05/06/2018
Exemplaire n’est-ce pas ? Exactement ce qui conviendrait à la place de la Nation
Ici, pas de palettes ou autres matériaux de récupération, pas de pots de couleurs flashy en polyethylène ni de grillages bon marché. Rien que des matériaux nobles, du mobilier urbain esthétique et fonctionnel et surtout : de la végétalisation mise en place et entretenue par des professionnels. Les riverains comme les passants apprécient de parcourir ce lieu ou de s'y attarder.
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Ici, c’est place d’Italie (13e) et plus précisément le terre-plein qui borde la place entre le boulevard Vincent Auriol et le boulevard de l’Hôpital. Exactement le genre d’aménagement rafiné qui conviendrait à l’anneau extérieur de la place historique qu’est la place de la Nation. Qu’en pensez-vous ?
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08:06 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
01/06/2018
Habiter ou commercer dans un garage
Au Pavillon de l'Arsenal, deux expositions sont consacrées (jusqu'au 2 septembre) à l'évolution de l'habitat avec en arrière pensée l'objectif permanent de la municipalité de créer toujours plus de logements dans Paris intra-muros :
Pour tenir ces objectifs en agissant de manière vertueuse, les architectes s'efforcent de limiter la déconstruction de l'existant et la construction d'ouvrages neufs. Ils préfèrent réhabiliter, agrandir, surélever ou transformer des bâtiments existants.
Inspiré par l'exposition Immeubles pour automobiles, un petit examen de l'existant dans notre quartier permet de constater que jusqu'à présent, les garages ont surtout donné lieu à des reconversions en commerces plutôt qu'en logements. La rareté de surfaces commerciales de taille suffisante explique aisément cette tendance.
Ainsi, avenue Michel Bizot Picard et La Plateforme du Bâtiment occupent d'anciennes stations services et au 21 rue de Toul Shurguard occupe un ancienne concession Nissan.
Shurguard Self-storage 21 rue de Toul
Boulevard Soult, American CarWash va être converti en Super U.
American CarWash 127 bd Soult - Bientôt un Super U
Au 57 boulevard Poniatowski, l'ancien garage Renault, tarde à faire sa mue.
En 1972 (G) et aujourd'hui (D) - Cliquez pour agrandir
Dans le 12e, une vingtaine de garages et établissements dédiés à l'automobile subsistent et compte tenu de la régression de la voiture particulière à Paris (seuls 36 % des foyers disposent d'une automobile), on peut s'attendre à ce que peu à peu certains deviennent disponibles pour d'autres usages. Parmi ceux-ci, le garage Renault rue de Picpus qui jouxte l'université Sorbonne Nouvelle est promis à un bel avenir (vraisemblablement déjà engagé).
Garage Nation Renault 44-48 rue de Picpus
L'exposition recense une dizaine de garages du 12e encore en activité dont les caractéristiques permettent d'envisager de les convertir à terme en lieux d'habitation. Un exemple :
Stadium Garage 157-159 rue de Picpus
08:01 Publié dans Commerces, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
Dimanche, c'est la journée mondiale de la bicyclette
Non, ce n'est pas une blague : le 23 avril dernier, l'ONU a effectivement décidé l'instauration d'une journée mondiale de la bicyclette et c'est la date du 3 juin qui a été retenue pour fêter dignement cet événement qui a pour vocation d’encourager les États membres à développer activement le vélo : en améliorant la sécurité routière et l’infrastructure, en promouvant son usage et en œuvrant au développement d’une véritable culture vélo. Nous partageons pleinement les arguments avancés :
- La bicyclette est un moyen de transport simple et abordable.
- Durable et respectueuse de l'environnement, elle peut être un outil du développement et un moyen non seulement de transport mais encore d’accès à l’éducation, aux soins de santé et au sport.
- Elle donne à son utilisateur une conscience immédiate de son environnement.
- Elle porte enfin un message positif favorisant la consommation et la production durables.
Tout n'est pourtant pas rose pour le vélo à Paris ne manqueront pas de souligner nombre de lecteurs : retard du plan vélo, déploiement calamiteux de Vélib Métropole, vélos en Free floating abandonnés un peu partout ...
Exact, mais réjouissons-nous de voir le vélo enfin considéré comme un moyen de déplacement à part entière dont la part progresse grâce entre autres à un plan ambitieux doté d'un budget conséquent (150 M€) et qui donne au vélo une vraie place en créant des pistes cyclables confortables comme par exemple rue de Rivoli, avenue de la Grande Armée, rue de Turbigo et bientôt sur les Champs Elysées ... en attendant l'avenue Daumesnil.
Ajoutons enfin à notre satisfaction et nos espoirs la récente élection de Christophe Najdovski (élu du 12e, adjoint à la Maire de Paris en charge des transports et de l'espace public) à la présidence de la Fédération Cycliste Européenne.
07:59 Publié dans Citoyenneté, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
14/05/2018
Lieux-dits oubliés : le carrefour de la Croix Rouge
La lecture d'ouvrages consacrés à l'histoire du 12e et l'examen des plans anciens nous aide à comprendre la topographie de notre quartier. Ainsi, il est fort probable que vous traversiez ce carrefour plusieurs fois par semaine, sans savoir qu'il s'est longtemps appelé carrefour de la Croix-Rouge.
Le plan Roussel de 1731 nous montre le carrefour de la Croix-Rouge traversé par le chemin des Marais qui lui-même voisinait les prémices de l'avenue Daumesnil nommée alors avenue de Saint-Maur.
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L'ouvrage de Jacques Hillairet consacré au Douzième arrondissement [éditions de Minuit] précise page 164 :
Le carrefour formé par l'intersection des chemins des Marais et de Picpus, où aboutissait de plus un chemin devenu la rue de Fécamp et un autre dont la section restants est la rue de Rottembourg, s'appelait en 1731 carrefour de la Croix-Rouge, d'une croix qui y était érigée (source).
Quelques précisions :
- Les constructions qui ont bordé l'avenue Daumesnil ont fait disparaître le chemin des Marais.
- L'actuelle rue de Toul était le prolongement de la rue de Fécamp qui s'appelait alors sentier Saint-Antoine (actuelle rue Sibuet).
- Au carrefour de la Croix-Rouge, un sentier permettait de rejoindre la ruelle de l'Église connue aujourd'hui sous le nom de rue de Rottembourg.
08:04 Publié dans Citoyenneté, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
04/05/2018
Le point sur le renouvellement des kiosques presse
La base d'OpenData de la Mairie de Paris recense 25 kiosques presse situés dans le 12e arrondissement. Comme évoqué ici, un kiosque nouveau modèle, le premier de l'arrondissement, a été installé par Médiakiosk et ouvert le 30 mars dernier place Edouard Renard.
Même si nous sommes réservés sur l'esthétique de ces kiosques et en particulier leur grande hauteur, il est incontestable qu'ils constituent un progrès majeur tant pour les kiosquiers que pour leur clients que l'on souhaite nombreux.
La Mairie du 12e a publié la liste des kiosques qui seront remplacé et le calendrier prévisionnel de l'opération. Le voici par ordre d'apparition :
- 2 Place Edouard Renard : ouvert le 30/03
- 71 Avenue Ledru Rollin : deuxième quinzaine de mai
- 88 Boulevard Diderot : deuxième quinzaine de mai
- 1 Boulevard de Reuilly : fin mai/début juin
- 246 Avenue Daumesnil : fin mai/début juin
- 257 Avenue Daumesnil : première quinzaine de juin
- 23 ter Boulevard Diderot : deuxième quinzaine de juin
- 12 Avenue du Trône : deuxième quinzaine de juillet
- 19 place Félix Éboué : fin septembre / début octobre [c'est le kiosque qui a changé de trottoir actuellement fermé]
- Bd de Bercy : fin septembre / début octobre [c'est le kiosque de la place du Bataillon du Pacifique-métro Bercy, déposé pour travaux]
On remarque que la totalité des kiosques concernés sont des modèles des années 70 en structure d'acier inox. Aucun des modèles Davioud si chers aux parisiens n'est dans la liste. Le 12e en compte 2 de petit modèle :
- 116 Rue du Faubourg Saint Antoine
- 46 Avenue du Général Michel Bizot (devant terminus bus 87)
De même, il n'est pas annoncé à ce jour le renouvellement des kiosques suivants :
- 100 Cours de Vincennes
- 6 Place de la Nation
- 140 Rue de Lyon
- 22 Place des Vins de France
- 139 Avenue Daumesnil (kiosque fermé devant Leroy Merlin)
- 20 Rue de Lyon
- 30 Place de la Nation
- 116 Boulevard Diderot
- 8 Place Felix Eboué
- 72 Rue de Reuilly (kiosque école) Photo ci-dessous
Source : Compostory JJFasquel
Deux kiosques sont exclusivement consacrés au Loto National :
- 26 Place de la Nation -> kiosque Loto
- 23 Boulevard Diderot -> kiosque Loto
Enfin, le kiosque situé 116 Avenue de Nogent (métro Château de Vincennes) est un kiosque atypique "en dur".
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08:11 Publié dans Animation-Culture, Commerces, Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
24/04/2018
Demain, le Périphérique aura 45 ans. Son avenir s'éclaircit
Le boulevard périphérique parisien, inauguré le 25 avril 1973 par le premier Ministre Pierre Mesmer aura demain 45 ans.
Commencé 15 ans auparavant dans la zone de servitude non aedificandi des fortifications, il est long de 35 kms, suit en grande partie les limites administratives de la ville et la sépare des 21 communes limitrophes.
Sa traversée du 12e, de la Porte de Vincennes à la porte de Bercy où est situé le point kilometrique "0", représente un parcours de 3,2 km, soit près de 10% de sa longueur totale.
Malgré sa couverture partielle et la réduction de la vitesse à 70 km/h, les nuisances (bruit et pollution atmosphérique) liées au passage de quelque 1,3 million de véhicules par jour restent considérables.
À la différence des autres artères parisiennes, personne n'envisage de lui attribuer le nom d'un personnage illustre, c'est dire le peu d'amour qu'il inspire !
Un espoir néanmoins : le 15 mars dernier, la Ville de Paris et l’Etat ont annoncé le lancement d'études pour le déclassement du périphérique afin de le transformer en boulevard urbain à l’horizon 2024. Cette annonce fait suite à un voeu déposé en 2016 par les écologistes et adopté par le Conseil de Paris.
La perspective d'un périphérique parisien avec des espaces verts, des pistes cyclables, des tramways ou des voies pour véhicules propres n'est plus tout à fait une utopie.
Cliquez sur cette image pour découvrir celle du projet
"Habiter le Périphérique" de Philippe Gazeau (2013)
07:58 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
23/04/2018
Deux chantiers, deux types de communication
Deux chantiers viennent de débuter dans notre quartier :
Le premier est situé 4 place Félix Eboué et ne passe pas inaperçu compte tenu de l'emprise qu'il est contraint d'occuper sur l'espace public. Emerige, le promoteur de ce projet mixte (logement privé, logement social et commerce) n'a pas lésiné sur l'information du public : aspect final de la construction, planning prévisionnel, précautions environnementales.
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Le second, un peu moins en vue, est situé 11 rue de Toul où lui aussi condamne le trottoir. C'est un ensemble immobilier de 53 logements locatifs sociaux financés par PERL et gérés par la RIVP. Mais là, après des années pendant lesquelles on a pu voir une friche industrielle annoncer des permis de démolir et de construire successifs et incompréhensibles, le chantier a débuté en limitant son affichage aux strictes mentions légales. Les riverains immédiats ont paraît-il été informés du projet, mais les autres attendent toujours.
En voici la future façade :
Seul élément de satisfaction : à la différence de ce qui est fait 222 rue de Charenton, la ville a heureusement permis l'alignement de cette construction sur les immeubles voisins en rachetant et en réaffectant au domaine public une bande de 92 m2 [2017 DU 141 : Acquisition d'une bande de terrain au 9/11 rue de Toul].
Il demeure tout à fait irritant de constater que seules les constructeurs privés se donnent le peine d'informer le voisinage de ce qu'ils construisent et des échéances du chantier. Ce n'est pas la première fois que nous déplorons cette anomalie. Faut-il une loi pour obliger les constructeurs de logements aidés et de bâtiments publics à respecter les habitants du quartier et faire de même ?
08:00 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
19/04/2018
Enfin débarrassés !
Ainsi, il aura fallu une bourde de la Mairie de Paris qui aura couté plusieurs dizaines de millions d'euros aux finances de la ville pour que les trottoirs soient soulagés des 1630 panneaux publicitaires JCDecaux.
La dépose de l'un d'entre-eux nous ravit tout particulièrement car elle répond à une demande très ancienne du conseil de quartier et qui avait été proposée en 2015 au titre du budget participatif 2016.
le 20 novembre 2013
le 18 avril 2018
La demande avait été rejetée pour motif :
Votre projet ne pourra être soumis au vote des parisiens en septembre. En effet, les panneaux publicitaires du type que vous indiquez font partie du dispositif contractuel du marché public conclu avec JCDecaux et leur déplacement éventuel doit être envisagé dans ce cadre. Votre projet n'est donc pas susceptible de faire l'objet d'une dépense d'investissement sur le budget municipal.
Espérons que ce passage, qui demeure malcommode, ne sera pas à nouveau encombré par un panneau résultant d'un prochain contrat publicitaire ou par toute autre occupation abusive de l'espace public.
08:07 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
13/04/2018
Paris, une ville moins verte qu'on le croit
Les alignements d’arbres dans les rues de Paris font partie du patrimoine urbain de la capitale. Ils jouent un rôle essentiel comme élément paysager, mais aussi dans le fonctionnement écologique de l’environnement urbain, en raison de leur capacité à stocker le carbone, à prendre une part active dans le cycle de l’eau, à réguler les effets de la chaleur en été et, de manière générale, à constituer des écosystèmes complexes.
Le patrimoine arboré géré par le Service de l'Arbre et des Bois de la Direction des Espaces Verts et de l'Environnement (DEVE) comprend 484 000 arbres représentant plus de 150 essences :
- les arbres d'alignement situés sur les voies publiques (96 500)
- les arbres des parcs et jardins (36 500)
- les arbres des cimetières (34 000)
- les arbres des talus du boulevard périphérique (8000)
- les arbres des établissements scolaires (6000) et sportifs (3 000)
- et enfin les arbres des deux bois de Boulogne et Vincennes (300 000)
Boulevard de Reuilly
En 2010, l'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR) a publié sous le titre Essai de bilan sur le dévelopement des arbres d'alignement à Paris une étude sur laquel on lit qu'avec 7704 arbres d'alignement (soit 40 à l'hectare) appartenant à 75 essences différentes, le 12e est en 8e position des arrondissements parisiens. La surface située à l’ombre de ces arbres d’alignement, soit environ 250 hectares de surface dite « plantée », représente presque 3 % de la superficie de Paris intra-muros.
Avenue Daumesnil
Si le 12e est souvent considéré comme l'un des arrondissements les plus verts de Paris c'est grâce au bois de Vincennes dont les arbres ne font pas partie de cette analyse.
Pourtant, en prenant un peu de recul, Treepedia, une plateforme créée par des chercheurs du MIT qui analyse la couverture végétale des métropoles, nous fait prendre conscience qu'avec un Green View Index de 8,8%, Paris est l’une des capitales les moins vertes d’Europe.
Cette situation a bien évidemment pour origine la densité de population inégalée de la ville de Paris (5 fois celle d'Oslo) et les grands discours sur la végétalisation urbaine ne permettront pas de la faire progresser tant qu'en même temps on continuera à construire des logements et des bureaux là ou des espaces verts seraient bienvenus.
Lire :
- sur UrbanNews.fr : Treepedia, l'outil qui analyse la couverture végétale des métropoles
- sur OpenData.paris.fr :
08:06 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
06/04/2018
Bercy-Charenton ou Charenton-Bercy, qui l'emportera ?
Pourquoi ce titre volontairement provocateur ? parce que ça ressemble tristement à un affrontement sportif ou à un concours de beauté :
- d'un côté la ville de Paris avec le projet Bercy-Charenton :
- de l'autre la ville de Charenton-le-Pont avec le projet Charenton-Bercy :
La ville de Paris précise que les enjeux de Bercy-Charenton dépassent les « limites strictes » du périmètre. Il s'agit de : créer un quartier de grande qualité urbaine présentant une mixité de fonctions urbaines, rétablir diverses continuités entre Paris et Charenton-le-Pont, entre différents quartiers de Paris, entre Paris et la Seine, entre les espaces « verts » et « bleus » du secteur, contribuer au rééquilibrage économique et au développement de l'emploi à l'est de Paris et d'améliorer le cadre de vie. Le projet, à l'étude depuis 2008 (APUR), devrait cette année faire l'objet de la création d'une ZAC.
Pour la municipalité de Charenton, l’objectif est de créer un quartier aux portes de Paris connecté et vivant, avec un fort rayonnement métropolitain tout en préservant son identité qui lui est propre et chère aux yeux de ses habitants. Le 15 février, UrbanEra, la structure de Bouygues Immobilier qui porte les écoquartiers a été désigné lauréat du concours "Inventons la Métropole du Grand Paris" organisé par la Métropole du Grand Paris, la Préfecture de Région Ile-de-France et la Société du Grand Paris.
Charenton-Bercy - Cliquez pour agrandir
Déjà en 2010, l'impression nous était donnée que l'un et l'autre se regardaient en chiens de faïence, mais cette réponse d'Hervé Gicquel (Maire de Charenton-le-Pont) extraite d'un article de 94citoyens.com nous en donne aujourd'hui plus que jamais la preuve :
Est-il à l’ordre du jour de réunir les deux projets, Charenton-Bercy et Bercy-Charenton, menés respectivement par les villes de Paris et de Charenton-le-Pont chacun du côté du périph?
Non car nous avons chacun nos prérogatives sur les politiques d’aménagement urbain, mais nous n’avons jamais autant échangé et nous travaillons ensemble à la complémentarité et l’harmonie des projets. Dans le cadre du concours Inventons la métropole, Paris m’a invité à siéger dans le jury pour le projet d’hôtel logistique de Bercy-Charenton, et j’ai invité Jean-Louis Missika (adjoint à l’urbanisme de Paris) et la maire du 12e arrondissement (Catherine Baratti-Elbaz) au jury du projet Charenton-Bercy. Non seulement on se concerte mais on s’invite pour que chacun soit parfaitement au courant de ce qui se passe dans l’autre ville. La tour qui pourrait voir le jour dans notre ville sera par exemple dans la parfaite continuité des tours parisiennes.
Alors que le territoire est incroyablement ingrat avec un faisceau de voies ferrées au nord, une autoroute au sud, un échangeur au milieu et enfin une autre autoroute, le périphérique, qui le coupe en deux, comment peut-on prétendre construire un quartier qui rétablit la continuité urbaine en élaborant deux demi-projets dans de pareilles conditions ?
Cet exemple prouve à ceux qui en doutent, ou pour des raisons de pouvoir tentent de s'y opposer, que seule une décision autoritaire permettra de donner une existence réelle à la Métropole du Grand-Paris.
08:23 Publié dans Paris Métropole, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris