27/12/2013
Le 12e sur ParisAvant
Le site ParisAvant.com administré par Frédéric Botton propose chaque jour un nouveau couple de photos mettant en regard une carte postale datant du début du 20e siècle avec une photo contemporaine prise par l'auteur dans les mêmes conditions. Cliquez sur l'image ci-dessous pour accéder à la sélection des publications concernant le 12e arrondissement.
Cliquez pour accéder aux photos du 12e
Par un heureux hasard, les photos publiées hier jeudi se situent rue de Wattignies.
08:40 Publié dans Animation-Culture, Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : paris
24/12/2013
Joyeux Noël
De passage sur la Coulée Verte René Dumont, le Père Noël nous adresse un signe amical. Cliquez sur la photo pour mieux le voir.
08:16 Publié dans Animation-Culture, Citoyenneté, Commerces, Démocratie locale, Elections, Paris Métropole, Solidarité, Vie du quartier, Voirie Urbanisme, "L'oeil du quartier" | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
20/12/2013
Tous d'accord pour verdir Paris
En dépit des 25 hectares d'espaces verts réalisés au cours des 10 dernières années, Paris reste une ville très minérale. Même le bois de Vincennes ne serait en réalité boisé que sur moins de la moitié de sa surface.
Avec 2,5 m2 par habitant, notre capitale est à un niveau très inférieur à la moyenne européenne (10 m2) en matière de surface végétale par habitant.
Sans surprise, tous les candidats affirment leur volonté de combler ce retard :
Anne Hidalgo (PS) :
Je veux végétaliser Paris partout où cela est possible. La nature ne doit pas se cantonner à des parcs fermés, elle doit au contraire s’étendre sur les toits, sur les façades, dans les rues [...] Afin de développer massivement cette ambition, 100 hectares de toitures et façades seront végétalisés.
Christophe Najdovski (EELV) :
Je créerai 100 hectares de nouveaux espaces verts. Je végétaliserai façades et lieux publics et j’aménagerai une forêt sur les toits de Paris. J’inciterai à une meilleure utilisation des parkings souterrains pour libérer de l’espace en surface et en faire des espaces de loisirs et de détente. Chaque Parisienne et chaque Parisien sera à moins de cinq minutes à pied d’un espace vert.
Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) :
Je ferai des parisiens les acteurs du verdissement et de l'embellissement de leur ville : dans chacun des 121 quartiers de Paris, ils pourront proposer eux-mêmes de rendre piéton ou de végétaliser tel bout de rue, de transformer tel ou tel espace abandonné en minisquare, etc...
L'occasion semble propice pour leur rappeler deux attentes des habitants du quartier Bel-Air Sud dans ce domaine :
Place sans-Nom en mai 2010
Voilà trois ans et demi que des jardinières sont en expérimentation sur la place Sans Nom. Cette expérience devait initialement durer un an. Ne serait-il pas temps d'en tirer des enseignements et d'offrir aux riverains quelque chose de plus urbain ?
rue Montempoivre
La végétalisation des ponts, mainte fois évoquée, notamment lors des municipales de 2008, est restée lettre morte. Pourtant, rue Montempoivre ou avenue Daumesnil, ils offrent un immense potentiel de verdissement et d'embellissement du paysage urbain.
avenue Daumesnil
Ainsi, Action Barbes avec qui nous partageons nombre de préoccupations et d'espoirs a récemment signalé ce modèle vu à Barcelone dont notre quartier pourrait lui aussi, judicieusement s'inspirer.
08:01 Publié dans Elections, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris
19/12/2013
La barrière du Trône bientôt rénovée
Après les colonnes magnifiquement rénovées en 2010, ce sont bientôt les pavillons d'octroi qui vont bénéficier d'un "coup de jeune". La barrière du Trône est constituée des deux colonnes gérées directement par la ville ainsi que des deux pavillons d'octroi gérés par Paris Habitat-OPH.
Le panneau affiché sur les grilles de ces monuments historiques nous annonce leur rénovation prochaine.
Cliquez pour agrandir
La barrière du Trône a été construite en 1787 sur les plans de Claude-Nicolas Ledoux, Pierre Charles Simart et Antoine Desboeufs. Le pavillon et la colonne sud sont situés dans le 12e alors que ceux au nord sont dans le 11e. L'ensemble est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 24 avril 1907.
Le pavillon d'octroi situé dans le 12e
07:35 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
17/12/2013
Un disciple de Perret avenue Daumesnil
Depuis le 27 novembre se tient au Palais d'Iéna (9 place d'Iéna, 16e) une exposition consacrée à Auguste Perret intitulée Huit Chefs d'Oeuvre. L'exposition est organisée par le Conseil Économique Social et Environnemental qui occupe le Palais d'Inéa lui même oeuvre majeure de Perret.
Exposition gratuite et ouverte au public tous les jours du 27 novembre 2013 au 19 février 2014 (11h - 18h). Fermetures exceptionnelles les 25 décembre et 1er janvier.
Située "de l'autre côté de Paris", cette exposition nous donne l'occasion de rappeler qu'une oeuvre de l'un des disciples de Perret, Denis Honegger est très visible dans le 12e arrondissement. Honegger est en effet l'architecte de l'ensemble immobilier construit en 1959 et constitué de deux immeubles barres regroupant au total 249 logements gérés par ICF Habitat La Sablière au 157-159 et au 163-175 avenue Daumesnil.
En quatrième de couverture du livre que lui consacrent Simon Texier et Sébastien Radouan aux éditions des Monuments Nationaux, on peut lire :
Denis Honegger est l’un des plus grands architectes suisses du XXe siècle. Disciple d’Auguste Perret développera pendant trente ans, avec un degré de sophistication inégalé, la doctrine du « classicisme structurel ». En France, où il fait l’essentiel de sa carrière après 1945, il est l’auteur de plusieurs ensembles de logements dans lesquels il parvient à concilier industrialisation, langage classique et composition urbaine.
On ne manquera pas de remarquer la similitude de cet ensemble avec ceux construits par Perret dans le cadre de la reconstruction du Havre.
Le Havre : vue aérienne vers l'église Saint-Joseph
07:48 Publié dans Animation-Culture, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
13/12/2013
Rue Sibuet : le patrimoine meurtri, le PLU bafoué
Le charmant petit café situé au 28 rue Sibuet (angle Sibuet/Mousset-Robert) avait fermé ses portes depuis longtemps. On le croyait protégé, quelle tristesse et quelle colère de le voir aujourd'hui muré.
Témoignage de l'époque où la rue Mousset Robert était une petite rue ouvrière, il est l'un des rares bâtiments faubouriens subsistant dans le quartier.
Photo prise en 2005
En 2004, le PLU a bien pris en compte la demande de protection le concernant comme le prouve l'extrait ci-contre (cliquez pour l'agrandir) de la planche L09 consultable sur cette page du dossier PLU de Paris.fr
En 2007 le cabinet SOA Architectes avait bien su l'intégré dans le projet Foyer Dumonteil d’hébergement pour personnes handicapées mentales et physiques vieillissantes géré par Paris Habitat OPH.
Document SOA architectes (2007)
Le projet est suspendu depuis 2005 en raison de recours déposés par le voisinage.
Nous découvrons aujourd'hui qu'un permis de démolir datant de juin 2011 porte désormais sur deux bâtiments de 1 à 2 étages situés du 11 au 29 rue Mousset Robert. Le projet de Paris habitat OPH inclut donc désormais le café qui fait l'angle avec la rue Sibuet.
Ainsi, il faut s'attendre à voir surgir sans tambours ni trompettes un nouveau projet pour le foyer Dumonteil intégrant le terrain de l'ex-café.
Comme la Commission du Vieux Paris a été rendu inaudible par la Ville de Paris et que les associations Paris Historique et SOS Paris ne peuvent intégralement s'y substituer, les habitants sont mis devant le fait accompli et les engagements du PLU piétinés !
Quel pouvoir d'intervention ont les parisiens qui avaient cru au PLU ?
Un candidat à la Mairie de paris est-il en mesure de nous garantir plus de transparence dans ces demandes de permis de démolir ?
07:30 Publié dans Vie du quartier, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : paris
10/12/2013
Le stationnement des deux roues hier, aujourd'hui et demain
Au début du siècle (le 21e), la direction de la voirie parisienne offrait aux deux roues des parkings équipés d'arceaux dits Saint-Germain qui accueillaient indifféremment les vélos et les deux roues motorisés (2RM).
Quelques années plus tard, il a paru nécessaire de spécialiser les dispositifs d'accrochage.
La considérable augmentation des deux roues au cours de la période 2005-2010 qui avaient pris l'habitude de stationner sur les trottoirs au détriment de la sécurité des piétons a contraint la ville à réagir.
Durant une courte période d'errements, elle a admis le stationnement des deux-roues motorisés sur les trottoirs en des emplacements dument matérialisés.
Par bonheur, elle s'est rapidement ravisée en n'acceptant sur les trottoirs que des parkings destinés aux vélos et a réalisé 18 000 nouveaux parkings pour deux-roues motorisés sur chaussée.
Mais cet effort n'a pas permis de faire face l'incroyable progression des scooters et motos à Paris qui continuent à stationner (et par conséquent à circuler) sur les trottoirs.
Ces derniers temps, pour augmenter à moindre frais le nombre de places, la Direction de la Voirie et des Déplacements réalise des zones de stationnement motos uniquement matérialisées par un tracé au sol.
L'expérience prouve cependant que l'on est incapable de prévoir en localisation comme en quantité les besoins en matière de stationnement 2RM. Ne faudra-t-il pas tôt ou tard décréter (ou rappeler) que :
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Rappelons que le stationnement sur trottoir des motos et scooters est passible de verbalisation, mais qu'en raison de l'évident manque de places autorisées, la Préfecture se montre indulgente, et que par soucis d'incitation à les utiliser, les parkings motos sur chaussée ne sont pas soumis à paiement.
07:47 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
06/12/2013
Les places et les "presque-places" du 12e
Une place est un espace public non bâti, desservi par des voies. Elle est généralement limitée par des bâtiments, dotée d'un traitement du sol minéral, équipée de mobilier urbain ou d'édicules (statue, fontaine, obélisque, etc.) Elle peut être affectée aux piétons et/ou aux véhicules.
Les urbanistes ont coutume de distinguer :
- les places-parvis
- les places fermées
- les places ouvertes
- les places-carrefour
- les rond-points
La Nomenclature Officielle des Voies Publiques et Privées de la Ville de Paris recense 25 places situées dans le 12e arrondissement. Disons-le d'emblée, celle qui a notre préférence est la place du Colonel Bourgouin qui est bien intégrée à son quartier et représente pour nous le modèle de la reconquête de l'espace urbain au profit des piétons
Pour notre part, plutôt que de classer les places selon leur morphologie, nous sommes tentés de distinguer :
- les 7 places qui ont un nom, mais ne sont pas vraiment des places :
- place Jean Lauprêtre : quoique bien aménagée, c'est davantage un trottoir élargi qu'une place.
- place du 19 mars 1962 : où comment l'excellent travail de la Direction de la Voirie et des Déplacements permet de faire surgir "une place" (ou presque) là où il n'y avait qu'un carrefour.
- place Maurice de Fontenay : est-ce le voisinage de l'Eglise Saint-Eloi qui vaut à ce parking la dénomination de place ?
- place du Cardinal Lavigerie : c'est plutôt une avenue conduisant à la Pelouse de Reuilly. En toute logique, elle devrait s'appeler avenue de la porte de Reuilly.
- place Léonard Bernstein : on a du mal à comprendre pourquoi cette partie du parc de Bercy a été qualifié en place.
- place Antoine Furetière : bien que récemment rénovée grâce au budget participatif des conseils de quartier, elle reste un lieu inconnu de Google Maps comme des promeneurs.
- place des Combattants en Afrique du Nord (sans commentaire)
Il en est d'autres qui n'ont pas de nom officiel, mais pourraient facilement s'en voir attribuer un par la commission puisque de telles dénominations n'affectent aucune adresse postale.
- les 8 places qui en sont vraiment, mais n'ont pas de nom officiel et que l'on nomme de façon aussi logique et compréhensible que possible en attendant que l'autorité en charge leur attribue un nom :
- place Dugommier (autour du métro du même nom).
- place Montgallet (autour du métro du même nom)
- place Vivaldi
- place de la Croix Rouge : celle-là, nous venons de la baptiser ainsi puisque ce carrefour s'appelait carrefour de la Croix-Rouge avant le percement de l'avenue Daumesnil.
- Enfin, nous ne l'oublions pas, il est une place qui ne demande qu'à en être une et avoir un nom pour peu que nos élus affirment l'intention ferme d'en faire ainsi.
Bien sûr, son aménagement représente un budget important rapporté au budget d'investissement localisé et elle n'est probablement pas aussi emblématique que d'autres pour être en bonne place sur le Plan Pluriannuel d'Investissement de la Ville.
Nous pensons, vous l'avez compris à la Place Sans-Nom dont la situation et la surface représentent une formidable opportunité pour la vitalité du quartier mise en avant sans succès depuis 2002 par le conseil de quartier.
Cliquez pour agrandir
Nous ne désespérons pas de la voir apparaître dans le programme d'un candidat aux prochaines municipales soucieux du mieux vivre à Paris.
Nous totalisons finalement 33 places. Mais les spécialistes des autres quartiers du 12e ne manqueront pas de nous signaler celles qui nous ont échappé.
07:31 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris
Deux ans d'Autolib' et quelques Tweets
06:30 Publié dans Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris
03/12/2013
À quand un téléphérique urbain à Paris ?
Le transport urbain par câble est une réalité dans nombre de villes françaises et étrangères. C'est un moyen de transport collectif alternatif qui a fait ses preuves et pourrait s'avérer tout aussi écologique et plus performant que le transport fluvial. De plus, la technologie compte maintenant plusieurs décennies d'existence et son exploitation est peu onéreuse.
Souhaité en 2008 par Jean-Marie Brétillon, Maire de Charenton-le-Pont pour relier sa ville à Cour Saint-Emilion via Baron Leroy (lire ici).
Remis à la une en septembre dernier par l'annonce du projet Téléval qui prévoit de relier en 2018 Villeneuve-Saint-Georges à Créteil
Repris par le parti radical de gauche (PRG) qui a soumis l'idée d'une telle liaison entre la gare de Lyon et la gare d'Austerlitz à Anne Hidalgo, candidate PS à la Mairie de Paris (lire ici).
Des projets sont engagé dans plusieurs villes de France :
- à Brest, un téléphérique urbain devrait permettre de franchir la Penfeld en 2015
- à Toulouse, le téléphérique urbain, appelé Aérotram, doit être mis en service mi-2017. Sur 2,6 kilomètres, il pourra transporter 3.000 passagers à l'heure pour un investissement de 45 millions d'euros.
- Le Roosevelt Island Tramway à New York
Le Roosvelt Island Tramway à New-York
- Téléphérique de Grenoble-Bastille
- Le téléphérique du Vieux Port à Barcelone, Espagne, 1 300 m, il survole le port
- Le Métro Cable de Medellin (Colombie)
- Le Téléphérique du fort à Huy, Belgique
- Le Téléphérique de la citadelle à Dinant, Belgique
- Le Téléphérique de Madrid, Espagne
- Le Téléphérique d'El Madania à Alger, Algérie
- L'Emirates Air-Line de Londres
Rappelons enfin que le leader du transport par câble est l'entreprise française Poma bien connue de ceux qui pratiquent les sports d'hiver.
Un projet de téléphérique urbain fera-t-il son apparition dans l'un des programmes pour les prochaines municipales ?
08:01 Publié dans Paris Métropole, Voirie Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paris