28/02/2017
Moins de feux tricolores pour davantage de sécurité
Le premier feu de signalisation à Paris est apparu en mai 1923. Depuis, ils n’ont cesser de fleurir un peu partout. Près de 100 ans après, va-t-on assister à leur diminution ?
La démarche peut surprendre. Elle a pourtant largement été approuvée par le Conseil de Paris qui a voté, le 30 janvier dernier, un voeu présenté par le Groupe Ecologiste de Paris pour une expérimentation de l'abandon des feux de signalisation.
Les études ont montré en effet que lorsqu'on élimine les feux à certains carrefours, il y a moins d'accidents car les automobilistes ont tendance à ralentir. Aujourd'hui, 14% des accidents de la route ont lieu sur des carrefours à feux de signalisation.
L'expérimentation prévoit d'en supprimer certains situés en zone 30 km/h d'ici à 2018 et de les remplacer par des panneaux de signalisation (stop, cédez le passage, priorité à droite) dans un quartier test, défini par les services de la voirie de Paris.
Carrefour Louis Braille/Toul. Peut-on supprimer le feu ?
C'est aussi une source non négligeable d'économies : les 1805 carrefours parisiens équipés en feux tricolores sont énergivores et de plus, nécessitent une maintenance couteuse.
C'est également, paraît-il, un levier d'action contre la pollution : la présence de feux rendrait la conduite trop saccadée et augmenterait ainsi les émissions de gaz polluants.
Remarquons à cette occasion que la protection des piétons au moyen de feux de signalisation est toute relative. S'il est protégé des automobiles respectant le feu rouge dans la moitié de sa traversée, le piéton ne l'est le plus souvent que grâce au savoir vivre de ceux qui le laissent traverser l'autre moitié.
Cette situation n'existe pas dans les villes françaises ou étrangères qui pratiquent pour ceux qui tournent, des cycles de feux différents de ceux qui vont tout droit.
Parmi les projets soumis au Budget Participatif 2017 se trouvent ICI ou LÀ, quelques propositions d'ajout de feux tricolores. On suivra avec le plus grand intérêt leur traitement par les service de la ville et le public.
07:57 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
24/02/2017
Le projet du 4 place Félix Eboué nous a convaincu
Curieux, le blog de Bel-Air Sud n'a pas encore dit un mot du projet immobilier du 4 place Félix Eboué se disent nos plus attentifs lecteurs.
Il est vrai que nous en avons juste fait mention au travers de la délibération débattue en conseil de paris de décembre dernier. N'ayant pu assister à la réunion publique du 1er décembre dernier qui lui était consacrée, nous n'en avons connaissance qu'au travers de ce qui a été publié et portons sur ce projet un regard tout à fait positif.
Bien sûr il va faire disparaître le pavillon vestige de l'usine des biberons Robert, qui doit plus à sa situation avantageuse sur la place qu'à son architecture.
Bien sûr il participe lui aussi à l'accroissement de la densité urbaine de l'arrondissement,
Mais c'est une construction qui contribue en quelque sorte à achever la place Félix Eboué et faire oublier qu'elle fût jusqu'en 1860 en limite de Paris,
C'est aussi un projet qui en intégrant du logement privé, du logement social et du commerce mérite plus que tout autre le qualificatif de mixte.
Cliquez pour agrandir
Conçu par l'agence autrichienne Baumschlager-Eberle présente à Paris depuis son rachat de l'agence de Christian Hauvette, l'ensemble comporte :
- dans sa partie ouest, 57 logements en accession à la propriété en R+11
- dans sa partie est, 47 logements sociaux en R+9 dont 24 logements PLAI, 14 logements PLUS et 9 logements PLS
- 724 m² de commerce au rez-de-chaussée et 1er étage de la partie “logements privés” et au rez-de-chaussée et sous-sol de la partie “logements sociaux”.
Le document présenté en réunion nous a convaincu de la pertinence du projet qui privilégie l'ensoleillement et la tranquilité des appartements orientés au sud sur le jardin comme la choérence du front bâti autour de la place. Ces qualités ne font que mettre en lumière les faiblesses du projet non retenu de l'agence ecdm (cliquez sur l'imagette à droite) qui circulait depuis quelque temps sur internet.
Nous espérons vivement que les commerces qui occuperont le lieu soient valorisants pour le quartier, voire un peu luxueux.
Restera comme l'envisage ce projet soumis au budget participatif, à étendre, végétaliser et embellir les espaces publics piétons de la place qui sont arpentés quotidiennement par des milliers de parisiens.
07:10 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : paris
21/02/2017
Aux frontières du 12e : le Cours Marigny
La géographie du 12e arrondissement est telle que certains lieux, certains quartiers sont tellement éloignés du centre qu'ils sont perçus comme appartenant aux communes voisines. Ainsi en est-il cette fois ci d'un lieu que tout laisse penser appartenir à la commune de Vincennes : le Cours Marigny
En juillet 2010, nous vous faisions part de notre surprise : sur la carte alors en ligne sur le site du 12e le Cours Marigny et la Mairie de Vincennes faisaient partie du territoire parisien (voir ici).
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Il nous aura fallu attendre la délibération 2017 DEVE 27 Réalisation d’un aménagement paysager sur le cours Marigny – Convention d’occupation du domaine public entre la Ville de Vincennes et la Ville de Paris. qui était à l'ordre du jour du dernier Conseil de Paris pour avoir l'explication de cette curiosité.
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Le Cours Marigny est entièrement situé sur le territoire de la commune de Vincennes et assure la liaison entre l’Hôtel de Ville et l’avenue de Nogent. Pour des raisons historiques, la Ville de Paris est propriétaire du terre plein central de la voie. En effet, l’assiette de la voie fait partie des terrains cédés par l’Etat à la Ville de Paris en 1860 pour l’aménagement du Bois de Vincennes en promenade. Par arrêté du Préfet du Val-de-Marne en date du 29 août 1969, les chaussées latérales du Cours ainsi que ses voies transversales Nord et Sud ont été transférées dans le domaine public de la commune de Vincennes.
La Ville de Paris est restée, depuis cette date, propriétaire du terre-plein central, ainsi que du parc de stationnement construit en sous-sol dans les années 1970. Ce terre plein dont une partie porte le nom de square Jean Jaurès est revêtu de pelouses et planté de quelques arbres entretenus par les services de la Direction des Espaces Verts et de l’Environnement.
La délibération avait pour objet une convention pour une durée de 20 ans entre la ville de Vincennes et la ville de Paris concernant les conditions d'occupation, d'aménagement et d'entretien de ce lieu.
08:06 Publié dans Paris Métropole, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
20/02/2017
Végétalisation : deux pots, deux mesures
Revenons une fois encore sur les options prises par les élus parisiens pour renforcer la végétalisation de l'espace public.
L'opération Du vert près de chez moi lancée en 2014 par la Mairie de Paris a abouti pour l'essentiel à implanter des jardinières en des lieux préconisés par les habitants et à lancer un appel au bénévolat pour les planter et les entretenir. Résultat :
104 rue de Reuilly (Cliquez pour agrandir)
D'autres lieux ont eu droit à des jardinières en bois de fort belle facture, mais dont l'apport végétal est tout aussi consternant.
92 rue Claude Decaen (Cliquez pour agrandir)
Parallèlement, en des lieux qui n'en avait nullement besoin, la ville a disposé des pots en polyethylène dont les plantations et l'entretien sont de toute évidence assurés par des jardiniers professionnels. Une végétalisation resplendissante, jugez vous mêmes !
Place Félix Eboué (Cliquez pour agrandir)
On comprendra aisément que ces pots situés au voisinage immédiat de jardinières en pleine terre entretenues par les agents de la DEVE bénéficient des mêmes soins. Il en est de même pour ceux tout aussi incongrus qui ont été installés dans le square Charles Péguy :
Square Charles Péguy (Cliquez pour agrandir)
Ces observations mettent bien en évidence deux types de végétalisation de l'espace public :
- la végétalisation récréative entretenue par des amateurs. Les apprentis jardiniers s'amusent.
- la végétalisation décorative entretenue par des professionnels. Les habitants en profitent.
Alors, si, comme il est dit ici, Développer la place de la nature en ville : c’est l’objectif ambitieux du programme de végétalisation de la mairie de Paris sur la mandature 2014–2020, on se demande pourquoi le DEVE et la DVD sont des directions distinctes oeuvrant sur des territoires séparés.
08:08 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
16/02/2017
Rue Sibuet : le patrimoine meurtri, le PLU bafoué
Avant toute chose, nous tenons une nouvelle fois à déplorer le délai de la Commission du Vieux Paris (CVP) qui met au minimum 6 mois pour publier ses compte-rendus. Avec trois conseillers [Jean-Louis MISSIKA, Sandrine CHARNOZ, Catherine VIEU-CHARIER] qui y participent plus ou moins assidûment, on pourrait espérer disposer d'un réseau d'information plus rapide, au moins sur ce qui concerne l'arrondissement. Pire, la CVP ne publiant pas de newsletter, il faut régulièrement "aller à la pêche" pour recueillir des informations ! Comment ne pas penser que tout cela est intentionnel.
Nous venons de prendre connaissance du dernier compte-rendu publié qui concerne la réunion de la séance du 24 juin 2016 de la CVP. L'article que nous publions aujourd'hui porte le même titre Rue Sibuet : le patrimoine meurtri, le PLU bafoué, que celui du 13 décembre 2013 (à relire ici).
Sur ce compte-rendu (téléchargeable ici), nous découvrons qu'à l'angle de la rue Mousset Robert et le rue Sibuet, ce n'est pas un, mais deux permis de construire qui ont été déposés. Jugez vous même : EFFRAYANTS !
(© SED Concept) (© Viviane Poullin)
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On notera que la construction de l'angle est qualifiée sans humour de réhabilitation avec surélévation du bâtiment existant.
La CVP rappelle que la parcelle est signalée au P.L.U. pour son intérêt patrimonial, culturel ou paysager, mais aussi que le bâtiment n'est l'objet d'aucune protection.
Le compte-rendu relate que les membres de la CVP s’opposent à l’unanimité au projet. Mais finalement :
La Commission ne s’oppose pas aux démolitions et restructurations demandées mais souhaite qu’en dépit de la difficulté que représente la division de la parcelle, les pétitionnaires puissent se rapprocher afin d’étudier la création d’un ensemble architectural cohérent
Un exemple de plus de ce que cette mandature risque de nous laisser en héritage en matière de paysage urbain.
08:08 Publié dans Voirie Urbanisme, "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : paris
14/02/2017
Eco-rénovons notre habitat
En 2016, la Ville de Paris a lancé le plan Eco-rénovons Paris, dont l'objectif est de renforcer l’isolation thermique de 1.000 immeubles en région francilienne, dans le but immédiat de faire baisser les factures de chauffage de quelque 30.000 foyers et à plus long terme d’améliorer l’air parisien.
Dotée d'un budget de 51 millions d’euros (dont 35,2 de la mairie) sur cinq ans, Éco-rénovons Paris est une démarche participative, ouverte en priorité aux copropriétés qui s’organisent pour répondre à un appel à candidature et bénéficier d’un accompagnement personnalisé et gratuit vers la rénovation énergétique et environnementale par des conseillers Éco-rénovation spécialisés.
POURQUOI S’ENGAGER ?
- Améliorer le confort de son logement.
- Réduire ses factures.
- Contribuer à la lutte contre le dérèglement climatique.
- Faire des économies d’énergies.
- Favoriser le développement du végétal en ville.
- Plus généralement améliorer notre cadre de vie.
QUELS AVANTAGES POUR LES PROPRIÉTAIRES ?
- Un accompagnement personnalisé et gratuit pour la rénovation de votre immeuble par des conseillers spécialisés.
- Des subventions de la Ville de Paris pour permettre la réalisation des audits et des travaux de rénovation.
QUELLES INTERVENTIONS SONT POSSIBLES ?
Cliquez pour agrandir
Après avoir en 2016 sélectionné 340 bâtiments (environ 11 000 logements) bénéficiaires de ce dispositif, la Ville vient de lancer un nouvel appel à candidatures pour les copropriétaires parisiens qui ont jusqu’au 30 juin 2017 pour déposer leur dossier sur la plateforme: www.ecorenovonsparis.fr.
Deux événements gratuits à noter dans vos agenda (Inscription obligatoire en ligne) :
- Jeudi 2 mars de 17h à 20h à la Mairie du 12e (130 Avenue Daumesnil) : Isoler avec des matériaux bio-sourcés, c’est possible ! Stand d’exposition et d’échanges
- Lundi 6 Mars de 19h à 21h à la Maison des associations (181 Avenue Daumesnil) : Rendez-vous Copro: l’Audit Global. Témoignages et échanges entre copropriétaires sur l’audit global pour une rénovation architecturale et énergétique.
Contact : Agence Parisienne du Climat
3 rue François Truffaut, Pavillon du Lac, Parc de Bercy, 75012
tél : 01 70 38 35 10 - email : contact@ecorenovonsparis.fr
08:06 Publié dans Citoyenneté, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
13/02/2017
Appels à idées : les projets lauréats de celui de la RATP
Le recours à l'appel à idées est une procédure largement utilisée ces derniers temps. Il permet à celui qui le lance se doter pour un coût modeste d'une image moderne, participative et proche des citoyens. Ainsi :
Depuis 2015, la Mairie de Paris, au moyen de la plateforme Madame la Maire j'ai une idée à lancé une quinzaine d'appels à idées ayant reçu des retours variables.
En 2017, le Ministère de l'Environnement, de l'Energie et de la Mer lance l'appel à idées : Imaginez le littoral de demain !
Après bien d'autres (l'Atelier International du Grand Paris, l'Agence Parisienne du Climat ...), la RATP a organisé du 2 novembre 2016 au 6 février 2017 une consultation destinée à recueillir les idées des voyageurs pour l’amélioration des services qui leur sont quotidiennement proposés.
L'appel a permis de récolter 2211 idées. Comme prévu, un jury en a sélectionné 15 selon leur faisabilité (technique, financière, juridique), leur originalité et leur caractère responsable et universel.
Comme prévu également, la RATP a dévoilé lundi dernier les 5 idées plébicitées par le public et qu'elle s'est engagée à mettre en oeuvre sans tarder :
- Des espaces verts dans le métro (6 133 votes). Une serre de plantes exotiques existe déjà sur les quais de la ligne 14 à Gare de Lyon depuis 1998. Est-il prioritaire et même envisageable de la reproduire ailleurs ? Des expérimentations (notamment dans les stations aériennes) pourraient avoir lieu dès cette année sur les lignes 2 et 6.
Cliquez pour agrandir
- Par ici la (bonne) sortie (5 693 votes). l'indication de la bonne sortie sur l’application RATP est déjà à l’étude et devrait être effective avant l’été.
- Des purificateurs d’air dans les métros (5 156 votes).
- Un mode hors connexion de l’application RATP (4 608 votes) afin de pouvoir y accéder, quand on est sans réseau.
- L’amélioration de l’accès aux gares (3 631 votants). La RATP tentera d’appliquer cette proposition au moins dans les grandes gares. Selon elle, le dénivelé important et les escaliers pentus rendent les solutions difficiles à trouver. Les rampes à bagages aujourd’hui installées dans certaines stations,s’avèrent parfois inutilisables lorsque les valises sont lourdes. D’autres pistes vont être étudiées telles que des rampes mécanisées.
Nous sommes particulièrement surpris de trouver cette proposition en fin de palmarès alors qu'elle nous semble tellement plus nécessaire que les 4 autres.
08:08 Publié dans Démocratie locale, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
10/02/2017
Potection patrimoniale : place aux jeunes !
La villa Savoye est une villa construite à Poissy de 1928 à 1931 par l'architecte Le Corbusier. En 1962 la ville de Poissy cède la maison à l'État qui entreprend alors sa restauration.
Le 16 décembre 1965, sous l'impulsion d'André Malraux (ministre de la Culture de l'époque), ce bâtiment construit seulement trente auparavant est classé monument historique.
Le Ministère de la Culture définit deux niveaux de protection du patrimoine historique : un monument peut être inscrit ou classé comme tel, le classement constituant le plus haut niveau de protection.
Le 12e arrondissement compte 33 édifices inscrits sur la liste des monuments historiques : 5 sont classés, 28 sont inscrits.
Dans son Plan Local d'Urbanisme (PLU), la ville de Paris a prévu deux niveaux de protection complémentaires de son patrimoine : un bâtiment peut être protégé ou signalé. La protection est destinée à en interdire la démolition, le signalement à attirer l'attention sur son intérêt.
Le PLU parisien a enregistré 92 protections patrimoniales situées dans le 12e.
Parmi les 125 bâtiments du 12e faisant l'objet d'une protection patrimoniale, un seul est postérieur à la seconde guerre mondiale : l'École d'infirmières sise 95 rue de Reuilly construite en 1971 sur les plans de l'architecte Roland Schweitzer.
Le 12e ne manque pourtant pas de bâtiments contemporains conçus par des architectes renommés qui mériteraient d'être inscrits au patrimoine architectural parisien. Nombre d'entre eux sont des bâtiments nationaux ou municipaux, donc des biens publics qui devraient à ce titre être protégés. Citons par exemple :
- l'école maternelle du 42 av du Docteur Netter (construite en 1987 sur les plans de Yann Brunel)
- le siège de la DASES (construit en 1991 sur les plans d'Aymeric Zublena)
- l'institut de la Vision (construit en 2008 sur les plans de Stéphane Cachat)
- le siège de la RATP (construit en 1991 sur les plans de Pierre Sirvin)
- le Commissariat Central de Police (construit en 1991 sur les plans de Manolo Nuñez-Yanowski)
- le collège Germaine Tillon (construit en 1987 sur les plans de Claude Parent)
- la Cinémathèque Française (construite en 1993 sur les plans de Frank O. Gehry)
- l'AccorHotels Arena (construit en 1983 sur les plans de Michel Andrault et Pierre Parat)
- le ministère de l'Economie et des Finances (construit entre 1984 et 1987 sur les plans de Paul Chemetov et Borja Huidobro)
- la piscine Roger Le Gall (construite en 1967 par l'architecte Roger Taillibert)
- l'Opéra Bastille (construit entre 1984 et 1989 sur les plans de Carlos Ott)
- le siège de l'Office National des Forêts (construit en 1976 sur les plans de Thieulin et de Vigan)
On ignore la protection dont bénéficient les immeubles de logements sociaux. Certains sont, au sens propre, remarquables. Nous avons également identifié quelques immeubles privés qui mériteraient largement de figurer parmi les protections ville de Paris. Voici quelques exemples que vous ne manquerez pas de localiser :
Cliquez sur les imagettes pour les agrandir
Le PLU en vigueur date de 2006. Il a subi de nombreuses modification, mais ne devrait pas être révisé avant 2020. Voilà qui nous laisse encore un peu de temps pour répertorier les édifices contemporains qui méritent de bénéficier de la reconnaissance des parisiens.
08:32 Publié dans Citoyenneté, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
07/02/2017
Sous nos pieds : la carrière de Gravelle
Les éditions Parigramme ont récemment publié une nouvelle édition de l'Atlas du Paris Souterrain d'Alain Clement et Gilles Thomas qui traite des galeries de carrières, cryptes médiévales, catacombes, égouts haussmanniens, métro et autres ouvrages ferroviaires, abris de Défense passive, galeries techniques diverses qui truffent le sous-sol parisien.
Profitons de cette publication pour rappeler qu'une carrière de calcaire grossier, dite Carrière de Gravelle, touche une partie du Bois de Vincennes (comprise entre l'avenue de la Gravelle, la route Don Pérignon et la route de la Plaine).
Gravelle est une très ancienne carrière souterraine d'où furent extraites d'importantes quantités de matériaux d'empierrement. Elle appartient au réseau de Charenton, bien qu'également située, en partie, sous le Bois de Vincennes.
Mais fait remarquable et presque unique pour Paris, la zone S-E de la carrière de Gravelle possède encore en partie sa hauteur d'origine : d'impressionnants piliers tournés s'y dégagent majestueusement, entre sol et ciel de carrière, sur une hauteur avoisinant par endroit les 5m.
08:51 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
06/02/2017
Le Campus Picpus de l'AP-HP ouvrira en septembre
Jusqu'en 2010, ce bâtiment construit en 1971 par les architectes Riedberger et Chevalley au 33 boulevard de Picpus constituait le bâtiment principal de l'Hôpital Rothschild.
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Depuis 2010, c'est le 5 rue de Santerre qui occupe cette fonction et après 5 années d'inoccupation, l'Assistance Publique Hôpitaux de Paris (AP-HP) a entrepris sa reconversion en un centre de formation aux métiers d'infirmière. Elle a confié à l'architecte Dominique Perrault la réhabilitation d'envergure des 15 000 m2 qui composent le bâtiment.
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Les travaux ont débuté en novembre 2015 et le bâtiment doit être réceptionné en mai de cette année afin d'être ouvert aux étudiants pour la rentrée scolaire de septembre.
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Les 8 étages offrent une surface de 15 000 m2 pouvant recevoir plus de 1850 personnes. Il regroupera en un seul lieu :
- la direction des systèmes d’information
- des structures de formation initiale de l’AP-HP
- des structures de formation continue de l’AP-HP
- la Direction du centre de la formation et du développement des compétences - CFDC - et le service des concours de la DRH de l’AP-HP
- le centre de documentation et le centre intermédiathèque de l’AP-HP
La vue d'architecte (cliquez sur la vignette pour l'agrandir) est comme il se doit, parfaitement fidèle au projet en cours de construction, mais enjolive quelque peu l'environnement. Les grilles qui séparent le boulevard de la ligne de métro ont été supprimées et l'immense parking à motos fait place à une aire de détente pour la plus grande satisfaction des étudiants. Un rêve d'architecte dont les élus parisiens et les porteurs de projets au budget participatif feraient bien de s'inspirer.
L'AP-HP s'honore d'investir 40 millions d'euros dans ce projet (soit dit en passant 20 fois ce que la ville n'a pas investit sur la place Sans-Nom voisine).
07:34 Publié dans Citoyenneté, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris