, sur la petite ceinture et en particulier sur la petite ceinture du 12e
  • Articulation entre les travaux de la petite ceinture du 12e  d’accès/mise en sécurité (Ville) et les micro-aménagements d’usage (Ceinturama)
  • Déroulé des interventions de co-conception, puis de travaux : calendrier d’avancement sur l’ensemble de l’année 2018 et 1er semestre 2019 , impacts sur la petite ceinture et les quartiers environnants
  • Échanges avec la salle

Quel que soit l'arrondissement concerné, la Petite Ceinture est un espace à vocation parisienne. Espérons que les débats sauront dépasser les visions locales bien compréhensibles, des associations et des riverains pour se focaliser sur l'intérêt général.

08:06 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris

26/02/2018

Un chantier impressionnant sur la Petite Ceinture

parisComme on le sait, la Petite Ceinture est une ligne circulaire de 32 kilomètres mise en service entre 1852 et 1857 el et dont le service régulier voyageurs s'est arrêté en 1934. 

Ce qu'on sait moins c'est qu'entre 1886 et 1888, elle a été l'objet d'un impressionnant chantier. Cette photo de l'avenue de Saint-Mandé aux alentours des années 1870 est une occasion de nous en rappeler. Regardez !

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Regardez bien. Ce qui frappe, en dehors de la faible urbanisation des lieux, c'est que le pont par lequel la Petite Ceinture franchit l'avenue est au niveau des contre-allées alors qu'aujourd'hui il les surplombe de 5 mètres.

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parisEn 1886, un chantier de rehaussement de la ligne a été mené pour supprimer les passages à niveaux. Réalisés dans le délai très court de 32 mois, sans dévier la ligne et sans interrompre la circulation de 130 à 170 trains de jour et de nuit, les travaux ont été terminés pour l'ouverture de l'Exposition Universelle de 1889.

Cliquez sur l'imagette pour découvrir le déroulement des travaux.

Une section particulièrement spectaculaire de cette surélévation est visible rue de la Voûte où le pont repose sur un dernier ouvrage de maçonnerie puis débouche directement sur le pont du cours de Vincennes, avec lequel il forme un ensemble continu de 130 m de long.

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08:05 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris

23/02/2018

Projets immobiliers et urbains : résumons les annonces

parisDe très nombreux projets immobiliers et urbains sont engagés dans notre arrondissement. La Mairie de Paris en est elle-même maitre d'ouvrage ou accompagne certains acteurs publics (RATP, la SNCF, AP-HP, EPARUDIF) ou privés (MK2, Hotel Meninger …)

Cet article ne porte aucun jugement sur les projets eux-mêmes, mais tente de compiler par ordre chronologique les dates annoncées de leur réalisation et de leur livraison. Nous ne revenons pas sur les projets déjà livrés ou en voie de l’être.

Sauf mention particulière entre parenthèses, les dates proviennent du dossier de Presse : Les projets 2018 pour le 12e (téléchargeable sur cette page du site de la Mairie du 12e).

Eté 2018 :

  • parisplace de la Bastille : début des travaux d’aménagement
  • place de la Nation : début des travaux d’aménagement
  • Debergue : début des travaux d’extension du jardin et de construction logements et crèche (99 berceaux)
  • Petite Ceinture : premiers travaux d’aménagement pour l’ouverture à la promenade.

Fin 2018 :

  • Crèche de 25 places (construite à partir de bâtiments modulaires) sur le site de l’hôpital Trousseau

en 2018 : 

  • parisGymnase-Pont porte de Saint-Mandé : lancement des travaux
  • Daumesnil-Gare de Lyon : premiers travaux de démolition
  • Bercy-Charenton : signature du protocole Ville de Paris / SNCF, création de la ZAC (précédemment annoncée pour le printemps 2017) et désignation d’un aménageur.
  • Rue du Fg Saint-Antoine : aménagement entre octobre 2018 et été 2019 (présentation de 18/12/2017)

en 2019 :

  • parisPetite Ceinture : début de l’année, ouverture entre rue des Meuniers et Charles Péguy
  • Petite Ceinture : fin du printemps, ouverture entre Charles Péguy et Villa du Bel-Air
  • Caserne de Reuilly : premières livraisons (crèche de 66 berceaux, moitié du jardin et près de 300 logements familiaux et étudiants).
  • Lycée Paul Valéry reconstruit : livraison fin 2019 (présentation du 06/12/2016)
  • Sorbonne Nouvelle  : fin des travaux 1er trimestre pour accueil des étudiants à la rentrée 2019 (présentation du 10/02/2016)
  • Hôtel Meininger : livraison
  • Lamblardie Rothschild : livraison de la crèche de 66 places (Tweet de Lunise Marquis du 14/02/2018)

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en 2020 :

  • Caserne de Reuilly : l’opération sera livrée dans sa totalité au premier semestre *.
  • Place Félix Eboué : résidence Emergie livrable au 3e trimestre
  • 9-11 rue de Toul : livraison en fin d’année probable (d’après présentation du 28/03/2017)

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en 2022 :

  • Collège « ex-Paul Valéry » : livraison prévue dans l’année (présentation du 06/12/2016)

Projets pour lesquels nous n'avons pas connaissance des échéances :

  • MK2 Nation

20/02/2018

Des tours à Paris ? non merci

Le sujet ne fait pas partie de l'actualité immédiate de notre quartier, mais certain actes irréversibles ont déjà été commis ailleurs dans Paris, et il menace toujours, tout particulièrement à Bercy Charenton où la Mairie prévoit l'érection de 6 tours.

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Courant 2018, le dossier de création de la ZAC Bercy-Charenton et d‘évolution du PLU devrait être soumis au vote du Conseil de Paris puis suivi de la désignation d'un aménageur. Les projets architecturaux devraient suivre rapidement.

Rappelez-vous : en 2006, lors de l'enquête sur le PLU, les parisiens avaient à 63 % exprimé leur opposition aux tours, mais depuis la Mairie de Paris a tout fait pour passer outre.

Pour cette raison, nous ne pouvons passer sous silence la pétition

STOP aux tours à Paris

initiée les élus écologistes et une douzaine d'associations de défense de l'environnement et de protection du patrimoine. Si la pétition atteint 5000 signatures, la Mairie de Paris devra organiser un référendum sur le sujet. Nous l'avons bien évidemment signée et vous encourageons à le faire notamment ...

... parce que, comme nous le répétons sans cesse ici, nous refusons de densifier davantage Paris au détriment des espaces verts,

... parce qu'une architecture de tours ne crée pas le paysage urbain convivial auquel nous aspirons,

... parce que les tours sont énergivores,

... parce qu'à densité équivalente, des gestes architecturaux sont possibles sans recourir aux grandes hauteurs, 

paris... enfin parce qu'une pareille multiplication de tours en périphérie de Paris apparaît comme une marque d'arrogance vis à vis du reste de la Métropole.

À l'image des maisons-tours de San Gimignano, elles n'ont d'autre raison d'être que celle de manifester la puissance des maitres de la Cité.