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20/11/2015

Quel avenir pour la voiture personnelle à Paris ?

autopartage.jpgAlors qu'en France, plus de 80 % des ménages possèdent au moins une automobile, à Paris, ils sont moins de 40%.

Dans une ville dense comme Paris, dotée d'un réseau de transport hors pair, dont les foyers sont en moyenne constitués de 1,9 personne (contre 2,4 en moyenne française), rien d'étonnant à ce que nombre d'habitants renoncent à posséder une voiture dont le coût de possession serait démesuré par rapport à l'usage qu'il en feraient. Les modes de transport alternatifs qui s'offrent aux parisiens pourraient bien en convaincre encore davantage.

Le covoiturage (comme Bla Bla Car) ou la location entre particuliers (comme OuiCar ou Koolicar) sont plus destinés à des parcours interurbains que de quelques kilomètres en agglomération,

L'autopartage convient davantage au besoin des parisiens. Après Autolib' qui sans avoir révolutionné la circulation parisienne a tout de même séduit quelques 80 000 abonnés actifs, la Ville de Paris facilite l'accès des automobilistes occasionnels à de nouveaux services.

Ainsi, il y a quelques jours, Paris inaugurait le Service de Véhicules Partagés (SVP) qui consacre 226 places de stationnement en surface (destinées à 4 véhicules à essence, 42 hybrides rechargeables, 131 hybrides essence-électricité et 49 véhicules électriques VP+VU) à cinq entreprises sélectionnées dans le cadre d’un appel d’offres : Communauto, Zipcar, Ubeeqo-Matcha, Bluecarsharring et IER. Ces places complètent l'offre existante de ces loueurs qui se trouve actuellement seulement dans des parcs concédés.

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À la différence d'Autolib' qui est un système d'autopartage en trace directe ( le véhicule peut être rendu dans une autre station que la station de départ), ces systèmes proposent des véhicules en autopartage en boucle (le véhicule est rendu dans la station de départ).

Dans le 12e, 3 stations sont déjà localisées :

  • 3 av Emile Laurent
  • 114 rue de Reuilly
  • 24 rue du Fg Saint-Antoine

et 5 sont en projet :

  • 11 av du Gal Laperine
  • 1 rue du Charolais
  • 11 rue de Pomard
  • 6 rue de Lyon
  • 112 bd Diderot

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Véhicule de la Mairie de Paris en autopartage interne
(cliquez pour agrandir)

Selon l'ADME, en milieu urbain et périurbains, les services d’autopartage pourraient représenter 10 % des flux de circulation en 2030 et 30 % des flux de voyageurs en 2050.

Le designer Antoine Fenoglio disait récemment (Télérama 3432) : J'ai l'impression que la résolution des problèmes d'environnement va passer par cet appétit des jeunes générations pour la non-propriété. Il est beaucoup plus vertueux de créer un service de location de voitures électriques en ville que d'essayer de fabriquer une bagnole avec du plastique recyclé.

08:29 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris

19/11/2015

Il y a dix ans : un PPP pour le PZP et un PDP pour Paris

2847268780.JPGLe 16 novembre 2005, au lendemain de son lancement, notre blog relayait l'invitation du conseil de quartier à une réunion publique dans l'école Montempoivre. L'ordre du jour était :

1 - Présentation de la restructuration du zoo de Vincennes

2 - Débat sur les projets des commissions

    • Solidarité - Questionnaire sur les loisirs des séniors
    • Civisme/Propreté
    • Voirie/Urbanisme - Lancement de la concertation sur le plan de déplacement
    • Animation

Le 19 novembre, nous revenions sur cette réunion, l'interêt du public pour l'approche écologique et pédagogique du projet, mais aussi ses interrogations et ses inquiétudes sur la réussite du Partenariat Public Privé (P.P.P.) censé le financer.

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Le 20 novembre, nous abordions le Plan de Déplacements de Paris (PDP) dont les objectifs et les enjeux étaient d'imaginer l'évolution des 10,5 millions de déplacements effectués quotidiennement à Paris.

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Agir pour la qualité de l’air et la santé publique, rendre la ville plus belle et plus agréable à vivre et accroître la vitalité économique étaient déjà au coeur des préoccupations.

17/11/2015

Du Vert rue de Reuilly [MAJ : réunion reportée]

[MAJ] En raison de l'état d'urgence et du plan Vigipirate niveau alerte attentat, la Mairie du 12e annonce l'annulation de la rencontre prévue demain 104 rue de Reuilly. Cette rencontre sera reportée à une date ultérieure dans les meilleurs délais.

vignette-affiche-du-vert.jpgEn juillet 2014, l’Hôtel de Ville lançait l’appel à propositions Du vert près de chez moi, invitant les Parisiens à recenser les lieux qui pourraient accueillir de la végétalisation au plus près de chez eux : mobilier urbain, murs, espaces délaissés, etc., conformément à l’objectif de mandature de créer 200 points végétalisés de proximité.

Plus de 1500 contributions ont été déposées entre juillet et septembre 2014. En février 2015, les 209 points (dont 19 dans le 12e) retenus ont été dévoilés.

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Cliquez pour voir la carte en plein écran

Parmi les 4 propositions du conseil de quartier Bel-Air Sud, seule celle qui concerne l'espace minéral situé au 104 rue de Reuilly fait partie des lauréats.

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DSCN1804.JPGCe lieu présente une surlargeur de trottoir et offre une vue sur l'allée Vivaldi et au loin sur la tour Eiffel (cliquez sur l'imagée ci-contre). Il est très fréquenté par les élèves des écoles avoisinantes qui y prennent leur déjeuner quand il fait beau en s’asseyant par terre.

La Coulée Verte René Dumont est proche et accessible par un escalier, mais malheureusement aucune signalétique ne l'indique aux gens de passage dans le quartier.

La Mairie du 12e nous propose de nous retrouver sur place :

mercredi 18 novembre à 16h30 au 104 rue de Reuilly

avec les services de la Direction des Espaces vers et de l’Environnement (DEVE) afin de définir au mieux la végétalisation de ce site. Il importera à nos yeux de profiter de l’espace disponible pour accompagner l’usage qu’il suscite déjà en faisant de ce lieu un point de « respiration » et de détente sur la rue de Reuilly.

Pas évident cependant de venir à ce rendez-vous avec des propositions concrètes, n'ayant aucune idée du budget que la ville prévoit de consacrer à ce lieu.

12/11/2015

Bel-Air Bastille : quel est le meilleur mode de déplacement ?

parisHabitants de Bel-Air Sud, quartier périphérique d'un arrondissement périphérique, la place de la Bastille constitue pour nous le point d'entrée au centre de Paris. C'est la raison pour laquelle nous avons choisi le trajet Bel-Air Bastille pour comparer les différents modes de déplacement à notre disposition. Pour cela, nous nous sommes fiés aux données fournies par Google Maps. Voici les résultats (à l'heure où nous avons rédigé cet article) :

parisEn voiture : Vous passez naturellement par la place sans-Nom, la place Félix Eboué puis n'avenue Daumesnil et la rue de Lyon. Il vous faudra 11 minutes pour parcourir ces 3,3 km. Ce chiffre de prend pas en compte le temps (et le coût) de stationnement.

parisEn transport en commun : cela vous prendra 21 minutes (dont 8 de marche pour rejoindre la ligne 8 à la station Daumesnil) et il vous en coutera 1,70 €. Aucun d'entre-nous ne s'étonnera de ne pas se voir proposer le bus 29 pour effectuer ce parcours.

parisÀ pied : Google Maps vous emmène rue de Santerre, puis rue de Picpus jusqu'à la rue du Faubourg Saint Antoine que vous suivrez jusqu'à la Bastille. Comptez 37 minutes pour parcourir les 3,1 km

parisÀ vélo : Google Maps vous fait suivre le même chemin qu'en transports en commun : boulevard de Picpus et de Reuilly jusqu'à la place Félix Eboué puis avenue Daumesnil et rue de Lyon. Vous effectuerez ce parcours de 3,3 km en 11 minutes.

Ayant pris en compte la durée et le coût de ce trajet, il reste à évaluer ce qui est bon pour notre santé, notre environnement et pour la qualité de notre vie de parisien. Nous vous laissons juges.

08:09 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris

06/11/2015

Paris ville apaisée à 30 km/h, c'est pour bientôt

parisComme prévu par la délibération 2015 DVD 16 approuvée par le conseil de Parie en mai dernier, les zones limitées à 30 km/h vont bientôt être plus nombreuses dans la capitale.

D'ici la fin de l'année en effet, elles seront étendues à l’hyper-centre de Paris (les quatre premiers arrondissements) et à certains quartiers des 8e, 11e, 12e, 13e, 17e et 20e.

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Dans le 12e, la ville va consacrer 600 000 € HT aux aménagements en zone 30 de tout ou partie des rues Crémieux, Parrot, Reuilly, Ravel, Bercy et Lyon.

Avec ces nouveaux quartiers, 30 % du territoire parisien sera bientôt concerné par une zone 30 (contre 22 % aujourd'hui). Seuls les grands axes conserveront (pour combien de temps encore ?) la limitation actuelle de la vitesse à 50 km/h.

Rappelons également que les zones 30 entrainent de fait la création de nouveaux doubles sens cyclables.

À ceux qui pestent contre cette disposition, Christophe Najdovski (ajoint à la Maire de Paris en charge des déplacements) rappelle qu'entre une ville limité à 50 et une ville majoritairement à 30 c'est une différence de seulement 1,5 km/h en ce qui concerne la vitesse moyenne.

parisEt comme, 30 km/h, c'est parfois beaucoup trop pour garantir la sécurité des piétons, de nouvelles zones de rencontre limitées à 20 km/h seront également crées sur les axes étroits pour favoriser leur circulation.

Dans notre quartier, sont concernées en particulier les rues où la largeur des trottoirs oblige parfois les piétons à cheminer sur la chaussée. Exemples : la rue Sibuet, le passage Chaussin, le rue Victor Chevreuil ...

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30 km/h, c’est évidemment bon pour la sécurité, mais c'est aussi :

- bon pour la santé car cela contribue à diminuer la pollution de l'air et le bruit
- bon pour le commerce de proximité car favoriser les déplacements doux permet de revivifier la vie économique des quartiers concernés
- bon pour les automobilistes eux mêmes : un trafic fluide est toujours préférable à une alternance de pointes de vitesse entre deux feux rouges.

30 km/h enfin, c’est bon pour la ville car une ville apaisée est une ville favorable au bien être, aux rencontres et au lien social entre ses habitants.

Ces aménagements effectués, il restera toutefois à faire respecter les limitations de vitesse par les automobilistes comme les motocyclistes. Mais ça, c'est une autre histoire ...

07:54 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris

02/11/2015

Cinq cimetières dans le 12e et un seul parisien

bercy6.jpgPetit rappel préliminaire : c'est aujourd'hui 2 novembre qu'a lieu la commémoration des fidèles défunts plus communément appelée fête des morts.

Parmi les cinq cimetières qui se trouvent sur le territoire du douzième arrondissement, saviez-vous qu'un seul est un cimetière parisien ?

Si ce n'est pas le cas, nous vous invitons à relire cet article publié ici en 2008.

Le cimetière de Bercy, puisqu'il s'agit de lui, est situé au 329, rue de Charenton (à l'angle avec l'avenue du Général-Michel-Bizot). Il a été créé en 1816, sur l'ancienne commune de Bercy (Seine) avant d'être intégré au territoire de la ville de Paris en 1860. Il a une superficie d'environ 6 100 m2 et accueille 1 120 tombes.

Si vous le visitez, le plan ci-dessous vous permettra de repérer les sépultures des personnalités les plus demandées.

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Cliquez pour télécharger le plan (pdf 348 ko)

L'entretien des cimetières parisiens est assuré par la Direction des Espaces verts et de l'Environnement (DEVE) de la ville de Paris.

30/10/2015

Les rues et squares du 12e et le cinéma

clap.jpgDepuis septembre 2005, avec la présence de la Cinémathèque française, le 12e détient le Panthéon du Septième Art. Quelques figures majeures du cinéma ont également donné leur nom à des rues et des squares de l'arrondissement. Ainsi, par ordre alphabétique :

parisEmile Cohl (1857-1938) est l'un des inventeurs du dessin animé en France. Entre 1908 et 1923, il inventera tout un univers burlesque et poétique, que la liste de quelques uns des titres laisse deviner : Fantasmagories, Monsieur Clown chez les Lilliputiens, Le Musée des grotesques... 

parisGeorges Méliès (1861-1938) est venu du monde du spectacle et de la magie, il découvre le cinématographe lors de la première projection publique donnée par les frères Lumière le 28 décembre 1895. Il réalisera près de 600 films, plein de magie et d’ingéniosité. Considéré comme le précurseur des effets spéciaux et le créateur du premier studio de cinéma (à Montreuil), il connut une renommée mondiale avec le film Le Voyage dans la lune (1902) avant de finir ruiné.

  • la rue Jean Renoir est une voie créée dans le cadre de l'aménagement de la ZAC Bercy. L'arrêté municipal du 30 novembre 1992 lui avait attribué le nom de Michel Audiard avant qu'un arrête du 14 janvier 1994 la nomme Jean Renoir.

parisJean Renoir (1894-1979), réalisateur français de cinéma est le second fils du peintre impressionniste Pierre-Auguste Renoir. Il apparaît sur de nombreuses toiles de son père, en particulier dans les bras de sa mère Gilberte ou aux cotés de son frère Claude (Coco) Ses films, longtemps incompris et mésestimés, apparaissent aujourd'hui comme ayant profondément marqué les mutations du cinéma français entre 1930 et 1950, avant d'ouvrir la porte à la Nouvelle Vague du cinéma français.

parisFrédéric Rossif (1922-1990) Documentaliste et réalisateur originaire installé à Paris en 1945, il devient tout d'abord employé à la Cinémathèque Française, avant d'entrer à l'ORTF en 1952 où il crée de nombreuses émissions, parmi lesquelles Cinq colonnes à la Une, ou La vie des Animaux. Lorsqu'il passe au long-métrage, il réalise plusieurs documentaires animaliers.

  • la rue François Truffaut est une rue du quartier de Bercy ainsi dénommée en 1993, soit antérieurement à l'annonce, en 1998, de l'installation de la Cinémathèque à proximité.

parisFrançois Truffaut (1932-1984) est un cinéaste et critique français reconnu pour être l'un des fondateurs de la Nouvelle Vague, mouvement marquant du cinéma des années 60–70. Il réalise de nombreux films allant du très novateur Les quatre cents coups en 1959 au plus traditionnel Le dernier métro en 1980.

Peut-être en avons nous oublié. Nos lecteurs experts en cinéma et en toponymie urbaine sauront nous le dire.

23/10/2015

L'hôpital Rothschild hier, aujourd'hui et demain

medium_rothschild.2.jpgAu XIXe siècle, un premier hôpital Rothschild est fondé au n° 76 rue de Picpus par le baron James de Rothschild. Il a pour vocation de soigner les personnes de confession juive.

Entre 1912 et 1914 un nouvel hôpital Rothschild a été construit par l'architecte Lucien Bechmann (1880-1968) à l'initiative du Baron Edmond de Rothschild (1845-1934).

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Déclaré hôpital auxiliaire militaire durant la guerre de 1914-1918, il reçut sans distinction religieuse les blessés du front et les civils victimes de la guerre.

Le 1er janvier 1954, après quarante années de gestion privée, Rothschild a été donné à l'Administration centrale de l'Assistance Publique contre le versement d'un franc symbolique.

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L'ancienne entrée de l'hôpital au 30 bd de Picpus

A partir de 2005, un projet de reconversion de l’hôpital en établissement de gériatrie et de rééducation pour adultes est lancé. L’atelier d’architecture Bruno Gaudin est choisi pour la construction d’un nouveau bâtiment de 31.000 m2. Le nouvel hôpital Rothschild ouvre en 2010. Son projet médical s'articule autour de trois spécialités : la Gériatrie, la Médecine Physique et de Réadaptation et d'Odontologie. Son entrée est désormais située au 5 rue de Santerre.

