20/10/2023
Les ralentisseurs sont-ils la solution ?
Pourquoi des ralentisseurs ? Pour réduire la vitesse des véhicules. Selon l’OCDE (« La gestion de la vitesse », 2007), « une diminution de 5 % de la vitesse moyenne entraîne approximativement une baisse de 10 % du nombre d’accidents corporels et de 20 % du nombre d’accidents mortels ». En ville, ils sont essentiellement disposés au niveau des zones qui enregistrent une grande affluence de piétons (à proximité des structures hospitalières, des établissements scolaires, des administrations….).
Aujourd’hui, les principaux modèles de ralentisseurs sont : les dos d’âne ou gendarmes couchés, les ralentisseurs trapézoïdaux et les coussins berlinois.
Ralentisseur trapézoïdal à l'entrée de la rue du Rendez-vous
créé vers 2005 dans le cadre du Quartier Vert Voûte Bel-Air
Inconvénient des ralentisseurs :
- Les conducteurs se sentent frustrés et ont tendance à accélérer juste après les avoir franchi.
- Ils génèrent du bruit (lorsqu’on touche et lorsque l’on réaccélère), et sont davantage cause de consommation de carburant et de pollution que si l'on roulait à vitesse constante.
- Leur construction conforme à la norme (Décret n°94-447 du 27 mai 1994) a souvent été mise en défaut (La requête Google "Ralentisseurs illégaux" ramène plus de 30 000 réponses) et Il n’est pas rare que certains véhicules « touchent ».
Si celui situé à l'entrée de la rue Messidor est conforme à la norme, il semble néanmoins bien agressif, même pour les voitures qui le franchissent avec force précautions.
- La version dérivée consistant en larges plateaux surélevés perd souvent ses effets : une fois sur le plateau, le conducteur oublie qu'on l'avait incité à "lever le pied" (Exemple ici rue de Picpus).
Certains ralentisseurs ont été installés par la municipalités pour répondre rapidement et à moindre coût à la demande de riverains. Parfois les conducteurs s'interrogent sur leur réelle utilité. Ainsi, nous avons noté des situations pour le moins surprenantes :
- une cascade de 5 ralentisseurs sur les 350 m de la rue Montempoivre !
- des coussins berlinois dans une zone de rencontre (rue Victor Chevreuil) ou sur une contre-allée aménagée pour stationner (59 bd Saint-Marcel).
N'y a-t-il pas d'autres solutions ?
Le maintien local de chaussée pavée (tout comme un ralentisseur bande sonore) assure la fonction de ralentissement mais est une importante source de bruit inacceptable en milieu résidentiel (exemple rue de Bercy devant le POPB).
La création d'écluses consistant en un rétrécissement avec des îlots sur la chaussée est incompatible avec le passage de certains véhicules (bus, véhicules de secours ...).
Et pourquoi pas des chicanes ?
Anecdote : Boulevard de Picpus, un chantier de la CPCU qui, comme c'est souvent le cas, occupe beaucoup de place et dure longtemps. Plusieurs excavations en pleine chaussée entourées de barrières et de contraignent la circulation à "slalomer".
26 bd de Picpus : Vue en direction de la place Sans-Nom
12 bd de Picpus : Vue en direction du métro Bel-Air
Cette situation crée involontairement un ralentissement des véhicules tout à fait bénéfique à l'apaisement du boulevard et la sécurisation des traversées. On transforme ainsi une artère rectiligne en rue sinueuse ce qui n'est pas sans nous rappeler les éloges que nous avons plusieurs fois fait des rues antérieures aux percées haussmanniennes.
Alors, pour apaiser la circulation parisienne et faire de force respecter les vitesses maximales autorisées (30 km/h dans presque tout Paris et 20 dans les zones de rencontre), la création de chicanes plutôt que des ralentisseurs verticaux ne serait-elle pas la solution ?
Nous pensions que de tels dispositifs ne se rencontraient que dans certains petits bourgs de la France profonde. Erreur : l'association Mieux se Déplacer à Bicyclette (MDB) a déniché une chicane en plein Paris et semble convaincue par la solution.
Chicane rue des Poissonniers (18e) Voir ici
08:07 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris
19/10/2023
Le « Côté Seine » de la gare de Lyon bientôt transformé
Ce n'est pas vraiment un scoop puisque nous avons déjà abordé le sujet ici le 28 mai 2019 : Gare de Lyon : requalification en vue côté rue de Bercy. À l'époque, après une phase de concertation en juillet 2019, Gares & Connexions prévoyait un début des travaux en 2021 pour une livraison en 2025 … mais notamment en raison du Covid, le projet a pris trois ans de retard.
Le projet actuel pour lequel la concertation s'est achevée fin juin, prévoit désormais un dépôt du permis de construire fin 2023, un début des travaux début 2025 et un achèvement en 2028.
Après avoir rénové l’intérieur de la Gare de Lyon (notamment la galerie des fresques et son salon Grand Voyageur), SNCF Gares & Connexions entreprend la rénovation de la partie côté Seine de l’édifice, celle donnant sur la rue de Bercy. Cette opération vise à permettre aux voyageurs de mieux identifier les entrées situées dans ce périmètre, tout en requalifiant l’espace extérieur de 8 200 m2 situé sous la dalle, actuellement peu avenant. Il s’inscrit en parallèle du projet de pacification de la rue de Bercy porté par la ville de Paris.
La façade de la gare de Lyon, côté rue de Bercy
à l’issue du projet en 2029
La terrasse de l’allée de Bercy sera en outre transformée en une promenade végétalisée afin d’apporter plus de fraicheur lors des périodes de fortes chaleurs.
Au total, le projet envisagé prévoit ainsi une intervention sur une surface totale représentant 20 400 m2 sur 4 niveaux.
Cliquez pour agrandir
Accédez sur cette page à la documentation du projet
08:09 Publié dans Commerces, Paris Métropole, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
26/09/2023
La rue qui cache son nom
Dans le 12e, on connait la rue la plus colorée (rue Crémieux), la plus étroite (sentier des Merisiers), la rue introuvable (rue Montesquiou Fezensac), la rue la plus courte (sentier Briens) et même la place officiellement reconnue comme Sans Nom (place Sans-Nom). Nous avons récemment découvert la rue la plus discrète : seuls les plans papier ou numériques connaissent son nom, mais sur place, vous ne trouverez aucune plaque pour vous le confirmer.
Il s'agit de la rue Ferdinand de Béhagle, une rue située à la Porte de Charenton et devenue piétonne à l'occasion de la requalification du lieu dans le cadre de la création de la ligne de tramway T3a.
Ouverte en 1932 sur une partie de l'emplacement du bastion no 4 de l'enceinte de Thiers, cette rue a pris son nom actuel par arrêté du 3 février 1936.
Elle tient son nom de l'explorateur français Ferdinand de Béhagle (1857-1899), en raison de la proximité du Palais de la Porte Dorée qui abritait vers 1931, le musée des Colonies.
Jean-Jacques Marie Ferdinand de Béhagle, né le 18 juillet 1857 à Ruffec en Charente et mort à la fin de septembre 1899 à Dikoa en Afrique centrale, est un marchand et explorateur français.
07:59 Publié dans Citoyenneté, Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
12/09/2023
Dimanche, de 11h à 18h Paris respire sans voitures (ou presque)
Depuis 2015, Paris organise chaque année une " journée sans voiture " (*).
Par ailleurs, depuis 2003, l'opération l'opération Paris Respire prévoit la fermeture de certaines voies de circulation, pour profiter pleinement de l'espace parisien. La plupart de ces fermetures ont lieu le dimanche.
Depuis 2021, la journée sans voiture se confond avec l'une des journées dénommées Paris respire au point d'en avoir progressivement pris le nom.
La neuvième édition de la Journée « Paris Respire » est organisée dans la capitale le dimanche 17 septembre 2023. À partir de 11 h et jusqu’à 18 h, aucun véhicule motorisé ne peut circuler dans Paris intra-muros, deux-roues et véhicules électriques compris. Seuls les véhicules de secours, les bus, les taxis et VTC sont autorisés à rouler ce jour-là (à 20 km/h maximum dans les zones Paris Respire).
(*) Depuis la création de la Semaine de la mobilité en France la « journée sans ma voiture » théoriquement fixée au 22 septembre a disparu en tant que telle.
08:03 Publié dans Citoyenneté, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
08/09/2023
Collecte des déchets : où va-t-on ?
Sans remonter au préfet qui leur a donné leur nom, vous souvenez-vous des poubelles encore en usage à Paris dans les années soixante-dix ?
C'est en effet depuis le début des années 2000 que le tri est généralisé et que les parisiens disposent chez eux des bacs que nous connaissons pour recueillir les déchet domestiques collectés par les agents de la Direction la Propreté et de l'Environnement (DPE) : un bac (couvercle jaune) pour les déchets recyclables, un second (couvercle vert ou gris) pour les autres déchets (alimentaires en particulier).
À cela s'ajoute pour les rares immeubles qui ont la place de les loger, des bacs (couvercle blanc) destinés à recueillir le verre à bouteille. Les autres doivent déposer les bouteilles vides dans des bornes de quartier installés à demeure sur l'espace public.
Pour permettre aux habitants dont les parties communes d'immeuble ne permettent de stocker que des bacs à couvercle vert ou gris, la ville a inventé Trilib' et après en avoir réparti 400 dans Paris, prévoit d'en porter le nombre à 1000. Tant pis si leur lieu d'implantation semble souvent étrange et si aucun rapport ne justifie à postériori la pertinence de ce dispositif.
Avant que les règles de tri autorisent à mettre dans les bacs à couvercle jaune tous les emballages quelle qu'en soit la matière, ces bacs pouvaient également recueillir le petit électroménager. Ces déchets comme d'autres, doivent maintenant être apportés dans une déchèterie (11 dans tout Paris et une dans le 12e) ou attendre le passage d'une déchèterie mobile Trimobile.
Sur l'espace public, les parisiens disposent par ailleurs de conteneurs dédiés à la collecte (par l'association Le Relais) de vêtements et articles textiles.
Une nouvelle étape dans le tri des déchets concerne maintenant les déchet alimentaires dont la collecte séparée devra être proposée par toutes les communes de France d'ici 2024. L'expérimentation menée à Paris depuis 2017 au moyen de paniers et bacs à couvercle marron n'ayant pas été concluante, la municipalité a commencé à déployer à proximité des marchés des bornes fixes dédiées à la collecte des déchets alimentaires. Il est prévu d'en étendre le nombre pour que chacun en trouve une à moins de 300 mètres de chez lui.
Avant de conclure, rappelons que l'espace public parisien est également occupé par divers types de réceptacles destinés aux personnes de passage et dont on peine à comprendre les rôles respectifs et la répartition.
À la vue de ces évolutions, une question vient à l'esprit :
Le service municipal de collecte des déchets à domicile n’est-il pas en train de se réduire voire à disparaître à terme au profit de la seule mise à disposition sur l’espace public de moyens de dépôts de déchets préalablement triés par les usagers ? |
07:48 Publié dans Citoyenneté, Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
04/08/2023
Aux frontières du 12e : l'avenue de Gravelle
L'avenue de Gravelle est une voie qui borde le bois de Vincennes en limite de Charenton-le-Pont et de Saint-Maurice. Elle commence Avenue de la Porte-de-Charenton et se termine Avenue des Canadiens à Paris. C'est une voie dite limitrophe située sur les territoires de Saint-Maurice et de Charenton-le-Pont en limite du bois de Vincennes, dont le sol appartient, pour moitié, à la Ville de Paris. Une partie du bâti qui la borde a été construit sur une zone retranchée du bois de Vincennes.
Le bois de Vincennes jusqu'en bordure de l'avenue de Gravelle a été annexé à Paris par décret du . Depuis cette date l'avenue forme la limite communale entre Charenton et Paris.
Au cours des deux derniers siècles, les frontières entre Paris, Bercy, Charenton ont subi bien des bouleversements. En 2018, la municipalité de Charentonon-le-Pont a publié une video de 24 minutes qui raconte les métamorphoses de la ville au cours des 230 dernières années.
Ces quatre balises nous intéressent plus particulièrement :
- à la minute 09:05 : en 1874, à l'ouest, la commune de Bercy a disparu Charenton est devenu limitrophe de Paris. Au nord, l'avenue de Gravelle est créée.
- à la minute 11:35 : au tournant du 20e siècle seule la zone des fortifications n'est pas construite
- à la minute 14:30 : 1933 la zone non aedificandi et la plaine Daumesnil ont été annexés à Paris
- à la minute 16:07 : l'après-guerre, les constructions routières et la ZAC du Parc de Bercy
08:06 Publié dans Paris Métropole, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
31/07/2023
Grand et Petit Patrimoine
Le Patrimoine parisien est principalement constitué de :
-
ses monuments historiques, fontaines ornementales, ponts, horloges monumentales ...
- ses édifices cultuels : églises, temples protestants, synagogues
- ses statues réparties dans tout l’espace public (environ 500)
Par ailleurs, depuis le 13 décembre 1991 les berges de Seine sont labellisés patrimoine mondial de l’Unesco.
Dans le 12e, on compte 33 édifices protégés aux monuments historiques : 7 classés et 26 inscrits.
Le Petit Patrimoine est représenté par l'ensemble des monuments qui ne sont pas classés ou inscrits comme Monuments Historiques.
Lors du conseil municipal de juin dernier, une proposition de délibération [2023 MDE 1] du groupe d'opposition MoDem visait à "recenser, restaurer, valoriser" le patrimoine parisien de proximité. En réponse, la mairie de Paris s'est engagée à prêter une plus grande attention à son petit patrimoine et à préciser d'ici janvier 2024 un plan en trois axes :
-
Création d’un Observatoire du petit patrimoine parisien
-
Restauration grâce à un financement participatif
-
Organisation d'une Journée du petit patrimoine parisien dès 2024
Pour notre part, nous nous efforçons de faire connaitre à nos lecteurs les éléments de patrimoine grand ou petit qui peuvent être observés en parcourant le quartier. C'est nous semble-t-il en connaissant son quartier dans les moindres détails que l'on y devient attaché et que l'on incite les autres à le visiter.
Quelques exemples qui ont fait l'objet d'articles ou que vous avez découvert grâce à l'Oeil du quartier :
Le petit patrimoine est souvent du domaine de la propriété privée et sa préservation dépend des permis de démolir accordés et du renouvellement urbain quand il ne le prend pas suffisamment en considération.
08:07 Publié dans Citoyenneté, Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
03/07/2023
Rythme estival
Pour vous, pour nous, le moment est venu de changer d'horizon et de nous accorder un peu de repos.
Depuis le 1er janvier, nous avons publié 135 articles et vous avez de votre côté posté 131 commentaires. Comme chaque année en cette période, nous gardons un oeil sur le quartier mais nous allons réduire le rythme de nos publications à trois par semaine. Pour ne manquer aucune information, abonnez vous à notre compte Twitter @BelairSud et si vous ne l'avez déjà fait, inscrivez-vous sans plus tarder à notre 'NewsLetter' (colonne de droite) qui durant cette période sera diffusée un vendredi sur deux.
08:05 Publié dans Animation-Culture, Citoyenneté, Commerces, Démocratie locale, Elections, Paris Métropole, Solidarité, Vie du quartier, Voirie Urbanisme, Vu de votre fenêtre, "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
27/06/2023
Starchitectes ou pas, ils ont marqué le 12e (12)
Cette rubrique se propose de mettre en lumière les architectes dont les oeuvres marquent le 12e arrondissement. Architectes à l'origine de monuments classés, Starchitectes internationaux ou signatures largement reconnues, ils ont contribué à l'identité de nos quartiers.
Des exemples :
Paul GUADET (1873-1931) architecte français reconnu comme l'un des précurseurs du Modernisme qui a souvent employé le béton armé en collaboration avec l'entreprise des frères Perret. On lui doit :
- en 1931 le Central téléphonique Diderot (189 av Daumesnil)
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- en 1933 l'Ecole Nationale d'Horlogerie de Besançon
Bernard DESMOULIN (1953-), un architecte français diplômé des Beaux-Arts qui enseigne à l'ENSA Paris-Val de Seine depuis 1999, membre de l'Académie des beaux-arts depuis 2018. On lui doit :
- en 2014, le Conservatoire Paul Dukas (51 rue Jorge Semprun)
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- en 2018, l'extension du Musée de Cluny (Paris 5e)
Daniel VANICHE (1970-), un architecte ingénieur diplômé de l'École Nationale des Ponts et Chaussées et de l'École Polytechnique président fondateur du Groupe DVVD. On lui doit :
- en 2019 l'Hôtel Meninger (avenue Courteline et Bd Carnot)
-
- et également dans le 12e : en 2015, la rénovation de l'Accor Arena (POPB de Bercy) et en 2019, la conversion du MK2 Nation (Bd Diderot) en hôtel et cinéma.
08:07 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
22/06/2023
On parle du quartier à la Commission du Vieux Paris
Les compte-rendus des séances de la Commission du Vieux Paris (CVP) sont toujours d'une grande qualité. Pour cette raison, nous apprécions d'en voir depuis quelques temps les délais publication nettement améliorés.
Le dernier compte-rendu publié concerne la séance du 12 avril 2023 [Téléchargez le pdf 5Mo]. Il est particulièrement riche en prises de position de la commission sur des projets situés dans notre environnement immédiat.
>> Faisabilité de la démolition d'un bâtiment de l'Hôpital Trousseau (26 av du Dr Netter) voir pages 5 à 9 du CR.
Le projet serait de créer sur le site de l’Hôpital Armand-Trousseau un Institut des pathologies du Développement de l’Enfant et de l’Adolescent (IDEAL), inscrit dans la stratégie nationale de santé, au titre du 4e Plan Autisme. L’impossible reconversion des bâtiments existants pour abriter le projet a conduit à favoriser le développement d’un projet neuf.
Angle av Dr Arnold Netter / rue de Rambervillers
RÉSOLUTION
Sans contester le bien-fondé du programme, certains membres s’opposent à la démolition pure et simple d’édifices représentatifs du paysage hospitalier parisien, qui s’intègrent dans le plan-masse parfaitement cohérent conçu par les architectes Maistrasse et Berger, en 1899 puis en 1907. La Commission du Vieux Paris regrette en outre l’absence de vision à long terme sur l’emprise de l’hôpital Armand Trousseau, qui conduit à demander, dans le cadre du présent projet, la suppression d’espaces plantés pourtant précieux.
>> Demande de Permis de Construire après démolition de l’ancienne aumônerie des Petites Soeurs des Pauvres (11 bd de Picpus) voir pages 10 à 12 du CR.
« Construction d’un bâtiment à R+7 sur 1 niveau de sous-sol à destination de commerce et d’habitation. Surface créée : 1550,70 m2 ». 24 logements, dont 16 en accession et 8 logements sociaux, et deux commerces.
11 Bd de Picpus
RÉSOLUTION
La Commission du Vieux Paris, s’oppose à cette démolition qui efface du paysage un élément typique des faubourgs parisiens et exploite au maximum la surface d’une parcelle aujourd’hui essentiellement végétale.
>> Nouvelle proposition pour la rénovation lourde du siège de Derichebourg (119-123, avenue du Général Michel Bizot et 15-17, rue Messidor) voir pages 56 à 59 du CR.
Vue actuelle
Des projets de démolition reconstruction de l'ensemble actuel ont déjà été soumis à la commission en décembre 2018 et en septembre 2019 qui les a refusés.
Le nouveau projet repose sur une reprise et surélévation de l'existant. Il a été conçu pour satisfaire au PLU bioclimatique en cours de définition.
RÉSOLUTION
La Commission fait part de son scepticisme devant la proposition de rehaussement généralisé des deux immeubles existants et demande un projet plus respectueux de chacun.
08:09 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris