Le Quartier Bel-Air Sud

Influencé comme il se doit par le nombre 12, l'Oeil du quartier a observé la diversité des portes d'entrées d'immeubles ou de maisons qui portaient ce numéro dans des rues du quartier Bel-Air Sud.

Saurez-vous identifier dans quelles rues se trouvent ces numéros 12 ?

Treizième coup d'Oeil : 

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Notre précédent coup d'Oeil :

Cette entrée est celle de l'immeuble sis au 12 boulevard de Picpus. Il fait face à la "célèbre" place Sans-Nom (ex place de la barrière de Picpus).

Avant 1860, le boulevard de Picpus s'appelait chelmin de ronde de Picpus. Il longeait le mur des Fermiers Généraux. L'immeuble situé au 12 était sur la commune de Saint-Mandé.

Un guide de Paris publié en 1857 disait du quartier :

Cette barrière est déserte ; à peine y trouve-t-on quelques baraques barbouillées de rouge et meublées de quelques tables aux ais mal joints, constamment salies par le vin à 4 sous dont s'abreuvent les quelques menuisiers qui se laissent attirer dans cet obscur recoin par l'espoir de dépister leur femme. Le véritable ouvrier évite de s'introduire dans ces taudis, haltes habituelles de ces rodeurs de barrières qui sont sans cesse à la recherche des attardés et des isolés.

Source : Le XIIe arrondissement et son histoire de Jacques Hillairet aux Editions de Minuit (1972).

Heureusement, même s'il reste beaucoup à y faire, le lieu a bien changé !

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Douzième coup d'Oeil : 

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Notre précédent coup d'Oeil :

Cette porte d'architecture classique haussmannienne est celle du 12 rue du Docteur Goujon.

Le Docteur Etienne Goujon (1840-1907) fût sénateur de l'Ain et Maire du 12e arrondissement de Paris entre 1879 et 1900.

Après avoir effectué une mission dans la Nièvre où sévit une épidémie de choléra, il reprend la maison de santé pour aliénés de la rue de Picpus.

La rue qui porte son nom a été percée en 1926 sur l'emplacement du parc de sa maison de santé.

Ce point d'histoire explique l'homogénité architecturale des constructions situées rue du Docteur Goujon et rue Lambardie. On s'étonne toutefois que le style Art-déco sne soit pas davantage présent sur ces immeubles construits à la fin des années vingt.

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Il y a sept ans aujourd'hui, avec quelques amis du conseil de quartier, nous lancions ce blog. Depuis plusieurs années, l'équipe rédactionnelle est réduite au minimum, la plupart des initiateurs étant engagés dans des actions professionnelles ou bénévoles dévoreuses de temps. Les objectifs, néanmoins inchangés sont rappelés dans la rubrique à propos.

Pour tenir le pari un peu fou de publier au moins cinq articles par semaine touchant notre quartier, nous alternons publications propres et relais d'informations glanées dans la presse, des sites institutionnels ou d'autres blogs. Le but essentiel est de partager avec vous nos centres d'intérêt, nos contrariétés, nos aspirations, et par dessus tout, notre bonheur de vivre dans un arrondissement parisien qui concilie tradition et renouveau. Vos commentaires sont essentiels à ces échanges.

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Notre blog capitalise aujourd'hui plus de 2300 notes et près de 2200 commentaires. Il reçoit en moyenne de plus de 400 visites quotidienne. Si comme ces chiffres tendent à le prouver, la formule marche, c'est d'abord grace à vous. Nous essayerons de ne pas vous décevoir.

* Ces chiffres proviennent de notre hébergeur BlogSpirit. Si leur valeur absolue peut surprendre, leur évolution ne fait aucun doute.

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Onzième coup d'Oeil :  

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Notre précédent coup d'Oeil :

Comme vous l'avez reconnu, il s'agissait de la rue de La Véga. Au numéro 12, un lion (un peu kitch à nos yeux), observe les passants au travers des grilles de l'entrée de la résidence.

La rue de La Véga faisait partie de la rue de la Voûte du Cours déjà mentionnée en 1730 sur le plan de Roussel.

En 1880, elle a été dénommée rue de la Véga du nom du navire commandé par le baron (Nils) Adolf Erik Nordenskiöld (né le 18 novembre 1832 à Helsinki - mort le 12 août 1901 à Dalby) géologue et minéralogiste, connu pour avoir exploré l'Arctique. Né en Finlande, il vécut une partie de sa vie en exil en Suède.

Influencé comme il se doit par le nombre 12, l'Oeil du quartier a observé la diversité des portes d'entrées d'immeubles ou de maisons qui portaient ce numéro dans des rues du quartier Bel-Air Sud.

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Dixième coup d'Oeil :  

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Notre précédent coup d'Oeil :

Mercredi dernier, nous nous trouvions devant le numéro 12 de la rue Gossec.

Longue de 103 mètres et large de 23, elle relie la rue de Picpus à l'avenue Daumesnil. Elle a été ouverte en 1899 et a reçu en 1900 le non du compositeur François Joseph Gossec (1734-1829). 

Né à Vergnies dans le Hainaut (Belgique wallone), François-Joseph Gossec se forme dans les maîtrises de la Collégiale de Walcourt et de la Cathédrale d’Anvers avant de gagner Paris. En 1760, il compose son Grand Requiem, dont l’influence sera non négligeable sur certaines œuvres sacrées de Mozart, mais aussi de Schubert.

Si la musique sacrée représente un volet important de l’œuvre du compositeur, la musique de chambre occupe également une grande place mais c’est principalement sa contribution à l’évolution de la symphonie qui sera marquante.

Son nom reste indissolublement lié à la création du Conservatoire de Paris dont il fut un des fondateurs. L’ombrageux Berlioz lui-même lui a rendu hommages et louanges.

Influencé comme il se doit par le nombre 12, l'Oeil du quartier a observé la diversité des portes d'entrées d'immeubles ou de maisons qui portaient ce numéro dans des rues du quartier Bel-Air Sud.

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Neuvième coup d'Oeil : 

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Notre précédent coup d'Oeil :

Ce portail est celui du bâtiment art-déco situé au 12 boulevard Soult. Il est daté de 1934. Nous ne savons rien de son histoire ni de son affectation actuelle.

Vos commentaires éclaireront peut-être nos lecteurs comme nous mêmes.

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Huitième coup d'Oeil : 

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Exact Olivier, cette porte d'entrée est bien celle de l'immeuble situé 10-12 rue de Toul.

La rue de Toul relie le boulevard de Picpus à l'avenue Daumesnil, mais cette liaison n'est possible qu'à vélo depuis l'instauration du double sens cyclable.

Elle porte depuis 1893 le nom ce cette ville de Meurthe et Moselle. Nul ne semble savoir pourquoi.

Au numéro 12, se trouve un immeuble construit il y a une dizaine d'année par l'architecte Jacques Lesuisse dont le cabinet (JL Architecture) se trouve à La Rochelle. Cet immeuble est, à nos yeux l'un des plus réussis du quartier. Avec une touche contemporaine, une belle qualité de matériaux il respecte la sinuosité faubourienne de la rue.

En face, comme l'a justement rappelé Olivier, se trouvait le CELF qui a fermé ses portes en juin 2010 (voir ici). L'emplacement est inscrit au PLU (révision de 2009) pour y recevoir un ensemble locatif de logements sociaux (voir là). Nous devrions voir prochainement à l'ordre du jour du Conseil de Paris la délibération sur un bail emphytéotique accordé à un bailleur social.

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Septième coup d'Oeil :  

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Notre précédent coup d'Oeil :

Ce portail est bien celui du 12 rue de Lamblardie.

La rue Lamblardie, relie la place Félix Eboué à la rue de Picpus. Elle a été ainsi dénommée le 10 Août 1868.

Précedemment rue des Moulins et antérieurement rue des Deux Moulins ou des Deux Moulins Saint-Antoine, elle est indiquée sur le plan de Jouvin de Rochefort (1672).

Jacques-Elie Lamblardie, ingénieur français né à Loches en 1747 qui a œuvré sur les travaux maritimes, a dirigé l'École des ponts et chaussées, puis fondé et dirigé l'École polytechnique.

Il est décédé à Paris le 26 décembre 1797. Son fils Antoine Elie Lamblardie est devenu Inpecteur général des Travaux maritimes.

Influencé comme il se doit par le nombre 12, l'Oeil du quartier a observé la diversité des portes d'entrées d'immeubles ou de maisons qui portaient ce numéro dans des rues du quartier Bel-Air Sud.

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Sixième coup d'Oeil :  

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Ce portail semble avoir été photographié dans une rue de banlieue. Pas étonnant quand on reconnaît que c'est celui du pittoresque passage Chaussin.

Long de 134 mètres et large de 3, le ce passage a été ouvert en 1884. Il porte le nom de M. Chaussin, propriétaire du terrain attenant lors de la percée de la voie.

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Cinquième coup d'Oeil : 

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Cette porte est celle de l'entrée de l'immeuble sis au 12 rue de Santerre.

Antoine-Joseph Santerre (1752-1809), homme politique français, brasseur, commandant de la garde nationale de Paris pendant la Révolution sera chargé de conduire le roi Louis XVI à l'échafaud le 21 janvier 1793.

Santerre habitait au début de la rue de Reuilly. Une plaque est apposée au 9 rue de Reuilly.

La rue de Santerre qui a été ouverte en 1897 et ainsi dénommée en 1905 s'appelait précédemment rue du Touat.