22/06/2023
On parle du quartier à la Commission du Vieux Paris
Les compte-rendus des séances de la Commission du Vieux Paris (CVP) sont toujours d'une grande qualité. Pour cette raison, nous apprécions d'en voir depuis quelques temps les délais publication nettement améliorés.
Le dernier compte-rendu publié concerne la séance du 12 avril 2023 [Téléchargez le pdf 5Mo]. Il est particulièrement riche en prises de position de la commission sur des projets situés dans notre environnement immédiat.
>> Faisabilité de la démolition d'un bâtiment de l'Hôpital Trousseau (26 av du Dr Netter) voir pages 5 à 9 du CR.
Le projet serait de créer sur le site de l’Hôpital Armand-Trousseau un Institut des pathologies du Développement de l’Enfant et de l’Adolescent (IDEAL), inscrit dans la stratégie nationale de santé, au titre du 4e Plan Autisme. L’impossible reconversion des bâtiments existants pour abriter le projet a conduit à favoriser le développement d’un projet neuf.
Angle av Dr Arnold Netter / rue de Rambervillers
RÉSOLUTION
Sans contester le bien-fondé du programme, certains membres s’opposent à la démolition pure et simple d’édifices représentatifs du paysage hospitalier parisien, qui s’intègrent dans le plan-masse parfaitement cohérent conçu par les architectes Maistrasse et Berger, en 1899 puis en 1907. La Commission du Vieux Paris regrette en outre l’absence de vision à long terme sur l’emprise de l’hôpital Armand Trousseau, qui conduit à demander, dans le cadre du présent projet, la suppression d’espaces plantés pourtant précieux.
>> Demande de Permis de Construire après démolition de l’ancienne aumônerie des Petites Soeurs des Pauvres (11 bd de Picpus) voir pages 10 à 12 du CR.
« Construction d’un bâtiment à R+7 sur 1 niveau de sous-sol à destination de commerce et d’habitation. Surface créée : 1550,70 m2 ». 24 logements, dont 16 en accession et 8 logements sociaux, et deux commerces.
11 Bd de Picpus
RÉSOLUTION
La Commission du Vieux Paris, s’oppose à cette démolition qui efface du paysage un élément typique des faubourgs parisiens et exploite au maximum la surface d’une parcelle aujourd’hui essentiellement végétale.
>> Nouvelle proposition pour la rénovation lourde du siège de Derichebourg (119-123, avenue du Général Michel Bizot et 15-17, rue Messidor) voir pages 56 à 59 du CR.
Vue actuelle
Des projets de démolition reconstruction de l'ensemble actuel ont déjà été soumis à la commission en décembre 2018 et en septembre 2019 qui les a refusés.
Le nouveau projet repose sur une reprise et surélévation de l'existant. Il a été conçu pour satisfaire au PLU bioclimatique en cours de définition.
RÉSOLUTION
La Commission fait part de son scepticisme devant la proposition de rehaussement généralisé des deux immeubles existants et demande un projet plus respectueux de chacun.
08:09 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
16/06/2023
Le quartier Jardin de Reuilly embelli mais invisible depuis l'avenue Daumesnil
Embellir votre quartier est une démarche lancée en 2021 par la Mairie de Paris pour permettre aux habitants de décider collectivement des projets de transformations de l’espace public (végétalisation, apaisement des circulations, mise en accessibilité…) puis à concentrer sur une même période l’ensemble des transformations décidées afin de mieux organiser les travaux dans les rues de Paris.
La concertation lancée au premier semestre 2021 portait sur 17 quartiers dont dans le 12e, le quartier Jardin de Reuilly.
Les nombreux aménagements de l'espace urbain, du plan de circulation ou de la place accordée au vélo, effectués pour "embellir Jardin de Reuilly" ont fait l'objet d'un an de concertation avec les habitants qui les ont globalement approuvés. C'est donc à postériori et au seul titre d'habitant du quartier voisin amené à traverser fréquemment Jardin de Reuilly que nous formulons ces jugements :
Au positif : le recalibrage et la végétalisation de la rue Erard, le "bosquet" créé place Sarah Monod, l'espace piéton agrandi à Dugommier.
Au négatif : le plan de circulation, et en particulier quand il réduit la circulation sur les axes structurants ou historiques comme la rue de Reuilly ou la rue de Charenton. De telles opérations ne sont pertinentes que pour empêcher la circulation de transit dans des rues résidentielles comme la rue Dugommier ou la rue Dubrunfaut. Quant à la place du Colonel Bourgoin il est peu probable que sa nouvelle configuration apaise les automobilistes qui l'emprunteront.
L'avenue Daumesnil est le seul axe qui permet de traverser Jardin de Reuilly d'ouest en est en voiture ou en autobus. Malheureusement, elle ne permet pas à ceux qui ne font que passer de voir les aménagements effectués et plus regrettable, son état donne une piètre image du quartier.
Le 22 mai 2023, nous en avons parcouru à pied le trottoir impair entre la rue de Charenton et la place Félix Eboué. En voici quelques images :
Difficile pour le visiteur de passage de réaliser que le quartier qu'il traverse par son épine dorsale, vient de faire l'objet d'une opération d'embellissement.
Dernier point : nous espérons connaître prochainement le montant total investi par la ville pour l'opération Embellir Jardin de Reuilly.
07:57 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris
09/06/2023
Des arbres troqués pour du béton
Alors que la Mairie de Paris se targue d’avoir planté 25 000 arbres durant les 6 derniers mois dont 392 dans le 12e (hors bois de Vincennes), nous déplorons ceux abattus précédemment.
D’abord évidemment ceux en pleine maturité qui ont du être abattus pour raison sanitaire et sont remplacés par des avortons. Mais bien plus encore, ceux qui ont été troqués pour du béton à l'occasion de Permis de construire accordés à leur détriment.
Quelques exemples illustrés par des Avant/Après :
52 bd de Picpus
15-17 rue Lamblardie
77 rue de Reuilly
22 rue Victor Chevreuil
5 rue Rottembourg
5 rue de Santerre
45 rue des Meuniers
96 av. de Saint-Mandé
Porte Dorée 2015-2022
Comme on le voit, il était grandement temps d'élaborer un PLU bioclimatique. Malheureusement, aussi bioclimatique qu'il se prétende ou qu'il soit, il ne nous rendra pas la végétation remplacée par du béton.
07:59 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
06/06/2023
Les prénoms de Paris
Le sujet que nous avons choisi d'aborder aujourd'hui nous a rappelé le titre d'une chanson de Jacques Brel. C'est pourquoi nous en avons donné le titre à cet article.
On connait la place Sans-Nom, quelques rues sans-nom, mais avez-vous remarqué que nombre de rues n'ont pas de prénom ?
Certaines ont, depuis leur dénomination, un nom précédé d'un prénom comme par exemple : l'avenue Michel Bizot, l'avenue du Docteur Arnold Netter, la rue Louis Braille, le rue Claude Decaen, la place Félix Eboué, la rue Albert Malet, l'avenue Armand Rousseau ...
D'autres, pour une raison que l'on ignore, dissimulent le prénom de la personnalité qu'elles honorent : le boulevard Poniatowski, la rue Rottembourg, la rue d'Aligre, la rue Sibuet, la rue Gossec, la rue Taine, la rue Santerre, l'avenue Lamoricière ...
À Paris en 2019, seules 12 % des voies et équipements publics portaient le nom d'une femme. Dans un souci de discrimination positive, la mairie de Paris a commencé à rajouter le prénom de femmes célèbres. Les premières à bénéficier de la mesure ont été la rue Récamier qui s’appelle désormais la rue Juliette Récamier et le boulevard de Rochechouart, qui est devenu le boulevard Marguerite-de-Rochechouart.
Louise Hervieu |
Jeanne Jugan |
Marie Laurencin |
Eugénie Eboué |
Elisa Lemonnier |
Emma Calvé |
Dans le 12e, les 7 rues "féminines" mentionnent les prénoms de ces dames depuis leur dénomination : rue Elisa Lemonnier, passage Emma Calvé, rue Eugénie Éboué, rue Jeanne Jugan, rue Louise Hervieu, rue Marie Benoist, rue Marie Laurencin.
On se demande désormais combien d'années il faudra attendre pour que soient ajoutés les prénoms manquants de toutes les rues comme celles-ci :
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08:00 Publié dans Citoyenneté, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
01/06/2023
Rendez-vous aux jardins : 20e édition
Rendez-vous aux jardins, est une manifestation organisée organisé pour la 20ème année par le Ministère de la Culture et de la Communication. Elle aura lieu les 2, 3 et 4 juin 2023.
Cette année, la manifestation sera placée sous le thème des musiques du jardin. Ce thème évoque les multiples sons entendus dans les jardins : chants des oiseaux, sons d’autres animaux (grenouilles, insectes…), bruits de l’eau, du vent, des plantes, installations sonores, musiques composées pour un jardin, etc.
08:04 Publié dans Animation-Culture, Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
22/05/2023
L'avenue de Saint-Mandé et ses jardinets
L’avenue de Saint-Mandé que nous connaissons aujourd’hui est une artère parisienne issue d’un axe créé en 1662 sous l’appellation Cours de la Ménagerie. Dénommée avenue du Bel-Air en 1706, elle prit son nom actuel en 1868.
Jusqu’en 1860, cette avenue était principalement située sur la commune de Saint-Mandé. On peut en distinguer 4 sections :
- La section qui se trouve entre la rue de Picpus et le rond-point Courteline était déjà parisienne avant 1860 puisque c’est au niveau du square Courteline que se trouvait alors la barrière de Saint-Mandé qui marquait la limite de Paris.
Depuis un an, cette section bénéficie d'une forte identité grâce à la présence du campus Nation de l'université Sorbonne Nouvelle.
- La section qui commence au rond-point Courteline et s'achève boulevard Soult à la porte de Saint-Mandé a bénéficié en 1825 d'une décision de Pierre Allard (1768-1834), maire de Saint-Mandé de 1816 à 1828 qui prescrivit la création d'une ligne de jardinet de 3,90 mètres de large pris sur la voie publique en bordure des maisons qui se construisaient.
Ces jardinets, pris sur la voie publique et dont la jouissance est accordée aux riverains contre redevance, doivent être plantés de verdure, de fleurs ou d'arbustes qui ne doivent pas avoir plus d'une mètre de haut et la clôture de ces jardinets, d'un mètre également, doit être uniforme et ne pas porter d'enseigne ou d'étalage. L'avenue comptait une dizaine de maisons en 1817, trente-deux en 1828 et soixante en 1840. À cette époque, la pelouse centrale est pavée et devient accessible aux véhicules, l'avenue devient en 1837 une simple voie de communication. (Source : Jacques Hillairet, Le XIIe arrondissement et son histoire, Les Éditions de Minuit, 1972)
Depuis 1888, en raison de la suppression des passages à niveau de la Petite Ceinture et de la mise en tranchée de l'avenue de Saint-Mandé qui en a découlé, cette section comporte actuellement deux parties :
- celle qui va du rond-point Courteline à l'avenue du Dr Netter a conservé le profil et les jardinets tels que prescrits par Pierre Allard.
Le nombre initial de jardinets a cependant diminué en raison de permis de construire accordés en dérogation avec les règles d'origine.
On déplore par ailleurs la propension grandissante des propriétaires à édifier des barrières autres que végétales pour s'isoler des trottoirs et de la chaussée de l'avenue.
- celle qui va de l'avenue du Dr Netter au boulevard Soult est de fait isolée de la circulation automobile et n'est essentiellement vue que des promeneurs qui empruntent a pied les contre-allées.
L’avenue Courteline qui s’étend du boulevard Soult (porte de Saint-Mandé) au boulevard périphérique en constitue en réalité la quatrième section puisque c'est la reconstitution en 1930 de la partie de l'avenue de Saint-Mandé précédemment occupée par les bastions 8 et 9 de l'enceinte fortifiée.
08:11 Publié dans Citoyenneté, Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
19/05/2023
Ne fêtons PAS les 50 ans du Périphérique !
Cet article est une re-publication d'un article précédemment publié le 25 avril 2013, et dont à l'exception du titre, il ne nous a pas semblé nécessaire de changer une virgule.
Le boulevard périphérique parisien a été inauguré le 25 avril 1973 par le premier Ministre Pierre Mesmer.
Commencé 15 ans auparavant dans la zone de servitude non aedificandi des fortifications, il est long de 35 kms, suit en grande partie les limites administratives de la ville et la sépare des 21 communes limitrophes.
Inauguration du Périphérique (cliquez pour agrandir)
Sa traversée du 12e, de la Porte de Vincennes à la porte de Bercy où est situé le point kilometrique "0", représente un parcours de 3,2 km, soit près de 10% de sa longueur totale.
Plutôt que fêter son anniversaire, nous voulons aujourd'hui en déplorer la présence :
- la chaussée principale du boulevard périphérique occupe une superficie de 1 380 000 m² soit quatre fois le Jardin du Luxembourg ou 1,3 % de la surface de la Capitale. Imaginez ce que la Ville pourrait construire de logements, d'équipements publics et d'espaces verts sur une pareille surface ! (voir ici)
- il a créé autour de lui une zone impropre à l'habitat dans laquelle le Maire de Paris et son adjointe en charge de l'Urbanisme ne trouvent de meilleure utilisation que d'ériger les tours dont aucun Parisien ne veut.
- aucune capitale européenne ne dispose d'un autoroute-boulevard de ceinture aussi proche de son centre historique.
- Sa couverture ne constituerait qu'un couteux cache misère et ne concernerait tout au plus que sa partie en tranchée (40 % de sa longueur). En dépit des GPRU et des couvertures déjà effectuées, il constitue une entrave majeure aux liaisons civilisées entre Paris et les communes riveraines.
- pas plus que sa couverture, la réduction de la vitesse à 70 km/h ne constituera un remède aux nuisances (bruit et pollution atmosphérique) liées au passage de quelque 1,3 million de véhicules par jour
- les nuisances qu'il génère sont à l'origine de la morne architecture (alignée sur les 37 mètres règlementaires) qui le borde.
- ni vraiment Paris ni banlieue, il a même fallu en 1975 le doter d'une autonomie policière, le Service de Circulation du Périphérique avec plus de 160 policiers en son sein.
- à la différence des autres artères parisiennes, personne n'envisage de lui attribuer le nom d'un personnage illustre, c'est dire le peu d'amour qu'il inspire !
Le Grand Paris dont la création devrait être un objectif prioritaire ne pourra réellement exister tant que cet autoroute n'aura pas été effacé ou au minimum intégralement transformé en boulevard urbain, comme l'ont successivement été les boulevards de ceinture, puis ceux des Maréchaux. Cliquez pour agrandir |
08:19 Publié dans Paris Métropole, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : paris
16/05/2023
Les huit ponts du douzième
Article déjà publié en juillet 2008
Si l'on sait que Paris compte trente-sept ponts, on sait moins que notre arrondissement partage un record avec son voisin le treizième : celui d'en posséder le plus grand nombre. Huit exactement :
- Pont amont du boulevard périphérique : Ce pont en béton précontraint a été construit de 1967 à 1969 en vue du franchissement de la Seine par le boulevard Périphérique.
- Pont National : Il a été construit en 1852 par les ingénieurs Couchet et Petit. A l'origine, ce pont devait permettre le passage des voies du chemin de fer de la petite ceinture et d'une chaussée.
Devenu insuffisant à la suite de la suppression des fortifications et de l'aménagement des Boulevards des Maréchaux, sa largeur a été augmentée entre 1941 et 1944. - Pont de Tolbiac : Ce pont a été construit de 1879 à 1882 par les ingénieurs Bernard et Pérouse. Gustave Eiffel avait proposé pour ce pont un projet beaucoup plus audacieux, mais refusé.
- Passerelle Simone de Beauvoir :
Oeuvre de l'architecte Dietmar Feichtinger, d’une longueur de 304 mètres, elle franchit la Seine d’une seule traite, sans pile intermédiaire. Inauguré en 2006, cet ouvrage en acier est composé d’une passerelle principale franchissant la Seine et de 2 passerelles de liaison traversant la voie expresse en rive droite et le quai François Mauriac en rive gauche.
- Pont de Bercy : Le pont actuel remplace un pont suspendu inauguré par Louis-Philippe en 1832. Il a été construit de 1863 à 1864 par l'ingénieur Féline-Romany puis a été élargi en 1904 afin de lui superposer le viaduc du métropolitain. Il a été élargi une nouvelle fois côté amont en 1991 en respectant parfaitement le calepinage de l'ouvrage ancien.
- Viaduc d'Austerlitz : Cet ouvrage métallique très élégant a été construit en 1904 par Louis Biette pour le franchissement de la Seine par le métropolitain.
Avec une distance de 140 m entre appuis, il détienait le record de portée des ouvrages parisiens sur la Seine aujourd'hui détenu par la passerelle Simone de Beauvoir.
- Pont Charles de Gaulle :
Ce pont a été construit de 1993 à 1996 selon les dessins des architectes Louis Arretche et Roman Karasinski.
La surface inférieure est composée de tôles courbes en forme d'aile d'avion. - Pont d'Austerlitz : Le premier pont d'Austerlitz mis en service en 1805, construit par l'ingénieur Becquey de Beaupré, comportait à l'origine 5 arches en fonte. Cinquante ans plus tard (en 1854), étant en très mauvais état, il fut remplacé par un pont en maçonnerie construit par les ingénieurs Michal et Savarin et fut élargi en 1884 par de nouvelles voûtes ajoutées symétriquement aux anciennes par l'ingénieur Guiard.
08:09 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
15/05/2023
Starchitectes ou pas, ils ont marqué le 12e (11)
Cette rubrique se propose de mettre en lumière les architectes dont les oeuvres marquent le 12e arrondissement. Architectes à l'origine de monuments classés, Starchitectes internationaux ou signatures largement reconnues, ils ont contribué à l'identité de nos quartiers.
Des exemples :
- Charles LETROSNE (1868-1939), un architecte français diplômé de l'École des Beaux-arts de Paris en 1894 à qui l'on doit :
- le Parc Zoologique de Vincennes construit entre 1932 et 1934
Photo : Paris Autrement / Francine A.
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- le siège de la banque BNP (bd des Italiens) co-construit en 1932 avec Joseph Marrast
- Manuel NÚÑEZ YANOWSKY (1942-), un architecte à la double nationalité (espagnole et russe) qualifié de post-moderniste. Il est diplômé d'histoire et d'archéologie de l'université de Barcelone. On lui doit :
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- le Commissariat central du 12e construit en 1991
Photo : Paris Autrement / Francine A.
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- l'ensemble immobilier les Arènes de Picasso à Noisy-le-Grand (1985)
Aymeric ZUBLENA (1936-), un architecte français diplômé en 1963 de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts et second Grand Prix de Rome en 1967. Il a construit
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- l'immeuble de la Direction de l'Action Sociale (94-96, quai de la Rapée) en 1991
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- l'Hôpital européen Georges Pompidou (20, rue Leblanc, 15e) en 2000.
07:53 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
02/05/2023
La Mairie de Paris et la diversité
Diversité est un mot qui revient souvent dans le vocabulaire de la Mairie de Paris. Rien qu'en parcourant le site Paris.fr, on rencontre parmi beaucoup d'autres :
- la Bio-diversité (évidemment)
- la Diversité commerciale
- la Diversité des logements sociaux
- la Diversité des parisiens
- la Diversité des modes de déplacement
- la Diversité culinaire
- la Diversité culturelle
Il est une diversité dont la Ville de Paris est à l'origine, mais pour laquelle elle se garde bien de consacrer une page de son site internet : la diversité des pieds d'arbres.
Vous voulez un exemple ? Celui-ci est loin d'être unique et probablement pas le plus représentatif, mais comme nous le parcourons tous les jours, nous avons photographié les 36 pieds d'arbres qui séparent, côté pair le numéro 82 du 120 de l'avenue Michel Bizot.
Vous en connaissez certainement beaucoup d'autres.
08:04 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : paris