14/06/2021
Les rues féminines du 12e
Depuis la loi de décentralisation de 1982, le choix des noms donnés aux rues des villes françaises relève des compétences de la commune. L'arrêté municipal du institue une commission chargée d'examiner les projets de dénomination des rues, voies, places, espaces verts et équipements publics municipaux. C’est finalement au conseil de Paris qu’il revient de trancher.
Paris compte environ 6000 voies de circulation. Parmi celles-ci, environ 250 portent un nom se référant à une femme (ou une communauté féminine), alors que près de 4000 se référent à un homme.
Dans le 12e, sur les quelques 450 voies que compte l'arrondissement, environ 25 ont reçu un nom de femme. Elles ne semblent que deux à Bel-Air Sud : Marie Laurencin et plus récemment Yvette Vincent-Alleaume.
On ne peut qu'approuver la volonté des élus parisiens de rétablir une juste place aux femmes méritantes parmi les dénominations attribuées à des lieux publics. Pour y parvenir, la tendance actuelle est d'attribuer des noms de personnes à des équipements et à des carrefours jusqu'alors anonymes parce qu'ils ne desservaient aucun immeuble. Le 12e a même réussi à honorer simultanément 2 femmes en un lieu qui ne nécessitait nullement d'être dénommé.
Parvis Claire Heyman et Maria Errazuriz
Au rythme de la part des dénominations concernant des femmes (67/110 en 2019 et 25/40 en 2020) il est évident qu'il faudra de nombreuses décennies pour rétablir l'équilibre [Source].
Qu'il nous soit permis d'avoir une pensée pour les hommes disparus qui se voient désormais pour longtemps privés des honneurs de la ville de paris.
À lire sur Paris.fr : Rues, espaces verts et équipements publics : comment sont-ils dénommés à Paris ?
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28/05/2021
Quatres lacs dans le bois de Vincennes dont un seul naturel
Le bois de Vincennes comporte quatre lacs, alimentés par un réseau de ruisseaux :
Le Lac Daumesnil est un lac artiiciel d'environ 12 hectares situé au sud-ouest du bois de Vincennes. Il possède deux îles distinctes, l'île de Reuilly et l'île de Bercy, reliées par des ponts. L'île de Reuilly arbore une grotte et une cascade artificielles avec une rotonde romantique dues à l'architecte Gabriel Davioud.
Vers 1865, la promenade publique du bois de Vincennes s'accrut du parc de Charenton, détaché de la commune voisine de Charenton-le-Pont et qui vint rattacher le bois à la ville de Paris. Dans le cadre de la rénovation de Paris et du Bois de Vincennes par le baron Haussmann, c'est dans cette partie que fut creusé ce plan d'eau de 12 hectares.
Le Lac des Minimes est un étang artificiel d'une étendue d'environ 7 hectares, sur lequelle se trouvent trois iles : l'île de la Porte-Jaune, l'île Nord et l'île Sud.
Creusé de 1857 à 1859 par Adolphe Alphand lors de l'aménagement du bois de Vincennes, il est situé à l'emplacement d'une ancienne abbaye, le Couvent des Minimes, un lieu monastique fondé en 1164 par les frères de Grammont.
Le Lac de Gravelle occupe environ 1 hectare et est utilisé comme réserve pour les trois autres. Il a été construit dans les années 1860 lors de l'aménagement du bois de Vincennes afin d'assurer l'irrigation des autres plans d'eau et de réguler les crues. Il est alimenté par la Seine à travers l’eau non potable de l'usine de pompage d'Austerlitz
Le Lac de Saint-Mandé est un étang naturel aménagé de 1,5 hectare. Il possède en son centre une île qui n'est accessible qu'aux oiseaux.
Son origine remonte à un étang créé au XIIIe siècle dans une dépression du relief par l'élévation d'une digue, ou chaussée (qui deviendra l'actuelle chaussée de l'Étang), sur le cours d'un ruisseau descendu des coteaux de Montreuil appelé ru de la Pissotte ou ru de Montreuil et provenant des douves du château de Vincennes.
Initialement alimenté par le ru de Montreuil, le lac de Saint-Mandé est actuellement alimenté par le lac de Gravelle.
En avril 2008, le conseil de quartier Bel-Air Sud avait organisé une rando à vélo sur le thème : Le circuit des lacs
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21/05/2021
Une galerie d'art contemporain au Parc Floral
Créé en 1969 pour accueillir les Floralies internationales de Paris, le Parc Floral de Paris est l’oeuvre du paysagiste Daniel Collin. Il a été réalisé sur d’anciens terrains militaires du bois de Vincennes dont ne subsiste que la pinède. Il occupe une surface de 35 hectares.
Il est désormais directement accessible depuis la porte Dorée par le bus 201 et Il y a mille et une bonnes raisons pour s'y rendre : botanique évidemment, musicale (concert sous l'espace delta), jeux pour les enfants ... De plus, il est parsemé d'oeuvres d'art contemporain commandées lors de sa construction dans le cadre du 1% culturel. Nous vous en proposons la visite.
Azimuthage II - Marcel Van Thienen, 1970
Devant la Chesnaie du Roy
À Coeur Ouvert - Oleg Goudcoff, 1966
Entre la pinède et le jardin des tulipes
Flamands Roses - Pierre Ségeron, 1981
Au bord de la Vallée des fleurs, face à l’espace concert
Fontaine Marc-Antoine Bissière dit la Louttre, 1968
Entre l’espace concert et les bonsaïs
Fontaine Monumentale - François Stahly, 1969
Au bord du miroir d’eau sous le Pavillon 7
Grande Lave - Marcel-Petit, 1976
Devant les plantes régionales
La Femme Allongée - Baltasar Lobo, 1964
Entre la pinède et l’espace événements
La Mahone - Jean Amado, 1973
Navire de pierre du miroir d’eau
La Montagne - Vito Tongiani, 1984
Devant le jardin de dahlias
Grand Dialogue - Alicia Penalba, 1964
Deux sculptures dans le miroir d’eau
Le Totem - Anonyme, 1981
Entre géraniums et rosalies
Lignes Volume - Yaacov Agam, 1971
Sculpture métallique à côté de l’espace concert
Mur Vivant - Juvin et Gianferrari, 1969
Au bord du miroir d’eau sous l’espace concert
Partition Rouge - Alberto Guzman, 1967
Devant le Pavillon 7
Sans titre - Maria Simon, 1972
Dans l’agora face au Pavillon 2
À ces quinze oeuvres, nous nous permettons d'ajouter Jardin des sculptures (vignette en début de cet article) réalisée en 1970 par Jacques Sgard, oeuvre pour laquelle nous avons un penchant particulier.
08:07 Publié dans Animation-Culture, Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : paris
07/05/2021
Des logements sociaux dans un palace
L'immeuble post-haussmannien du 98 quai de la Rapée (angle de l'avenue Ledru Rollin) a été construit en 1892 par l'architecte John Monod pour les frères Vianey qui, déjà propriétaires de plusieurs établissements, y ouvrirent en 1910 le luxueux hôtel Méditerranée.
Le 98 quai de la Rapée. Nous avions signalé son dôme ici
En 1920, les frères Vianey font faillite et vendent l’immeuble à la Ville de Paris qui y installe des services administratifs. Les deux frères conservent toutefois une grande partie du rez-de-chaussée, les Salons Vianey, où de 1995 à 2009 ils ont organisés des séminaires, banquets et réceptions. Repris par la société Bedouk, les salons Vianey ont poursuivi cette activité quelques années.
En 2017, la Direction du Patrimoine et de l’Architecture (DPA) qui occupait l'immeuble déménage dans le 13e arrondissement. Depuis, une partie est louée par la Ville de Paris à la Croix Rouge Française qui y a installé un centre d'hébergement d'urgence d'environ 150 places destiné à des personnes très démunies. Plus récemment, la ville de Paris y a inauguré la Fabrique de la Solidarité (qui depuis a déménagé dans l'ancienne Mairie du 2e).
Cliquez pour agrandir
En juillet 2018, le conseil de Paris a adopté la déliberation 2018 DLH 157-1 qui accorde à Elogie-SIEMP un bail emphythéotique dans le cadre duquel il s'apprête à réhabiliter le bêtiment afin d'y créer 71 logements sociaux (architectes : De Jean & Marin).
En bonne place parmi les projets de la mandature 2014-2020 auxquels nous avons heureusement échappé, se trouvait L’Atelier de l’Arsenal, Place Mazas. Gageons que s'il avait vu le jour, la destinée de l'ex hôtel Méditerranée aurait été toute autre.
L’Atelier de l’Arsenal, Place Mazas (Laisné Roussel architects)
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06/05/2021
Les pavés parisien font de la résistance
Il y a quelques années, nous nous sommes interrogés sur la persistance dans notre quartier, et plus généralement le 12e arrondissement de voies pavées.
Entendons-nous bien : nous ne parlons pas des petits pavés (type mai 68) posé en évantail sur certaines chaussées comme celle de la rue Ernest Lacoste ou de la rue du Colonel Oudot, mais des larges pavés de granit dont étaient revêtues les rues au début du siècle dernier. La plupart ont disparu dans leur forme d'origine pour réapparaître sur les récents aménagements de voirie sous forme de pavés sciés.