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Demain le Campus Picpus

Inoccupé pendant plus de 5 ans, le bâtiment du 30 bd de Picpus a été un moment occupé par le collectif Droit Au Logement.

L'Assistance Publique Hôpitaux de Paris qui a entrepris sa reconversion en un centre de formation aux mét-ers d'infirmière a confié à l'architecte Dominique Perrault la réhabilitation des 14 500 m2 qui composent le bâtiment.

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parisEn avril dernier la Maire du 12e, la Direction de l'hôpital et l'architecte Dominique Perrault ont présenté le projet lors d'une réunion publique tenue à l'hôpital. Un accent particulier a été mis sur la sécurisation nécessaire du chantier en raison de l'établissement scolaire voisin.

Le chantier est en cours pour une livraison prévue en 2017.

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22/10/2015

Une rue bien discrète. Pourquoi se cache-t-elle ?

1798432728.JPGVoilà bien longtemps que nous nous interrogeons sur la rue la plus discrète du quartier Bel-Air Sud.

Il s'agit de la rue Montesquiou-Fezensac. Ainsi dénommée le 30 août 1978, cette rue est décrite dans la nomenclature officielle des voies publiques et privées de la Ville de Paris comme longue de 110 m, large de 13 et :

Située en impasse dans l'avenue Armand Rousseau. Voie desservant le lycée et collège d'enseignement technique Elisa Lemonnier.

Elle est précisément représentée sur les plans du quartier.

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Sur place pourtant, on ne trouve aucune plaque de rue la mentionnant, et pas la moindre trace d'une voie fût-elle privée. On imagine qu'elle a été intégralement absorbée par le lycée Elisa Lemonnier.

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Les services municipaux de la voirie seraient bien inspirés de nous éclairer sur la situation de cette rue et de faire régulariser les documents qui la citent.

montesquiou-abbe.jpgL'abbé François-Xavier-Marc-Antoine, duc de Montesquiou-Fézensac (1756-1832) est un homme politique français.

Il fut duc et pair, ministre d’État, député aux États généraux dont il fut deux fois le Président, membre du gouvernement provisoire de 1814, ministre de l'intérieur en 1815, ministre d’État, membre de la Chambre des pairs. 

L'ordonnance de 1816 le fit entrer à l'Académie en remplacement du cardinal Maury, il s'abstint d'assister aux séances, ne se considérant pas comme régulièrement élu. Membre de l'Académie des Inscriptions.

 
 

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20/10/2015

La RATP aime-t-elle les touristes ?

Ce jeudi matin là, une touriste anglaise qui vient de quitter son hôtel avenue Daumesnil, se prépare à prendre le métro place Félix Eboué en direction du centre de Paris. Elle y accède par la plus visible et la plus "parisienne" des bouches de métro de la place.

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Arrivée en bas de l'escalier, elle se voit dans l'impossibilité d'acheter un titre de transport : pas de guichet de vente, pas de machine délivrant des tickets, uniquement une machine de recharge de carte Navigo. L'usager occasionnel sans ticket est prié de sortir !

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C'est ce que doit faire notre touriste qui remonte en surface et constate à postériori qu'un avertissement aurait pu la mettre en garde - sous réserve de l'avoir vu en descendant.

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Et que dit l'avertissement ? que pour acheter des tickets, il faut entrer par la bouche située au 4 place Félix Eboué. Qui pourra aider cette pauvre anglaise à localiser le 4 place Félix Eboué ? Et comment justifier que le principal accès Daumesnil n'accepte pas les usagers occasionnels faute d'avoir installé une machine ?

Et lorsqu'elle aura pu se procurer un ticket, les ennuis de notre anglaise se poursuivront avec des tourniquets impraticables pour les porteurs de bagages.

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Quand la RATP se décidera-t-elle à abandonner le petit ticket magnétique datant de 1973 et transformera-t-elle la carte Navigo en une carte rechargeable à l'image de l'Oyster Card londonienne ?

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À Londres, ou le passage avec des bagages ne pose aucun problème puisque toutes les stations offrent un passage accessible aux porteurs de valises et de voitures d'enfants. Sans compter la présence presque systématique de personnel prêt à venir en aide aux usagers en difficulté.

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08:13 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris