Le Quartier Bel-Air Sud

Nous vous rappelons l'annonce faite par la Mairie du 12e : c'est demain, vendredi 11 octobre (de 8h30 à 16h30) qu'il vous sera possible de visiter le nouveau conservatoire de musique situé 51 rue du Charolais.

Le projet de l'architecte Bernard Desmoulins

Le chantier en mai 2013

Le 27 septembre 2013

Le conservatoire dont la livraison est prévue pour décembre 2013 comporte : salle de diffusion de 200 places, salle de pratique musicale, salle de formation musicales, salle d'art lyrique, salle d'orchestre, salle de percussion, salles de danse, salles de théâtre. Performances techniques : démarche HQE (Haute Qualité Environnementale) et forte performance acoustique.

Cette visite entre dans le cadre de la 10e édition des Coulisses du Bâtiment organisées par la Fédération Française du Bâtiment.

Il y a bientôt quatre ans, sous le titre Menace sur les cabines téléphoniques, nous constations la présence à Bel-Air Sud de 16 cabines téléphoniques publiques. En octobre 2011, sous le titre Cabines téléphoniques : ni vu ni connu, nous avons constaté la disparition de cinq d'entre-elles.

En 2013, leur suppression se poursuit :

L'ex-cabine du 120 av Michel Bizot en attente de goudronage

Comment s'opposer à cette évolution quand on sait que plus de 90% des parisiens ont un téléphone mobile en poche et que l'obligation de service publique dans les communes de plus de 1000 habitants n'est que de deux cabines publiques (chaque arrondissement parisien étant considéré comme une commune) ?

Plutôt que de les laisser en décrépitude ou les déposer, ne pourrait-on pas les affecter à d'autres utilisations ? Leur conversion en bibliothèques de rue est celle la plus souvent envisagée.

L'architecte et designer américain, John Locke suggère de remplacer l'appareil téléphonique par des étagères afin d'en faire des bibliothèques de rues à la disposition des habitants. Il en a fait l’expérience in situ à New-York.

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Plus près de chez nous, un projet de ce type connu sous le nom de BücherboXX-BiblioboXX, a fait l'objet d'un développement entre les élèves du Centre français de Berlin et de l'Académie de Versailles dans le cadre du cinquantième anniversaire du Traité de l'Elysée.

Encore plus près, ce n'est pas une cabine téléphonique, mais un abribus qui vous permet d'offrir des livres en partage et de profiter de ceux déposés par d'autres. La station bus Osmose de l'arrêt Gare de Lyon-Diderot n'a pas comme initialement annoncé, été détruite fin 2012. Elle doit même paraît-il, être rénovée et rester encore de longs mois en service.

Avec près de 30 millions de visiteurs par an, Paris est la première destination touristique du monde et la 3e en termes de recettes.

Pour répondre aux projections de forte croissance de fréquentation (+ 14% prévus en 2014) et inciter les touristes à prolonger leurs séjours, Paris a lancé un plan hôtelier dont l’objectif est de susciter la création de 7000 chambres supplémentaires d’ici 2020.

Tout en misant sur des projets de haute qualité architecturale et environnementale, ce plan hôtelier privilégie les quartiers en devenir qui présentent un fort potentiel économique et offriront toutes les commodités en termes d’accessibilité et de qualité de séjour.

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Parmi la vingtaine de sites identifiés à ce jour par la Ville de Paris, certains ont déjà fait l’objet d’un appel à projets et du choix d’un opérateur. Dans le 12e, 3 terrains situés Porte Dorée, Porte de Vincennes et Porte de Bercy, représentant environ 30 000 m² Shon, ont déjà fait ou feront l’objet d’un appel à projets auprès d’investisseurs hôteliers.

Celui situé à la porte Dorée nous intéresse tout particulièrement en raison bien sûr de sa localisation à  Bel-Air Sud, mais surtout en raison de son voisinage avec le Palais de la porte Dorée. On sait depuis la séance de février 2013 du Conseil de Paris (2013 DU 41), que le projet a été attribué à Vinci Immobilier Développement Hotelier associé au groupe allemand Motel One. Comment les architectes, réussiront-ils sur ce terrain de 3600 m2 à caser 240 chambres en respectant les exigences des ABF ?

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La promesse de vente de ce terrain appartenant à la ville avait été dévoilée tardivement (voir ICI et LÀ). Espérons, avant qu'il ne soit trop tard, recevoir des informations rassurantes qui rendront obsolète ce photomontage publié sur un article de janvier 2012.

Téléchargez ici les chiffres clé du tourisme (Source)

Festive et pédagogique, la Fête des Jardins vous donne rendez-vous le samedi 21 et le dimanche 22 septembre 2013 avec les acteurs territoriaux et le personnel municipal.

La Fête des Jardins sera aussi l’occasion de fêter les 10 ans de la charte Main Verte et les 70 jardins partagés signataires. De nombreuses animations sont prévues au Village de la Fête (parc de Bercy) et dans tous les jardins partagés qui s’associent à l’événement. Pour accéder au programme dans le 12e, cliquez sur l'affiche ci-dessous.

Cliquez sur l'image ci-dessus
pour accéder au programme complet dans le 12e

Mardi 3 septembre 2013 17h15, place des Vins de France, un flot d'employés traverse la place en direction de la station de métro Cour Saint-Emilion pour rentrer à la maison :

Même jour, même heure, quai de Bercy : Point de travailleurs en route pour la station Baron Le Roy du Tramway, juste quelques jeunes occupant l'espace pour s'entrainer à des figures de rollers :

Une demi-heure plus tard boulevard Poniatowski : comme il fallait s'y attendre, pas un individu ne débouche du passage piéton :

Il est tout de même permis de s'interroger :

• sur la base de quelle étude, enquête, consultation ou concertation cet itinéraire piéton a-t-il été conçu et décidé ?
• combien sa réalisation a-t-elle coûté à la Ville et sur quel budget a-t-elle été imputée ?

De rares piétons avaient été vus cheminant sur le trottoir étroit de la voie Georges Pompidou. À juste titre, l'extrême dangerosité de ce parcours a été invoquée pour justifier cette réalisation.

La sécurité n'a pas de prix, c'est pourquoi cette passerelle, comme la traversée piétonne devant le métro Bel-Air et l'itinéraire cyclable alternatif des jours de marché Porte Dorée ont au moins le mérite de contribuer à la bonne conscience de nos élus. 

L'utilisation de l'espace public par des entreprises privées est une aubaine

• pour les cafés-restaurants qui en toutes saisons peuvent acueillir les fumeurs
• pour les commerçants qui améliorent leur visibilité
• pour la ville qui touche des droits lucratifs.

Il ne faut donc pas s'étonner de son extension le plus souvent régulière mais parfois illicite et débridée.

Disons-le d'emblée, dans notre quartier le phénomène n'a rien à voir avec celui que vivent les habitants de certains quartiers du centre de Paris et que dénoncent des associations comme Accomplir, S.O.S. Paris ou encore récemment Vivre le Marais.

Rue de Seine (6e) - Photo Vivre Paris

Il nous a paru néanmoins utile de rappeler les conditions dans lesquelles la Mairie de Paris, moyennant perception de droits de voirie, autorise certains commerçants à utiliser une partie de l'espace public pour développer leur surface commerciale.

Un règlement (cliquez sur l'image à droite pour le télécharger) précise les conditions dans lesquelles peut être autorisée l'installation des étalages et terrasses sur la voie publique ainsi que des contre-étalages et contre-terrasses, des commerces accessoires aux terrasses et des dépôts de matériel ou objets divers devant les boutiques. Il est assorti d'un cahier de recommandations remarquablement bien fait (6,3 Mo à télécharger ici).

Le tarif des droits d'une extrême complexité est accessible ici.

Et dans le 12e ?

Vous pouvez consulter sur cette page la liste et les caractéristiques des étalages et terrasses accordées dans le 12e. Vous pouvez également y télécharger le document que tous les commerçants bénéficiaires ont l'obligation d'afficher.

La Poste est-elle dispensée d'appliquer cette règlementation ?
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L'APUR (Atelier Parisien d'URbanisme) vient de publier une étude très complète sur l'histoire et l'avenir de la ceinture verte de Paris.

Nous ne l'avons encore que feuilletée, mais sans attendre, nous vous rapportons cette proposition qui rappellera à certains le bon temps du PLU :

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Les voies intérieures, pourtant assez bien plantées, sont devenues au fil des temps des rues tout entières dédiées à la voiture : on y a stationné longtemps gratuitement et on y circule pour échapper aux embouteillages. La réalisation du tramway et la requalification des Maréchaux ont engagé une transformation qui doit aussi bénéficier à ces voies :

• donner la priorité aux déplacements doux et de proximité (circuits vélos pour que les enfants puissent aller à l'école et au sport, agrandissement des trottoirs, plantations).

• changer le caractère anxiogène en retrouvant des systèmes de clôtures qui laissent passer le regard vers les espaces plantés - parcs et jardins, stades, cimetières, cours de HBM ... - pour donner un caractère "ceinture verte" à leur paysage et renforcer le sentiment d'une voie de promenade au coeur des jardins.

Nous espérons que vous avez passé des vacances agréables et profitables.

Comme vous et vos enfants, notre blog effectue aujourd'hui sa rentrée bien qu'il n'ait en vérité pas tout à fait fermé :

• nous avons publié 15 articles en juillet et 18 en août
• vous avez formulé 23 commentaires en juillet et 7 en août.
• vous nous avez rendu en moyenne 402 visites quotidiennes en juillet et 427 en août.

Vous craignez d'avoir manqué une information ? Il est encore temps de lire ces articles :

• La question du mois de juillet (concerne les Sanisettes)
• Les dernières stations service
• Metro Bel-Air : la RATP nous a entendu
• T3 : la station Baron Le Roy bientôt reliée à Bercy
• La question du mois d'août (concerne le square Charles Peguy)
• La maternelle Netter se refait une beauté
• Encombrants : que faire de plus ?
• Pub Pub Pub !
• Nouvel itinéraire cyclable à Bel-Air Sud

Vous pouvez aussi parcourir la liste des publications d'été : ici celle de juillet et là celle d'aôut.

bonne rentrée !

Le programme La rue en partage récemment lancé par la ville de Paris comprend différentes mesures destinées à permettre à chacun de se déplacer plus facilement et comme chacun est tour à tour piéton, cycliste, automobiliste … le partage de la rue profite à tous.

Parmi les mesures sur lesquelles nous reviendrons, on trouve :

• la création de zones de rencontre
• l'expérimentation de nouveaux marquages au sol
• la généralisation du « cédez le passage cycliste » aux feux en zone 30
• la limitation à 30 km/h aux abords de tous les établissements scolaires parisiens

ainsi que l'instauration de nouvelles voies limitées à 30 km/h qui retient aujourd'hui notre attention puisqu'elle concerne dans notre quartier la zone comprise entre l'avenue Daumesnil, l'avenue Michel Bizot et le boulevard Poniatowski.

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Cette disposition qui autorise la création de nouveaux doubles sens cyclables (en particulier rue de Picpus et rue Ernest Lacoste) permet à la Mairie du 12e d'offrir comme elle s'y était engagée, un nouvel itinéraire sécurisé vers le bois de Vincennes (ligne rouge). Cet itinéraire pourra convenir aux cyclistes qui craignent d'emprunter l'avenue Daumesnil entre Michel Bizot et la place Edouard Renard, les jours de marché (ligne bleue).

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Ce parcours cyclable qui s'éloigne de l'avenue Daumesnil pour prendre successivement la rue de Picpus, la rue Ernest Lacoste, la rue Marcel Dubois et la rue du Général Laperrine, permet de rejoindre le bois en sécurité.

Il pourrait toutefois dissuader ceux qui craignent de s'aventurer sur des parcours sinueux d'autant plus que si par erreur, ils empruntent la rue de Picpus jusqu'au boulevard Poniatowski (ligne orange), ils arrivent en un point malheureusement infranchissable et et qui n'est relié à aucune piste cyclable.

Reste que pour que cet itinéraire puisse servir l'honorable bonne conscience de la Mairie du 12e, il faudrait qu'il soit balisé à l'image du contournement de la palce Felix Eboué.

On peut lire sur Paris.fr : Adopté à l'unanimité de la majorité municipale lors de la séance du conseil de Paris du 21 juin 2011, le nouveau réglement local de publicité, des enseignes et pré-enseignes, est entré en vigueur ces derniers jours. Il devrait réduire d'environ 30% la densité publicitaire sur le territoire parisien.

La réalité est quelque peu différente :

C'était trop beau ! La porte de Charenton avait été débarrassée des panneaux publicitaires qui, en 2000 alimentaient déja le débat.

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Finalement, quelques années après cet article, les panneaux visibles en direction de la porte de Bercy ont été supprimés.

Après avoir été rénovés, ceux visibles avant d'avoir traversé la rue de Charenton avaient heureusement disparu depuis la rénovation plutôt réussie de la porte de Charenton. C'était sans compter sur JCDecaux et ses juteux contrats avec la ville de Paris. Le 23 juillet, deux panneaux double-face tout neufs étaient installés.

Le 23 juillet porte de Charenton

Profitant de cet événement, nous avons parcouru dans les deux sens l'ensemble des boulevards Soult et Poniatowski et avons constaté la présence de 30 panneaux de grande dimension en visibilité depuis les voitures et le Tramway qui le traversent. La grande majorité se trouve sur la partie "Bercy" du boulevard Poniatowski.

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Rappelons les mesures introduites par le Règlement Local de la Publicité adopté en juin 2011 :

• la mise en place d'un zonage simplifié et harmonisé sur l'ensemble des 20 arrondissements,
• la suppression des zones de publicité élargie. Paris sera désormais en zone de publicité restreinte ou interdite,
• la réduction des formats des affiches publicitaires et particulièrement la suppression des supports de 12m² (920 dispositifs, dits «4x3» implantés principalement dans les quartiers bordant le périphérique),
• l'interdiction de la publicité sur une longueur de 50m dans la rue de part et d'autre de l'entrée principale des établissements scolaires (à l'exception des mats et colonnes portes affiches à vocation culturelle),
• la possibilité d'insérer une publicité d'une surface maximale de 16m² dans une bâche ornée d'une composition décorative originale est ouverte afin de favoriser l'insertion des chantiers dans le paysage de la rue,
• la limitation de la publicité lumineuse, désormais restreinte aux toits terrasses,
• la limitation de la publicité sur les véhicules,
• l'interdiction de tout dispositif intrusif et de tout dispositif de comptage d'audience