Bonne nouvelle néanmoins pour le paysage urbain parisien (il en a bien besoin) : Les pavés parisien font de la résistance. À Bel-Air (Sud et Nord), les rues encore concernées sont :
- la villa du Bel-Air
- la villa Jean Godard,
- la rue de Rambervillers (partie en impasse donnant rue du Sahel)
- le sentier de la Lieutenance
Ailleurs dans l'arrondissement, on peut encore voir des pavés :
- ruelle Bidault
- impasse 89 rue de Reuilly
- impasse Mousset
- cour d'Alcase Lorraine
- ruelle Bidault
- passage Hennel
- passage 74-76 rue de Charenton
- rue Crémieux
- ruelle des Hébrard
- zone SNCF 87 rue du Charolais
- passage du Charolais
À lire sur Paris.fr : Le pavé parisien à l'épreuve du temps
Sur le site de l'ADEME : Organisation du réemploi des pavés et bordures en granit de la ville de Paris
Sur Paris ZigZag : La petite histoire des revêtements de la chaussée à Paris
08:13 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
27/04/2021
Le siège de l'AP-HP en cours de construction dans le 12e
Si certains projets et certains chantiers font à juste titre la une des médias et des réseaux sociaux, il faut avouer que celui-ci nous avait échappé pour la bonne raison qu'il n'occupe pas directement l'espace public.
Les locaux de la direction de l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (AP-HP) sont actuellement situés avenue Victoria et rue Saint Martin.
Conformément à un plan annoncé en janvier 2018 par Martin Hirsch directeur général de l'AP-HP, un nouveau bâtiment est en cours de construction sur le site de l'hôpital Saint Antoine (12e).
Photo prise le 17/04/2021 - Cliquez pour agrandir
C'est l’agence d’architecture ChartierDalix qui a assuré la conception de ce bâtiment ouvert sur l’extérieur et pleinement intégré au site hospitalier, permettant ainsi de repositionner le siège de l'AP-HP au cœur de l’hôpital.
Cliquez pour agrandir
La fin des travaux était initialement annoncée pour le 1er semestre 2022.
08:08 Publié dans Citoyenneté, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : paris
20/04/2021
L'autobus comme moyen d'évasion
Voilà maintenant deux ans que l'opération Nouveau Réseau Bus parisien, menée conjointement par Île-de-France Mobilités, la RATP et la Ville de Paris nous a offert de nouvelles possibilités de liaisons vers certains quartiers parisiens et en direction de la petite couronne.
Voilà une solution simple pour explorer la zone de 10 km qui nous est allouée en évitant les inconvénients du métro.
Depuis avril 2019, notre quartier bénéficié de modifications ayant plus ou moins affecté 6 lignes existantes et de la création de trois nouvelles lignes le desservant (201, 71 et 77) :
- La ligne 64 prolongée vous permet maintenant d'accéder à la porte des Lilas.
- La ligne 86 prolongée vous permet de traverser le 7e arrondissement et de vous rendre au Champ de Mars.
- Le nouveau parcours du 87 vous permet d'accéder directement au Musée d'Orsay et aux Invalides
- La nouvelle ligne 71 traverse le 12e du nord au sud (via la place Félix Eboué, la place Sans-Nom et celle de la Nation) et vous conduit directement aux Buttes Chaumont, à la Cité des Sciences et de l'Industrie et au parc de La Villette.
- La nouvelle ligne 77, vous permet d'atteindre Joinville-le-Pont, mais surtout toute la partie sur du bois de Vincennes bordée par l'avenue de Gravelle, l'école Du Breuil et l'Arboretum.
- la ligne 201 dont le terminus de départ est idéalement situé à la porte Dorée (angle bd Soult place Edouard Renard) vous permet d'atteindre très rapidement l'entrée principale du Parc Floral de Paris et de poursuivre via l'école Du Breuil jusque sur les bords de Marne à Joinville-le-Pont.
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19/04/2021
PLU : exprimez-vous sur le diagnostic territorial
Faisant suite au Plan local d'urbanisme (PLU) de Paris en vigueur, voté en 2006 et modifié en 2009, 2012 et 2016, le futur PLU de Paris sera débattu en 2022 au Conseil de Paris.
Ce PLU a été qualifié de bioclimatique par la Mairie de Paris qui nous explique que : sa révision est nécessaire pour prendre en compte les enjeux de la transition énergétique et répondre aux attentes des habitant·e·s en matière de protection de l’environnement et de cadre de vie.
Le PLU détermine les règles des constructions possibles ou non dans une ville. La Mairie de Paris a lancé lundi dernier 12 avril 2021, la première étape de la concertation des Parisiens sur sa révision. Pour ce faire, un diagnostic territorial par arrondissement a été mis à jour par l'Apur afin de servir de base à la consultation ouverte jusqu'au 16 juillet 2021.
La participation citoyenne est particulièrement indiquée pour anticiper et empêcher les dispositions qui seraient de nature à rendre possibles et légaux des aménagements urbains et des constructions que les parisiens ne veulent pas.
Les nombreux exemples dans le 12e de constructions en cours ou en projet qui sont dans ce cas doivent nous inciter à participer à ces concertations et être vigilants.
Une réunion publique (en mairie du 12e sous reserve aura lieu vendredi 21 mai à 19h00.
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08/04/2021
Retour sur la place de l'Île de la Réunion
Nous retournons aujourd'hui place de l'Île de la Réunion où nous observions hier la plaque rappelant la présence de l'échafaud durant la Révolution.
Située du côté 12e de l'avenue du Trône, cette place est occupée par l'un des deux pavillons d'octroi de la barrière du Trône et par la colonne au sommet de laquelle se trouve la statue de Philippe Auguste. L'autre pavillon se trouve côté 11e sur la place des Antilles avec la colonne surmontée de la statue de Saint-Louis.
À l'arrière de ce pavillon d'octroi (parfois appelé pavillon Philippe Auguste), un espace arboré offrait il y a encore peu de temps une zone de tranquilité appréciée des riverains.
La place de l'Île de la Réunion en 2011
Le 1er mars 2019, la Mairie de Paris a délivré à la RATP un permis de construire sur cette place, un Espace de Vie de Bus (EVB) d'une surface de 25 m2 et d'une hauteur de 3,20 m.
Ainsi se trouvent ici : un monument national classé et abritant des logements sociaux gérés par Paris Habitat, un édicule géré par Enedis et tagué, et sous peu, un Espace de Vie de Bus (EVB) géré par la RATP pour le compte de la Région Ile de France. Sa construction à 12 mètres du pavillon Philippe Auguste est en cours.
Ajoutons la présence d'un parking vélos qui gagnerait à être sur chaussée ainsi qu'un pied d'arbre non entretenu et un permis de végétaliser probablement sanctifiés et dont il vaut mieux ne pas parler.
Si la conception comme la réalisation de cet EVB semblent réussis, comment ne pas s'étonner, voire s'indigner que la ville de Paris ait accordé un tel Permis de Construire si près et en covisibilté de monuments classés ? Comment comprendre que ni la Commission du Vieux Paris ni l'Architecte des Bâtiments de France n'aient bronché ?
La tentative d'un riverain isolé de s'opposer à ce projet en déposant une pétition n'a pu mobiliser les forces nécessaires.
Cette visite met en évidence une fois de plus le peu de cas qu'il est fait des riverains et des piétons dans la délivrance de concessions de l'espace public.
08:09 Publié dans Citoyenneté, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : paris
29/03/2021
Un ensemble social de 1991 : le 6-8 boulevard Soult
Débutée en 2015, nous poursuivons la visite de quelques ensembles d'Habitation Bon Marché de l'arrondissement. Vous pouvez retrouver ici l'index de ceux déjà visités.
Vous pouvez voir cet immeuble au 6-8 boulevard Soult. Il a été réalisé en 1991 pour la SAGI par les architecte Philippe Alluin et Jean-Paul Mauduit (élèves de Georges-Henri Pingusson), fondateurs de l'agence Alluin & Mauduit.
Cet immeuble de logements est l'un des premiers immeubles contemporains dotés de jardins d'hiver à Paris. La solution en a été préconisée pour lutter contre le haut niveau sonore (ndlr : de l'époque) du boulevard Soult. Les architectes ont imaginé une façade avec une double peau : des vérandas constituent la peau extérieure et font tampon pour isoler les pièces à vivre du bruit. Elles sont dotées de lamelles orientables.
Les pièces à vivre donnent côté boulevard et les chambres sont situées à l’arrière. La plupart des appartements sont traversants.
La SAGI a été créée en 1930 pour construire 18 000 logements sociaux sur l'emplacement des anciennes fortifications. Aujourd'hui, elle est détenue à 100 % par CDC Habitat et n'est plus une Société d'Economie Mixte (SEM) mais une société foncière où la Ville de Paris n'a plus aucune part. Elle gère 5 500 logements et 125 000 m2 de locaux d'activités.
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