16/06/2017
Comment vont les fontaines du quartier ?
En décembre dernier, déplorant de n'avoir vu depuis longtemps couler la moindre goutte d'eau de la fontaine aux lions de la place Félix Eboué, nous écrivions : Hors d'eau, est-ce encore une fontaine ?
Curieux de connaitre en cette période de fortes chaleurs, la situation des fontaines du quartier, nous sommes allés (lundi 5 et samedi 10 juin) observer 8 d'entre-elles situées au voisinage de Bel-Air Sud. Elles vont mieux mais ...
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On observe que les fontaines situées dans des espaces verts (jardins, coulée verte) sont plus régulièrement alimentées que celles situées sur des places.
Si la fontaine aux lions, emblème de l'arrondissement, est ces temps-cis le plus souvent en eaux, on déplore que celle de la place Edouard Renard comme celle de la place du colonel Bourgoin soient à sec.
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Que dire des deux superbes fontaines du parc de Bercy que sont la Canyoneaustrate et la grande cascade qui n'ont pas vu couler d'eau depuis tant de mois voire d'années.
Cette situation est probablement à rapprocher de l'insuffisance des budgets de fonctionnement de la ville dont on peut voir chaque jour les effets sur l'espace public.
Il nous parait regrettable que les citoyens que nous sommes soient dans l'ignorance totale des causes (techniques, budgétaires, administratives) de ces dysfonctionnements et du délai prévisionnel de rétablissement d'un fonctionnement normal.
Une simple affichette informative ne devrait pas être une demande irrecevable. Puissions-nous être entendus de nos élus.
07:49 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
13/06/2017
Rejoindre le Grand Paris à Vélo : aujourd'hui Charenton
On peut lire sur cette page de Paris.fr consacrée au Plan Vélo 2015-2020 :
Complétant le réseau structurant, le réseau secondaire maillera le territoire parisien pour assurer une couverture fine du réseau cyclable. Une attention particulière sera apportée aux coupures que peuvent être les ponts, les places et les portes de Paris afin de faciliter les déplacements entre communes.
Après Vincennes, puis Saint-Mandé, nous poursuivons aujourd'hui en direction de Charenton-le-Pont notre examen des conditions dans lesquelles un cycliste peut dans le 12e, franchir les boulevard des Maréchaux et le boulevard périphérique :
Rejoindre Charenton-le-Pont par la porte de Charenton :
Que ce soit à pied, en voiture ou en vélo, quoi de plus normal pour se rendre à Charenton-le-Pont que d'emprunter la rue de Charenton ?
C'est donc ce qu'a fait ce cycliste dont le voyage ne débute pas vraiment bien puisqu'il ne trouve aucune piste cyclable ni le moindre aménagement adapté.
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Il traverse donc le pont qui franchit la Petite Ceinture parmi les autres véhicules. Pas facile de se placer sur la file qui convient compte tenu des nombreuses voitures et camions qui tournent en direction de la porte de Bercy.
Au croisement de l'avenue de la porte de Charenton et du boulevard Poniatowski, il constate avec plaisir que les aménageurs du Tramway se rappelant de l'existence des cyclistes, ont fait vers eux un geste minimum : deux pictogrammes au sol suivis de quelques mètres de piste cyclable les invitant à rejoindre une piste à double sens située de l'autre côté de l'avenue de la porte de Charenton.
Il y renonce d'autant plus que si cette piste est large entre le boulevard Poniatowski et la route des Fortifications, elle se transforme en Zone de rencontre (cyclistes piétons) entre la route des Fortifications et l'avenue de Gravelle.
Aucun aménagement ne lui est donc proposé lorsqu'il longe le cimetière de Valmy et qu'il traverse le pont du boulevard périphérique.
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Le voila ainsi arrivé rue de Paris dans la commune de Charenton-le-Pont qui ne lui offre pas davantage de dispositifs adapté à son mode de déplacement.
Conclusion : de Bel-Air à Charenton à vélo, c'est pas encore le REVe (Réseau Express Vélo)
08:01 Publié dans Paris Métropole, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
02/06/2017
Quel avenir pour les jardins partagés ?
Un jardin communautaire ou jardin partagé est un jardin rural ou urbain géré en commun par un groupe d’habitants. La dénomination de jardin partagé est celle choisie par l'État français depuis 2014 bien que celle de jardin communautaire lui soit antérieure et reste largement utilisée dans le monde francophone.
Sur cette page de Paris.fr, la ville de paris définit le jardin partagé comme un espace vert cultivé et animé par les habitants. C'est un lieu de vie ouvert sur le quartier qui favorise les rencontres entre générations et entre cultures. Géré par des riverains regroupés en association, il facilite les relations entre les différents lieux de vie de l'arrondissement : écoles, maisons de retraite, hôpitaux…
Les jardins partagés trouvent généralement leur place sur des parcelles de la Ville de Paris mais ils peuvent aussi être aménagés sur d'autres terrains (bailleurs sociaux, Réseau ferré de France, etc.).
Le territoire parisien compte aujourd'hui 119 jardins partagés dont une dizaine dans le 12e arrondissement :
Parallèlement, depuis 2014, pour satisfaire à moindre coût la demande des habitants pour davantage de végétalisation dans leurs quartiers, la Mairie de Paris a lancé plusieurs action visant à faire végétaliser l'espace public par des particuliers ou des associations :
- du Vert près de chez vous dont les réalisations ne nous ont pas vraiment convaincu.
- le permis de végétaliser qui a ouvert la voie aux réalisations les plus folles a certainement davantage comblé les récipiendaires, que les autres habitants du quartier.
- les rues végétales et rues vertes (av Maurice Ravel, rue de Citeaux)
- les toitures végétalisées qui sont un indéniable apport écologique, mais malheureusement bien peu visibles des parisiens.
- l'agriculture urbaine dont une manifestation est visible rue de Charenton sur l'aire exploitée par le CQ Vallée de Fécamp.
- des terrains temporairement disponibles comme c'est le cas place de la Nation sont joyeusement exploités par les jardiniers amateurs sous le regard bienveillant des élus municipaux.
Ainsi, le sympathique amateurisme qui était longtemps cantonné dans les jardins partagés a désormais droit de cité là ou la moindre plantation était exclusivement du ressort de la DEVE. Ainsi, on est en droit de se demander si certains ne seront pas tentés de remettre en question l'utilité des jardins partagés à Paris.
Une prochaine révision du PLU ne sera-t-elle pas l'occasion d'autoriser des constructions sur ceux qui sont en Zone Urbaine Générale ?
9 Rue Claude Decaen (Cliquez pour voir la situation actuelle)
07:58 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
01/06/2017
Paris va relancer le "concours des façades"
Au cours de sa dernière séance, le Conseil de Paris a examiné et voté la délibération présentée par le groupe UDI-MoDem ayant pour objet le Lancement d’une étude en vue de rétablir et moderniser le concours de façades de la Ville de Paris [2017 UDI-MoDem 1].
De 1898 à 1930, pour rompre avec ce qui leur semblait à l'époque une surabondance d'uniformité haussmannienne, la ville de Paris récompense chaque année les six plus belles façades des édifices achevés dans l'année. Des immeubles emblématiques comme le castel Béranger d'hector Guimard ou le Céramic Hôtel de Jules Lavirotte font partie du palmarès. Dans le 12e, trois façades ont été récompensées :
- en 1903 : le 98 quai de la Rapée réalisé par Paul Friesé
- en 1910 : le 24-26 rue Charles-Baudelaire réalisé par Joseph Charlet et F. Perrin,
- en 1911 : le 199-201 rue de Charenton réalisé par Raoul Brandon
Au cours des dernières décennies, à l'exception de parfois quelques ajouts colorés relevant du décor de Noël, les architectes n'ont guère fait montre de créativité artistique dans les formes et les matériaux constituant les façades de leurs immeubles.
222 rue de Charenton - Architecte Avenier Cornejo
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La création architecturale ne se limite bien évidemment pas au volume extérieur du bâtiment qu'il conçoit et encore moins à une façade. Dans le tissus urbain parisien, la façade des immeubles contribue cependant pour une grande part à l'aspect du paysage dans lequel nous vivons.
Eric Azière, président du groupe UDI-MoDem du Conseil de Paris a pointé la "banalisation et l'uniformisation" qui menacent la capitale.
Cette version remaniée du concours de façades est destinée à stimuler la créativité des architectes et relancer l'exigence d'esthétisme. Belle perspective que nous espérons voir se réaliser.
07:46 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
29/05/2017
Rejoindre le Grand Paris à Vélo : aujourd'hui Saint-Mandé
On peut lire sur cette page de Paris.fr consacrée au Plan Vélo 2015-2020 :
Complétant le réseau structurant, le réseau secondaire maillera le territoire parisien pour assurer une couverture fine du réseau cyclable. Une attention particulière sera apportée aux coupures que peuvent être les ponts, les places et les portes de Paris afin de faciliter les déplacements entre communes.
Après Vincennes il y a quelques jours, nous poursuivons notre examen des conditions dans lesquelles un cycliste peut dans le 12e, franchir les boulevard des Maréchaux et le boulevard périphérique :
Rejoindre Saint-Mandé par la porte de Saint-Mandé :
Quittant le quartier Bel-Air par la piste cyclable de l'avenue de Saint-Mandé, notre cycliste s'apprête à aborder l'intersection avec le boulevard Soult.
De l'autre côté, il retrouve sa piste protégée avec un aménagement plutôt satisfaisant des abords de l'arrêt d'autobus (29 et 56). La même piste lui permet ensuite de franchir l'avenue Maurice Ravel, puis le boulevard Carnot.
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Le pont qui traverse le boulevard périphérique au niveau de la porte de Picpus/ porte de Saint-Mandé est traité de la même manière. Une attention particulière est toutefois nécessaire lorsqu'on croise les voitures qui tournent à droite pour emprunter le périphérique. La suppression de cette entrée a été plusieurs fois envisagée.
Vient ensuite le dernier carrefour parisien, celui du boulevard de la Guyane, suivi des derniers mètres de piste parisienne et nous voici à Saint-Mandé.
La piste se poursuit alors sur une centaine de mètres du trottoir de l'avenue Victor Hugo dont le revêtement est impropre à la circulation des vélos, puis le cycliste est brutalement renvoyé dans la circulation générale. Plus généralement, on observe que Saint-Mandé ne brille guère par ses aménagements cyclables.
Conclusion : de Bel-Air à Saint-Mandé à vélo, c'est tout à fait satisfaisant, mais au-delà, dans Saint-Mandé, c'est vraiment pas le REVe (Réseau Express Vélo)
08:01 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
26/05/2017
La voiture électrique est en pleine croissance. Il faut l'alimenter
Le 12e arrondissement compte 32 stations Autolib' où stationnent bien évidemment des voitures étectriques Bluecar de Bolloré, mais de plus en plus souvent comme vous l'avez probablement constaté, d'autres voitures électriques.
Pas étonnant, puisque fin mars, en passant le cap des 100 000 immatriculations de véhicules 100% électriques, la France est devenu - devant la Norvège - le premier pays d’Europe à atteindre un parc de véhicules zéro émission aussi important (1 % des ventes automobiles en France).
Paris donne l'exemple : la Maire du 12e comme la Maire de Paris utilise une Renault Zoë pour ses déplacements. La Mairie de Paris dispose d'un parc de Peugeot iOn en autopartage.
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La progression de la voiture électrique est remarquable si l'on cosidère qu'en plus de son prix élevé et sa faible autonomie, elle est limitée par le maillage insuffisant en bornes de recharge.
À Paris, Autolib' dispose de près de 730 bornes dédiées à la recharge des véhicules particuliers (disposant de câbles Type 1, Type 3 et une prise domestique) . Ces bornes sont reconnaissables au marquage spécifique apposé sur les emplacements de stationnement tiers.
Pour en profiter, il faut s'inscrire au service "Recharge Auto" d'Autolib'. Toutes les informations sur cette page du site d'Autolib'.
En janvier 2016 sont apparues les premières bornes de recharge Belib’. Chaque zone de recharge propose trois types de recharge :
- 3kW normale : 4 heures pour une recharge à 50% de la batterie, sur la borne centrale.
- 22 kW accéléré : 30 minutes pour recharger 50% de la batterie, en borne latérale.
- 50 kW rapide : 15 minutes pour recharger 50% de la batterie, en borne latérale.
Il est prévu d’installer 180 bornes belib' dans Paris. Aujourd'hui, le 12e n'en comporte que trois, chiffre qui n'a pas bougé depuis plus d'un an.
2 rue Abel, 30 Cours de Vincennes, 4 rue Changarnier
Cliquez pour accéder à la carte complète (belib' et autres)
L'avenir d'Autolib' est parait-il incertain. La reconversion des stations en stations de recharge est peut-être leur destinée, permettant ainsi une explosion des véhicules électriques à Paris. Ce qui n'interdit nullement que ces voitures soit également des voitures en auto-partage ...
Pour en savoir plus sur la mobilité électrique, rendez-vous sur le site de l'Association nationale pour le développement de la mobilité électrique (AVERE).
08:46 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
16/05/2017
À la porte de Bercy, on prépare le terrain
Faisant suite à la délibération 2017 DLH 69 (Création d’un centre d’hébergement d’urgence sur le Bastion de Bercy) votée en mars dernier par le Conseil de Paris, les premiers travaux ont commencé à la porte de Bercy sur le Bastion N°1.
La première intervention a permis de redonner sa forme initiale au talus qui surplombe le mur de pierre de l’enceinte et qui servait de banquette d’artillerie.
Sur ce terrain situé en surélévation du Bastion l'association Aurore est autorisée à construire un centre d’hébergement d'urgence provisoire (durée prévue de 7 ans) permettant l’accueil de 308 personnes, réparties en 194 personnes isolées et 114 places familles correspondant à deux types d’hébergement : pour les isolés, une chambre de 9m2 pour une personne et pour les familles, 18m2 pour 3 personnes.
Le Bastion N°1 étant un monument classé, le projet a été élaboré en associant étroitement le conservateur régional des Monuments Historiques et les Architectes des Bâtiments de France.
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L'abattage de 20 arbres a toutefois été autorisé pour libérer l’espace nécessaire à l’implantation du centre d’hébergement.
Ils seront compensés par la plantation sur le site de 28 sujets d’essences diverses (robiniers, frênes, érables) dans le cadre des aménagements paysagers accompagnant l’installation du centre d’hébergement [Source].
07:58 Publié dans Solidarité, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
12/05/2017
Rejoindre le Grand Paris à Vélo : aujourd'hui Vincennes
On peut lire sur cette page de Paris.fr consacrée au Plan Vélo 2015-2020 :
Complétant le réseau structurant, le réseau secondaire maillera le territoire parisien pour assurer une couverture fine du réseau cyclable. Une attention particulière sera apportée aux coupures que peuvent être les ponts, les places et les portes de Paris afin de faciliter les déplacements entre communes.
Pour ce qui est des places, nous ne reviendrons pas sur le pitoyable tracé de franchissement cyclable de la place Félix Eboué comme de la place Sans-Nom.
Intéressons-nous donc aux portes : dans l'espoir d'une continuité urbaine entre Paris et les communes métropolitaines qui entourent la capitale, voyons dans quelles conditions un cycliste peut aujourd'hui franchir les boulevard des Maréchaux et le boulevard périphérique. Dans le 12e, sept portes s'offrent à lui :
- Porte de Vincennes
- Porte de Saint-Mandé
- Porte de Montempoivre
- Porte Dorée
- Porte de Reuilly
- Porte de Charenton
- Porte de Bercy
Rejoindre Vincennes par la porte de Vincennes :
Arrivant Cours de Vincennes après avoir remonté l'avenue du Dr Arnold Netter notre cycliste "belairois" n'a pas trouvé de piste cyclable sur le Cours de Vincennes lui-même et a du se rabattre sur la contre-allée qu'il découvre heureusement convertie en zone de rencontre.
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Arrivé au carrefour Cours de Vincennes/Bd Soult, les choses se compliquent : la chaussée emprunte le boulevard Soult et les tracés au sol n'indiquent pas clairement comment rejoindre l'avenue de la porte de Vincennes.
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Enfin arrivé de l'autre côté du boulevard Soult, une piste verdoyante et confortable attend notre cycliste en un lieu occupé jusqu'en 2008 par une station service.
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Le franchissement du boulevard périphérique ne lui pose pas de problème majeur en dehors bien évidemment du bruit et de la pollution atmosphérique qui le diffèrent tant de son vélo.
S'il franchit la rue Elie Faure (12e), le voici arrivé à Saint Mandé, mais livré à lui même sans le moindre aménagement cyclable. Et il en est ainsi tout au long de l'avenue de Paris jusqu'à Vincennes.
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Conclusion : de Bel-Air à Vincennes à vélo, c'est pas encore le REVe (Réseau Express Vélo)
07:51 Publié dans Paris Métropole, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
28/04/2017
Végétalisation du métro : les atouts de Bel-Air
Il y a quelques semaines, nous commentions ici les projets lauréats de l'appel à idées lancé par la RATP auprès des usagers pour améliorer leur trajets quotidiens.
Des espaces verts dans le métro est l'idée qui a recueilli le plus de suffrages. La végétation permettra d'améliorer la qualité de l'air et embellira les stations affirment les votants dont une certaine Susana F. qui propose à la RATP d'investir dans des plantes dépolluantes et ajoute : En plus d’être utiles, elles mettront un peu de couleurs dans les stations ». L’idée a récolté le plus grand nombre de voix, 6 133 sur un total de 47 795 votes.
Franck Avice, le directeur du département services et espaces multimodaux de la RATP, a confirmé au Figaro : Des projets de végétalisation sont en cours de discussion pour les stations aériennes de la ligne 2 ou 6, sur les viaducs ou dans les stations de plain-pied. Ils pourraient être gérés par des associations ou des écoles d'horticulture. La végétalisation des stations aériennes pourrait être mise en place dès cette année dans les 12e et 13e arrondissements de Paris (source : Le Figaro du 11/03/2017).
Quelle station se prête mieux que Bel-Air à une telle végétalisation ? Seule émergence de la ligne 6 dans le quartier, elle est lumineuse et offre une porte d'accès à la Coulée Verte René Dumont. Ni une ni deux, nous vous proposons une petite simulation :
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Seul problème : comme la Ville de Paris avec sa végétalisation de l'espace public, la RATP est prête à engager de petits investissements, mais compte sur le bénévolat pour entretenir les végétalisations. Il faut malheureusement craindre que faute de contrat avec des professionnels, le résultat ne soit pas longtemps à la hauteur des espérances.
08:00 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
21/04/2017
De l'art dans la rue qui tombe du ciel
L'installation d'oeuvres d'art dans l'espace public est une demande fréquemment exprimée par les parisiens ces dernières années.
Dès 2003, les conseils de quartier ont plébiscité la présence d'art dans les rues de leur quartier. Les difficultés administratives et les coûts ont presque toujours freiné ces projets.
Le Budget Participatif a offert un nouveau terrain d'expression de telles demandes. Parmi les lauréats 2016, le projet De l’art dans mon quartier : des rues hautes en couleur regroupe 8 projets ayant en commun pour but de permettre d’égayer et de redécouvrir nos rues, de créer du lien social entre les habitants, de renforcer l’identité des lieux, le respect du cadre de vie… et cela de façon pérenne.
Comme annoncé quelques jours auparavant sur le site de la Mairie du 12e ...
.... l'artiste Theo Lopez à entrepris samedi 8 avril 2017 la réalisation de cette fresque murale intitulée Le Mur du 12e sous le regard des riverains et passants.
Précédemment, Theo Lopez s'était fait connaitre des habitants du 12e au travers de la carte de voeux 2017 de la Maire et de l'équipe municipale dont il a réalisé l'illustration inspirée du buste de Marianne de la Mairie du 12eme, sculpture en marbre réalisée en 1897 par Jean Alexandre Pezieux.
Ce projet est une initiative de l’association Cicero qui a pour objet de promouvoir l'art urbain : fresques murales, les installations, les expositions, les ateliers. Il a reçu le soutien de la Commission Culture de la Marie du 12ème arrondissement.
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Rien n'est dit sur la pérennité d'une telle réalisation, ni sur les engagements de la ville pour en assurer l'entretien. Pas davantage sur les conditions financières de son éxécution.
Il ne nous appartient pas de porter un jugement sur l'intérêt et la qualité de l'oeuvre. Les riverains et les passants s'exprimeront.
S'il est indéniable qu'elle apporte une note de couleur au quartier (heureusement déjà bien vert) et renforce l'identité du lieu, on observe qu'elle ne répond à aucune des demandes en attente de réalisation et n'a fait l'objet d'aucune concertation préalable avec les habitants, ni sur sur le lieu ni sur le choix de l'oeuvre.
08:15 Publié dans Animation-Culture, Démocratie locale, Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris