26/02/2016
Abribus : que reste-t-il du programme Osmose ?
En octobre 2010, la RATP organisait à son siège du 189 rue de Bercy l'exposition Station Osmose, destinée à présenter au public les évolutions à venir des stations de bus et métro dans la zone dense de l'agglomération parisienne.
En mai 2012 débutait au niveau du 17 boulevard Diderot l'expérimentation d'une station bus mise en place par la RATP dans le cadre du projet européen EBSF comportant de nombreuses innovations. Initialement prévue pour durer six mois, la station a été maintenue opérationnelle jusqu'à fin 2014.
La station de bus Osmose par RATP_FR
Conçue par le designer Marc Aurel pour la RATP, la station Osmose occupait 80 m2 et se voulait démonstratrice d'un micro-espace public multi-services en liaison ou non avec les transports avec entre autres :
- des écrans d'information (plans de quartiers, informations trafic en temps réel)
- des points d'achats de tickets de bus
- un mini-kiosque pour commerces éphémères
- une station pour vélos électriques
- des points de recharge de téléphone
- un point Circul'Livre
Quand fin 2013, on a appris que la RATP allait remplacer les abribus dessinés par Norman Foster par un modèle conçu lui aussi par Marc Aurel, on a cru un moment pouvoir bénéficier du meilleur de l'expérimentation Osmose. Un an plus tard, lorsque les premiers ont été mis en service, les usagers en ont unanimement déploré les faiblesses et regretté le précédent.
On a récemment appris que le conseil de Paris avait décidé d'allouer 300 000 euros pour que 300 des 2000 abribus soient modifiés et protègent des courants d'air.
Courant 2015, la station Osmose du boulevard Diderot a été démontée et remplacée par deux abribus standard qui n'offrent aux 8500 passagers journaliers - dont de nombreux touristes - aucun des services tant vantés. Pas même un automate de vente de tickets !
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S'il est une station qui pourrait servir de modèle, c'est bien celle dessinée par Jean-Michel Wilmotte pour le tramway T3 et dont nous n'avons jamais lu de critiques négatives.
À quand des distributeurs de tickets dans les abribus ?
Les précédents abribus, ont été en service 20 ans. Faudra-t-il attendre 2033 pour bénéficier des avancées présentées par la station Osmose ?
07:58 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
18/02/2016
Le plan du 12e éclairé par son histoire
C'est une information déjà publiée sur ce site, mais que vous soyez nouveau dans l'arrondissement ou qu'elle vous ait échappé, il nous a paru utile de revenir sur des informations qui permettent un nouveau regard sur la typologie de nos quartiers.
De 1785 à 1859, Paris était délimité par le mur des Fermiers généraux érigé juste avant la Révolution non pas pour assurer la défense de la capitale mais pour forcer le paiement à la Ferme générale de l'octroi dû sur les marchandises y entrant. Paris était alors divisé en 12 arrondissements. Le VIIIe (en haut à gauche de la carte) occupait une partie du 12e actuel (contour rouge), et était bordé par les communes de Charonne, Saint-Mandé et de Bercy.
Comme on le voit sur le carte ci-dessus, le mur d'enceinte des Fermiers Généraux comportait dans cette partie 7 passages, appelés barrières munies de bâtiments (ou bureaux d'octroi), conçus par l'architecte Claude Nicolas Ledoux. Les images ci-dessous (cliquez pour les agrandir) proviennent de Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF.
De ces barrières, ne restent dans le 12e qu'une partie de la barrière Bercy (dont le pavillon du 139 rue de Bercy devenu l'entrée du ministère des finances) et la barrière de Vincennes terminée en 1843 sous Louis-Philippe par les colonnes du Trône magnifiquement restaurées en 2010.
Par décret impérial du 26 mai 1859 et la loi des 6 et 16 juin 1859 Paris est étendu jusqu’à l’enceinte de Thiers, avec effet le 1er janvier 1860.
En 1860, le nombre d’arrondissements parisiens passe de 12 à 20 par adjonction (total ou partiel) du territoire de communes voisines et démolition du mur des fermiers généraux qui les séparait de Paris.
Voila au moins une extension du domaine de la capitale et de sa découpe en arrondissements qui, si elle n'a laissé que peu de place au dialogue a été menée rapidement et n'a pas été remise en cause.
07:55 Publié dans Citoyenneté, Paris Métropole, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
16/02/2016
Budget Participatif 2016 : le Conseil de quartier propose
Alors que la période de dépôt des projets touche à sa fin [elle se termine vendredi], nous vous invitons à prendre connaissance de ceux déposés par le Conseil de quartier Bel-Air Sud sur le site budgetparticipatif.paris.fr
Il vous suffira de cliquer sur les titres de ces projets pour en savoir plus en accédant à leur fiche. Mais nous espérons que vous aurez envie de leur manifester votre soutien ou de les enrichir en formulant des commentaires.
Vous pouvez le faire à condition (si ce n'est déjà fait), de vous inscrire préalablement. Vous pourrez alors également demander à suivre la vie de ces projets.
Le conseil de quartier propose pour 2016 :
4 projets inédits :
UN MUR LUMINEUX POUR INFORMER ET VALORISER LE QUARTIER
REQUALIFICATION DE LA PLACE "SANS-NOM" (BD REUILLY/PICPUS)
DE L'ART DANS LE QUARTIER BEL-AIR SUD
PIGEONNIER : LE PIGEON DANS LA VILLE
6 projets déjà soumis au vote en 2015 mais non lauréats :
RACCOURCISSEMENT DE LA TRAVERSÉE RUE DE PICPUS RUE DE TOUL
RUE DE PICPUS : BORNES GRANIT DANGEREUSES POUR LES PIETONS
SÉCURISER TRAVERSEES PIETONS RUE DU SAHEL
SECURISER LA TRAVERSEE PIETONNE AV DU GAL MESSIMY
AMENAGER CONTRE-ALLEE AU PROFIT DES CIRCULATIONS DOUCES
AMÉLIORER VISIBILITÉ AU CARREFOUR LAMBLARDIE/PICPUS
07:44 Publié dans Animation-Culture, Démocratie locale, Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
15/02/2016
Cachez cette démolition que l'on ne saurait voir
Ils ont mis un voile pudique devant la façade du 64 avenue Arnold Netter et on les comprend ! Il vaut mieux cacher cette déplorable opération à la vue des habitants du quartier.
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La délibération 2013 DLH 36 nous rappelle qu'à cette adresse se trouvait sur une parcelle de 214 m2, un petit hôtel particulier offrant 229 m2 de surface habitable : 3 pièces et une cuisine ouvrant sur un jardinet au rez-de-chaussée, 4 chambres au 1er étage et 3 pièces dans les combles. Le texte ajoute que : Malgré de belles prestations d’origine (parquets, cheminées, moulures), l’ensemble est dans un état général très médiocre avec des équipements sanitaires obsolètes, qui devront nécessiter des travaux de remise en état de cet ancien petit hôtel particulier, actuellement libre de tout occupant.
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Il n'en a pas fallu davantage pour condamner ce bel ouvrage construit en 1881 sur les plans de l'architecte E. FLAVIEN afin de le remplacer par un immeuble de logements sociaux. Pas trace de l'avis de la Commission du Vieux Paris qui est consultée sur toute demande de démolition.
Bien sûr et nous en partageons l'objectif le logement, en particulier social, est la priorité de la mandature d'Anne HIDALGO. Mais cela justifie-t-il pour autant détruire un bâtiment de qualité et combler une dent creuse qui contribue à la diversité du paysage parisien.
L'immeuble R+6 qui va être construit a été conçu par le cabinet d'architectes FRES et sera géré par Elogie (5 PLUS et 4 PLAI). Tout ça pour 9 appartements !
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08:44 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : paris
02/02/2016
Peu connues des parisiens : les Zones retranchées du bois de Vincennes
Depuis 1860, le Bois de Vincennes est la propriété de la ville de Paris.
En 1863, pour assurer le coûteux financement de l’aménagement du Bois en promenade publique, la ville a mis en adjudication une zone de 120 hectares répartis sur son pourtour, ce qui deviendra la Zone retranchée du bois de Vincennes.
Nouvelles dispositions du Bois de Vincennes, vers 1862
Fonds de la Société des Amis de Vincennes
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Aux anciennes portes du bois, absorbées par les tissus urbains, se substituent alors de simples carrefours. Assortie de prescriptions architecturales et urbaines, la partie retranchée donne naissance à des rives de qualité, à Vincennes, Charenton, Saint-Mandé, Fontenay-sous-Bois ou Nogent-sur-Marne.
Les acquéreurs des parcelles devaient respecter un rigoureux cahier des charges exigeant notamment un modèle de clôture uniforme, caractéristique encore visible aujourd’hui et partie intégrante du patrimoine.
Un nombre assez conséquent de propriétés, dont les bâtiments sont reconstruits ou d’origine, ont conservé la clôture conforme au cahier des charges du lotissement, assurant une homogénéité de l’alignement sur rues.
La ville de Paris conservait la propriété des avenues et des routes mais les lots demeuraient sur le territoire des communes concernées (le Bois était, depuis la Révolution, réparti sur le territoire des communes limitrophes : en 1929, il a été intégré au territoire parisien).
07:39 Publié dans Paris Métropole, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
01/02/2016
La ville et la région soutiennent la voiture électrique
Si malgré leur opposition politique, il est un domaine où la ville de Paris et la région Île-de-France semblent converger, c'est bien celui de la promotion de la voiture électrique.
Inauguré en décembre 2011, Autolib' compte aujourd'hui près de 5000 bornes de charge et places de stationnement réparties sur 873 stations. 250 bornes sont dédiées à la recharge des véhicules particuliers. Il est de plus possible de recharger son véhicule sur une borne dédiée à Autolib' moyennant un tarif plus élevé. Toutes les informations sur le site d'Autolib'.
Il y a dans le 12e, 32 stations Autolib' dont trois "Espaces"
Au delà de l'emblématique Autolib', plusieurs mesures ont été mises adoptées par la ville de Paris suite à l'adoption du plan anti-pollution parisien :
aides à l'achat de véhicules utilitaires électriques ou GNV pour les professionnels et à l'installation de points de recharge dans les copropriétés ;
- stationnement sur voirie gratuit des véhicules électriques (limité à 2 heures pour les non-résidents et les professionnels) ;
- subvention de 6300 euros pour un véhicule électrique et de 4000 euros pour un hybride rechargeable offerte aux taxis ;
- nouveau service d'autopartage en boucle, SVP, proposé début 2016 avec une cinquantaine de véhicules électriques ou hybrides rechargeables ;
- subvention pouvant atteindre 400 euros accordée pour leurs acheteurs parisiens de 2-roues ou de vélos électriques.
Le 12 janvier, Pour compléter cette offre et favoriser le développement de la voiture électrique, la Ville de Paris lance Belib' : les 60 premières bornes de recharge Belib' comprenant 120 points de recharge accélérée et 60 points de recharge normale, déployées sur l'ensemble du territoire parisien.
La Région, qui participe au financement de ces 60 premières bornes Belib' à hauteur de 1,2 million d'euros, vise la création en 2020 d'un réseau de 16.000 bornes publiques de recharge.
Stéphane BEAUDET Vice-président de région en charge des transports affirmait récemment : « c’est la base d’un réseau qui ne s’arrêtera pas à Paris mais dépassera le périphérique, puisque la Région a créé le dispositif “Nouveaux véhicules urbains”, qui permet de participer au financement de 1.000 bornes de recharge par an ». « Bientôt, le réseau de bornes de recharge publiques s’étendra à toute l’Île-de-France, où 38% des déplacements se font encore en voiture, a-t-il précisé. Il est nécessaire que ce mode de déplacement devienne moins polluant grâce à l’électrique.».
Cinq bornes belib' sont annoncées dans le 12e d'ici le mois d'avril. D'autres devraient suivre, en particulier à Bel-Air Sud et à Vallée de Fécamp.
2 rue Abel, 20 rue Villiot, 40 bd de Reuilly
30 Cours de Vincennes, 4 rue Changarnier
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08:05 Publié dans Paris Métropole, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
29/01/2016
Végétalisation de l'espace public : il suffisait d'y penser !
Nous portons à votre connaissance et livrons à vos réactions la disposition mise en oeuvre dans le square Charles Péguy : installer les pots en polyethylène dans les jardins publics plutôt qu'en voirie, voilà qui permet à la Direction des Espaces Verts d'arroser et entretenir les plantes sans avoir à se déplacer.
On se demande pourquoi les conseils de quartier n'avaient pas trouvé tout seuls cette brillante solution !
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08:01 Publié dans Démocratie locale, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
26/01/2016
Rue Gerty Archimède : après l'école, des bureaux et un gymnase
La rue Gerty-Archimède a été ouverte en 2005 par la Ville de Paris dans le quartier de Bercy dans un espace devenu public lors de l'aménagement de la ZAC Corbineau-Lachambeaudie.
En 2007, une école élémentaire conçue par l'architecte Alain Rihn y a été inaugurée remplaçant ainsi l'école provisoire Gabriel Lamé.
En 2012 le Conseil de Paris a approuvé la délibération 2012 DU 35 : Lancement de la consultation en vue de la cession d’une emprise foncière pour la réalisation d’un programme de bureaux, gymnase et salle polyvalente 2 à 6, rue Gerty Archimède. Ce projet devant occuper les 4400 m2 restant disponibles après la construction de l'école et l'ouverture de la rue.
Deux ans plus tard, le conseil de Paris approuve la délibération 2014 DU 1005 par laquelle la société OGIC avec le projet architectural de l’agence Brenac & Gonzalez est autorisée à construire 13 000 m2 de bureaux complété d'un équipement sportif composé d’un gymnase semi-enterré et d’une salle polyvalente de 1 400 m2 de surface utile.
On notera la présence de 124 places de stationnement pour véhicules, 51 places pour deux-roues motorisés et un local de 364 m2 pour vélos.
L'ensemble, dénommé Bercy Crystal, pourra accueillir jusqu'à 989 personnes sur huit étages. L'architecture relativement audacieuse devrait avoir un effet positif tant sur l'urbanisation du quartier que sa dynamique sociale. L'école, le gymnase, les bureaux et le jardin vont permettre de diversifier l'usage de l'espace public.
Les travaux travaux devaient débuter en décembre 2015 pour une livraison au 3ème trimestre 2017. Ogic et DTZ Investors co-animeront la commercialisation locative de l'immeuble. Montant de l'opération : 100 millions d'euros.
Ne manque à l'appel que la médiathèque dont, sans succès, EELV a rappelé en 2012 que c'était une promesse de 2007 de l'exécutif. Cette médiathèque est aujourd'hui envisagée dans le cadre du projet Bercy-Charenton.
08:13 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
22/01/2016
Périphérique à 70 km/h : bilan très positif. Que faire de plus ?
Si le boulevard périphérique a une dimension parisienne, voire grand-parisienne, on oublie parfois qu'il fait partie du réseau viaire de notre quartier. Un dixième de son parcours (3,5 km) se trouve dans le 12e arrondissement.
Il y a un peu plus de deux ans (voir ici) que la vitesse maximale autorisée sur le boulevard périphérique est passé à 70 km/h (contre 80 km/h précédemment).
Dans un document publié en décembre dernier et consacré à l'insertion urbaine et paysagère des autoroutes dans le Grand Paris, l'APUR rappelait (page 95) que la limitation à 70 km/h du boulevard périphérique parisien, a eu un un impact sur la fluidité du trafic et la réduction des nuisances pour les riverains :
- Une baisse des accidents de 15,5 % par rapport à 2013 (627 contre 742) pour s'établir à son niveau le plus bas depuis dix ans;
- Une amélioration de la fluidité avec une hausse de 18 % de la vitesse moyenne aux heures de pointe (38,4 km/h en 2014 contre 32,6 en 2013) ;
- Une réduction de l’effet accordéon et des gains de temps de parcours d’environ 15 % le matin et 5 % le soir ;
- Une diminution du bruit pour les 100 000 riverains : -1,2 dB(A) de jour, -0,5 dB(A) la nuit (équivalent respectivement à une baisse de 25 % et 10 % du trafic) ;
- Des mesures de contrôle renforcées (radars supplémentaires) ;
- Des perspectives positives sur la réduction de la pollution, dans l’attente d’un bilan consolidé par des études statistiques (2016-2017).
Sans surprise, l'association 40 millions d'automobilistes a contesté ces résultats, en particulier la réduction du bruit.
Faut-il aller plus loin et limiter la vitesse à 50 km/h sur le périphérique parisien ?
Début 2015 Anne Hidalgo s'était opposée à l'idée avancée par Christophe Najdovski (son adjoint en charge des transports) de limiter la nuit à 50 km/h la vitesse maximale sur le périphérique. Imposer une vitesse maximale si faible sur une voie de type autoroutier nous paraît effectivement irréaliste. Nous sommes plutôt favorables à ce qu'on commence par transformer ces autoroutes urbain en boulevards civilisés, puis ensuite, tout naturellement, en limiter la vitesse à 50 km/h.
Quai de Bercy
Si une telle démarche est éminemment souhaitable pour le périphérique, sa mise en oeuvre devrait être prioritaire sur le quai de Bercy où la limitation de vitesse a été instaurée en 2007 par anticipation.
Autres articles concernant le Périphérique :
- Ne fêtons PAS les 40 ans du Périphérique ! (25/04/2013)
- Bel-Air au delà de la muraille (16/05/2013)
08:03 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
18/01/2016
Un ensemble de logements sociaux de 1951
Comme annoncé dans notre article du 5 juin 2015 Les ensembles sociaux du siècle dernier, nous poursuivons la visite de quelques ensembles d'habitation de l'arrondissement construits après la seconde guerre mondiale.
Cet ensemble de 151 logements situé au 1-3 avenue du Docteur Arnold Netter (127-131 av du Gal Michel Bizot à l'époque de sa construction) a été réalisé en 1951 par l'architecte Georges Maline.
Il comporte sept bâtiments de cinq étages chacun répartis sur un terrain bordé par la rue du Sahel et la rue Sibuet.
Deux d'entre eux accueillent des logements pour étudiants dans les combles de leurs toitures. L'ossature est en béton armé, revêtue, en façade, de briques rouges qui donnent à l'ensemble un aspect conventionnel à l'image d'HBM (Habitations à loyer modéré) modernisés.
Les jardins s'ouvrent sur la rue par le jeu de retraits d'alignements.
Source : Guide d'Architecture - Paris 1900-2008 - Eric Lapierre - Edition du Pavillon de l'Arsenal
08:22 Publié dans Solidarité, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris